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fredeau82
9 abonnés
36 critiques
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3,0
Publiée le 16 décembre 2012
Cogan ! difficile d'en dire que du mal, mais bien difficile aussi d'en dire que du bien ! Pour tant, le réalisateur néo-zélandais Andrew Dominik avait pour son 3eme film, mis toutes ses chances de son côté. Un roman noir, un thriller implacable, Brad Pitt, Ray Liota, James Gandolfini, Richard Jenkins, Sam Shepard et des nouvelles gueules du cinéma indépendant Américain tel que Scott MacNairy ou Ben Mendelsohn. Ces derniers, sont d'ailleurs bien fades et ne font pas le poids face à Brad Pitt qui est le seul à sortir son épingle du jeux. Sam Shepard ne fait qu'une apparition, un caméo de luxe crédité au générique, Ray Liota n'a pas le temps de développer tout son talent, sous exploité il disparaît dans une scène très graphique au ralentie esthétique qui redonne du souffle et de l’intérêt au métrage qui se perdait de puis le départ dans des dialogues sans fins au contenue fade et sans fonds. Et pour ces raisons, cela pouvait ressembler à du Quentin Tarantino (pour Révervoir Dogs) ou du Guy Ritchie (pour Snatch), mais sans en avoir la saveur. Dommage car tous les ingrédients étaient présent, mais la mayonnaise ne prend pas. Pourtant on reste subjugué par l'écriture et la noirceur du sujet, ce thriller implacable et sans concession laissant une sensation d'absurdité cauchemardesque qui met longtemps à se dissiper. Et dans se dérapage, il reste néanmoins la mise en scène stylisée qui nous accroche, ainsi que des morceaux de musique bien choisis.Mais au delà des certains dialogues sans fondements il y a des détails qui tues, comme certains accessoires qu’utilisent les acteurs et qui change de main, d'aspect ou disparaissent carrément d'un plan à l'autre. Un gros défaut d'accessoiriste et de scripte, indigeste pour un tel film. Dommage, car on étaient heureux de retrouver Brad Pitt renouer avec le cinéma indépendant et de plonger dans un thriller noir.
je me suis bien ennuyé. le film est radical certes, mais ça c'est un constat, pas un compliment. les personnages sont caricaturaux, c'est du déjà vu et aucune performance d'acteur n'a retenu mon attention. le discours pseudo politique en parallèle, superposé de manière assez maladroite, manque de subtilité et de profondeur. la BO, pas déplaisante mais pas transcendante, est assez convenue. quant à la fin... à la hauteur du reste. un grand BOF et une belle déception.
Une mise en scène originale et visuellement très propre (un peu à la Driver). De bons dialogues (subtiles et non dénué d'humour parfois) et des acteurs surprenants. Quelques longueurs à noter sur certaines séquences mais qui ne prendront pas le dessus sur l'incroyable scène de braquage ! Angoissante au possible et quelle tension ! Ultra réaliste et jouée par 3 acteurs stupéfiants. Ce genre de sensations n'est que trop rare au cinéma et sont donc à notifier.
D'un ennui sidéral, les seuls événements de ce film qui m'ont tenu éveillé (car je suis quand même resté pour voir si jamais il se passerait quelque chose ou si un quelconque intérêt se présenterait) ce sont les départs réguliers des gens de la salle. Je suis finalement parti à 10mn de la fin, pour abréger mes souffrances. À part ça il y a une certaine esthétique dans les images... Film à conseiller à son pire ennemi.
En raison de l'affiche je m'attendais à un bon polar, bien nerveux, qui bouge, avec de bonne scène d'action et de suspens, et bien j'aie la désagréable sensation de mettre fait bien empapaouter :( Ce film est mou, long, chiant, ça parle, parle, parle reparle, on dirais une sorte de film intimiste bien chiant, en plus on n'y comprend rien, en tout cas me concernant et je en pense pas être spécialement idiot. Bref, si vous voulez dormir allez y, sinon éviter cette daube pseudo intellectuelle vous y gagnerez du temps et de l'argent. Me concernant je suis parti avant la fin, chose que je fais très rarement, voire jamais, c'est dire.
ça faisait longtemps que je n'avais vu autant de personnes sortir de la salle avant la fin du film, pas terrible, dommage malgré les scènes bien filmées, bonne lumière, tres bon jeux d'acteur de James Gandolfi, toujours aussi bon en mafieux, Brad lui a un look qui ne lui va plus, dommage, son jeu n'est pas top, les autres acteurs sont bien, et quel plaisir de revoir Ray Liotta, en bon mafieux toujours à côté de ses pompes, comme d'hab;;; mais quel plaisir! Allez 2 pas moins mais difficilement plus!
Ok, je comprends mieux moi aussi les critiques lues ici. En fait beaucoup de spectateurs ont été trompés par le distributeur du film qui s'est dit qu'il valait mieux faire croire que c'était un film d'action... en mode "take the money and run". Mais ce n'est PAS un film d'action. En terme de narration, de mise en scène (très lente voire au ralenti parfois), c'est extrêmement novateur, bien plus profond qu'un film sur la pègre à base de gros calibres et de poursuites de bagnoles... Les dialogues avec en toile de fond la campagne électorale américaine de 2008, la crise qui touche tout le monde (y compris la pègre), c'est tout simplement BRILLANT. Et comme visuellement c'est très léché, comme la bande son colle parfaitement et que les acteurs sont tous énormes... si on aime le cinéma, il faut foncer prendre une claque avec "Cogan". Et en effet ce n'est pas "Taken". Dommage que certains n'aient pas compris qu'ils n'étaient juste pas la cible de ce film... dans ce cas là il faut s'abstenir de le pourrir bêtement (je pense).
Le film le plus mauvais que j'ai vu de ma vie. On s'ennuie dès la première seconde. tro de blabla pour rien , p a d action , le scénario est bizarre , on ne sé pas l'où on va. On été 6 dans la salle de cinéma , 3 sont parti pendant la moitié du film. Pourtant je suis un fan de Brad Pitt mais la il s'est lancé dans un film rien a voir avec lui . J'ai perdu 5 euro et 1h30 de ma vie...
Après son splendide L'assassinat de Jessie James par le lâche Robert Ford en 2007, Andrew Dominik était attendu au tournant. Son nouveau film arrive sur nos écrans avec une très mauvaise rumeur et un bide au box-office US. Mais il est aussi très apprécié de certains, ce qui a piqué ma curiosité. Résultat : si ce n'est pas la catastrophe annoncée, cela se regarde bien quand même et même mieux que cela... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-cogan-killing-them-softly-113361217.html
Le succès de L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, une sélection au Festival de Cannes 2012, un casting A-List, un genre excitant et une connexion avec l’actualité. Voici tous les éléments qui faisaient de Cogan : Killing Them Softly un film que l’on attendait. Mais à trop patienter, forcément, la déception n’en est que plus grande. La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/14/cogan-killing-them-softly/
Cogan- Killing them softly d'Andrew Dominik 1h37. US avec Brad Pitt, Scott Macnairy, Ben Mendelhson, James Gandolfini, Ray Liotta...
Dans une Amérique post-élection 2008, 2 loosers s'embarquent dans un braquage de tripot préparé par un mafieux du coin, qui s'avérera avoir des répercussions très fâcheuses. Chargé de régler l'affaire par un "comité" d'entrepreneurs, Brad Pitt, tueur à gage professionnel, s'engage alors dans une chasse à l'homme nerveuse et implacable afin de retrouver les deux braqueurs et ainsi soulager le "milieu" de cette affaire encombrante.
Sale, tendu et nerveux, ce polar "indé" réalisé par Andrew Dominik et coproduit par Brad Pitt et les frères Weinstein, tire à balle réelle sur une amérique sans foi ni loi, livrée à elle-même et à la loi du "milieu". Milieu de la pègre ou milieu de la finance, les deux mondes s'entrechoquent à grand coups de discours "nationalistes" d'Obama et de règlements de comptes "protectionnistes" de la mafia. "Killing them softly" souffle le réalisateur, telle une philosophie mortuaire appliquée avec style par un Brad Pitt au sommet de son art, fantôme bien réel, au lyrisme et à la froideur grandiose. Dans sa chasse, il est accompagné par d'excellents seconds rôles, Ben Mendelhson en tête en junky incontrôlable et James Gandolfini truculent tueur assoiffé de sexe et de boisson. D'une esthétique ultra-réaliste, où les coups portent jusque dans la salle, Cogan est de ces polars qui vous bousculent, vous traînent sur 200 mètres, et où finalement vous vous relevez l'air hagard avec l'impression d'avoir aimé ça. Une mission exécutée en douceur et avec classe par le réalisateur du superbe "L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" où Brad Pitt tenait déjà la vedette. Un trio réalisateur-acteur-producteur qui risque encore de sévir dans le milieu, pour le plus grand plaisir des amateurs de polar efficaces et bien léchés. Cogan "Killing them Softly", le polar à cibler en cette fin d'année.
Film très inégal que ce soit dans la mise en scène, le jeu des acteurs et surtout le montage. En fait on alterne entre des scènes presque magnifiques (le braquage du tripot est très bien filmé avec une intensité qui vous transperce jusqu'aux os, les dialogues entre le commanditaire et le tueur à gages sont jouissifs, scène de shout vous donne envie de tester l'héroïne... ou pas...) et des prestations navrantes (tony soprano au bout du rouleau comme son personnage mais c'était pas le but et ray liotta est définitivement has been). A noter une narration avec la crise comme arrière plan et le jeu tout en cynisme de brad pitt avec comme fond d'écran le jusqu'à présent utopique yes we can obamesque.