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Acidus
720 abonnés
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2,5
Publiée le 20 décembre 2012
Bilan mitigé pour "Cogan : Killing Them Softly" dans lequel le bon se mêle au mauvais. Commencons par les points négatifs qui se résument généralement par l'inutilité de certaines scènes et l'ennuie qui s'en dégagent. Ces scènes, qui ne font pas avancer l'histoire, sont malheureusement trés nombreuses et se composent ordinairement de dialogues mal écrits et inintéressants ( spoiler: par exemple Mickey racontant ses problèmes conjugaux ). De plus, Cogan tente sans succés de reproduire l'ambiance d'un film noir de la grande époque en y ajoutant un soupçon de Tarantino. Cela n'empêche pas la mise en place d'une atmosphère oppressante durant certains passages-clef que sont le braquage du début et chacunes des interventions musclées du tueur à gages. En restant dans le positif, on peut également relever, d'un point de vue technique l'excellent travail du réalisateur pour son visuel léché et sa mise en scène ainsi qu'un trés bon choix pour les musiques. Pour résumer, Cogan se compose de plusieurs passages de génie noyés dans un scénario qui peine à captiver. Il y a de l'idée mais celle-ci est mal développée.
C'est davantage par son traitement original et assez inhabituel que ce film noir présente de l'intérêt. Mais il souffre de ses excès. Brad Pitt est assez décevant. On reste un peu perplexe en sortant de la salle même si on n'a pas eu de sentiment d'ennui.
Je suis allée voir ce film comme ça à la dernière séance sans connaitre le synopsis. Et bien la fin fait tout le film, j'ai beaucoup aimé la musique et le parallèle entre l'action du film et les discours d'Obama ou Bush. J'ai beaucoup aimé
Ne perdez pas votre temps avec ce film qui est juste le plus mauvais que j ai vu cette année. Scénario vide, scènes interminables et inintéressantes. Le scenario est simpliste pour couronner le tout, on devine tout des les 5 premieres minutes. Je ne comprends toujours pas ce que Brad Pitt fait dans ce bide.
Décevant !!! A louer en DVD pour une soirée soporifique ou pour faire partir ses amis. Ce film aurait dû avoir la durée d'un court-métrage, puisque ça traîne en longueur tout du long et c'est seulement à la dernière scène qu'on espère que ça va enfin décoller... et là générique de fin ! Il y a bien deux ou trois passages qui arrivent à nous sortir de notre somnolence par la drôlerie du texte, mais hormis cela.... ça aurait pu être un huis-clos joué au théâtre tellement ça ne fait que causer. On pense à Pulp Fiction, les échanges perpétuels entre Travolta et son accolyte, mais au moins il y avait une histoire, de l'action, une musique, une osmose. Ici, ça ne décolle jamais, et tout le long du film on espère en deux baillements qu'enfin il y ait une histoire, du rebondissement, mais rien. En résumé c'est un film sonne comme un résumé de "quelques jours dans la vie d'un tueur" à la minute près.... sauf que ce ne sont pas les jours les plus palpitants. A EVITER ABSOLUMENT
Les acteurs talentueux font ce qu'ils peuvent pour épicer un scénario long, long, long. Beaucoup de blabla et peu d'action rendent ce film indigeste et oubliable. C'est dommage, car on sent une réelle intention d'originalité pour décrire la décrépitude de la société américaine (occidentale ?) ; notamment par le biais des discours d'Obama ou de Bush pendant les élections de 2008 en décalage complet avec le monde tel qu'il est décrit dans le film.
Un thriller joliement stylisé distillant un peu d'humour noir et désabusé. Les dialogues sont efficaces même si le film est un peu bavard, et l'interprétation est au top, Brad Pitt en tueur gominé en tête.
Brad Pitt est un homme fidèle. Après The Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford, il reste avec le metteur en scène Andrew Dominik pour son nouveau projet, un thriller métaphorique politique.
Dans son plus pur style, Andrew Dominik prend son temps pour raconter son histoire, qui a un rythme d’une lenteur presque rédhibitoire sur certaines séquences. En effet, le film a un ventre mou, où apparaît un James Gandolfini qui ne sert strictement à rien si ce n’est d’appuyer un propos déjà assené avec une massue sur la tronche des spectateurs (et inscrit sur l’affiche américaine) : aux USA, vous êtes seuls. L’acmé de ce message se situe dans la scène finale où il semble écrit en gros néons au-dessus des immenses Brad Pitt et Richard Jenkins (vraiment génial, encore une fois). Tout ceci est bien dommage, tant le talent d’Andrew Dominik, sacré poseur et prétentieux quand même (en témoigne son ouverture, qui trempe dans l’auteurisant le plus abject), transpire à travers certaines séquences, comme celle de l’attaque sur le cercle de poker de Ray Liotta, parfait en gangster vulnérable. Mais la véritable révélation (si c’en est encore une, après Argo), c’est Scoot McNairy en loser attachant.
Tous ces éléments font de Killing them Softly un futur film important pour les USA de la décennie 2010, mais pas forcément le film le plus subtil de cette décennie. Vraiment dommage.
Un bon film, bien qu'il y ait peu d'action.. Des personnages forts et "attachants" dans leur lutte pour survivre dans l'Amérique d'il y a quelques années, en pleine crise.. Un regard totalement cynique et désabusé du monde de la finance..
Andrew Dominik présente à nouveau une vision corrosive des principes de fonctionnement. Moins savant que Jesse James, Cogan mérite l'intérêt, mais la déception n'est toutefois jamais loin. Des dialogues travaillés, un style posé qui paraît dans un premier temps trop emprunté, à la limite exubérant tant l'ouverture n'est pas pondérée. Puis la mise en scène trouve un plébiscite. Le sentiment de réalisme prend de l'ampleur - castagne ardue. Le braquage est glaçant, évitant alors le coté bavard de Ritchie et les orchestrations sonores de Refn, donc sans comparaison. Le juste dosage et la qualité de la bande son sont appréciables. La mise en scène reste démonstrative, mais c'est peut-être la difficulté d'avoir auprès de soit Brad Pitt, car à l'image Ray Liotta, lui, ne sonne jamais faux. La figure que Pitt imposait dans le précédent film n'est peut-être, ici, pas justifiée. Sans être béotien... de ne pas le voir.
J'avoue ne pas bien comprendre les gens qui ont détesté le film ou l'ont trouvé chiant, mou ou je ne sais quoi. Cogan aurait typiquement pu être le film de gangster cliché par excellence. En prenant des visages bien connus de ce genre-là (Liotta, Gandolfini), une tête d'affiche qui rapporte (Pitt), il ne restait plus qu'à placer tout ce petit monde dans un film verbeux avec quelques scènes graphiques à la mode et le tour était joué ! Ça, c'était si le film n'avait pas été mis en scène par Andrew Dominik, déjà auteur du superbe L'assassinat de Jesse James... Dans Cogan, le sujet à déjà été vu mille fois (des petites frappes qui braquent un tripot, des contrats sur des têtes, des états d'âme de mafieux) et pourtant on touche presque à la perfection. Des dialogues au cordeau, une scène spoiler: de fusillade dans une voiture hallucinante dans son traitement, un Brad Pitt totalement flippant, des seconds rôles parfaits, quelques scènes graphiques presque insoutenables et quelques bonnes tranches de rigolade aussi. Andrew Diminik joue beaucoup avec nos sens spoiler: la scène de shoot à l'héro est un bon exemple et malgré la brutalité de ses personnages, une certaine légèreté se dégage de la mise en scène. Les ralentis sont légions mais toujours appropriés et la musique, parfois décalée, apporte la petite cerise sur cet excellent gâteau. N'ayons pas peur des mots, j'ai pris un immense plaisir devant ce film, comme j'en avait pris pour Drive, qui avait été, bizarrement, bien plus encensé à l'époque.
Andrew Dominik sait filmer et il est bien content de nous le montrer dans quelques séquences relativement brillantes, mais le problème c'est qu'à trop vouloir se prendre pour un auteur il nous livre un film bancal aux dialogues interminables, un ersatz de Tarantino et des frères Cohen (en moins bien), avec des références à la politique américaine et aux discours d'Obama qui s'avèrent un peu lourdingues. Il nous montre les gangsters sous un jour pathétique, des losers minables qui sont la conséquence d'une société marchande. "L'Amérique n'est pas un pays, c'est un business", ce qui est maintenant le cas de tous les pays sur cette planète mondialisée, et le crime est l'extension du système économique déviant. Mais le message est un peu trop ambitieux pour un petit polar souvent ennuyeux qui essaie de se la péter mais ne nous sort de notre léthargie qu'à de rares moments.
Bien malgré qu’à trop vouloir sortir du lot, Andrew Dominik se perd un peu en chemin. Certaines scènes sont très intéressantes et recherchées alors que d’autres sont inutiles. Enfin, l’aspect crise des subprimes et de déclin industriel des États-Unis est original malgré la surenchère de discours politiques en fond sonore.