Le scénario est des plus classique : un petit truand à l'idée stupide de croire qu'il va réaliser le coup du siècle. Vous l'intégrez à un film noir où la violence ne laisse aucune place au second degré et où le réalisateur abuse d'effets visuels. Brad Pitt est bon, ça ne change pas mais il ne nous surprend pas non plus.
Cogan. Déçu. Ennui qui ne s'en va pas. Même Brad Pitt ne parvient pas à laisser mon intérêt éveillé. Le mot "fuck" est répété des centaines de fois et des gros bras se regardent fixement pour se faire comprendre entre deux qu'ils sont des gros bras. Seule note esthétique du film, la gracieuse Oldsmobile Toronado de Brad.
A voir au moins pour les dernières minutes du film sur Jefferson et l'Amérique. Le reste du film est un film de gangster assez classique avec quelques bons dialogues (en VO) et un Brad Pitt qui s'en sort très bien dans ce rôle.
Film nul, grossier, aucune intrigue et le pire c'est que je m'y suis ennuyée.....Voir Gandolfini éructer des obscénités sur les femmes est insupportable. Je ne suis pas sortie car j'aime voir les films en entier, mais là, j'ai été héroïque.
Andrew DOMINIK, déjà responsable d’un très beau western en apesanteur (l’Assassinat De Jesse JAMES…), nous livre ici avec Killing Them Softly un film de gangsters dépressif et diablement stylé (voir la splendide exécution de Ray LIOTTA). Ou comment dépeindre une Amérique post Bush, en pleine crise (financière et morale), à travers les actes d’un exécuteur des basses œuvres travaillant pour une pègre qui sera, tout au long du film, de plus en plus difficile à identifier. Une des excellentes idées du film, c’est d’avoir enrôlé les gueules les plus mafieuses de ces derniers temps (Liotta et Gandolfini), corps vieillissant et lourd d’avoir endossé trop de personnages de portes flingues, retransmettant magnifiquement la fatigue et la déliquescence d’un pays toujours plus prés du précipice. La bande son également est très travaillée, et ce dès un générique surprenant, ainsi que l’omniprésence des discours politique de la campagne électoral de 2008 (Obama/McCain) qui offrent un contre-point des plus savoureux aux faits se déroulant sous nos yeux. Clash magistral entre Théorie (parole des dirigeants) et Pratique (fonctionnement du milieu), c’est a se demander si au final, tout en s’ignorant, les petites mains sales de la Mafia n’obéiraient pas inconsciemment aux sur-diplômés en cols blancs de Washington. La réplique culte est pour Brad PITT: « Everybody is alone in America. America’s not a country, it’s a business. Now fucking pay me. » (sic). Grand polar je vous dis…
C'est la crise, même chez les truants. Ouaip, et avec ça du cynisme ? Pas convaincu. Brad Pitt avec un bouc ? Pas convaincu non plus. La morale ? Bof bof. Mais les deux petits truands, oui. Ils auraient mérités un meilleur traitement.
Un BRAD PITT talentueux (comme toujours) et des scènes superbes, notamment lors des ralentis. Malgré ça, je me suis ennuyée du début à la fin (surtout à la fin).
Bon commençons l’année 2013 avec un film de genre. Killing Them Softly est un film policier où les truands se prennent le chou autant sur les façons de faire, le pourquoi et surtout le prix. Pour résumer le film, la crise américaine a aussi touché les truands. En fait ce film est pas mal mais pas révolutionnaire. Le problème est que les personnages discutent énormément et les échanges ne sont pas tous du même niveau, ce qui rend le film assez inégal et surtout crée des longueurs. Par contre, quand les échanges sont bons, ils sont très bons ! Presque du même niveau que le Royal Cheese de Pulp Fiction. Les personnages sont quand même moins travaillés que pour Pulp Fiction ou encore Burn After Reading, qui sont les deux films auxquels je pensais en voyant les fiches de Killing Them Softly, mais ils restent corrects pour le genre : stéréotypés comme il faut. A noter, qu’aucun personnage féminin d premier plan n’est présent dans le film. Les acteurs ne sont pas au top, mais font leur job sans broncher. Par contre, un point est pas mal, malgré un générique de début exaspérant, le film est assez stylisé par endroit et c’est très agréable et surprenant aussi. Un mélange de l’histoire des personnages parsemés d’extraits de journaux télévisés US pendant les élections Obama / McCain. Une scène de règlement de comptes très ralentie et assez impressionnante, une chute dans l’esprit d’un junkie sont quelques extraits sympathiques de ce film.
En gros, le premier film de l’année est hélas assez moyen par rapport à ce que j’en attendais. (2.5/5) PS : Je l’ai vu en VO et il a l’avantage d’être très facile à suivre (en dehors de l’argot).
Une bande annonce racoleuse pour un film plat, qui réussit à endormir le spectateur au bout de 30 mn. Ne sombrez pas pour ce Trantino-like loopé dont one retiendra que les quelques passages humoristiques se suffisant à eux-même.
C'est drôle : j'ai beau ne pas avoir vu « L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford », au vue des critiques j'imagine que j'ai ressenti la même chose que nombre de spectateurs devant ce « Cogan : Killing Them Softly » du même Andrew Dominik. Alors soyons clairs : cela ressemble à du cinéma, la démarche est audacieuse et cette façon de brancarder l'Amérique d'aujourd'hui aussi bien à travers les discours de George W. Bush que Barack Obama a de la gueule. De plus, voir de grandes figures du cinéma mafieux tenir des rôles à contre-emploi tels que James Gandolfini et surtout Ray Liotta, ridiculisé comme ce n'est pas permis à quasiment chacune de ces apparitions, c'est toujours sympa. Encore faudrait-il que le réalisateur se soit donné la peine de raconter une histoire. Car il serait mentir d'écrire que l'on se captive pour ce récit ma foi bien peu original, certes capable de nous sortir quelques répliques réussies, mais plombé au plus haut point par un manque latent d'action. C'est simple : on a l'impression que la bande-annonce comporte en définitive plus de violence que le film en 95 minutes ! Petite consolation : les échanges improbables et plutôt savoureux dans une voiture à l'arrêt entre un Brad Pitt assez convaincant et l'excellent Richard Jenkins, ainsi qu'un monologue final tellement politiquement incorrect et percutant que l'on est pas mécontent d'être resté jusqu'au bout... Insuffisant toutefois pour faire totalement passer la pilule, la faute à un cinéaste aimant beaucoup trop se regarder filmer : une déception.
Déception !!! Trailer mensongé, langage malsain et grossier, scènes ridicules, aucune continuité scénaristique, pas du tout d'action, trop de lenteur, décors laids et acteurs moyens. N'allez pas voir ce film (moi qui d'habitude essaie de ne jamais mettre moins de 4-5/10 à un film parce que la plupart on tout de même un mérite, celui-ci est d'une nullité qui ne me laisse tout simplement pas le choix).
J'ai quitté la salle tellement je m'ennuyais. Dans ce film, rien ne peut sauver de la médiocrité, rien. Pour avoir un aperçu de la qualité des dialogues, je vous cite mon souvenir: "putain y'a des chiens qui pètent et qui rotent partout. J'ai envie de me faire sucer la bite". Je pense que cela saura vous convaincre.