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Max Rss
195 abonnés
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0,5
Publiée le 29 août 2020
Oh yeeeeeaaaaah ! Cela faisait si longtemps que je voulais voir ce film. La raison ? Le titre, bon dieu, le titre. "Poussez pas grand-père dans les cactus", ça claque grave. Moi, c'est le genre de titre qui pique ma curiosité. Ce à quoi je m'attendais en regardant ça ? À un gros nanar des feux de Dieu comme nous savions si bien les faire. Le film est-il un nanar ? Oui, oui et trois fois oui. Tout y est. Une histoire sans queue ni tête, une avalanche de gags foireux et lourdingues comme t'as pas idée, des acteurs en totale roue libre. Bref, la panoplie complète, mon pote. Mais, il est maintenant temps de répondre à THE question essentielle : est-ce que ce film est un bon nanar ? La réponse, et je le regrette, est non. Et le problème ne vient pas de cette avalanche de gags pourris jusqu'à la moelle. Non, le problème vient déjà des seconds et troisièmes couteaux. Si vous voyiez comme ils sont mauvais. Mais, là, leur nullité les rend incroyablement insupportables. Dans le lot, on écartera Jean Carmet vu qu'il n'apparaît que deux fois, pour deux courtes scènes dans lesquelles il n'a rien à faire et aucune réplique à prononcer. Il y a aussi un problème avec les trois valeurs sûres du film : Francis Blanche, Michel Galabru et Darry Cowl. Si Blanche semble donner un peu de sa personne, Galabru lui, cachetonne sans la moindre conviction et Cowl hérite d'un rôle qui ne rend pas justice à son talent. C'est avec ça que l'on se rend compte sans trop avoir à le connaître que Dague est un branque. Il a un trio d'enfer, mais il n'en fait rien. Comme quoi, ça paraît fou à dire, mais n'est pas Philippe Clair qui veut. Nombreux ceux sont à dire que les mecs qui font des films ne les pensent pas pour qu'ils soient mauvais. Là, franchement, vues certaines situations, il est clair et évident que les mecs ont eu dans l'idée de faire le film le plus débile qui soit. Sur le papier, ce film avait tout pour être le nanar parfait, autant dire que je suis déçu par ce que j'ai vu. La fameuse doctrine de Nanarland, et je suis le premier à le regretter, ne se confirme pas tout le temps. Hélas.
Maltraité et soumis par sa jeune épouse, Francis Blanche abandonne le foyer conjugal, vide son compte en banque et file s'amuser à Paris. Le film de Jean-Claude Dague est beaucoup plus bizarre (et mauvais, par ailleurs) que ne l'indique ce court résumé. La comédie est en grande partie une histoire sans parole, ce qui fait son indéniable singularité. Durant la première partie du film, Francis Blanche ne s'exprime d'ailleurs que par onomatopées, grimaces et quelques mots échappés. Ce procédé de comédie burlesque ne tient pas tout au long du film, tout simplement parce que la nullité de la réalisation et l'indigence, l'ineptie du scénario ne le permettent pas. Car le film est un insondable navet, au sens comique consternant, aux personnages puérils. C'est du n'importe quoi loufoque, suivant une mise en scène incohérente où l'on apprend tout d'un coup que le personnage de Blanche spoiler: a un frère jumeau mafieux, où en se prolongeant dans un hôpital psychiatrique , l'intrigue, si on peut la qualifier d'intrigue, multiplie les figures crétines (dont celle de Darry Cowl, venu en touriste). Insolite certes, mais sans charme ni poésie ni style ni contenu.
Un mari soumis décide de quitter sa femme pour vivre la grande vie à Paris. Au même moment son jumeau un caïd américain arrive dans la capital. Un nanard impossible à noter, à la fin on arrive à un tel n'importe quoi que cela en deviendrait presque sublime.