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Estonius
3 351 abonnés
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2,0
Publiée le 21 octobre 2014
Cette série B n'a aucunement la prétention de rechercher la vérité historique, c'est son droit mais autant le savoir. Ça se regarde jusqu'au bout par curiosité parce que ça nous change des Hercules et autres Macistes mais surtout parce que Belinda Lee l'illumine de sa beauté, sinon il faut bien avouer que ce n'est pas terrible et même assez souvent affligeant voire grotesque. Au titre des anachronismes notons la présence d'une nuisette sous le péplum de Messaline et de culottes "petit bateau" sous les robes des danseuses (précisons que ces sous-vêtements ne sont apparus qu'au 20ème siècle )
Beaucoup de peplums italiens, il faut l'avouer, sont sans grand intéret. Heureusement, "Messaline" sort quelque peu du lot. Bien sur, la réalité historique est détournée au profit d'une histoire d'amour, car comment concevoir un peplum sans une histoire d'amour ? On y retrouve aussi ces sempiternels chrétiens persécutés, autre classique du peplum des années 50-60. Les scènes d'amour entre Belinda Lee et le tout jeune Spiros Focas sont sont agréalbles à voir car ils sont beaux tous les deux. Le scénario tient la route, les décors sont sympas.