Un scénario dense pour un film d’une grande intensité dramatique conduit de manière magistrale sur un rythme haletant et sans aucun temps mort : Des malfrats sans scrupule, des trahisons à n’en plus finir, des poursuites automobiles, des meurtres menés par un truand psychopathe interprété de manière remarquable par James Cagney, incroyable de cynisme, de cruauté, de démence et qui donne au film toute sa puissance.
Très bonne interprétation de Cagney (à mes yeux son meilleur rôle!). Virginie Mayo est splendide et incarne son personnage à la perfection. Le rapport mère/fils est très touchant. A voir absolument!!!
Raoul Walsh envoie James Cagney "on the top of the world". Dans ce film noir très bien mis en scène par la légende hollywoodienne, Cagney livre une performance extraordinaire qui fut qualifiée à l'époque de démesurée (dans le sens péjoratif du terme...) d'un gangsters névrosé (la relation avec sa mère - Margaret Wycherly - en est le témoin !) et en proie à d'intenses migraines que Cagney a si bien jouées qu'on raconte que certains techniciens arrivant sur le plateau ont cru à une vraie crise de l'acteur. N'oublions pas le scénario (même si effacé face à cette performance) classique, simple et efficace, digne d'un très bon film noir, et une fin démesurée, peut-être trop d'ailleurs mais sans conséquences devant ce monument de cinéma.
Datant de 1949 ce polar noir tient facilement la dragée haute à plusieurs films ultérieurs du genre ; Raoul Walsh a bien compris ce qui fait le sel de ce genre de polar une mise en scène nerveuse. Durant près de 2 heures L'Enfer est à lui ne connaît pas une seule longueur tant ce film est riche en rebondissements mais il y aussi une bonne histoire et un James Gagney époustouflant dans la peau de ce dément de Jarrett sans oublier la femme fatale interprétée par la belle Virginia Mayo. Du grand polar noir, L'Enfer est à lui est un meilleurs du genre qu'il m'ait été donné de voir.
Injustement boudé lors des Oscars (où il ne fut nominé qu'une seule fois pour son scénario), L'Enfer est à lui (1949) est un classique du film noir, une impressionnante ascension en plein cœur de la violence la plus crue et la plus sombre. Brillamment porté par James Cagney (dans la peau du gangster psychopathe) et Edmond O'Brien (dans celui du policier infiltré). On suit la descente aux enfers d'un gangster ultra violent (qui a la particularité de vouer une adoration sans limite à sa très chère mère), semant la panique à travers les Etats-Unis. C'est pendant son séjour en prison que la police décide d'y infiltrer un de leur meilleur agent afin de faire parler le suspect pour en savoir d'avantage sur une sombre affaire de braquage qui a coûté la mort à quatre personnes. Scénario intelligent, mise en scène sur les chapeaux de roue, alternant avec brio scènes d'actions et retournements de situations. Raoul Walsh réalise assurément ici l'un des plus beaux polar des années 40, véritable chef d'oeuvre en la matière, alternant modernisme, psychologie et tension palpable, on n'en décroche pas un seul instant.
Voilà ce qu'on appelle un vrai film, du vrai cinéma. Raoul Walsh nous saisit au siège à chaque instant par une réalisation incroyablement travaillée, une intrigue prenante et dont la tension ne faiblit jamais, des acteurs charismatiques dont James Cagney fascinant et machiavélique, la troublante et lunatique Virginia Mayo, l'inoubliable Margaret Wycherly mère possessive du bandit ou encore l'excellent Edmond O'Brien policier incarnant un faux détenu afin de coincer la bande de malfaiteurs et sa tête. En cela c'est peut être un des plus grands films noirs du cinéma, et du cinéma. Vu au cinéma de minuit, merci pour ce chef d'oeuvre malgré l'horaire tardive.
Un classique du film de gangsters (plutôt que du film noir, d'ailleurs) qui doit beaucoup à son personnage principal, incarné par James Cagney, un tueur névropathe et violent. Tour à tour nerveux et posé (ce qui contribue à donner une épaisseur psychologique inattendue aux personnages), le film aboutit à une scène paroxysmique qui a fait date.
Titanesque polar de la fin des années 40 que j'ai littéralement admiré. Prestation d'acteur hors normes de la part de James Cagney, avec son visage de diablotin possédant un regard de renard rusé a vous glaçer d'effroi. Exaltant dans une scène grandiose , celle où il apprend la mort d'un être chair en mangeant, qui m'a cloué sur place et m'a mit une énorme chair de poule , James Cagney au premier rôle a un jeu d'acteurs dans ce film évidemment immense. Secondé par Edmond O'Brien très étonnant lui aussi en flic infiltré & Virginia Mayo en femme de gangsters ,très belle , le jeu de Cagney n'en est que de plus renforçé. Mise en scène de Raoul Walsh au rythme effrené qui ne laisse aucun répis au spectateur comme à nos personnages, ambiancé par une bande originale des plus détonante et intrépide qui s'allie au maximum avec ce genre de film noir, ce film atteint des sommets dans le genre. Les travellings et plans très propres de Walsh en résulte une réalisation majeure du cinéaste, bien que je n'ai pas vu jusqu'à présent d'oeuvres de lui. Alors "The White Heat" , chef d'oeuvre du film noir de gangsters ? Incontestablement, un énorme oui , bien qu'il soit encore bien plus que cela...
Je connaissais déjà Raoul Walsh pour quelques westerns, c'est dans un autre domaine que je voyais cette fois-ci une de ses œuvres et je n'ai pas été déçu. Tourné à la fin des années 40 ce film n'a pas vieilli, on peut remarquer beaucoup de modernisme dans la mise en scène, il y a vraiment beaucoup de qualités. James Cagney, que je ne connaissais pas avant, est très impressionnant dans son personnage de gangster névrosé. Le scénario est excellent, les rebondissements ne manquent pas. Un chef-d'œuvre du genre, à découvrir c'est certain.
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4,5
Publiée le 12 novembre 2019
Souvenons nous de cette oeuvre maîtresse du film noir qui passa relativement inaperçue lors de sa sortie en 1949! Le thème du complexe d'Oedipe est magistralement illustrè par un Raoul Walsh en pleine possession de ses moyens! D'un ahurissant James Cagney, alors au sommet de sa carrière, incarnant avec tout le talent qu'on lui connait un jeune gangster, malade mental, que sa mère encourage dans sa volontè de puissance dèmesurèe! Une performance saisissante, peut-être la plus puissante de l'acteur! Souvenons-nous aussi comment Cagney malmène dans cet « enfer walshien » la sublime Virginia Mayo qui s'acoquine avec Steve Cochran! Vous l'aurez compris, difficile d'oublier le personnage de Cody Jarrett, la quintessence de la colère masculine qui ne demande qu'à exploser! En parlant d'explosion, le final dans l'usine à gaz est du très grand cinèma...
Dans la catégorie chef d'oeuvre du film noir, je demande "The White Heat". Car il faut pas s'y tromper ce film est bel et bien un chef d'oeuvre. En effet, nul autre cinéaste que Raoul Walsh pour ce film n'aura conjugué avec autant de brio et d'efficacité scènes d'actions et scènes psychologiques, trouvant son apogée dans une incroyable scène finale se terminant par un très mémorable "Top of the World". Remarquablement bien secondé par Edmond O'Brien, dans le rôle d'un infiltré, et par Virginia Mayo, en femme à gangster qui ne vaut vraiment pas chère, l'immense talent de James Cagney éclate dans chaque scène, stupéfiant dans la peau de Cody, gangster psychopathe et imprévisible dont le côté infantile et sa passion démesurée pour sa mère rendent attachant. La fascination qu'exercent le talent et le charisme de Cagney n'a jamais été aussi haute. La brillante réalisation de Raoul Walsh et l'immense talent de son interprète principal font de ce film une oeuvre inoubliable.
White Heat un film de gangster bien réussi. Il m'a permis de découvrir James Cagney et franchement je ne suis pas déçu, il est très bon dans ce rôle de gangster aliéné. Par contre la BO de Max Steiner et trop "épique" et "pompeuse". Chapeau au scénaristes, le coups du camion-citerne/cheval de troie c'était très bien trouvé.
un homme découvre les affres d'une vie "commune" et réagit contre l'apparent complot dont il est victime..: Premier des films à l'intérieur duquel Hollywood expérimenta ses thèses naturalistes, on est tout de suite accroché par ce polar-culte ou les auteurs ont fort collé à la réalité, semants des détails ici & là, en dépit de plusieurs invraisemblances.
Un des grands classiques du film noir. Une mise en scène au couteau, un James Cagney prodigieux, des vrais personnages avec leurs forces et leurs faiblesses. A voir impérativement.