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    L'Enfer est à lui
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    4,3
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Grand classique du film de gangster, L'enfer est à lui en reprend toutes les bases (mais il fut l'un des premiers à le faire). On suit Cody Jarrett, un gangster psychopathe, charismatique et détestable, qui a pour particularité de vouer un culte à sa mère (tout aussi détestable que lui). Autour de Cody gravite une galerie de personnages, certes classiques, mais réussis : sa femme, belle et manipulatrice, son traitre de bras droit, sa mère, comme dit précédemment détestable ainsi qu'un policier infiltré, seul personnage de l'intrigue véritablement sympathique parmi tous ces truands. Les rebondissements du film sont efficace, le rythme, tout d'abord lent, devient de plus en plus effréné au fur et à mesure que l'intrigue progresse, et la dernière réplique (enfin l'avant-dernière), culte, vient achever en beauté ce classique du film de gangster vraiment efficace.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2015
    Excellent film noir dans la lignée des meilleurs. Ici on n'est pas dans l'enquête comme avec Humphrey Bogart on est complètement chez les malfaiteurs. Prison, projet d'évasion, projet de hold´up. Un festival de haute volée avec un James Cagney magnifique et un final très connu dans la raffinerie de pétrole. Superbe
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    s'il fallait citer un seul film de gangster dans toute l'histoire du cinéma, je citerai celui ci tant il fait figure de classique parfait (a l'image de rio bravo dans la catégorie western)le film est à la fois très bien construit et a une ampleur inégalée grâce notamment à l'interprétation de james cagney qui incarne avec une force incroyable un gangster pathologique lui donnant quasiment une dimension shakespearienne. le film très dure et réaliste dans la description des rapports entre les personnages ne fait aucune concession aux conventions de l'époque et garde toute sa modernité. En cela il dépasse SCAREFACE d'Howard Hawks ,autre chef d'œuvre mais qui a plus vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    White heat est à n'en pas douter un excellent film, qui pose les règles pour ses successeurs.

    James Gagney porte le film à lui seul comme c'est souvent le cas, le rôle de cinglé lui va à merveille, même si je lui préfère sa prestation dans "angel with dirty face".

    Le scénario est trop découpé à mon sens en parties qui peinent parfois à faire vase communiquant, il manque cette fluidité qui vous scotche au film.
    spoiler: Braquage initial, mère cinglée, prison, mère cinglée, trahison d'associé, second braquage, final.

    L'ensemble aurait gagné à être plus fluide, plus court, à la fin du film on en oublie déjà certains personnages du début qui semblent appartenir à un autre film.
    La relation mère fils dont les critiques nous rebattent tant les oreilles apparait anecdotique.

    Pour avoir enchainé quelques films du genre de cette époque, "white heat" me semble marquer un tournant dans le cinéma du genre, les courses poursuites en voiture en journée, l'introduction de la technologie semble remplacer les courses poursuites à pied nocturnes dans des décors brumeux.
    Les crissements de pneus remplacent les halètements désespérés d'un fuyard au fin fond d'une ruelle sordide.
    Les scènes d'action remplace le travail de photographie.

    Ce que le film gagne en conformité et en clarté il le perd en ambiance et en suspense.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Un très bon film, porté par l'excellente prestation de James Cagney. Ce dernier incarne un chef de bande inquiétant, épaulé par sa mère. Une relation perverse et indissoluble entre la mère et le fils fait régner la terreur au sein même de la bande. Mais c'est bien James Cagney en Cody Jarrett qui est au cœur du film. Sa folie, sa dangerosité et sa détermination crèvent l'écran, spoiler: et sa fin tragique est à la hauteur du personnage
    . Les autres personnages bénéficient également d'une psychologie étudiée. Le tout servi par une mise en scène efficace et un suspense savamment amené qui permettent de ne pas voir passer les 1h50. Un très bon film de gangsters.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    "White Heat" est le polar rêvé: un méchant hyper charismatique, un flic infiltré intelligent et discret et un suspense implacable. Le film est parfaitement rythmé, le scénario réserve son lot de surprises, et si tout tient sur un fil et peu très vite basculer dans la facilité, Raoul Walsh parvient à maintenir une ambiguïté constante, notamment dans des personnages révélant une complexité qui se mesure en fonction des événements à gérer. On est agrippé à notre siège durant 1 h et 50 minutes absolument passionnantes, jusqu'à un final hallucinant qui élève Cody Jarrett (impérial James Cagney) au rang de mythe. Un grand film !
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Raoul Walsh était décidément à l'aise avec le film de gangsters ! 8 ans après le passionnant "La grande évasion" avec Bogart, il réalisait avec "L'enfer est à lui" une oeuvre absolument magistrale. Le film s'appuie sur un scénario inventif malgré ses figures imposées, une mise en scène et un montage nerveux et percutants (il est difficile de s'ennuyer plus d'une seconde !) et une photographie soignée, mais le plus important réside dans son personnage principal, Arthur "Cody" Jarrett, et l'acteur qui l'incarne, James Cagney. Difficile par ailleurs de distinguer l'un de l'autre tant Cagney, monstrueux de charisme et de présence, est habité par son rôle de gangster névrosé, mégalo et entretenant des rapports ambigus avec sa mère. Un psychopathe aussi fascinant qu'effrayant, entouré par des seconds rôles impeccables qui transcendent leur fonction archétypale. Voilà donc un film incroyablement excitant et captivant, contenant plusieurs séquences d'anthologie (dont une crise de démence grandiose) et qui mériterait d'être davantage reconnu pour ce qu'il est: un chef-d'oeuvre !
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    On assiste là à un des sommets du film noir, Cagney y est magnifique, le scénario bien troussé ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Très beau et très violent , Shakespeare chez les gangsters ou la localisation du gangster névropathe ....James Cagney est absolument merveilleux et sa dernière réplique est cultissime ! La mise en scène du bon Raoul Walsh et l' interprétation du monstre sacré font de ce chef d' oeuvre un des meilleurs films de gangsters de toiput les temps ! Indispensable .
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Bon, pour celles et ceux qui connaitraient pas ou peu James Cagney, commencer par White Heat n'est pas du luxe. Rarement acteur aura autant marqué de son empreinte un rôle, le paramoIaco-pychotique dans ses oeuvres poussé par la folie des grandeurs, épousant la trajectoire d'un capitalisme sauvage où l'impunité comme les coups fourrés sont monnaie courante. Et quelle scène finale, inoubliable ! Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas non plus ou trop peu Raoul Walsh, voilà une occasion rêvée de découvrir la quintessence du Film noooir en même temps qu'un immense réalisateur !
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Chef d’œuvre du film noir, « White heat » est une redoutable critique de la société occidentale et de son capitalisme sauvage, violent et suicidaire. James Cagney insuffle une intensité hallucinante à son personnage, faisant basculer le film dans un régime psychotique qu’épouse parfaitement l’expressionisme des images. Le récit est implacable, à couper le souffle. Regret infini pour une époque où les blockbusters avaient la rigueur et la puissance des grandes tragédies grecques.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Un très bon film noir, classique du genre, qui repose essentiellement sur les épaules de James Cagney, extraordinaire, et sur la singularité du personnage qu'il compose. C'est un grand enfant qui voue une adoration trouble à sa mère mais se méfie de sa femme. Un homme tourmenté par d'horribles migraines. Un psychopathe brutal qui ira jusqu'au bout de son délire mégalo dans une scène finale explosive et infernale, d'anthologie. "Si vous demandiez à Jimmy Cagney quel est son plus grand film, il vous répondrait probablement White Heat", écrit Raoul Walsh dans ses Mémoires. Il ajoute : "L'histoire nécessitait une action parmi les plus perverses que j'ai jamais mises en scène. Je savais que je pouvais faire confiance à Cagney. Mais il m'a étonné par l'intensité qu'il a mise dans la scène du réfectoire. C'était probablement un des plus grands moments d'interprétation de tous les temps..." (voir Le Film noir américain, de François Guérif). Au cours de cette scène, saisissante en effet, Cody Jarrett apprend la mort de sa mère et devient fou de douleur et de rage, hurlant et rampant sur une table, puis frappant tous les gardiens venus l'arrêter. Au début du film, Cagney avait également eu l'idée de faire asseoir son personnage sur les genoux de sa mère... Ce lien mère/fils, oedipien, donne au drame des accents de tragédie grecque, renforcés par l'évocation de la légende du cheval de Troie, au moment du braquage final. Voilà qui fait le sel de ce film. Ajoutons enfin au rayon des qualités quelques répliques qui tuent, une mise en scène dense et rythmée, un bon suspense.
    Le titre français du film, L'Enfer est à lui, est un peu éloigné du titre original, White Heat, mais colle avec le dénouement. Ce titre fait aussi écho à celui d'un autre film de Raoul Walsh, Le Monde lui appartient (The World in his Arms, 1952). Ces deux titres donnent une juste idée du caractère des héros walshiens, qui ne font pas dans la demi-mesure...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Un must du genre policier d’action ! La mise en scène très personnelle de Walsh se prête à merveille à ce film que l’on peut considérer presque comme sans faute. Je ne peux lui reprocher que le choix de VIrgina Mayo, que j’aime pourtant beaucoup dans d’autres films. Ici , elle n’est pas tout à fait à sa place, d’autres vedettes féminines de l’époque auraient mieux convenues. Le héros est atypique, capable de tuer de sang froid et de se mettre la même journée sur les genoux de sa mère. Coddy Jarrett sort des films ‘’noirs’’ pour donner corps à un monstre malade avec des cotés attachants. Il n’a pas une seconde à perdre sauf pour ‘’Ma Jarrett’’ formidablement interprétée par l’actrice anglaise Margaret Wycherly qu’il est étonnant que Hitchcock n’ait pas fait tourner. Le découpage du film constitué de plans rapprochés d’une rapidité à la limite de ellipse ne peut laisser aucun cinéphile indifférent, d’autant que Cagney est l’acteur idéal dans ces cas là. Quelques séquences sont d’anthologie: L’attaque du train qui permet une ouverture du film à couper le souffle, l’annonce de la mort de ‘’Ma’’ qui commence par des chuchotements de bouches à oreilles avant de se clore par une camisole de force,la séquence finale inscrite à jamais dans l’histoire du cinéma. Pour ma part, je retiendrai aussi le jeu de Cagney lorsqu'il a apprend que l’homme qui remplaçait sa mère est un flic, autant pour son expression, mélange de colère et de déception que pour son sens profond auquel nul ne peut apporter une réponse parfaite. Au nom de quelle morale la conduite de Fallon peut elle se justifier ? Raoul Walsh ayant le courage d’aller jusqu'au bout en confiant à Fallon le soin exécuter lui même sa victime.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2013
    Tombé dessus absolument par hasard je me rend compte que "L'enfer est à lui" a une excellente réputation et semble aussi considéré par beaucoup comme un chef d'oeuvre ultime dans son genre ( polar noir, gangster ) .
    Après dix minutes je me rends compte que c'est bien un très bon film, la simple interprétation de James Cagney donne le ton . Il sera d'ailleurs un des piliers face a la qualité global du métrage .

    Son jeu d'acteur est juste immense, gangster sans répit teigneux violent, un acteur qui maitrise clairement son rôle comme s'il était ancré dedans .
    La simple scène ou il fait une crise dans la cantine de la prison suffit a prouver l'immensité de son jeu d'acteur .

    On retrouve ensuite les codes des polar noir, braquages, violence, amour, rivalités, des flics etc .. Le tout dans une super réalisation et un rythme assez bien soutenu, on ressent bien une chose c'est que "L'enfer est à lui" a été un film influant sur les futurs films de gangster comme "Bonnie and Clyde" d'Arthur Penn, Les Affranchis de Martin Scorsese et bien d'autres encore .

    On passe d'un braquage de train, d'une filature bien sympa, a la prison mais le film a mes yeux un petit soucis, c'est un poil trop long.
    Dans tout ça j'ai sentis que la plupart des scènes étaient a rallonge et ceci mène inévitablement a quelques longueurs, 1h50 qui aurait pu en être que 1h30 et ceci m’empêche malheureusement de lui mettre un beau 4/5 qui lui était largement le bienvenu .

    Bref malgré ce petit soucis que je semble être le seul a avoir ressenti "L'enfer est à lui" est un vrai film de gangster brutal, féroce et percutant muni d'excellente interprétation et d'une bonne réalisation, un film intemporel .
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Le film repose en partie sur le personnage interprété de façon magistrale par le grand James Cagney même si tous les acteurs sont très bons. Fascinant et terrifiant, ce gangster de grande envergure entraîne le spectateur dans une histoire prenante et sans temps mort avec une réalisation inspirée du Raoul Walsh en prime.
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