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Thomas Roavina
24 abonnés
348 critiques
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4,0
Publiée le 14 avril 2007
Raoul Walsh réalise avec "L'enfer est à lui" un film d'action à l'ancienne hyper efficace et dans un 2eme temps une vrai trame psychologique s'étendant tout au long du récit. A l'inverse d'un "Public ennemy" ou d'un "Little Cesear", le film de R.Walsh prime à la fois sur l'action et sur l'étude préscise du personnage principal. Dans les 2 films cités précédament, le gangster était définie simplement, seuls ses faits méritaient l'attention, l'ascension et la chute n'était que le fil conducteur qui permettait l'éclatement de la violence. Efficace mais basique, donc guère passionnant. Ce que cherche Walsh dans "L'enfer est a lui" c'est justement là où les autres films péchaient. Trouver au protagoniste une psychologie aussi conséquente que ces actes. Un état d'esprit qui nous permetterai de comprendre pourquoi le malfrat agi ainsi. "White heat" répond superbement a ces questions sans jamais s'envoler dans le drame émotionnel. Ce qui m'incite à dire que Walsh reussi là un coup de maitre tout a fait fabuleux et qu'il impose son film comme une des meilleurs productions de gansters. Vient aussi s'ajouter l'impresionnante interprétation de James Cagney tout en tension et en impulsivité. La scène dans laquelle il apprend la mort de sa mère est subtile du point de vue de la mise en scène et ensuite complètement chaotique quand Cagney se met a crier. "L'enfer est a lui" ne cesse de balancer entre inventivité visuel et idées de réactions symboliques qu'il finit par se démarquer des autres films policiers de l'époque.
Un classique du film de gangsters (plutôt que du film noir, d'ailleurs) qui doit beaucoup à son personnage principal, incarné par James Cagney, un tueur névropathe et violent. Tour à tour nerveux et posé (ce qui contribue à donner une épaisseur psychologique inattendue aux personnages), le film aboutit à une scène paroxysmique qui a fait date.
un homme découvre les affres d'une vie "commune" et réagit contre l'apparent complot dont il est victime..: Premier des films à l'intérieur duquel Hollywood expérimenta ses thèses naturalistes, on est tout de suite accroché par ce polar-culte ou les auteurs ont fort collé à la réalité, semants des détails ici & là, en dépit de plusieurs invraisemblances.
Un classique du film noir mais qui parvient a mixer les genres. Un scénario intelligent et bien ficeler avec un personnage mythique Cody Jarrett un des premiers psychopathe a apparaître cinéma et il est très bien interprété par James Cagney. La fin du film est vraiment bizarre quasi fantastique.
S'il fallait citer un seul film de gangster dans toute l'histoire du cinéma, je citerai celui ci tant il fait figure de classique parfait (a l'image de rio bravo dans la catégorie western)le film est à la fois très bien construit et a une ampleur inégalée grâce notamment à l'interprétation de james cagney qui incarne avec une force incroyable un gangster pathologique lui donnant quasiment une dimension shakespearienne. le film très dure et réaliste dans la description des rapports entre les personnages ne fait aucune concession aux conventions de l'époque et garde toute sa modernité. En cela il dépasse SCAREFACE d'Howard Hawks ,autre chef d'œuvre mais qui a plus vieilli.
Je connaissais déjà Raoul Walsh pour quelques westerns, c'est dans un autre domaine que je voyais cette fois-ci une de ses œuvres et je n'ai pas été déçu. Tourné à la fin des années 40 ce film n'a pas vieilli, on peut remarquer beaucoup de modernisme dans la mise en scène, il y a vraiment beaucoup de qualités. James Cagney, que je ne connaissais pas avant, est très impressionnant dans son personnage de gangster névrosé. Le scénario est excellent, les rebondissements ne manquent pas. Un chef-d'œuvre du genre, à découvrir c'est certain.
Titanesque polar de la fin des années 40 que j'ai littéralement admiré. Prestation d'acteur hors normes de la part de James Cagney, avec son visage de diablotin possédant un regard de renard rusé a vous glaçer d'effroi. Exaltant dans une scène grandiose , celle où il apprend la mort d'un être chair en mangeant, qui m'a cloué sur place et m'a mit une énorme chair de poule , James Cagney au premier rôle a un jeu d'acteurs dans ce film évidemment immense. Secondé par Edmond O'Brien très étonnant lui aussi en flic infiltré & Virginia Mayo en femme de gangsters ,très belle , le jeu de Cagney n'en est que de plus renforçé. Mise en scène de Raoul Walsh au rythme effrené qui ne laisse aucun répis au spectateur comme à nos personnages, ambiancé par une bande originale des plus détonante et intrépide qui s'allie au maximum avec ce genre de film noir, ce film atteint des sommets dans le genre. Les travellings et plans très propres de Walsh en résulte une réalisation majeure du cinéaste, bien que je n'ai pas vu jusqu'à présent d'oeuvres de lui. Alors "The White Heat" , chef d'oeuvre du film noir de gangsters ? Incontestablement, un énorme oui , bien qu'il soit encore bien plus que cela...
Un scénario dense pour un film d’une grande intensité dramatique conduit de manière magistrale sur un rythme haletant et sans aucun temps mort : Des malfrats sans scrupule, des trahisons à n’en plus finir, des poursuites automobiles, des meurtres menés par un truand psychopathe interprété de manière remarquable par James Cagney, incroyable de cynisme, de cruauté, de démence et qui donne au film toute sa puissance.
Un des grands classiques du film noir. Une mise en scène au couteau, un James Cagney prodigieux, des vrais personnages avec leurs forces et leurs faiblesses. A voir impérativement.
Après toutes ces années, ce film reste encore une claque. Patron de scénario plagié de multiples fois: un flic (Edmond O'Brien) infiltre une bande de cambrioleurs dirigés par le psychopathe Cody Jarrett (James Cagney). Le film mélange les séquences de préparation et de réalisation de casses, puis de planques, mais aussi les séquences d'enquêtes et de technologies utilisées par les policiers pour les suivre, les rechercher ou les infiltrer. James Cagney s'en donne à cœur joie en chef de gang malade dans sa tête: tueur de sang froid, en proie à des céphalées violentes et des crises de démences, qui bat sa femme (Virginia Mayo, parfaite), obsédé par sa maman, et qui veut dominer le monde. Qui est un danger permanent, qui peut être amical comme sortir son pistolet et tirer en quelques secondes. Le film fonce, enchaine les séquences sans temps morts, avec fluidité, jusqu'au final d'anthologie dans une raffinerie pétrolière en feu avec Cody Jarrett criblé de balles et en train de bruler qui hurle à sa mère qu'il est au sommet du monde.
Fin des années 40, Raoul Walsh tourne un film noir comme on les affectionnait dans les années 30. Rien de nouveau donc pour l'époque mais un film suffisamment efficace sur le plan de la mise en scène, du scénario et de l'interprétation pour être aujourd'hui un classique du film noir qui fonctionne toujours autant.
Quel exploit pour Raoul Walsh d'avoir fait deux films top et super top la même année 1949 : "la fille du désert" et "l'enfer est à lui". Un contributeur d'AlloCiné dit que l'attaque du train dans le désert est faite de rushes de "Cheyenne" tourné deux ans auparavant et qu'on y aperçoit même Arthur Kennedy qui n'était pas là en 1949. Cela fait gagner du temps. Rebelote pour "white heat", reattaque de train, mais originale et particulièrement brutale. Evidemment l'apport de James Cagney est phénoménal. Sujet à des crises que je qualifierai d'épileptiques, et surtout de démence quand il apprend la mort de sa mère chérie, il est à la fois méfiant de nature et confiant quand on le chouchoute, craint et admiré de sa troupe de gangsters. Il faut reconnaître qu'il a un esprit de décision exceptionnel et une énergie vitale hors du commun. Et Cagney joue cela à la perfection. Il est bien servi par le scénario et par la réalisation de Walsh, technique, précise, belle, bien jouée, variée. On va du train à la maison de Ma, puis au pénitencier, dans les voitures radarisées des flics, pour finir dans la raffinerie d'essence en feu. Les scènes de prison sont particulièrement réussies. Un tueur du Désert devient chef flic plein de sang froid dans l'Enfer et c'est sympa de la part de Walsh de lui avoir permis de changer. Même chose pour la belle Virginia Mayo, qui passe de métisse cheyenne amoureuse et active à femme fatale pour gangsters, coquette et cynique. C'est elle qui m'a donné l'idée de revoir ce film. Pour déterminer la couleur de ses yeux c'est loupé. Un film de cape et d'épée en technicolor vu par ailleurs me suggère qu'ils sont noisette avec des reflets d'un vert profond. De quoi plaire à James Cagney en tout cas même si son attachement à la dame est purement physique. La scène finale de la raffinerie en flammes fait penser à l'incendie du Walhalla de Wagner et inspire la musique, pompière forcément, du film. Il y a la même chose dans "Johnny Guitare". Pour conclure, c'est un super film, de référence, à voir absolument.
White heat est à n'en pas douter un excellent film, qui pose les règles pour ses successeurs.
James Gagney porte le film à lui seul comme c'est souvent le cas, le rôle de cinglé lui va à merveille, même si je lui préfère sa prestation dans "angel with dirty face".
Le scénario est trop découpé à mon sens en parties qui peinent parfois à faire vase communiquant, il manque cette fluidité qui vous scotche au film. spoiler: Braquage initial, mère cinglée, prison, mère cinglée, trahison d'associé, second braquage, final.
L'ensemble aurait gagné à être plus fluide, plus court, à la fin du film on en oublie déjà certains personnages du début qui semblent appartenir à un autre film. La relation mère fils dont les critiques nous rebattent tant les oreilles apparait anecdotique.
Pour avoir enchainé quelques films du genre de cette époque, "white heat" me semble marquer un tournant dans le cinéma du genre, les courses poursuites en voiture en journée, l'introduction de la technologie semble remplacer les courses poursuites à pied nocturnes dans des décors brumeux. Les crissements de pneus remplacent les halètements désespérés d'un fuyard au fin fond d'une ruelle sordide. Les scènes d'action remplace le travail de photographie.
Ce que le film gagne en conformité et en clarté il le perd en ambiance et en suspense.