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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 février 2014
Très beau et très violent , Shakespeare chez les gangsters ou la localisation du gangster névropathe ....James Cagney est absolument merveilleux et sa dernière réplique est cultissime ! La mise en scène du bon Raoul Walsh et l' interprétation du monstre sacré font de ce chef d' oeuvre un des meilleurs films de gangsters de toiput les temps ! Indispensable .
Un film vieux de 70 ans, qui n'a pas trop mal vieilli et dans lequel on est surpris de constater qu'à cette époque, la police scientifique faisait déjà des merveilles !
Un bon film de gangsters avec un excellent rythme et pas mal de bagarres et de réflexion. Cody, un gangster qui vient de tuer 4 personnes, se rend en s'accusant d'un délit mineur et évitera ainsi la chaise électrique. La police, pas dupe, envoie un infiltré dans la même prison pour faire cracher à Cody ses méfaits. Remarquablement joué, surtout James Cagney dans le rôle de Cody, excellent gangster. Encore beaucoup d'élégance et de la réflexion dans le montage des affaires et les frais investis en prévision des coups. Le film montre toute l'importance du chef et des hommes des mains.
On retrouve James Cagney dans un genre de prédilection, le polar noir, avec à la manivelle le très bon Raoul Walsh. Et Cagney qui a pris de l'embonpoint, campe un personnage qui lui va à merveille, crédible, méchant à souhait, à moitié psychopathe. Entouré par une très belle brochette d'acteurs, chaque scène devient culte. Un film rythmé, où la technologie se met au service de l'enquête, et c'est très drôle à voir, car bien sur, tout à tellement évolué... On est donc dans le summum du polar noir, avec un savoir faire indéniable. Devenu un grand classique.
Un très bon film, porté par l'excellente prestation de James Cagney. Ce dernier incarne un chef de bande inquiétant, épaulé par sa mère. Une relation perverse et indissoluble entre la mère et le fils fait régner la terreur au sein même de la bande. Mais c'est bien James Cagney en Cody Jarrett qui est au cœur du film. Sa folie, sa dangerosité et sa détermination crèvent l'écran, spoiler: et sa fin tragique est à la hauteur du personnage . Les autres personnages bénéficient également d'une psychologie étudiée. Le tout servi par une mise en scène efficace et un suspense savamment amené qui permettent de ne pas voir passer les 1h50. Un très bon film de gangsters.
Injustement boudé lors des Oscars (où il ne fut nominé qu'une seule fois pour son scénario), L'Enfer est à lui (1949) est un classique du film noir, une impressionnante ascension en plein cœur de la violence la plus crue et la plus sombre. Brillamment porté par James Cagney (dans la peau du gangster psychopathe) et Edmond O'Brien (dans celui du policier infiltré). On suit la descente aux enfers d'un gangster ultra violent (qui a la particularité de vouer une adoration sans limite à sa très chère mère), semant la panique à travers les Etats-Unis. C'est pendant son séjour en prison que la police décide d'y infiltrer un de leur meilleur agent afin de faire parler le suspect pour en savoir d'avantage sur une sombre affaire de braquage qui a coûté la mort à quatre personnes. Scénario intelligent, mise en scène sur les chapeaux de roue, alternant avec brio scènes d'actions et retournements de situations. Raoul Walsh réalise assurément ici l'un des plus beaux polar des années 40, véritable chef d'oeuvre en la matière, alternant modernisme, psychologie et tension palpable, on n'en décroche pas un seul instant.
Divisée en trois segments, l’histoire magnifie les codes du film noir que la mise en scène d’une insolente habileté de Raoul Walsh rend implacable de bout en bout, jusqu’à cet explosif final d’anthologie. La performance en flux tendu de James Cagney, gangster psychotique portant un amour immodéré pour sa mère, est absolument magistrale. Pas de doute, « l’Enfer est à lui » est un chef d’œuvre du genre.
Voilà ce qu'on appelle un vrai film, du vrai cinéma. Raoul Walsh nous saisit au siège à chaque instant par une réalisation incroyablement travaillée, une intrigue prenante et dont la tension ne faiblit jamais, des acteurs charismatiques dont James Cagney fascinant et machiavélique, la troublante et lunatique Virginia Mayo, l'inoubliable Margaret Wycherly mère possessive du bandit ou encore l'excellent Edmond O'Brien policier incarnant un faux détenu afin de coincer la bande de malfaiteurs et sa tête. En cela c'est peut être un des plus grands films noirs du cinéma, et du cinéma. Vu au cinéma de minuit, merci pour ce chef d'oeuvre malgré l'horaire tardive.
Après l'attaque d'un train qui aura coûté la vie de deux convoyeurs, un gang, emmené par le gangster Cody Jarrett, se retrouve soupçonné par la police. Pour y remédier, Cody Jarrett va se faire accuser d'un délit mineur...
Braquant tout le long sa caméra sur Cody Jarrett, gangster psychopathe qui n'a d'amour que pour sa mère, Raoul Walsh signe avec L'enfer est à lui un film de gangsters brillant et placé sous le signe du complexe d’œdipe. Il dresse un portrait aussi fascinant que sombre de cet homme, un gangster violent en proie à des névroses et à de fort dilemmes intérieurs. Malgré tout, il arrive à nous faire ressentir de la compassion et même de l'attachement envers lui, malgré ses actes criminels et la façon dont il traite les autres membres du gang.
Brillant, notamment par sa qualité d'écriture, Walsh n'oublie pas de dresser le portrait de toute une galerie de personnages consistants gravitants autour de lui, participant à la mise en avant de sa folie. Il nous emmène dans divers chemins scénaristiques parfois inattendus pour terminer sur un final explosif, ce qu'il maîtrise à merveille, sachant, tout le long, retranscrire la particularité des personnages. Si Walsh s'intéresse énormément à la psychologie de Jarrett, il n'en oublie pas l'efficacité avec des scènes d'action superbement réalisées et une oeuvre parfaitement bien rythmée.
Il instaure une atmosphère crépusculaire, sombre et cruelle vraiment prenante, et met en scène un univers noir où l'on trouve folie, meurtre, manipulation, trahison et amour qu'il retranscrit à merveille. Il orchestre son récit avec brio, sachant être efficace tout en exploitant bien le contexte et mettant en avant la folie de Jarrett et les éléments qui vont le pousser à bout. James Cagney livre une remarquable composition, fait ressortir toute l'ambiguïté et les dilemmes de son personnage et nous fait très bien ressentir la façon dont son amour pour sa mère lui dicte ses choix.
Brillant de bout en bout, L'enfer est à lui bénéficie de la maîtrise de Raoul Walsh qui orchestre là un film de gangsters sombre et crépusculaire mais surtout passionnant tout le long et emmené par un formidable James Cagney.
Michel Ciment, éminent directeur de la rédaction de la revue de cinéma "positif" citait " l'enfer est à lui" parmi ses préférés de l'histoire du cinéma. Je ne peux qu'approuver son choix, car on a ici affaire à un des plus importants films de gangsters qui aient été réalisés. Porté par un James Cagney, ( lancé au cinéma par le même Walsh dans "l'ennemi public") particulièrement impressionnant ici, le film ne souffre d'aucun temps mort, voire de plan superflu. Walsh réalise ici un de ses meilleurs opus, au côté de " l'esclave libre". Tout cinéphile qui se respecte verra "l'enfer est à lui" au moins une fois dans sa vie. Il est vraisemblable que le personnage incarné par joe Pesci dans "casino" de Scoserse s'est inspiré du jeu de Cagney. Le titre original "white heat" que j'aurais traduit par "chaleur blanche" est plus évocateur. Le casting est parfait. On notera la présence de Virginia Mayo, actrice hollywoodienne très sexy, atteinte d'un léger strabisme.
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4,5
Publiée le 12 novembre 2019
Souvenons nous de cette oeuvre maîtresse du film noir qui passa relativement inaperçue lors de sa sortie en 1949! Le thème du complexe d'Oedipe est magistralement illustrè par un Raoul Walsh en pleine possession de ses moyens! D'un ahurissant James Cagney, alors au sommet de sa carrière, incarnant avec tout le talent qu'on lui connait un jeune gangster, malade mental, que sa mère encourage dans sa volontè de puissance dèmesurèe! Une performance saisissante, peut-être la plus puissante de l'acteur! Souvenons-nous aussi comment Cagney malmène dans cet « enfer walshien » la sublime Virginia Mayo qui s'acoquine avec Steve Cochran! Vous l'aurez compris, difficile d'oublier le personnage de Cody Jarrett, la quintessence de la colère masculine qui ne demande qu'à exploser! En parlant d'explosion, le final dans l'usine à gaz est du très grand cinèma...
Tombé dessus absolument par hasard je me rend compte que "L'enfer est à lui" a une excellente réputation et semble aussi considéré par beaucoup comme un chef d'oeuvre ultime dans son genre ( polar noir, gangster ) . Après dix minutes je me rends compte que c'est bien un très bon film, la simple interprétation de James Cagney donne le ton . Il sera d'ailleurs un des piliers face a la qualité global du métrage .
Son jeu d'acteur est juste immense, gangster sans répit teigneux violent, un acteur qui maitrise clairement son rôle comme s'il était ancré dedans . La simple scène ou il fait une crise dans la cantine de la prison suffit a prouver l'immensité de son jeu d'acteur .
On retrouve ensuite les codes des polar noir, braquages, violence, amour, rivalités, des flics etc .. Le tout dans une super réalisation et un rythme assez bien soutenu, on ressent bien une chose c'est que "L'enfer est à lui" a été un film influant sur les futurs films de gangster comme "Bonnie and Clyde" d'Arthur Penn, Les Affranchis de Martin Scorsese et bien d'autres encore .
On passe d'un braquage de train, d'une filature bien sympa, a la prison mais le film a mes yeux un petit soucis, c'est un poil trop long. Dans tout ça j'ai sentis que la plupart des scènes étaient a rallonge et ceci mène inévitablement a quelques longueurs, 1h50 qui aurait pu en être que 1h30 et ceci m’empêche malheureusement de lui mettre un beau 4/5 qui lui était largement le bienvenu .
Bref malgré ce petit soucis que je semble être le seul a avoir ressenti "L'enfer est à lui" est un vrai film de gangster brutal, féroce et percutant muni d'excellente interprétation et d'une bonne réalisation, un film intemporel .
White Heat un film de gangster bien réussi. Il m'a permis de découvrir James Cagney et franchement je ne suis pas déçu, il est très bon dans ce rôle de gangster aliéné. Par contre la BO de Max Steiner et trop "épique" et "pompeuse". Chapeau au scénaristes, le coups du camion-citerne/cheval de troie c'était très bien trouvé.