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TheWaaalkingDead
75 abonnés
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1,0
Publiée le 17 décembre 2013
Vous vous souvenez dans le film "Blanche-Neige et les sept nains" de Disney quand on découvre la backstory du prince, du chasseur et de la reine ? Moi non plus. Et c'est peut être parce que ça ne présente aucun intérêt. Ce film est convaincu du contraire et dire qu'il va dans le mur serait presque trop gentil.
Le film est plutôt pas mal. Il est bien fait, certaines scènes sont très belles notamment celles avec Charlize Theron. En revanche, Kristen Stewart n'est absolument pas crédible dans le rôle de Blanche neige à mon sens, ce n'est pas une très belle femme comme on pourrait imaginer blanche-neige et encore moins face à Charlize Theron qui est magnifique!
Après l’excellent remake de Blanche Neige de Tarsem Singh (n’est-ce pas joyeux l’ironie) voilà qu’un autre remake s’installe sur nos écrans. Cette fois aromatisé à la sauce heroic fantasy et avec en vedette l’actrice la plus adulée des adolescentes sans cervelles…Kristen Stewart. Toujours un meilleur film que Twilight ? La réponse dans quelques lignes.
Blanche Neige est retenue prisonnière par Ravena, une sorcière qui a pris le pouvoir, non sans avoir épousé le père veuf de Blanche Neige, l’avoir tué, ramené son frère à la coupe au bol dans la place et réduit à l’état de poussière la faune et la flore locale…heureusement qu’en France on a juste droit aux grèves des syndicalistes à chaque nouvelle élection. Et c’est l’occasion pour Rupert Sanders de romancer la fameuse histoire de Blanche Neige. Dans ce film, cela se présente comme la quête d’indépendance et de liberté que cherche la jeune fille, et la rencontre de personnages secondaires (auxquels le film accorde une importance toute relative) qui pourront l’aider aveuglément alors qu’elle ressort toujours la même excuse pourrie, à savoir « je suis la fille du roi ». Il aurait suffi que les personnages lui demandent quels sont ses convictions, ses idéaux, si elle préfère l’escalope saignante ou cuite à point…ça nous aurait évité un discours d’avant bataille finale autant inspirée que les scénaristes du film. Il y a donc une opposition purement manichéenne faisant honneur à l’idéologie des films Disney…sauf que ce film n’est pas une production Disney. L’enchaînement des scènes ne permet pas de rendre cette opposition vivante à travers le film, tant il oublie souvent de donner de l’ampleur à sa méchante. La plupart du temps, c’est vingt minutes de Blanche Neige, suivies de vingt secondes de méchante en colère… « Allez les gars on doit tenir deux heures comme ça » disait le réalisateur. On remarque un récit qui n’est pas maîtrisé et qui perd le spectateur, il n’y a pas de filon moteur de l’intrigue, il y a plusieurs sous-intrigues rassemblées en 2h10 de film. On ressent également un manque de travail concernant le partage des enjeux entre les personnages et le spectateur. Ce qui justifie qu’on suive le film d’un œil distant, aussi distant que les candidats des « Anges de la télé-réalité » sont distants de l’intelligence. On bascule même à un moment dans un triangle amoureux qui, pour je ne sais quelles raisons, me rappelle Twilight…peut-être la présence de Kristen Stewart. D’ailleurs Kristen Stewart va très bien dans son rôle de Bella avec une robe…comment ? Elle interprétait Blanche Neige ?...ah…alors elle ne faisait pas exprès de ressembler à Bella…donc c’est vraiment une mauvaise actrice. Mais bon au moins Maître Gims (le Michael Jackson français…plus ou moins) lui a dédié une chanson. En dehors de cela elle semble plus intéressée à montrer ses dents de devant que de développer un jeu, ce qui, rappelons-le, est secondaire lorsqu’on est une actrice, n’est-ce pas Charlize Theron…La méchante est un stéréotype de méchante incarnée par Charlize Theron qui apparemment ne sait plus jouer depuis qu’elle a tourné dans Prometheus…sûrement dépassée par le fait qu’elle a dû remplacer sa robe Dior par une robe à plume de corbeaux de H&M.
Conformément à l’histoire du conte, elle veut tuer Kristen Stewart…euh Blanche Neige pardon, car elle arrive à tenir deux heures de film en ayant la bouche entrouverte…euh non c’est parce qu’elle est plus belle qu’elle excusez-moi. (Comment ai-je pu oublier le point du film qui déchaîne les critiques spectateurs d’Allociné. Il est vrai que (selon eux) comme en réalité la méchante est plus jolie que la gentille, alors ce film est nul. Apparemment ce film a fait perdre des neurones à beaucoup de ceux qui l’ont regardé.) Le seul bon point du casting serait Chris Hemsworth qui apporte un peu de charisme, mais dont les dialogues écrits avec les pieds ruinent la crédibilité (et des pieds de marcassin s’il vous plaît). Malheureusement, il y a le reste du casting…avec Sam Calflin, mais oui vous savez, le pasteur demeuré du quatrième Pirates des Caraïbes, il apporte ici un peu de niaiserie. Les sept nains ne sont pas vraiment des personnages (après tout c’est juste des nains faut pas abuser quoi) et servent de comic-relief…une fois…et le reste du temps…ben…vous avez-je dit que les personnages du film étaient profondément ennuyants ?
L’œuvre de Rupert Sanders se complait dans de l’heroic fantasy bas de gamme et offre une vision artistique mitigée. Certaines créations pourraient être intéressantes mais le traitement désintéressé de ces créations ne fait que montrer une volonté de masquer un fond creux en construisant une forme séduisante d’heroic fantasy, mais dont l’apparence sert juste de prétexte. La mise en scène ne se veut pas très inspirée, doublée d’une réalisation quelconque et soutenue par des musiques faiblardes. Il reste bien quelques séquences d’action sympathiques qui sauvent le film mais n’arriveront pas à délivrer le spectateur de l’ennui duquel il est prisonnier. L’une d’elle est d’ailleurs très négligée : lorsqu’un personnage crie «Un troll ! », n’importe quel nostalgique d’un film où une certaine communauté se retrouve dans une certaine mine et affronte un certain troll serait en droit de s’attendre à de la bonne baston…hélas il n’en est rien.
Se pavanant fièrement devant son image d’heroic fantasy, le film se sert de celle-ci pour masquer les failles d’un scénario prévisible et des personnages vides. On dirait que seul Peter Jackson sait encore faire de la bonne heroic fantasy. Un film à peine meilleur que Transformers 3.
Mixé l'heroic fantasy et le conte de Grimm, fallait oser. Recruter l'égérie de "Twilight" et l'associer avec les gros bras de C. Hemsworth, c'était tordu. Confié la réal à un inconnu qui allait gentiment s'aplatir devant les costards cravates, c'était mauvais signe. Bref, le film avait tout pour foirer. A mon grand étonnement, il s'en sort bien, voire un peu mieux grâce à son solide casting et à une histoire maîtrisée d'un bout à l'autre, à défaut d'être hyper originale. On est quand même très loin de la bluette pour ados annoncée et même si les scènes de baston sont globalement décevantes, elles sont, par moments, spectaculaires et brutales. Le rythme est bien tenu et malgré quelques effets spéciaux hasardeux ou en trop, on est accroché par l'histoire et l'univers visuel du film dans lequel on sent l'implication du département artistique. Et puis il y a surtout C. Theron qui remporte largement le morceau, dominant de la tête et des épaules le reste du cast en composant un personnage malade, torturé, complexe et parfois touchant. C'est simple, dès qu'elle est dans le champ, le film a droit à ses meilleures scènes. Pour le reste, c'est un blockbuster sans trop d'âme ni de souffle épique mais qui se laisse voir facilement.
Je n'en attendais pas grand chose car malgré la présence de grands acteurs, je craignais un côté trop hollywoodien. C'est donc une bonne surprise. En ce qui me concerne. Car le scénario fait un pari osé et par conséquent, peut plaire ou déplaire totalement. Il reprend certes les grandes lignes du conte, mais coupe dans les détails complètement avec l'histoire attendue. Ce qui présente l'avantage de surprendre et d'emerveiller. Ce choix radical est l'occasion de créer un univers contrasté, très esthétique et de faire de Blanche-Neige une .. guerriere ! Malgré quelques "emprunts" scéniques au Seigneur des Anneaux de Peter Jackson ou par moments à Jeanne d'Arc de Luc Besson, si l'on adhere au concept, on est agréablement surpris par le film qui sait tenir en haleine jusqu'à la fin sans longueur (même en version longue). J'ai apprecié les couleurs, la mise en scène, la sobriété et la modestie du scénario, le jeu fantastique de Charlise Theron (vraiment une actrice douée) ainsi que celui des autres acteurs globalement, y compris celui de Kristen Stewart cependant un peu inégale (et probablement pas la meilleure actrice pour le role). Je déplore en revanche que la bande son ne soit pas tout à fait au niveau alors que la musique du thème laissait présager quelque chose de bon sur ce point. Egalement la scene de bataille finale dans le donjon du chateau est fade et semble avoir été insérée par "nécessité" au scenario plus que guidée par l'inspiration du réalisateur. Mais au global, ce film a peu de défauts et réussit le tour de force de ne pas nous plonger dans un mélo insipide, à aucun moment. Il laisse de côté toute tentative de "mise en explication" de ce qu'est le bien et le mal ... au profit d'une représentation imagée simple et théâtrale très bien venue et réussie. Au final, sans être un chef d'oeuvre, ce film me laisse sur une appreciation vraiment positive.
Un premier long métrage assez beau pour Rupert Sanders et plutôt réussi. Il faut avouer que les effets spéciaux et Charlize Theron y sont pour beaucoup car pour le reste, certaines choses laissent à désirer. Et c'est notamment le cas du jeu de Kristen Stewart, qui ne se laisse pas assez absorber par son personnage et reste elle-même. Quant au personnage de Chris Hemsworth, on comprend vite qu'il n'a pas grand intérêt. On a aussi parfois l'impression d'être dans d'autres films, comme le "Seigneur des Anneaux" ou "Le dernier des templiers" surtout à cause des paysages et de certains passages. Pour le reste, c'est une bonne interprétation, certes loin du conte des frères Grimm qui veut que le chasseur abandonne l'enfant dans la forêt avant qu'elle soit recueilli par les nains et sauvé de la mort par un prince errant (et charmant !) mais qui se veut actuelle et vivante. Une princesse déterminée et combattante, voilà qui est intéressant.
Le cinéma est parfois étonnant. Alors que nous étions sans nouvelles d'adaptations de « Blanche- Neige » depuis des années, voilà que deux mois après une version lorgnant vers la comédie, en débarque une beaucoup plus sombre, et surtout nettement supérieure. Si le scénario reste globalement classique, on apprécie que Rupert Sanders fasse l'effort d'y intégrer quelques éléments nouveaux, à l'image de ce chasseur prenant une part importante au récit, ou encore un univers devenu pour l'occasion proche de l'Heroic fantasy. Visuellement le film est d'ailleurs très beau, d'autant que le réalisateur prend soin de ne pas (trop) tomber dans des effets lourdingues qui eurent fait mauvais genre. Dommage alors que le passage dans la forêt soit trop long, ou encore que le souffle espéré ne soit présent que par intermittences, car les points forts sont réels. C'est particulièrement le cas concernant les personnages : que ce soit une bande de nains aussi inattendue que convaincante (jouée entre autres par Ian McShane, Bob Hoskins, Nick Frost, Ray Winstone, Eddie Marsan et Toby Jones), une Blanche-Neige courageuse et débrouillarde ou encore une Reine non dépourvue de personnalité, le divertissement a de l'étoffe, d'autant que Kristen Stewart et la sublime Charlize Theron sont à la hauteur. Alors effectivement la seconde est à peu près 826 plus belle que la première, m'enfin... Bref, si « Blanche-Neige et le chasseur » ne dépasse jamais (ou presque) le statut de blockbuster de qualité, il reste par définition un plaisant moment à passer, élégant et parfois intense : on aurait bien tort de s'en priver.
Soixante-quinze ans après sa première apparition au cinéma, Blanche-Neige fait toujours recette. C'est déjà la seconde adaptation que l'on voit en quelques semaines. Alors que celle de Tarsem Singh était très kitsch, sur un ton décalé et humoristique, celle-ci est d'une belle noirceur, gothique et guerrière. Pour un tel blockbuster, c'est un total inconnu, Rupert Sanders qui est aux manettes. Sa mise en scène est solide mais peu innovante. Mais pour un coup d'essai, c'est du bon boulot, le cahier des charges de la super-production hollywoodienne est respecté. Niveau scénario tout y est ou presque. Manque peut être un peu plus de romance... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-blanche-neige-et-le-chasseur-107064035.html
Je n’ai pas envie d’être sévère ni avec ce film ni avec Kristen Stewart. Si encore une fois, elle paraît peu expressive, la faute en revient à son directeur d’acteurs : Ruppert Sanders. Il ne tient qu’à lui de la diriger, de lui faire ressortir tout ce qu’elle a dans le ventre ; je suis persuadé qu’elle a de quoi exprimer. Si elle passe entre les mains d’un Tarantino, d’un Woody Allen, d’un Roman Polansky, d’un James Grey, d’un Winding Refn voire d’un Judd Apatow, je suis certain de son potentiel. Encore faut-il que les réalisateurs cités soient convaincus. En tout cas, je suis sûr qu’elle peut contredire ses détracteurs. Ça viendra. Quant au film lui-même, je me suis laissé embarquer sans me poser trop de questions. J’ai aimé l’univers proposé, ce mélange de gothique et de féérie. Si les effets spéciaux n’ont rien d’exceptionnels, il reste qu’ils servent correctement le récit ; la bonne idée c’est de convertir des acteurs à « taille normale » en nains. Je peux comprendre que ce film génère de la déception, de la frustration en raison de quelques séquences peu approfondies ou pas assez fouillées. En ce qui me concerne, je n’ai pas vu l’heure tournée. J’ai passé un bon moment, dommage, il y avait l’opportunité de révolutionner le conte.
Cette relecture du célèbre conte des frères Grimm se pare d’une sombre armure noire, achalandée d’un joli éventail d’effets spéciaux, de décors et de costumes. Malgré le martèlement quelque peu agressif de la musique, cette version est plaisante mais n’a par contre aucune identité qui lui est propre. En effet, difficile de la regarder sans penser, au gré des scènes, à toute une pléiade d’autres films tel que «Robin des Bois» (de Ridley Scott), «Sleepy Hollow», «Princesse Mononoké», «Jeanne D’Arc» et surtout au «Seigneur des Anneaux» de par son univers teinté d’héroic fantasy. Dans cette confrontation entre la Reine Ravenna et Blanche-Neige, Charlize Theron est juste parfaite et pousse à l’extrême la cruauté de la première, battant sans appel Kirsten Steward, laquelle n’apporte ni le charme, ni l’émotion souhaitée à la seconde mais qui reste toutefois plus convaincante que ses collègues masculins. Pour s’amuser, on peut toujours essayer de retrouver le nom des acteurs jouant les nains, parmi lesquels se trouve Bob Hopkins pour sa dernière apparition.
OK, les images, les décors et les costumes sont magnifiques, le casting alléchant, mais quel manque total d'imagination et d'inspiration (y compris pour les extérieurs : après Prometheus, on a à nouveau droit à un plan des monts Trotternish sur l'ïle de Skye). Ce Blanche-Neige faussement sombre ou fantastique, mais totalement calibré pour les midinettes, est en droite ligne de la série Twilight ou du calamiteux Chaperon Rouge de 2011. Aucune émotion, aucune tension, malgré les moyens énormes mis dans la production de ce film, tant le scénario est crétin et la mise en scène de Rupert Sanders inexistante. Le film est tellement peu prenant qu'à aucun moment on ne peut oublier qu'autour de soi dans la salle des dizaines d'adolescents mâchent bruyamment du pop-corn par hectolitre entier. Côté interprètes, Kristen Stewart est toujours aussi belle, mais elle n'est crédible ni en Blanche Neige, ni en pseudo Jeanne d'Arc, Charlize Theron a perdu toute finesse dans un rôle qui n'en permettait aucune, et les rôles masculin font preuve de l'absence totale d'épaisseur qui est d'usage dans les teen-movies. Bref, un film à éviter. En 1985, sur un sujet très similaire, Ridley Scott avait réalisé Legend, un film bien plus beau et excitant.
Un bon film, avec des effet spéciaux travaillés un scénario original. Cette adaptation du conte est vraiment réussie, et la noirceur qui s'en dégage est la bienvenue, apportant du mordant et de l’intérêt à l'histoire originelle un peu niaise. Après, ce film ne présente pas non plus les qualités d'un chef d'oeuvre : Kristen Stewart est aussi plate qu'à son habitude, certaines situations paraissent improbables et la fin fait vraiment trop "ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants", mais avec un suspens ridicule et pas vraiment de fin, en fait. On retiendra néanmoins la très bonne interprétation de Charlize Theron et la beauté sauvage de Chris Hemsworth qui confèrent tous deux un aspect plus sombre et torturé à l'intrigue. Et puis, malgré ses défauts, Blanche Neige et le Chasseur reste tout de même un bon divertissement !
Blanche-Neige c'est aussi loin qu'on se souvienne un conte publié par les frères Grimm (qui semblerait provenir d'une légende germanique antérieure), puis le premier film d'animation produit et réalisé par Walt Disney en 1937, Blanche-Neige et les Sept Nains. Si on a eut que de vagues téléfilms ou ré-adaptations-en-dessin-animé-sortie-dvd depuis, cette année 2012 est marquée par la sortie de deux adaptations live radicalement différentes : la première, sortie il y a quelques mois, de Tarsem Singh, avec Julia Roberts, peut-être plus fidèle à l'histoire du conte originelle mais à l'esprit parodique était finalement un navet. Sortait ici le premier film de Rupert Sanders, publicitaire de génie, qui nous donne un Blanche-Neige et le chasseur avec Kristen Stewart, sortie tout droit de ses pauvres Twilight et de l'excellent Sur la route, ainsi que Hemsworth qui dépose son costume de Thor et de Charlize Theron dont s'est déjà le troisième film cette année il me semble (Young Adult, Prometheus et celui-ci). Le film de Sanders partait pourtant très bien. La première heure, plutôt agréablement glauque, sombre et sale, parfois flirtant avec de la bonne vieille Dark Fantasy est un grand moment de mise en scène. Le problème c'est que ces bons moments ne durent qu'une heure, et au lieu de s'en sortir au final avec un très bon film, Rupert Sanders semble suivre la voix de la sagesse commerciale et plonge dans une sorte de Narnia / Robin des Bois plutôt bien raté en deuxième partie : scènes gnian-gnian (le déclic dans le bois des merveilles ou je ne sais quoi, car c'est à partir de ce moment là que tout bascule, est tout bonnement insupportable) ainsi qu'un happy end bien réchauffé qui annonce presque une suite. Le tout avec une Kristen Stewart pas génial, un Hemsworth fidèle à lui même et une Charlize Theron complètement nulle, on est bien sur fortement déçu, d'autant que la première heure est excellente. La bataille finale, bonne sans être épique, qui n'est sans rappeler la fameuse dernière scène du Robin des bois de Ridley Scott, sauve peut-être les meubles, mais il est clair qu'on reste globalement déçus. Car on pouvait s'attende à franchement mieux : pas forcément par rapport à la promotion mais plutôt par rapport au début du film, qui vaut à lui seule le niveau que je lui donne. Quoi qu'il en soit des problèmes d'ambiance tombant subitement du Dark Fantasy à la Game of Thrones à du light digne de Narnia, il est clair que Rupert Sanders se montre excellent à la tâche en livrant une mise en scène soignée et réussie avec un certain souffle glauque et épique qui ne faiblit pas, malgré la fin. Blanche-Neige et le chasseur ne dépasse au final pas le stade si rabaissant du divertissement basique américain, et pourtant il y avait matière à faire quelque chose de beaucoup mieux. Tarsem Singh peut par contre ranger son adaptation au placard, car quoi qu'on dise de celle de Sanders, il y a une différence de qualité relativement importante.