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Un visiteur
2,0
Publiée le 22 avril 2020
Malgré un début de film assez réussi avec quelques bonnes lignes de dialogue, la mise en scène paresseuse et un scénario plus prometteur qu'il n'est en réalité, on se retrouve finalement devant une comédie romantique des plus conventionnelle et malheureusement bourrée de clichés, avec happy-end improbables à tous les étages. L'enthousiasme des interprètes ne suffit pas à remonter le niveau. Bizarrement, pas désagréable malgré tout.
Des vérités établies mêlant humour, émotions, clichés et préjugés
Le film dénonce dans son ensemble à travers les différentes caissières présentes dans le film les conditions de travail de celles-ci, on peut voir notamment qu’elles y sont considérés comme des “objets� qui doivent dire : “bonjour, au revoir� sans montrer la moindre émotion, elles doivent se plier aux humeurs quotidiennes des clients qui devient rébarbatif au fil de la journée. Il y’a aussi au niveau les pressions exercés par la direction comme par exemple la scène ou Solveig doit sans cesse recompter sa caisse pour quelques euros manquants, les amplitudes horaires sont importantes, elles peuvent être aussi amenées à travailler les week- ends, les jours fériés. Le film est prenant car cette caissière ne cesse de se battre pour faire évoluer les droits de la profession tout en gardant l’anonymat en postant sur son blog des critiques envers le métier.
Néanmoins on peut remarquer plusieurs aspects négatifs pourtant mis en évidence dans le film. En effet l’histoire qui aurait pu être une bonne critique se retrouve parfois écrasée sous le poids de clichés un peu grossier. L’apparition d’un prince charmant tombant amoureux d’une femme au premier regard, une journaliste sous couverture dans un magasin, les décors de théâtre volés et retrouvés la veille et le dénouement prévisible du film, sont des détails qui atténuent la puissance du film.
Ce film représente dans un premier temps très bien les durs conditions que subissent les caissières au quotidien, entre injustices, injures et rémunérations insuffisantes. Ce film tiré d’une histoire réelle reprend en partie la lutte que cette femme du nom d’Anna Sam a dû dénoncer par delà son blog. Et d’une part, la multiplication de stéréotypes un peu gênants avec des supérieurs beaucoup trop répressifs envers leurs employés, une scène d’amour entre les deux personnages pour donner un peu de poignant au film synonyme de “meublage répétitifs � pour captiver l’attention des téléspectateurs. Ce film est quand même bon à aller voir au moins une fois pour se rendre compte de la vie des ces femmes, hommes, qui exercent ce métier.
Un film sympatique, mais pourtant bourré de clichés cinematographique, on a deja vu et revu l'histoire du riche qui tombe amoureux de la "pauvre", ces moments m'ont laissé un peu sur ma fin ! Le romantisme dans ce genre de film est beaucoup trop facile, et le tout est un peu trop attendu ! Un bon moment quand meme
C'est bientôt les fêtes et j'étais à la recherche d'un joli petit film. Le titre " Tribulations d'une caissière" m'a intrigué et je dois dire que j'ai été séduite par le fond mais moins sur la forme ! Au niveau du fond, j'ai trouvée les réflexions très juste et racontés avec de l'humour concernant certaines réflexions de clients parfois à l'humour douteux ou plus piquante."Si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras caissière comme la dame ! On montre aussi la dure réalité des conditions de travail. Après, je trouve que dans sa forme, l'histoire d'amour est assez mal amené, c'est mal à droit et un peu trop cucul pour qu'on arrive à y croire et à se prendre au jeu. Et le métier d'une caissière est un peu sous exploité, on voit qu'on tâte un peu le sujet, on n'ose pas aller au bout du projet et de la réalisation. Et c'est dommage car le film avait un beau potentiel de départ. Il n'empêche que j'ai l'ai apprécié dans sa globalité et qu'il m'a donné envie de lire le " best-seller " dont il est issu.
Un film dégoulinant de bons sentiments et de clichés inlassablement accumulés. La vision du théâtre est catastrophique. Les comédiens n'arrivent malheureusement pas à sauver l'indigence du script.
Cette bonne réalisation de Pierre Rambaldi sait allier humour et émotion. Dans une ambiance chaleureuse, cette jolie comédie nous procure de beaux moments de rires et de tendresse. Le scénario nous décrit les relations humaines et le climat social tendu du milieu de la grande distribution. Coté casting nous sommes comblés par un quatuor de comédiennes de grand talent : Déborah François dans le rôle de Solweig, lspoiler: a blogueuse qui tente une réflexion philosophique sur son métier ; Alice Belaïdi est Leïla la caissière musulmane rebelle, Elsa Zylberstein assure le rôle de Marie (spoiler: la taupe qui est en fait journaliste ) et Firmine Richard toujours aussi efficace dans le rôle de Sandy. Le scénario ne se limite pas à l’aspect cynique du travail en supermarché, il nous conte également une belle histoire d’amour avec un prince aussi charmant qu’inattendu.
Excellent film et excellente analyse sur la vie de salariés mal considérés, sur l'ambiance de travail dégradée qu'ils doivent subir, sur la bassesse d'un certain patronat cupide, sur les aléas de la vie qui vous amène parfois dans d’intolérables situations personnelles. Évidemment, pour satisfaire un certain public de midinettes amatrices de téléréalité, il a fallu introduire une petite histoire d'amour. Mais le cinéaste a beaucoup d'humour car c'est finalement une vieille Rolls Royce pétaradante qui joue le mieux les scènes de séduction. Tous les ingrédients du très bon spectacle propre à vous faire passer une très bonne soirée sont réunis : scénario dynamique bien rythmé, de bons dialogues et un peu d'émotion. Parfait !
Tellement déçue... le livre d'Anna SAM est génial plein d'humour mais la le film est ultra romancé on ne voit pas vraiment le coté hotesse de caisse avec les clients etc le film se concentre plutot sur l'histoire d'amour entre Solveig et Charles. Le film n'est pas du tout interessant il aurait du plutot faire un film comique quel dommage...
"Les tribulations d'une caissière" est une sorte de Bridget Jones des supermarchés. Les acteurs sont sympathiques, et le film est très romancé jusqu'au conte de fée même, mais une fois ce postulat passé, on passe un bon moment.
Il y en avait de la matière pour faire un très bon film. Déjà une comédienne qui moi personnellement me fait craquer, Déborah François, et puis surtout un sujet sur une profession connue mais en même méconnue à savoir caissière... euh pardon hôtesse de caisse. Profession dont ce serait un énorme euphémisme de dire que ce n'est pas une sinécure. Mais pour en revenir au film, il y avait de la matière, mais en hésitant constamment entre vision réaliste et comédie conte de fées, l'ensemble ne réussit dans aucune des deux catégories. Les faits que les personnages soient caricaturaux, que ce soit très très manichéen, et que si on excepte Déborah François et Alice Belaïdi, à qui on doit le seul moment d'émotion, tous les comédiens soient très mauvais et très fades, n'arrangent pas les choses. Un loupé totalement regrettable parce que jusqu'ici le sujet n'avait, du moins à ma connaissance, jamais été abordé, et aurait pu donner quelque chose de très bon (et puis la comédienne principale est vraiment kiffante !!!). On n'a pas envie de demander la carte de fidélité.
Bien qu’adapté du récit quotidien et réaliste d’une ancienne hôtesse de caisse, « Les Tribulations d’une Caissière » regorge de clichés d’une confondante mièvrerie. Dans un décor de Noël en carton-pâte, l’ensemble vogue laborieusement, la faute à des personnages caricaturaux (le directeur du supermarché, la standardiste, le chef de rayon, la majorité des clients…) et encombrants (désolé pour Nicolas Giraud et Gilles Cohen), mais aussi à une intrigue paresseuse et prévisible et enfin à des dialogues peu inspirés. Quant à l’improbable traque de cette bloggeuse, qui tenterait à faire d’elle une Edward Snowden de la classe populaire, elle ne suscite aucun suspense. Par conséquent, le film, dénué de toute audace, n’offre aucune surprise et la fable sociale vire rapidement à la bluette inconsistante. On n’est d’autant plus déçu que le thème laisser envisager une comédie acerbe et jubilatoire sur la grande distribution et la condescendance d’une certaine clientèle. Autant dire qu’on est loin de Ken Loach ou de Pierre Jolivet ! Reste un joli casting, attachant d’ailleurs au sein duquel Déborah François apporte beaucoup de fraîcheur.
On touche là le néant créatif du cinéma français. La morale est tellement racoleuse: les clients sont méchants, et c'est pas bien. Au fond jamais le film ne sort de ce postulat et ne le dépasse pas. En plus on éprouve aucune empathie pour ces caissières on a même envie de les détester, elles sont tellement grandes geules. Au fond un film qui respecte le cahier des charges d'une manière affolante ça fait très peur.
Le postulat de départ était bon, et les acteurs sont excellents, mais le film manque par trop de finesse. A l'arrivée, on ne retiendra de ce film que l'idée d'une bluette un peu neuneu.