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Un visiteur
3,0
Publiée le 15 mars 2012
Un palier de plus de franchi par la jeune espoir Christa Theret, qui par le biais de ce film nous montre l'étendue de son talent. Par surprenant de la voir parmi les 5 nominés pour le César du meilleur espoir féminin sur l'année 2011... Avec un scénario plutôt bien ficelé, Emmanuelle Millet arrive à maintenir le suspense sur le devenir de cette jeune femme et notamment sur sa décision finale, qui quoi qu'elle soit, sera lourde de conséquences.
Un drame dont j'attendais un peu plus mais qui traite d'un sujet sensible plutôt bien amené. Christa Théret est l'une des jeunes actrices qui montent le plus dans le cinéma français. Après "LOL" ou elle a démarré puis dans "Le bruit des glaçons" ou elle a un second rôle mais ou elle perfore l'écran, elle continue sa lancée avec une superbe confirmation dans "La Brindille". J'ai bien aimé le thème sur le déni de grossesse que j'ai connu à la TV dans une émission de faits divers. Cependant, il y a pas mal de choses qui ne m'ont pas plu et qui baisse mon estime envers ce long métrage. Tout d'abord, les dialogues. On dirait que ces derniers sont uniquement du par cœur et c'est extrêmement dommage. Le réalisme n'est donc plus au rendez-vous et je pense que ça enlève de la crédibilité. Ensuite, j'ai trouvé que la plupart des scènes étaient dignes de téléfilm et j'en suis le premier surpris. Ce n'est pas que c'est de la daube, loin de là, mais il n'y a pas ce côté cinéma. Mis à part ça, une belle bande originale et une belle première pour cette réalisatrice, inconnue du grand public. En espérant mieux la prochaine fois ! 12/20.
Christa Theret a encore progressé depuis LOL... C'est heureux puisque, côté casting, le film repose sur elle, les seconds rôles étant assez (trop ?) marginalisés. Mais le film repose surtout sur une réalisation remarquable : simplicité, tact, justesse. Peut-être le scénario aurait-il gagné en étant moins linéaire ? Un film qui fait réfléchir sur un sujet rarement abordé au cinéma (déni de grossesse) en suscitant les bonnes questions, sans pour autant porter de jugements, et se terminant tout compte fait sur une note d'optimisme. La musique accompagne très bien l'intrigue.
Évoquant un sujet délicat rarement traité au cinéma , voici un joli film avec les qualités et les défauts d'une première oeuvre et disposant d'une remarquable interprétation ,dommage que l’émotion que devrait susciter le sujet ne soit pas toujours au rendez vous.La mise en place de l'histoire et des personnages est un peu lente mais la camera suit les comédiens au plus près donnant a l'ensemble un aspect documentaire renforçant l'intimité qui nous lie a Sarah et aux bouleversements auxquels elle doit faire face.La musique légère et moderne colle parfaitement aux images ,le rythme trop linéaire ,l'absence de rebondissements ainsi que le manque de seconds rôles forts (a l'exception d'une Anne le Ny formidable en mère de substitution) nuit a l'instauration d'une émotion plus intense et continue.Véritable révélation du film ,Christa Theret se montre touchante de sincérité dans le rôle de cette jeune fille a fleur de peau fragilisé par sa nouvelle condition mais également extrêmement déterminé dans ses choix.
Un sujet pas facile pour un premier film : le déni de grossesse, le refus s'embarquer dans la vie, à 19 ans, sans attache familiale solide, sans travail. Grâce à un excellent découpage de son film, Emmanuelle Millet réussit à entretenir la flamme chez le spectateur du début jusqu'à la fin. Grâce aussi à ses 2 acteurs principaux, Christa Theret (LOL) et Johan Libéreau, grâce, aussi, à Anne Le Ny, toujours excellente et juste.
Un film minimaliste et émouvant sur un sujet rare pour ne pas dire tabou dans noter cinéma: l'accouchement sous X. Les jeunes acteurs sont remarquables...
Bon premier film sur un sujet intéressant quoiqu'on aimerait bien avoir quelques débuts de pistes d'explications quant aux origines psychologiques du phénomène. Film émouvant qui ne peut pas ne pas faire réfléchir sur le déni en lui-même, voire toutes les formes de déni de la réalité. On ne s’ennuie pas pendant la séance, le rythme est régulier, il n'y a pas de scène inutile, les dialogues sont corrects, les acteurs aussi (quoique Albert Dupontel ait un jeu un peu forcé au début du film - mais c'est sympa à lui d'avoir soutenu cette première oeuvre), tout va bien. Seuls l'image et le son m'ont semblé être de moyenne qualité.
La question de l'instinct maternel se pose ici : est-il un mythe ou une réalité ; peut-on donc se détacher totalement de la progéniture que l'on porte ? Ou encore cet instinct n'est-il pas seulement entrainé par une sorte de culture collective qui voit la mère en symbole puissant et protecteur, explication socialo-culturelle bien plus que biologique ? .. Avec un titre et une affiche des plus poétique 'La Brindille' s'offrait à moi comme une promesse de beau profond et touchant ; il n'en fut rien. Une idée qui tourne en rond tout au long du film ou bien un film qui tourne autour d'une seule idée et rien d'autre. Là, où l'émotion aurait du passé, car on comprend malgré tout le but de la réalisatrice, c'est le rien qui s'y substitue, quelques plans sans fond, quelques dialogues insignifiants et un film au finale bien terne que je commence déjà à oublier. Néanmoins, un dernier bon quart d'heure, avec une scène forte ( celle de l’accouchement ) rehausse l'opinion générale que je m'étais forgée ; n'en demeure pas que cela reste insuffisant. Raté, la brindille se désagrège.
Ce film est très beau, très juste. Christa Theret est surprenante et terriblement touchante. Les 20 dernières minutes du film m'ont fait pleurer sans arrêt. Je l'ai vu ce matin et le film m'a habité toute la journée, encore ce soir, il m’imprègne et me fait réfléchir. Comme souvent, les pépites ne sortent pas dans 300 salles de cinéma. Il faut y aller tant qu'il est en salle. Merci la brindille.
La réalisatrice novice a judicieusement ancré son histoire à Marseille, donc une cité en bordure de mer, dont la luminosité permanente contraste avec l’existence sombre et presque sans joie de Sarah. Influencée par le travail des frères Dardenne, Emmanuelle Millet suit sa comédienne – Christa Theret à la fois déterminée et spontanée, fragile et mélancolique, authentique femme-enfant – en mouvement constant, courant, faisant de la moto, sautant sur les rochers de la plage ou grimpant quatre à quatre les escaliers ; autant d’énergie pour nier un état à peine perceptible. La Brindille joue de manière récurrente du motif des lignes brisées qui jalonnent les pérégrinations incessantes de l’héroïne, comme autant de signes des conflits qui la traversent et empêchent que sa vie soit justement un parcours tracé et linéaire. Comme elle s’était déjà penchée dans ses travaux documentaires antérieurs sur l’impact de la culture ou encore des violences conjugales, Emmanuelle Millet au travers du registre fictionnel ne quitte pas totalement ses habits d’observatrice attentive et empathique. À l’inverse, elle reste par moments trop en superficie, négligeant certains aspects du scénario comme la relation avec Thomas rapidement évacuée. Peut-être cela finit-il par souffrir d’un manque d’incarnation, la volonté de la sobriété venant en quelque sorte affadir la tension dramatique.