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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 août 2012
Traiter du conflit israëlo-palestinien est souvent casse-gueule et source de polémiques infantiles. Mais le pire concerne ce sérieux qui hante l'esprit de réalisateurs (et réalisatrices) en traitant du sujet. Exemple du récent "Le Fils de l'autre" de Lorraine Levy qui s'enlise dans ce trop plein de sérieux pour en ressortir un mauvais film. Heureusement, ce n'est pas le cas de Sylvain Estibal, écrivain à ses heures et qui s'attèle avec "Le Cochon de Gaza" à sa première réalisation. Et quelle réalisation! Tout par l'humour, qui démontre la bêtise du conflit que ce soit du côté palestinien ou israëlien. Tout le monde y passe! Pas de favoritisme. Les gags fonctionnent sans fausse note pour notre plus grand plaisir. On s'attache à ce marin fauché qui, malgré lui, pêche un cochon, animal impur décreté par sa religion. Malgré lui, il se retrouve embarqué dans des situations plus grandes que lui, et surtout toutes plus hilarantes les unes que les autres. Il y a aussi une grande poésie qui s'émane de ce film, une grande humanité, un message pacifiste en montrant avec dérision les travers d'une société en proie à un conflit jugé avec raison de puéril. En ce sens, le moment le plus intéressant du film se situe vers la fin, spoiler: ou dans une subblime métaphore, au clair de lune, notre pêcheur, sa femme et une jeune-femme et un enfant juif se disputent verbalement . Dans une querelle idiote, toute l'intensité du conflit y est décrit avec en off, un pourquoi pas existentiel. Pourquoi ne pas vivre ensemble, en paix? Chose soulignée avec cette dernière scène spoiler: ou des personnes handicapées s'affrontent amicalement pour un session de "breakdance". "Le Cochon de Gaza" est une fable touchante, hilarante, émouvante et profond, qui traite avec merveille du conflit qui ravage l'Israël et la Palestine en soulignant avec ironie la bêtise humaine qui règne.
Le cochon de Gaza ou l'histoire d'un palestinien qui trouve un cochon, est un très bon film. Vous l'aurez compris l'histoire est originale et amusante par moment ce qui donne lieu à quelques scènes humoristiques. On peut aussi noter quelques bons acteurs présents et le fait que l'on ne s'ennuie presque pas durant le film. Mais l'histoire peut par moment devenir confuse si l'on ne reste pas attentif. En gros le Cochon de Gaza est un très bon film.
moins sérieux que bubble, ces deux films nous montrent la population déchirée de ces deux pays, entre les mains de dirigeants sans scrupule alors que tous ces gens n'aspirent qu'à vivre en paix. On se prend à rêver qu'un jour, ce soit la réalité.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 juillet 2021
Les pêcheurs de Gaza n'ont pas le droit de naviguer en haute mer et ne débarquent donc presque rien. Surtout Jafaar un gars qui rentre au port avec deux sardines alors que ses collègues attrapent au moins quelque chose qu'ils peuvent vendre sur le marché. Jafaar est comme le petit clochard de Chaplin un perdant qui ne cesse d'essayer et ne perd jamais espoir. Un jour il fait une grosse prise un cochon vivant cependant en tant que musulman il ne peut pas le manger lui-même il ne parvient pas à le vendre à un fonctionnaire de l'ONU et les Juifs ne l'achètent pas non plus. Il trouve alors une jeune fille russe dans une colonie juive (dans ce film il y a encore des colonies juives à Gaza) qui est au moins prête à conclure un accord commercial limité avec Jafaar. Il existe une véritable industrie qui produit des films sur le conflit au Moyen-Orient. Les histoires sont généralement des contes de fées modernes probablement afin d'aborder la réalité absurde du problème sans blesser personne et tous les personnages sont charmants et pleins de faiblesses humaines. Les soldats israéliens sont généralement bourrus à l'extérieur mais quand vous apprenez à les connaître ce sont des gars ordinaires qui regardent la télévision comme tout le monde. Le cochon de Gaza n'est qu'un contes de fées moderne et aux mieux...
Qu'y a-t-il de miraculeux à pêcher un cochon Vietnamien en pleine mer Morte et à se surprendre d’attendrissement pour cet être tandis que notre 'religion', du moins les hommes qui la dirigent le désapprouve fortement ? Faut-il pour vivre dans le tolérance et le respect avoir des intérêts communs avec le parti adversaire ou simplement respirer le climat de l'intelligence et de la compréhension ? .. Frais, vif, décalé, dans la dérision et l’auto-dérision permanente, 'Le cochon de Gaza' bien plus qu'une comédie est un film tranchant, truculent, qui pousse à la réflexion et à la remise en question, du moins pour nous qui sommes en dehors de ce conflit israélo-palestinien.. Ou comment un cochon, animal banni des deux terres, parviendra t-il à unir quelques fois ces deux peuples s'entredéchirant pour un sol, pour rien.. La force du long métrage est de mêler drame intime, drame social et politique à une genre comique, burlesque et très réfléchie ; le tout fonctionne à merveille malgré quelques périodes de vide.. Les scènes sont à la fois touchantes, drôles et engagées sans pour autant plonger dans le revendication absurde et le 'film à thèse' intellectuel ; subtil cocktail donc que ce cochon sorti des bas-fonds de la mer avec une fin tout aussi juste que le reste, magnifique, poétique et toujours, car là est le but de la comédie, parvenant à nous voler un sourire..
L'histoire d'un asiatique qui tombe dans les filets de la frontière israélienne. Enfin c'est un peu plus compliqué que ça puisque le vietnamien est un cochon tout noir ! Encore un scénario sur le moyen orient, à croire que le CNC ne donne plus de subventions qu'à ce sujet ? Heureusement, le réalisateur a réfléchi, et même s'il n'est pas encore parfaitement au point, le très bon scénario force l'admiration. Comme tout est basé sur de nombreux gags pas toujours politiquement corrects, oui, on peut respirer au cinéma, contrairement à la TV ! On est donc surpris quand le ton devient nettement plus grave, mais je vous rassure, ça ne dure pas trop longtemps.
Le film est un peu lourd et manque pas mal de tact mais il traite du conflit israëlo-palestinien avec humour et le fait que le cochon est l'élément déclencheur est assez original. Les acteurs sont plutôt bons et le message est très pacifiste même si il est malheureusement un peu utopique
Réalisé par un cinéaste français, Le cochon de Gaza parvient à mêler avec grande finesse tragique et comique. Ainsi, si le film n'élude pas la situation extrêmement difficile des habitants de Gaza vivant dans une situation d'occupation, il crée de nombreuses situations loufoques et montre les petits arrangements avec les règles, les interdits et la religion. Seul bémol : le final, absurde et fouillis, est complètement raté.
La bonne manière de traiter le conflit israélo palestinien : l’humour absurde, à l’image de la mésentente entre les deux nations. Les questions religieuses sont présentées avec le recul nécessaire pour permettre l’introduction de l’humour. Le pauvre Jafaar semble frappé d’une malédiction : la pêche qu’il exerce au large ne lui rapporte que de maigres prises qui, en plus de la discréditer auprès de son épouse, ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille. A l’endettement, s’ajoute une surprise de poids : un Cochon pris dans ses filets !! Commence alors une recherche de solution : comment mettre a profit cette pêche plus miraculeuse qu’il n’y parait sans entrer en contact avec l’animal impur, et sans se faire prendre à commercer avec les traîtres d’Israël ? Drôle, touchant, et d’une simplicité exemplaire !
Frais, dépaysant, avec un Sasson Gabai superbe, un film rempli de rebondissements, de situations drôles, étonnantes, un film qui sait faire rire tout en parlant d'un sujet plutôt délicat.
un univers décalé qui laisse à désirer , car à vouloir faire à tout prix décalé , ça peut desservir le sujet comme ça le fait ici , même si il y a de bonnes scènes assez drôles , la plupart du temps c'est un peu ennuyeux , on sent le manque d'idée pour lier le film
la candeur de cet homme fait plaisir à voir! et le cochon est mimi aussi. à part ça, le conflit israelo palestinien est traité du point de vue de ceux qui le subissent et qui,pour certains, rêvent d'une vie commune sans animosité. paysans et militaires des deux bords en prennent pour leur grade, mais la fin complètement utopique nous rappelle que c'est bien une comédie.
Tout simplement génial.Le personnage principal fait effectivement penser à charlie Chaplin tant il se démene avec son cochon.A voir...Une véritable petite perle...