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Un visiteur
1,5
Publiée le 8 janvier 2013
un peu dèçu, le film oscille entre la comédie et la tragédie, il fallait choisir son camp, opter pour le film qui veut faire passer des idées (et là il y avait matière à...) ou alors se tourner vers la comédie pure sans y mêler le côté "engagé" qui défend la cause palestinienne, certains passages sont totalement scabreux, voire abjectes, je n'ai pas apprécié du tout . l'acteur principal , déjà vu dans "la visite de la fanfare" est très convaincant, il a ce côté je-ne-sais-quoi de philippe noiret, ce côté auto-dérision et pas seulement dans son jeu mais aussi dans son physique. au fond cet animal ô combien "impur" pour les deux peuples est le trait d'union de cette fable en demi-teinte, ce n'est pas ici le lieue pour parler de cela, mais laisser de côté ces petits détails alimentaires et s'entendre sur tout ce qui les oppose, le vivre ensemble que l'on soit juif ou musulman est plus important, ils vivent tous sur une même terre, laisser la religion et le fanatisme dehors et essayer de vivre chacun sa foi sans qu'elle porte préjudice à autrui, un seul dieu mais des hommes aux idées diverses qui ne s'accordent pas toujours et qui font des dégâts ô combien irréparables !!!!
J'ai bcp aimé ce film surtout grace a l'acteur plein de charisme qui reussit a porter ce film. L'histoire est originale et drole. C'est un film tres sympathique et assez court et donc qu'on peut voir et revoir sans gdes difficultés
Premier long-métrage pour le journaliste uruguayen Sylvain Estibal qui réalise avec Le cochon de Gaza (2011), une comédie inattendue sur le conflit Israélo/Palestinien narrant les mésaventures d’un pauvre pécheur palestinien de Gaza qui, suite à une tempête, remonte dans ses filets un… cochon ! Animal impur qu’il ne faut surtout pas toucher et encore moins le laisser fouler la terre d’Israël, Jafaar se retrouve bien embêté avec cet animal à la fois imposant et d’une redoutable discrétion. Tentant par tous les moyens de s’en débarrasser (sans succès), il va finalement en faire une source de revenue improbable et drôle (on se souviendra longtemps de la séquence où le cochon se grime en mouton afin de passer inaperçu). En résulte au final une attendrissante tragi-comédie sur le conflit (et la souffrance) qu’engendre la querelle entre Israël et la Palestine, une fable à la fois naïve et amusante (qui en fait peut être un peu trop), mais qui séduit avec son message d’espoir et l’excellente prestation de Sasson Gabai (un acteur israélien d’origine irakienne) que nous avions découvert dans La Visite de la fanfare (2007).
Vu le bon bouche à oreille je me suis retrouvé devant cette cochonnerie et je m’attendais, du coup, à mieux. Le film n’est pas désagréable loin de là. C’est assez drôle, parfois vraiment loufoque voir désopilant. Mais pas sur toute la distance malheureusement. Aucun des deux camps n’est vraiment jugé et chacun en prend pour son grade.... Suite sur http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Il est difficile pour des réalisateurs sud-américains et des producteurs européens de trouver un sujet apte à devenir une trame tragi-comique autour du sujet délicat de la situation israélo-palestinienne. Le cochon de Gaza est une preuve d’inventivité efficace puisqu’il permet de réunir les deux camps autour d’un objet ayant, pour les deux, le même symbolisme démoniaque, le cochon, évitant ainsi une quelconque prise de parti malvenue. Toujours à la limite entre la naïveté bon-enfant pleine de clichés et la fable loufoque à l’optimisme invraisemblable, ce récit trouve avant tout sa force comique dans le jeu clownesque de Sasson Gabai. Au final, on pourrait ce film de divertissant, ambitieux mais mal inspiré.
Cette comédie plutôt fine n'oublie pas pour autant d'appuyer aussi sur le grotesque de la situation, tout en gardant en toile de fond le drame israélo-palestinien: pour le coup, si le numéro d'équilibriste n'est pas parfait dans toutes ses dimensions, il a le mérite de faire preuve d'une belle dynamique et d'un sens de la dérision qui fait des ravages. Casting impeccable et mise en scène au diapason, le Cochon de Gaza remplit son office avec un certain brio, en dépit d'une conclusion des plus évidentes au fil des minutes.
Sasson Gabai reprend son rôle de Droopy oriental inauguré dans la Visite de la Fanfare. Le film, bourré de bonnes intentions, parfois simpliste, fait souvent mouche, aussi bien dans le comique que dans la critique politique. On peut regretter tout de même un manque de rythme et une fin ratée.
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3,5
Publiée le 17 octobre 2012
Cèsar surprise (mais ô combien mèritè) du meilleur premier film en 2012, voici une comèdie cocasse qui sort des sentiers battus! Sous forme de fable burlesque et absurde, "Le cochon de Gaza" aborde courageusement le conflit israèlo-palestinien! Par le biais du divertissement et de trouvailles en tous genres, il lance son message de paix avec inventivitè et pertinence! Avec dans la distribution l'ètonnant Sasson Gabai (il fait à lui tout seul le travail et s’en sort avec les honneurs), excellent acteur vu dans "La visite de la fanfare" qui devient au fil que l'histoire avance aussi attachant que ce drôle de cochon vietnamien! Un très beau moment en perspective, une vraie bouffèe d'air frais qui ressemble à s'y mèprendre à une comèdie d'Emir Kusturica...
Admirablement bien joué, film magnifique sur la difficile cohabitation dans les territoires occupés de Palestine. Beaucoup d'humour et une situation rocambolesque qui nous ravit jusqu'à la fin. Et pourtant, sous cette comédie, bien des sujets sombres sont traités. Magistral.
Romancier à la réputation naissante (Le dernier vol de Lancaster), Sylvain Estibal réalise son premier film d'après un scénario qu'il n'a laissé à personne le soin d'écrire. Cochon qui s'y dédie. Un sujet original, qui ne manque pas d'audace, puisque Le cochon de Gaza se déroule, comme son titre l'indique, sur une terre où la cohabitation entre palestiniens et colons juifs est explosive. Le cinéaste choisit le mode du conte, de la farce même, pour évoquer cette situation inextricable. Casse gueule, pour le moins, et très naïf, c'est entendu, mais la fable est assez bien menée, au point qu'il n'y a pas lieu de se demander si c'est de l'art ou du cochon. Les péripéties s'enchaînent sur un ton grinçant, Estival s'en prenant aux deux communautés avec la même verve, franco de porc. Evidemment, la satire a ses limites et ne résout rien, on s'en doute, et quand le ton se veut plus réaliste, le film retombe dans les travers (de porc) attendus, c'est à dire un angélisme qui ne convainc guère. Au passage, on retrouve avec plaisir l'excellent Sasson Gabai (La visite de la fanfare) qui forme un joli couple avec son camarade porcin, qui montre un beau talent dans un rôle de colombe symbolique qu'il n'interprète pas comme un cochon.
Une comédie délirante et improbable autour d'un cochon, jugé impur, qui va bousculer le quotidien et tout oser, en plein conflit israëlo-palestinien. Le trait est souvent grossi afin de dénoncer l'absurdité de la guerre et des comportements humains. Un film qui demeure une fable humaniste attachante, avec la délivrance d'un message de paix et d'espoir pour la réunion des deux peuples.
C'est toujours délicat de parler du conflit Israëlo-palestinien et ce film le traite avec une certaine légèreté, alors que pourtant ça parle des attentats, de l'occupation, etc. C'est donc assez remarquable pour être signalé.
Le film n'est d'ailleurs pas dénué d'humour et le tout est servi par une très bonne prestation des acteurs. Mais alors...si possible, mieux vaut le regarder en VO. Nous l'avons regardé en VF et c'est une véritable catastrophe, j'ai rarement autant ressenti le fait que la bande son était rajoutée par dessus. Très pénible et ça ne donne vraiment pas envie de revoir le film.
Pour le reste il y'a beaucoup d’invraisemblance, surtout la fin et c'est vraiment dommages.
Mais ce film possède son lot de scènes sympathiques et je pense que c'est à voir...mais pas en VF.
Comédie burlesque sur le conflit en palestine et israël. Trés bien filmer, un comédien très drôle. Très naife se qui le rend attachant. A voir cela change de l'actualité par rapport a cette région.