Mon compte
    Twixt
    Note moyenne
    2,3
    2834 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Twixt ?

    314 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    49 critiques
    3
    88 critiques
    2
    77 critiques
    1
    51 critiques
    0
    32 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Le mec bourré patauge dans son verre de Whisky, s'agrippe à un glaçon joueur, trimballé de gauche à droite, secoué remué submergé noyé. L'artiste paumé s'éveille, la peau caressée par un éclat de lune tristesse, d'un battement d'aile il ose la découverte. . Le guide, le Maître, celui qui Sait, s'avance. La fille, la Morte, celle qui Naît, s'absente. Pour chaque coup de cloche, un coup de mâchoire, peu à peu l'innocence s'effiloche, découpée au hachoir, la nuit embrasse le jour, la folie se joue de l'amour, ils tourbillonnent et puis s'écrasent, le carillon résonne, est-il trop tard? Le teint crayeux des personnages illumine les cadres boisés, Coppola, d'une main de Maître, d'un éclair de génie, dessine un conte Chamanique et Merveilleux, n'hésitant pas à user d'un humour habile de temps à autres, tic tac, les corps se figent, le sang s'écoule, la jeune fille crie, l'Amour s'écroule..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Coppola , nous étonne toujours , un film dans la veine de Dracula ! Un bon film d'épouvante avec un univers super a la sin city ! La chute surprenante mais un "epilogue trop long " , Film a voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 avril 2012
    Hallucination, rêve, roman filmé, mise en abîme, ou réalité ?

    La voix-off du narrateur est celle de Tom Waits :

    Il était une fois :

    Hall Baltimore, écrivain en mal d’inspiration œnologique arrive dans une petite bourgade de Californie du nord où rien ne vit, « apparemment », hormis deux vieux policiers et une bande de jeunes gothiques. Certitude ?

    Il vient pour dédicacer son dernier livre sur les sorcières dans une quincaillerie.

    Œuvre baroque, ce film nous emmène à travers des miroirs dans un jeu de pistes réelles ou imaginaires mêlant habilement présent et passé.

    La fiction réelle se mêle progressivement au rêve, ou l’inverse. Les deux mondes s’imbriquent dans un kaléidoscope temporel. L’imagination est dédoublée, le miroir est-il l’envers de l’imaginaire ? On le comprend ce film joue sur les frontières poreuses entre le rêve et la réalité, entre le passé et le présent, entre le noir et blanc et la couleur, entre la clarté et l’opacité, transfigurée par le brouillard. Le brouillard inquiétant de la forêt un soir d’hiver, le petit chaperon blanc ,V, comme vampire, accompagne Hall , perdu dans ses pensées, ses actes manqués, il découvre à travers elle les abîmes de son inconscient torturé.

    Ce double parcours, ou plutôt cette douce promenade, nous emmène au beffroi, tour de bois mobile employée au moyen âge dans le siège des villages. 7 horloges n’indiquant pas la même heure tournent inlassablement.

    Les gothiques campant autour du siège sont près, peut-être, à assaillir le village

    Les vampires sont-ils cette bande de gothique qui colle au village ?

    N’ y-a-t-il pas eu un horrible meurtre au 19ème siècle ou est-ce le fait d’un tueur en série aujourd’hui? La morgue du sheriff nous montre encore les traces d’un crime récent

    Le lieu mythique est hanté par Edgar Allan Poe dans une apparente certitude. Le double de Hall ?

    La technique du split-screen surajoute l’espace à la dimension du miroir :

    Le village semble désert et les voitures sans âmes ressemblent plus à de vieux pick up des années 60 qu’à la Volvo de Hall Baltimore. Ainsi le temps se détache laissant place au rêve.

    Songe, fantôme, chimère .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Film sur la beauté, sur la création, sur la mort, sur la perte, sur l'inconscient, sur l'acceptation de soi : tous ces thèmes intriqués les uns dans les autres et dans une enquête mêlant épouvante, polar noir et thriller. En seulement 1h30, ça pourrait donner du grand n'importe quoi comme dans une bonne vieille série Z (le film tire clairement son inspiration des séries B et même, leur rend hommage), mais le résultat est d'une rare cohérence parce que la logique du film est onirique et personnelle. L'ambiance sied à merveille à l'incantation d'Edgar Allan Poe et aux récitations de Baudelaire (rappelons que Baudelaire était le traducteur français de Poe) qui dans Les fleurs du Mal évoquait les mêmes thèmes et avec la même esthétique macabre. Mais la plus grande réussite du film, à mon avis, c'est de combiner des mises en abyme labyrinthiques et de jouer avec le temps tout en restant compréhensible. La dose d'humour en plus met la cerise sur le gâteau. C'est du travail de maître !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Dans le personnage de l’écrivain en panne d’inspiration, dévasté par l’alcool et surtout la perte de sa fille et la perspective de voir son couple péricliter (Val Kilmer carrément empâté), difficile de ne pas voir un double, un portrait en creux de l’artiste par lui-même, dont l’existence, et par conséquent l’œuvre, fut marquée par la disparition tragique de son fils en 1986 à l’âge de 22 ans. La famille est de toute manière une thématique récurrente chez le cinéaste avec, par-dessus tout, l’image et la place du père – notion qui traversait la saga des Corleone et plus récemment le vénéneux et sombre Tetro. En écho à son titre, qui signifie ‘entre’ en vieil anglais, Twixt, à la structure multiple et bancale, est bel et bien un film de l’entre-deux, entre jour et nuit, rêve et réalité, horreur et gentille loufoquerie. Coppola ne cherche surtout pas ici à renouveler le genre du film d’horreur ou de vampires, d’ailleurs on n’a pas peur une seule seconde tant nulle part n’apparaît le désir de réalisme. Twixt est aussi une métaphore sur le dérèglement comme l’illustre l’imposant beffroi de la ville au sommet duquel sept horloges n’affichent jamais la même heure. D’un shérif se rêvant auteur de polars à la figure tutélaire et fantomatique d’Edgar Allan Poe, d’une jeune morte diaphane et hantant les souvenirs de tous, tout peut sembler effectivement incongru et absurde dans Twixt.



    Celui qui finance dorénavant ses productions, certes à petit budget, grâce à l’argent que lui rapporte l’exploitation de ses vignes californiennes, compare d’ailleurs ses films à des vins, capables de se bonifier dans le temps et d’ainsi susciter des réactions moins vives et moins négatives. Débarrassé des contraintes de financement et des diktats des majors, Francis Ford Coppola prône et fabrique un cinéma artisanal et personnel, expérimental et chercheur. Twixt séduit aussi par ses qualités esthétiques, l’alternance entre couleur et noir et blanc avec des incrustations très colorées (procédé déjà employé dans Rusty James), l’utilisation de la caméra numérique HD, le recours à l’écran divisé, la présence de la femme de l’écrivain à travers un ordinateur et une webcam. En faisant le chemin à l’envers, c’est-à-dire des films magistraux, récoltant les plus prestigieuses récompenses, aux œuvres mineures qu’il aime à qualifier de films d’étudiant, le réalisateur de Conversation secrète se révèle bien plus singulier et attachant que son image de mégalomane le laisse paraître. La figure du vampire, mêlant érotisme et romantisme, étrangeté et douleur secrète, ne pouvait qu’attirer Coppola qui en fait la porte-parole personnelle et déroutante de ses angoisses et de ses échecs.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Twixt a tout du "grand film malade" nom qu'on aime à donner à ces films bancals, traversée de moments mémorables et de maladresses, et éminements personnels. Twixt imprime la rétine par la beauté de ses images et marque l'esprit par la douleur qui émane de certaines séquences et les symboles convoqués (nuit, forêt, errance, innocence, satanisme, enfance, sang...),. Démarrant comme une série B dans une petite bourgade étrange à l'ambiance Lynchienne, l'histoire suit un écrivain dans la résolution d'un crime horrible, enquête qui va réveiller dans l'esprit de l'écrivain le trauma de la mort de sa fille, d'ou une interaction entre les rêves et la réalités qui débouchera sur une vérité enfouie. Bien que parfois nébuleux comme "une brume au dessus d'un lac", Coppola exprime par la force des images un drame personnel et n'a pas fin de nous étonner et nous interpeller, ce qui est, après tout, la qualité premiere d'une oeuvre d'Art. Marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Depuis deux films, Francis Ford Coppola innove. Des sujets intimistes et une prise en main du support numérique prouvent que l’on peut se renouveler, même quand on est un grand maître du cinéma. Twixt entre dans ce cheminement. Derrière ce titre énigmatique, le cinéaste américain va nous raconter l’histoire d’un écrivain de seconde zone qui va essayer de percer le secret qui hante une petite ville perdue au fin fond des Etats-Unis.

    La suite est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/04/16/twixt/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Très soigné, ce film nous transporte réellement dans une ambiance sinistre. Le jeu d'acteur est excellent, les personnages de même, et le scénario n'est pas convenu, bref, c'est réussi.
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Coppola s'est amusé. Je me suis régalée. Sans ambition (il ne faut pas surtout pas s'attendre à un suspense haletant), ce film nous embarque dans un conte plutôt Burtonien, aux magnifiques ambiances parfois monochromes (sauf le rouge, comme dans Rusty James). Coppola nous balade d'une réalité déjà très troublée par l'alcool, à un onirisme à la fois horrifique et tendre (on y égorge les enfants avec douceur !). Le roman à écrire, une belle apparition d'Edgar Poe, les fantasmes emprunts de culpabilité, les rêves délirants, tout s'entremêle sur un mode très jubilatoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 avril 2012
    [...] La lune sanguine et le nocturne mystique ont-ils, en dedans de toi, soufflé la flamme de tes élans divins ? [...]
    madmax1
    madmax1

    11 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    L'histoire de kKng est bien transposée. Un beau moment de cinèma, avec tout de même quelques longueurs...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Voilà longtemps que je n'avais pas vu au cinéma un film aussi bien réalisé. Le genre est maîtrisé et assumé, avec une ambiance extrêmement bien réussie. La seule chose qui n'en fait pas à mes yeux un chef d'oeuvre, c'est la légère confusion par endroits mais qui n'est pas gênante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Un film un peu fou, touffu, à la fois simple dans son propos et riche de ses multiples niveaux de lecture. D'une grande beauté formelle, cette réflexion sur la perte et le temps se révèle souvent émouvante. Une fois de plus, Elle Fanning est étonnante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Cet étrange récit, partagé entre rêve et réalité devient très vite fascinant à suivre au fur et à mesure qu’il se déroule à l’écran. L'esthétique du film est très travaillée avec ces moments de noir et blanc où juste certaines couleurs ressortent... On est aisément plongé dans l'ambiance et on se laisse porter par les bizarres événements qui se succèdent (utilisation de l'humour comme de l'épouvante). Mais on en sort vite aussi avec une fin très expéditive!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Le dernier film de Coppola s'impose déjà comme un des meilleurs films sortis en 2012. Son introduction de série B (aussi bien par la situation que par l'exquise voix-off de Tom Waits) nous éclaire tout de suite sur les intentions du réalisateur : "Twixt" n'est pas un film à prendre totalement au sérieux ; d'autant plus stupéfiant qu'il est l'occasion pour Coppola d'évoquer la mort de son propre fils dans un accident de bateau il y a 25 ans. "Twixt" comporte donc des éléments autobiographiques, et c'est aussi une série B. Mais il s'agit également d'un magnifique film gothique, d'un hommage à Edgar Poe, d'une réflexion sur l'enfance, le temps et la création. Vous pouvez toujours chercher un autre film qui aborde autant de thématiques, l'air de rien, en moins d'1h30 : "Twixt" est unique en son genre. Visuellement sublime, il montre également le talent (et le plaisir évident) de Coppola à manipuler le numérique. Assez fascinant de voir un homme de 73 ans utiliser ces nouveaux outils avec plus de génie que n'importe quel jeune réalisateur qui a grandi avec. "Twixt" est un petit chef d'oeuvre, certes déconcertant, mais un chef d'oeuvre quand même.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top