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Skipper Mike
85 abonnés
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4,0
Publiée le 1 avril 2013
Francis Ford Coppola se prend pour un jeune auteur indépendant de la nouvelle génération américaine (Jeff Nichols et compagnie) et le fait est que ça fonctionne plutôt bien. On a pour ingrédients une ville perdue des États-Unis, un humour décalé, des personnages hauts en couleur et une ambiance macabre inspirée par Edgar Allan Poe, âme damnée veillant sur le film. Bien sûr, ce n'est pas un chef-d’œuvre, l'esthétique est parfois kitsch (mais toujours rattrapée par cet humour réellement drôle), mais en somme, c'est frais et vivifiant, et la mise en scène est réussie.
Œuvre singulière, codée, éthérée, barrée et poétique, le dernier Coppola a le pouvoir hypnotique d'emporter une partie du public dans ses délires, au risque d'en laisser une autre à quai. Nous on était dans le train ! Notre critique complète sur le site Terreurvision !
Fascinant film fantastique que ce Twixt de Mr Coppola. Mêlant son atmosphère chargée de mystère avec une réflexion -divine- sur la création littéraire, le long-métrage possède une réalisation aussi efficace que plastiquement très aboutie. Un film intelligent à défaut d'être toujours intelligible et une oeuvre qui n'est pas mineure dans la filmo de ce grand 'director'. Quel film ! 4,5/5
Val Kilmer ne m'a jamais attirée. Je peux même dire que le Saint est l'un des deux films où je suis sortie avant la fin. En revanche, je gardais un souvenir grandiose du Dracula de Coppola. J'ai donc regardé la bande annonce de Twixt par curiosité. L'attraction s'est immédiatement produite et Val Kilmer bouffi m'est apparu séduisant et jouant juste comme jamais auparavant. Le film a dépassé mes attentes: poétique et baroque dans son récit et son image, terrible dans l'évocation de l'enfance qui se corrompt, poignant dans la prise de conscience de la perte d'un être cher et de sa propre culpabilité....Un moment de sensations pures de beauté, de vibration, où l'on frôle l'indicible...Un film magnifique qui aurait mérité plus que quelques misérables copies.
Une oeuvre a part, fascinante! Après "Tetro" qui ne m' avait franchement pas emballé, Coppola revient en force grace a "Twixt". La photo ainsi que l' ambiance générale qui se dégagent du film m' ont littéralement scotchés, quelque chose transpire de l' écran, il ne peut pas laisser indifférent. Unique en son genre, le film brille également au travers de la performance de Val Kilmer, qu' on avait pas vu depuis bien longtemps, et qui est ici magique et parfait pour ce role. Une expérience de cinéma a part, on aime ou on aime pas, pour ma part il n' y a que la fin qui m' a un petit peu déçu, mais c' est pour autre chose que son scénario qu' on va voir "Twixt".
Hall Baltimore, écrivain raté interprété par Val Kilmer, se retrouve perdu dans une petite ville sombre de Californie, afin de trouver de l’inspiration pour son prochain livre. Il la dénichera dans un rêve où lui apparaîtra l’esprit d’une jeune fille assassinée incarnée par Elle Fanning et embarquera dans une aventure mystérieuse, aux accents fantomatiques et vampiriques. Succédant à un Tetro déjà complexe et hétéroclite, Twixt, sous ses airs de série Z, installe une dichotomie constante entre drôlerie et sinistre, beauté et laideur, mélancolie et ridicule. En incluant le personnage d’Edgar Allan Poe à son récit, Francis Ford Coppola instaure un triple deuil : celui de Poe pour sa femme, celui de Baltimore pour sa fille, et le sien pour son fils, mort dans un accident de speedboat en 1986. Twixt résonne donc comme une exorcisation des démons du cinéaste, qui, avec ce Huit et demi des temps modernes, signe une oeuvre déconcertante, unique et personnelle, qui marque paradoxalement, en dépit d’effets techniques pour le moins fastidieux et d’un infime budget, l’apogée de sa carrière.
Francis Ford Coppola n'a rien perdu de sa grandeur. En témoigne cette oeuvre on ne peut plus personnelle. Certes c'est atypique, noir, morbide et déroutant ; mais c'est surtout brillamment mis en scène. Un film original et audacieux. A voir.
Film polymorphe à l'atmosphère unique, Twixt est le fruit le plus véritable d'une liberté artistique réjouissante qui érige la folie au rang d'art. Francis Ford Coppola n'en finit plus de nous étonner. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Ce film est bon, mais il me laisse perplexe. J'ai été déçu par certaines choses, mais comme c'est Coppola et que j'essaie de passer tant bien que mal pour un "cinéphile modèle", je vais mettre 4 étoiles, je suis obligé. Ca m'apprendra à pas savoir apprécier tiens !
Voilà le genre de film devant lequel il me semble assez difficile de rester neutre ou indifférent. Soit on aime, soit on déteste. Sur le fond, on peut se passionner pour cette réflexion sur le deuil et la création (c'est plutôt mon cas) comme on peut trouver que c'est de la masturbation intellectuelle et on peut s'amuser de l'intrigue fantastico-policière (c'est plutôt mon cas) comme on peut la trouver creuse. Sur la forme, on peut applaudir les audaces visuelles d'un réalisateur vétéran comme on peut trouver ça assez moche (c'est plutôt mon cas, le "Hugo Cabret" de Scorsese, c'est quand même autre chose !). Le fait est qu'il y a à boire et à manger dans "Twixt", que c'est assez foutraque mais que le propos de Coppola très personnel (le drame qu'a vécu le personnage de Val Kilmer dans le film, Coppola l'a vécu dans la réalité) et très autocentré (et finalement pas très loin du nombrilisme, quand même) touche. Bon, est-ce qu'on a encore quoi que ce soit à prouver et à offrir quand on a été l'auteur de certains des plus grands chefs-d'œuvre du 7ème Art ("Apocalypse Now", "Le Parrain", les 3) mais aussi d'un des plus mauvais films de tous les temps ("Jack") ? et qu'est-ce qu'on peut bien faire quand on jouit d'une liberté artistique totale ? Et bien, on peut encore se faire plaisir et faire plaisir aux cinéphiles en bourrant son film de références. Dans une ambiance gothique pour le meilleur (le fantôme d'Edgar Allan Poe) et pour le pire (la bande de vampires tout droit sortis de "Twilight"), Coppola ré-explore sa propre filmographie ("Rusty James", "Dracula"... on a même droit à une imitation de Marlon Brando par Val Kilmer) et s'aventure par endroits dans celle de ses petits camarades comme Roger Corman avec qui il a travaillé dans une autre vie ("Le Corbeau", "Les Anges sauvages"... et la présence de Bruce Dern dans le rôle du sheriff), John Carpenter ("L'Antre de la Folie") ou David Lynch ("Twin Peaks"). C'est quand même pas mal, la liberté...
C'est certainement le film le plus étrange que j'ai jamais vu... Et pourtant je dirais que c'est un véritable chef d'œuvre à la Francis Coppola dans un registre dans lequel on l'attendait pas forcément...
Excellente série B. Nébuleux et envoûtant, amusant et touchant, libre et attachant. Un rendez-vous immanquable avec un maître du cinéma. Je suis content de voir que le maestro va bien. Je trouve admirable ce mélange d'humour, de fantastique et de mélancolie. Comme disait B. Vian "l'humour est la politesse du désespoir".
Vu en VO, le film laisse une vision du temps et de l'eternite très particulière que Copolla illustre au travers d'un imaginaire vampirise. Au delà du scénario quelque peu surprenant, on entrevoit l'idée d'un Mal permanent qui est incarne par de jeunes possedes dont l'existence est sentinelle. A voir et a revoir.
Woupa, peut-être n'as tu pas compris le film, ce n'est un pas un "simple" film. De mon côté, j'ai bien aimé, je dois avouer que je me perdais quelques fois, rêve/réalité on ne s'y retrouve plus, et c'est peut-être ce que cherche à faire le réalisateur. Il n'a pas laissé l'humour de côté ! J'ai adoré la scène de l'écrivain en manque d'inspiration devant son ordinateur et vaguant dans ses délires d'alcool ! Les costumes sont superbes et j'ai beaucoup aimé la fin du film ! Je ne sais pas si je le conseillerai, mais j'ai aimé en tout cas !