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    Twixt
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    laurence l
    laurence l

    136 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Un peu déçue par ce film qui m'interressait énormément en vue de la bande annonce.
    Ou est la réalité du rêves ? on se perd dans ce labyrinthe même si il y a de belles images et que les acteurs sont bons.
    Coppola a voulu changé de style pourquoi pas mais un scénario plus clair aurait été souhaitable.
    PetiteCerise
    PetiteCerise

    11 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Un mélange entre Burton et Sin City... Le film est très poétique malgré des scènes difficiles. Le graphisme est top. Une fin qui laisse libre cours à son interprétation. Un poil burlesque sur les scènes éveillées qui restent
    un peu trop en décalage avec les scénes oniriques...
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Coppola a commencé, il y a 50 ans, par une série Z horrifique, Dementia 13, tournée pour un budget ridicule sous l'égide de Roger Corman. En 2013, loin des contingences hollywoodiennes, le cinéaste revient à ce type de production bricolée dont on ne sait si elle tient du ridicule ou du sublime. "Le beau est toujours bizarre" écrivait Baudelaire, l'une des influences du réalisateur dans Twixt. Partant de ce principe, le dernier Coppola est donc très beau, enfin il est surtout extrêmement azimuté. Une sorte de mixte entre Twilight, Tim Burton et David Lynch, à la fois artisanal et par moments ultra sophistiqué. C'est déroutant parce que foutraque, et excitant pour la même raison. Le film parle des affres de la création, de la perte de l'innocence et de la douleur du deuil. Après Tetro, le cinéaste poursuit donc sa cruelle autobiographie avec un retour sur la mort accidentelle de son fils dont il ne s'est toujours pas remis. Invité exceptionnel de ce film très spécial : Edgar Allan Poe, très à son aise dans cette ambiance morbide, incarné par un excellent Ben Chaplin. Elle Fanning, diaphane, et Bruce Dern, énorme, complètent une distribution dominée par la masse imposante d'un Val Kilmer, bouffi, susceptible d'avoir abusé du tranxène ou du whisky (disons les deux) tant il est inégal dans son jeu. Twixt ressemble à un premier film d'étudiant en cinéma, avec quelques fulgurances qui rappellent qu'il a signé, entre autres, Le parrain, Apocalypse Now, Conversation secrète et Dracula. Tourner une telle oeuvre à 70 ans passés témoigne d'une jeunesse d'esprit et d'une insouciance étonnantes. De jemenfoutisme, aussi, peut-être. D'un amour total du cinéma, empoigné avec une liberté peu commune, cela, c'est évident.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 058 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2012
    La communication autour du dernier Coppola n'a pas été très efficace, j'ai appris (alors que j'aime ce réal) qu'il y a 15 jours que ce film sortait.
    Alors bon Coppola certains vont dire que depuis trois films (celui ci inclus) ce n'est plus ça, et ils n'auront peut-être pas tort. Et celui là ne les fera pas changer d'avis, c'est certain.
    Il veut réalisé comme s'il était un étudiant, du coup il faut des erreurs qu'il ne faisait pas avant, et parvient à faire des choses plutôt "osée" en terme de mise en scène.
    Bon Coppola qui retourne chez les vampires dans un mix entre in the mouth of madness et lovely bones (bon moi j'aime les deux films (plus le premier quand même, faut pas déconner) mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde), ça peut donner envie.
    Alors bon, les films sur les auteurs ratés alcooliques il y en a un paquet, et on mixe ça avec l'enfant disparu, une catharsis à deux balles et on le nouveau Coppola. Dit comme ça c'est pas super. Et je pense que le film n'est pas génial, mais il reste plaisant. Parce que malgré tout, même si l'ambiance je ne l'ai pas sentie autant que je l'aurai voulu, l'identité du tueur se devine assez vite (enfin on nous la fait comprendre), et les maladresses comme le coup de l'auteur raté blablabla, le film est plaisant. Alors ce n'est pas du grand cinéma, malheureusement, tout comme Tetro ça ne supportera pas un second visionnage, mais il y a de l'idée, et j'aime lorsqu'il y a de l'idée.
    Déjà on a Val Kilmer, depuis Kiss Kiss Bang Bang, je ne l'avais pas revu, dire que ce mec a joué Batman (ok il était nul à chier mais quand même), et qu'il a complètement disparu de la circulation (bon Keaton aussi mais bon chut), il est obèse maintenant, mais il a toujours un truc, un charisme et je pense que comme pour Gallo dans Tetro, sans lui, le film n'aurait pas été pareil. Il fallait un acteur fort pour porter le film. Alors bon Kilmer n'est pas Gallo, et c'est malheureux, mais question direction d'acteur, il n'y a rien à reprocher.
    Ce que j'ai beaucoup aimé c'est lorsque Coppola, lorsqu'on bascule dans le fantastique, il décadre, il fait un petit jeu de mot avec sa caméra.
    Je note la bonne volonté de Coppola en essayant de créer une ambiance unique et particulière, même si parfois ça n'est pas magnifique (on peut noter tout de même quelques plans qui valent le détour, ainsi que quelques faux raccords qui accentuent une impression de malaise).
    Film sympathique en somme, mais dispensable.
    Christian G
    Christian G

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Superbe film pas forcement tres accessible mais vraiment à voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    Pour apprécier comme il se doit le nouveau Coppola, le passage par la case "autour du film" est primordial. Twixt n'est pas un film d'horreur, ni un thriller, ni un polar, Twixt est tout cela à la fois sans pour autant s'y plonger corps et âme. Une ode à la rédemption. La clef du film résidant dans le discours d'Edgar Allan Poe, les pseudonymes ne désignant qu'une seule personne, un amour à jamais perdu. Car le film (songe de Coppola) n'est qu'une mise en abîme de sa propre vie et d'un passage marquant, la mort de son fils Gian-Carlo. Construisant son récit sur la perte d'un être cher, Coppola multiplie les allusions à la jeunesse disparue, l'innocence volée.
    Coppola achève ici sa réalisation de films auto-financés par une oeuvre extrêmement personnelle dont il serait dommage de se priver.
    A voir :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    Un écrivain de science-fiction vénérant A.E.Poe cherche de l'inspiration pour son nouveau livre. Il va la trouver à travers un voyage onirique clivé avec le réel, dont les limites seront de plus en plus difficiles à percevoir. Il va en venir à mélanger ses propres souvenirs (qui sont en fait le souvenir d'un évenement tragique du passé de Coppola, ce qui rend le film très personnel) avec ses rêves, et vient à en confondre les deux. D'ailleurs "Twixt" tire son origine d'un vieux mot anglais "betwixt" qui signifie "entre deux choses", à la base du mot "between" ; ce qui montre que Coppola a voulu insister sur cette nuance entre réel et irréel, il met son personnage au milieu, balancé entre ces deux mondes. Un film à voir au milieu de ces semaines de déception cinématographique. Comme quoi le budget n'est pas proportionnel à la qualité finale.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Au cinéma, Twixt était diffusé dans le cadre de "l'absurde séance". Et je comprends pourquoi ! Coppola, qui ne s'était pas attelé à la réalisation depuis quelques années, s'est fait plaisir et nous a concocté un film assez hallucinatoire. On oscille toujours entre rêve et réalité, et alors qu'on pense que l'on a cerné la frontière entre les deux (car l'esthétique du rêve -où (presque) seule la couleur rouge est teintée, le reste étant en noir et blanc- et celle de la réalité sont très distinctes, du moins c'est ce que l'on pense), on se retrouve à la fin perplexe : qu'est-ce qui s'est réellement passé ? En prenant comme personnage principal un écrivain en mal d'inspiration et en quête de rédemption, Coppola se livre à une mise en abyme du travail de celui qui crée. Dans le film il y a l'écrivain qui tire les ficelles de ses personnages, et au-dessus de lui, "sur" le film, il y a le réalisateur, le scénariste, qui tire lui aussi les ficelles de ses personnages. C'est pour ça que la fin est assez mystique et intrigante, toutes les échelles de la création semblent être confondues. Le scénario est donc assez intéressant, tout en restant plutôt abordable : on ne part pas non plus dans un délire impossible à suivre. On retrouve en fait un peu une ambiance à la Tim Burton, une ambiance onirique. Certaines scènes disposent d'une vraie ambiance, comme celles avec Edgar Allan Poe, celles avec Elle Fanning et celles avec les jeunes près du lac (la musique, les costumes, sont parfaits dans ce passage). L'esthétique est vraiment soignée et agréable, bien qu'étant assez originale voir déroutante (certains plans ressemblent à une photo mal cadrée). Ce qui déroute aussi, c'est de voir cette masse de Val Kilmer interpréter un écrivain grand public. Au vu de son physique, l'acteur ne semble pas être la personne la plus appropriée pour un tel rôle. Mais cela prend très bien et il est parfaitement convainquant (tout comme Elle Fanning, terrifiante en morte vivante ensanglantée). J'aime bien comment est amenée la fin, si on est un minium perspicace on peut s'en douter plus tôt (la scène de l'appel aux esprits ou la scène où Val Kilmer se fait assommer) mais elle n'est pas non plus "donnée", bref, ce n'est pas une fin facile. Et puis il plane toujours ce doute entre ce qui relève du vrai ou pas (mais finalement rien n'est réel, puisque l'on est au cinéma !). Enfin malgré tout ça, cela reste un "petit film" anecdotique dans la filmo de Coppola. Bref, un film très intéressant et sympathique, étonnamment peu médiatisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Coppola signe un film très personnel à la frontière d'une oeuvre de david lynch et tim burton. Les passages en noir sont magnifique, kilmer retrouve un rôle à sa hauteur mais toutefois la fin est vraiment bâclé et c'est dommage... En revanche c'est le genre de film qui plaira pas à tout le monde et ça je peux le comprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Tout d'abord une très grande satisfaction de voir réunis en un film le réalisateur de Dracula et Edgar Allan Poe. Le premier reprend et adapte à peu près tous les thèmes chers au second, mais d'un point de vue formel, n'importe qui aurait pu le faire. Coppola pousse l'analyse littéraire beaucoup plus loin et réussi haut la main le pari de retranscrire le style de Poe dans un langage cinématographique. La subjectivité temporelle (et tous les méandres romantico-gothiques de l'esprit qu'elle peut suggérer) est en effet très largement exploitée visuellement, grâce à l'image entêtante et symbolique du clocher aux sept heures, les ralentis, les couleurs et mains procédés.
    La correspondance entre différentes époques plus ou moins rapprochées a toujours habité l'oeuvre de Coppola, et elle est toujours favorisée par des sentiments si forts qu'ils excèdent la condition de la personne qui les ressent (cela se traduit par la réincarnation dans Dracula, les flash-back dans Le Parrain, le retour dans le passé de Peggy Sue...), aussi quoi de plus normal que de voir débarquer Edgar Poe en plein milieu du film ? Sa présence semble nécessaire dans des circonstances où il est si ardamment invoqué, comme Ligeia ne peut pas faire autrement que de renaître lorsqu'elle est si présente dans le monde des vivants. Il va de soi que la thématique et l'esthétique du rêve sont également omniprésentes. L'aspect parfois presque série B du film (effets numériques non-réalistes, contraste rouge sang/bleu nuit à la limite du vulgaire [mais très beau]...), s'il en a rebuté certains, est pourtant justifié. Tout d'abord il s'agit de la description d'un monde vu au travers des yeux d'un écrivaillon de livres fantastiques, aussi il semble normal que ce monde à moitié rêvé ressemble à ses livres, et même plus généralement au look flamboyant d'un rêve. Deuxièmement, Coppola voulait très clairement faire un "petit" film qui n'aurait pas l'ambition esthétique de fresques telles que le Parrain. Dernière et meilleure raison : comment rendre, aujourd'hui, au mieux, l'ambiance gothique des livres d'Edgar Poe ? Au milieux des Twilight et autres bêtises à la mode, ou pour faire mieux que des films comme la Dame en Noir qui tentent, de manière louable ou non, de coller à la tradition du gothique et qui sont déjà, somme toute, vains et dépassés, il fallait trouver autre chose pour témoigner de sa fidélité. Coppola, comme d'habitude, ose : il en fait des tonnes, parfois à la limite de la parodie, mais ne recule devant rien. Résultat : au milieux d'images éblouissantes si caricaturales, on perçoit, au détour d'une scène, dans un regard ou dans un cri, dans l'ombre d'un arbre ou dans la lueur d'une lune, l'essence pure du gothique, et même du gothique de Poe, qui tout d'un coup nous transperce sans prévenir, le temps d'un instant, mais de manière tellement plus sincère et puissante qu'à travers les maintes et maintes tentatives cinématographiques passées. C'est dans un hommage sans retenu, à grand renforts de références et d'éléments personnels que Coppola saisit avec tant de justesse le fond de l'oeuvre de Poe et de la sienne par la même occasion.
    La jeune fille blafarde dans une robe couverte de sang, qui frappe de rage ses chaînes contre un arbre ? Tout est dit.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2012
    C'est le troisième film que Coppola tourne avec peu de moyens, selon ses désirs, après L'homme sans âge et Tetro, mais cette fois-ci il le tourne aux états-unis. Dans un univers gothique très esthétique, où le surnaturel et l'intemporel sont partout, il livre malgré les apparences une oeuvre très personnel. De premiers abords, le film est une sorte de "what the fuck" dans lequel Coppola s'amuse à détruire tout repère. Mais enfin il installe la psychologie de son personnage, un écrivain has been (parfait pour Val Kilmer), alcoolique et endetté, mais surtout endeuillé par la mort de sa fille. Le parallèle avec le drame qu'a connu Coppola est évident, et c'est vraiment un film sur le deuil qui livre, surtout sur le final qui est la partie la plus personnel du film. Val Kilmer est hanté par deux fantômes, le souvenir de sa fille, et V. (excellente Elle Fanning) qui le visite dans ses rêves. Peu à peu, elles ne font plus qu'un et le dévorent lentement. Un petit film certes, qui paraît mineur dans la filmographie du maître, mais qui reste un objet fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Histoire assez tordu mais tout de même intéressante à suivre, dommage que la faramineuuuuuuse actrice Elle Fanning ne soit pas mise plus en avant.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Un film assez déroutant, avec un usage de fonds verts assez incroyables pour une production d'auteur. On se retrouve alors avec des plans incroyables, parfois magnifiques, mais souvent trop bancals (comme ces plans du Beffroy..). Ensuite on à le scénario qui part dans tout les sens : enfants tués/vampires/filles damnée/écrivain en mal d'inspiration.. Les acteurs sont bons, surtout Elle Fanning (elle joue toujours juste..) et Bruce Dern. Un film qui prouve que Coppola à complètement changé de direction artistique, espérons juste que le prochain soit plus réussi!
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