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    Twixt
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    2,3
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    314 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Un film très esthétique qui peut perdre son spectateur en alternant réalité/rêve/roman. Le film, fort de nombreuses lectures possibles semble se dresser comme un hommage au cinéma et à la culture en général. Malheureusement le scénario ne suit pas et le film déçoit.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2012
    FF Coppola se lance dans un film qui nous fait saliver par avance... Un retour aux sources pour le maestro qui fait un retour en arrière et revisite le genre avec le quel il a débuté aux côtés de Roger Corman au début des années 60. Et Coppola a de l'audace car il fait appel au has been (on peut le dire même si j'aime) Val Kilmer et en plus il y ajoute une pincée de vie privée pour en faire un film aussi personnel que nostalgique... C'est autant son défaut que sa qualité. En effet Coppola nous emmène dans des méandres très denses, entre cauchemar éveillé, une réflexion sur la création et l'art avec un esthétisme particulièrement travaillé (et que perso j'adore). Le problème c'est que c'est peut-être un peu bavard (un peu) et que le rythme ne s'accélère que vers la toute fin. Entre l'hommage à Edgar Poe (via Corman of course) et l'envie d'y mettre une bonne dose personnelle Coppola prend aussi le risque d'en laisser sur le bord de la route. Je suis donc mitigé mais ça reste une expérience réjouissante à mon humble avis même si "Tetro" est mieux maitrisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mai 2012
    Un bel hommage à E.A. Poe. Une belle mise en scène poétique. L'atmosphère est là.
    Après Somewhere, Elle Fanning confirme tout le bien qu'on attend de cette futur grande actrice : mystérieuse, douce, mélancolique dans la peau de Annabel Lee plus vrai que nature. Val Kilmer est à l'aise dans un rôle d'écrivain raté, alcoolique : un air de dejà vu. Finalement, un film sur l'ôde au deuil et une bel hommage à Poe maîtrisé
    mais sans surprise.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    J'ai beaucoup aimé le véritable style graphique qu'a voulu imprimer à son film Francis Ford Coppola ainsi que son montage qui ne laisse pas de temps mort et qui est, il faut l'avouer, assez osé. Twixt ne plaira pas à tout le monde, ça c'est sûr, mais il captera le spectateur qui apprécie dès le début ce film et ne le lâchera pas même si le scénario n'est pas forcément exceptionnel. Toutefois, ce scénario conte une histoire assez poétique et magnifiée par la maîtrise de la lumière et du maquillage. On pourrait presque penser à Sin City parfois !
    En clair, il y aura 2 catégories de spectateurs : ceux qui trouveront ça nul et ceux qui seront happés par le film. Il n'y aura pas d'entre deux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Une œuvre à l'esthétique d'un rare poétisme. Coppola nous livre une réflexion très personnelle ornée de thèmes récurent dans sa filmographie tel l'écrivain raté, la relation père-fils et justement la culpabilité d'un père face à la perte d'un enfant. Tout comme l'était "Tetro" ou "Rusty James", "Twixt" est une œuvre forte, comprenant du caractère et une mise en scène juste et reflétant les pensées de son auteur. Expressionniste, artistique, ça plaît où ça ne plaît pas, mais le moins qu'on puisse dire lorsqu'on est pas langue de bois c'est que le tout est maîtrisé et que Coppola, malgré des défauts évidents (longueur, trouble etc...), est un grand cinéaste, cinéaste du temps, et il le traite admirablement une fois encore ici. Lorsqu'on assiste à un film où même n'importe quelle autre œuvres d'arts, car ici cela dépasse le simple fait du cinéma, aussi travaillé, aussi maitrisé, réflexive et personnelle que "Twixt", peu importe les défauts, c'est le respect qui l'emporte!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Francis Ford Coppola s'amuse et laisse perplexe devant ce film sortant de ses sentiers battus. On sort de ce film perplexe avec comme question, mais où veut-il en venir ? Pourtant le charme de ce poème gothique opère, on ne s’ennuie pas et on en sort envouté.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Coppola nous promène dans un patelin perdu , entre rêve et réalité , à suivre un écrivain de seconde zone , essayant de vendre ses livres et hanté par un drame personnel ....et je me suis mis à rêver aussi et me réveiller au milieu du film sans avoir perdu grand chose d'une intrigue qui n'existe guère . Les scènes en noir et blanc sont magnifiques de beauté d'éclairage .Coppola arrive à surprendre après avoir tout fait ou presque : une originalité onirique que l-on peut se permettre d'apprécier
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    C'est le bordel, parfois très beau, parfois très laid. L'émotion s'impose pourtant d'elle-même, dévastatrice.
    ml-menke
    ml-menke

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Sur la base d'une scénario original, Coppola nous apporte une esthétique propre. La vision( rouge et bleu) de l’alcoolique qui rêve d'une seconde chance. L’ajout du personnage Edgar Poe fait superflue. Il manque de vraie rôle puis s'impose à la fin seulement pour jouer le rôle de miroir entre la passé et l'auteur de fictions fantastiques. Rien à reprocher au niveau de l'interprétation des personnages principaux; Val Kilmer est plus vraie que nature et Elle Fanning représente bien l'innocence qui cache un fardeau. Enfin bien, sauf que, cette histoire qui nous est présenté comme un conte rame sur sa progression et se termine brutalement.
    Sebmagic
    Sebmagic

    175 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2012
    J'avais vraiment peur d'aller voir ce film ; peur d'être déçu et de me retrouver face à un film plat, sans originalité ni saveur. Et pourtant, c'est exactement le contraire. Francis Ford Coppola nous sort encore une magnifique petite oeuvre d'1h30 qu'il est nécessaire de voir plusieurs fois pour bien comprendre. Je ne l'ai vu qu'une fois donc mon ressenti sera uniquement basé sur ce visionnage, mais franchement je m'attendais à bien pire, surtout au vu du casting. Twixt, contrairement aux apparences, est finalement bien loin du film de vampires. C'est une histoire complexe, parfois difficile à suivre car elle se base sur un principe de tiroirs superposés qui rendent l'intrigue assez floue. Enfin, je dis "l'intrigue", mais je pense que je devrais plutôt dire "les intrigues", car le film traite d'au moins 3 intrigues différentes. On a l'intrigue "principale" : celle de l'écrivain (Val Kilmer) inspiré par la ville qu'il vient de découvrir et les événements qui s'y trament (intrigue qui contient plusieurs intrigues secondaires, mais toutefois importantes à savoir les meurtres qui se produisent dans la bourgade et le passé de l'écrivain/sa fille), l'intrigue "romanesque" : c'est le sujet du nouveau livre de Hall Baltimore, et enfin l'intrigue "fantastique" qui est vécue par Baltimore au travers de plusieurs rêves. Toutes les intrigues sont reliées entre elles, certaines se superposent même, mais je ne vais pas tenter d'expliquer ce film (d'autant que je ne l'ai pas entièrement compris). Toujours est-il que l'ambiance du film est très particulière, notamment au niveau des rêves de l'écrivain. Une ambiance très sombre, très vampiresque qui met parfois mal à l'aise. Coppola nous offre des séquences qu'il n'est pas coutumier de voir au cinéma, rien que par le traitement des couleurs qui s'approche d'un noir et blanc bleuté, de la photographie hallucinante (les premières images dans la forêt sont éblouissantes), et enfin de l'ambiance dérangeante et malsaine qui en découle. A de nombreuses reprises, Twixt m'a fait penser à du David Lynch, mêlé à un poil de Lars von Trier pour certaines images et à beaucoup de Tim Burton (Sweeney Todd/Sleepy Hollow). L'effet Lynch est très présent (les rideaux rouges dans le premier rêve, la trame à tiroirs très énigmatique, le rapport au fantastique et au diable, etc.). Au niveau du scénario, Twixt souffre un peu de la comparaison avec des films comme Mulholland Drive (même si l'idée de la tour à 7 horloges entraînant des espaces-temps différents est plutôt bonne), mais au niveau des images, le film est une beauté (rappellant également Sin City par moments - cf le passage où Flamingo se déplace à moto, ou encore les bribes de couleurs vives au milieu du noir et blanc). Qui plus est, le film traite de nombreux thèmes assez amusants (l'intrigue avec Edgar Allan Poe est intéressante - même si parfois incompréhensible - et installe une sorte de mise en abyme). En plus de l'ambiance parfois glauque et angoissante, le film se permet quelques moments d'humour bienvenu, comme le passage où Hall Baltimore, complètement bourré, tente d'écrire la première phrase de son roman (hilarant). Bref, Twixt regorge d'excellentes idées, d'un casting vraiment très correct (Bruce Dern en flic déjanté, Val Kilmer qui m'a surpris là où je ne l'attendais pas, et enfin Elle Fanning promise à une grande carrière) et d'une photographie irréprochable, mais à la fin on ne peut que se demander "WHAT ?", parce que l'intrigue est tellement floue qu'on s'y perd, ce qui donne une conclusion est assez déroutante et presque frustrante.
    tarantino025
    tarantino025

    9 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Un film de Francis Ford Coppola est toujours un événement, "Twixt" ne déroge pas à la règle. Le cinéaste a réalisé "Twixt" avec un petit un budget et une équipe limités. Le réalisateur embarque avec lui un Val Kilmer au top, qui retrouve enfin un rôle à la hauteur de son talent.

    Le film débute lorsque Hans Baltimore (Val Kilmer), écrivain de romans de sorcellerie médiocres et en déclin qui s'écroule dans l'alcoolisme depuis la mort de sa fille. Il débarque dans une bourgade des Etats-Unis afin de promouvoir son dernier livre. C'est une ville ordinaire, excepté son église avec ces cinq horloges qui affiche des heures différentes, une bande de jeunes satanistes qui se sont installée de l'autre côté du lac, et si Edgar Allan Poe (Ben Chaplin) n'avait pas séjourné là de son vivant. L'écrivain se fait entraîner par le shérif (Bruce Dern épatant) dans une mystérieuse histoire de meurtre dont la victime est une jeune fille du coin. Le soir même, il rencontre, en rêve, l’énigmatique fantôme d’une adolescente prénommée V (Elle Fanning magistrale). Il soupçonne un rapport entre V et le meurtre commis en ville, mais il décèle également dans cette histoire un passionnant sujet de roman qui s’offre à lui. Pour démêler cette énigme, il va devoir aller fouiller les méandres de son subconscient et découvrir que la clé du mystère est intimement liée à son histoire personnelle.

    Francis Ford Coppola a raconté que l’histoire de "Twixt" lui est venu en rêvant. Le réalisateur a alors ressenti un besoin de retranscrire ces démons nocturnes en un film, dont l’inspiration est dramatiquement personnelle."Twixt" est un film où se mélangent deux niveaux de réalité, le présent et le rêve.

    Le cinéaste d' "Apocalypse Now" s'amuse à jouer avec les codes du genre fantastique et horrifique tout en y glissant des éléments personnels. Le cinéaste y va même jusqu'à exorciser avec ses vieux démons tout comme le personnage interprété par Val Kilmer. En effet, Hall Baltimore se sent responsable de la mort accidentelle de sa fille, tout comme Francis Ford Coppola de celle de son fils.

    "Twixt" est un film totalement indépendant, Coppola libre de mener comme bon lui semble passe de la comédie à l'horreur en un claquement de doigt. Certains verront "Twixt" comme un bon film du maître Coppola, tandis que d'autres verront en "Twixt" comme un air de déjà vu.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Reprenant certaines de ses expérimentations plastiques, de "Rusty James" à "Tetro", Coppola livre quelques beautés visuelles dans un récit inégal, et sur un terrain dominé aisément par Lynch ou Burton. Reste une estimable série B d'auteur.
    MadAngelus
    MadAngelus

    52 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Twixt, c'est une oeuvre déroutante à plus d'un égard, d'une part l'esthétique ultra-stylisée de certaines scènes et belle jusqu'à la nausée - des passages sont tellement esthétisés qu'ils en deviennent pathétiques - d'autre part, on a l'impression que F.F.Coppola à l'inverse du film tout public, a réalisé un film no-public ou self-public, car l'histoire est tellement alambiquée, et les références si nombreuses, que si notre culture générale ne se rapproche pas au plus près de celle du director, il est impossible de ne pas passer à coté du film. Personnellement, par ma note je sanctionne moins ce parti pris que l'usage -certes sporadique- de fonds verts, d'images de synthèses mal dégrossis et l'esthétique "sin cityesque" outrancière qui peut à elle seule faire décrocher définitivement de ce film qui a pourtant de bons coté, comme son approche gothique et intimiste rare dernièrement au cinéma, et un Val Kilmer gros mais correct, et aussi Ben Chaplin qui redonne vie au grand Edgar Allan Poe. Mention Pas Mal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 avril 2012
    C'est très beau mais je n'ai RIEN compris du tout... :(
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Coppola nous offre une plongée tortueuse dans un subconscient macabre à travers un processus créatif qui prend appui sur une sorte de métascript de la méthode psy-analyste jungienne en lien avec un rêve (qu'il a fait à Istanbul en 1999). TWIXT se voit affublé du genre film d'horreur, ce qui est réducteur, malgré quelques scènes assez violentes. Ce thriller captivant, complexe voire foutraque en apparence, nous embarque dans un voyage parallèle au sein de la conscience dédoublée, qui prend la forme d'un sombre conte dramatico-fantastique aux allures surréalistes et aux voix caverneuses. Son originalité se fonde sur le réveil d'un passé douloureux effectué par le mode opératoire du sommeil, qui sert de voie révélatrice, voire de catalyse apocalyptique pour l'acte de création. Par-dessus l'élucidation d'une affaire de meurtre locale liée à un étrange milieu gothique ricain vient se greffer, dans l'esprit tortueux d'un écrivain à la ramasse, le souvenir rémanent de la perte brutale de sa fille. Elle Fanning incarne V. (pour Virginia, vierge sacrifiée de l'entre-deux, Victime Vengeresse), son équivalent transmuté; l'actrice manifeste un potentiel certain. Cette figure fantomatique, évanescente, permet à Francis Ford Coppola de transposer la mort de son fils G.-Carlo, dont la beauté emportée dans la fleur de l'âge par l'élément yang aqueux lui fait opérer une translation genrée. L'archaïsme anglais «twixt» signifie d'ailleurs entre deux: situation d'inconfort mais aussi de dépassement du manichéisme binaire religieux. Ainsi, nous voici plongés dans une folle hybridité: fille mais en réalité garçon, mi-enfant mi-adulte, pureté souillée, rêve mêlé de réalité ou inversement, amour mortel... L'événement traumatique de cette disparition, par l'expression de sa sphère réflectrice, semble avoir littéralement vampirisé le cinéaste, sur fond de culpabilité. Il va donc affronter le démon de son subconscient (symbolisé par le beffroi); le cinéma, pareil à l'écriture (par effet gigogne), représente le moyen pour tenter d'en découdre. Val Kilmer alias Hall, joue le jeu adéquatement (mais sans force) en nouvelliste bouffi has been, au milieu d'une bourgade indolente aux tréfonds hitchcockiens (Bruce Dern en schizo). Il semble rassurant que le rêve obsédant l'emporte sur la transe sous alcool dans le processus d'inspiration de Hall, l'écrivain en porte-à-faux avec son éditeur. Or c'est que l'alcool se révèle ici impropre à la pénétration de l'état second nécessaire à l'exploration de l'intime profond. L'introduction du personnage d'Edgar Allan Poe (Ben Chaplin, convainquant), qui alors sert de guide à l'auteur lors de ses recherches subconscientes, si elle ajoute à l'ambiance hallucinatoire, s'avère discutable, puisqu'une confusion s'instaure entre la démarche poétique, qui n'a pas à voir avec l'inspiration, et celle du romancier, en quête d'accroches littéraires; en fait, Coppola tend à dire par là que sa vérité constitue la raison d'être de son film. Rapportée à son personnage, un telle approche atypique et a priori incongrue, tient la route, ceci d'autant qu'il semble vénérer ce monument de la poésie étatsunienne qu'est «Feuilles d'Herbe» de Walt Whitman. Quant à Poe le maudit (traduit par Baudelaire et ici académiquement cité), il illustre trois figures: le coach artistique, l'éclaireur criminologue et le voyant sataniste (cf. son poème «Alone»). Quoi qu'il en soit, l'issue du subconscient s'exprime à travers le sang. Lors des scènes lunaires en noir-et-blanc, la permanence des couleurs rouge et feu signale ainsi la poussée karmique de l'être aural. L'auteur accepte donc de faire face aux démons, le sien mais aussi ceux d'existences parallèles au microcosme commun. Le hic, c'est que l'entreprise n'a pas pour objectif d'aboutir à un état de conscience différent, libérateur -via l'exercice d'un développement gnostique personnel- mais de parvenir à exprimer une histoire transcendante, vectrice de réussite matérielle. La purification passe par le sang, par les noces noires, incestueuses, avec ce mal réveillé des ténèbres- un zeste de citron... Par là, Coppola, membre supposé du Bohemian Club, affirme préférer les terres dites satanistes au changement spirituel pour améliorer sa vie. Le brisement du moi, qui autorise sa renaissance, pourrait s'opérer de manière naturelle; or c'est l'acte dément qui y pourvoit, comme une hybris permettant d'accéder à un état second. C'est pourquoi TWIXT résonne comme une sorte de mise à nu, un testament théiste noir, une exploration satanique dont la dimension occulte en brouillera plus d'un. Dense malgré ses 1h25 et faussement simple, ce film d'auteur peut déconcerter par ses choix esthétiques et par sa cadence. On comprend qu'on aime ou qu'on déteste... Difficile à noter. Néanmoins, force est de constater la cohérence de l’œuvre (malgré l'aspect décousu), sa richesse analytique tout comme, sous des dehors anodins (liés à un budget limité), son pouvoir de prégnance.
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