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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 mai 2012
Compliqué. C'est le premier constat que l'on se fait en ressortant de la salle. Il me manque sans doute des références pour saisir l'ensemble du film, mais il y a trop de choses qui apparaissent sans que l'on ne sache trop comment, ni dans quel but exactement.
Cherchant vainement la mélancolie des années 60, le cinéaste se perd à différents niveaux : aucun des trois genres qui le qualifient (épouvante-horreur, thriller et romance) n'est convainquant... Trébuchant sur le fond, on aurait pu se rattraper sur la forme. Malheureusement l'image est ultra-réaliste. Il ne nous reste plus qu'à lire entre les lignes. Faudrait-il encore y arriver...
Déception: un film digne d'une série B ! Une idée intéressante, mais avec une réalisation ratée où Coppola multiplie les effets superficiels. Un film de Coppola pour un film d'épouvante, mélant effets visuels (qui dans la bande-annonce sont plutot attrayants), petite bourgade hantée et Edgar A. Poe, cela parait intéressant. Mais il en résulte un film décousu, où le réalisateur nous perd dans une avalanche d'effets à la Sin City et d'aller-retours entre rêves et réalité. Coppola a voulu essayer les nouvelles techniques pour livrer une atmosphère sombre, mais cela ne tient pas, on n'y croit pas. Il mèle les genres et techniques et au final, passe à coté de son sujet, pour nous offrir un film sans saveur et brouillon.
J'y suis allé parce que c'est Coppola, j'ai mis deux étoiles et demie parce que c'est du Coppola... c'est pour ça que mon avis ne serait pas très subjectif... en gros faites vous un avis vous même ^^ moi j'ai le cul entre deux chaises... Si ce n'était pas Coppola à la réalisation j'aurai ouvertement critiqué ce film... là je me dit que j'ai du mal comprendre, que Coppola n'a pas fait "ça"...
spoiler: Ou est passé Coppola ? Qu'a t'il fait de son talent ? Twixt n'a aucun sens, un film mineur du réalisateur, scénariste, producteur de ce film bancale. Sans réelle inspiration ou tous ce mélange sans unité et sans âme. Je suis ressortie deçue et un peu en colére parce que j'ai beaucoup d'admiration pour Monsieur Coppola.
L'esthétique ne fait pas tout..mix entre sin city et David Lynch, le film pêche par un scénario mou et une absence totale de rythme. On est loin de la poésie macabre de Tim Burton, dommage.....
Coppola père est sans conteste l’un de mes cinéastes préférés. J’aime les chefs d’oeuvre grandiloquents de sa jeunesse et j’aime presque autant les films plus surprenants de sa deuxième carrière. “L’homme sans âge” et “Tetro”, boudés par la critique, avaient en eux cette force hypnotique, cette ambition narrative et formelle qui font les très grands films.
“Twixt” s’inscrit dans cette lignée des films “mineurs” de Francis Ford Coppola qui visent, de son propre aveu, à casser son image de mythe du cinéma pour pouvoir repartir à zéro, retrouver sa liberté en s’affranchissant des légendes que sont devenus les “Apocalypse Now” et autres “Le Parrain”.
Le film commence bien, par la présentation amusante et mystérieuse d’une bourgade étrange et de personnages truculents : un écrivain de troisième zone (Val Kilmer, convaincant), un shérif bouseux apprenti écrivain, le fantôme d’une jeune fille et d’Edgar Allan Poe. On pense à des références comme les frères Coen, David Lynch ou même éventuellement Tim Burton et Alfred Hitchcock.
On retrouve surtout d’emblée le talent de mise en scène de Coppola. A l’agaçante mode de la caméra à l’épaule, il oppose la suprême élégance du plan fixe. Il choisit un cadre, toujours composé avec minutie, laisse ses personnages y évoluer et l’action survenir d’une immobilité initiale.
Coppola cherche aussi à innover dans la narration et prend le risque d’une intrigue un peu décousue par souci d’éviter de tomber dans le déjà-vu. Il mélange une enquête qui n’en est pas une dans le monde réel avec une autre rêvée qui sert de trame au nouveau livre de son personnage. Le résultat est intriguant mais pas vraiment réussi car on se demande souvent quelle est la volonté derrière ce film qui semble si personnel et passe pourtant totalement à côté de l’émotion.
Il alterne quelques très belles scènes, dont celle de la discussion entre Val Kilmer et le fantôme d’Edgar Allan Poe sur la création littéraire, et des fautes de goûts évidentes, comme ces split screens à répétition et sans intérêt.
En fait, par rapport à “Tetro” et “L’homme sans âge”, “Twixt” semble manquer de cette force intime, de cette ampleur universelle (le désir d’immortalité ou les relations familiales) qui rendent les films de Coppola habituellement si puissants. Ce n’est finalement qu’un film de genre qui cherche l’audace mais sombre vite dans la contingence.
Ce qui marque toutefois, c’est qu’un film à moitié raté de Coppola reste bien plus intéressant que la grande majorité des films en salle actuellement.
ce n est pas le meilleur Coppola. quelques plans et images interessants mais le film reste au final un pseudo mix entre David Lynch et Tim Burton... l idee est belle mais le resultat un peu "gluant"...
Le dernier Coppola pose en soit deux questions. Un film est-il jugé de la même manière selon le passif du metteur en scène ? et quelle est la résonance de certaines critiques dans le jugement d’un film ? Le fait même de poser ces deux questions implique les réponses. Difficile d’être objectif avec Francis Ford Coppola à la vue de la filmographie du metteur en scène, comprendre, si le film avait été réalisé par un sombre inconnu, l’avis aurait été forcément moins indulgent (ou plus après tout !). De même, voir le film après une fusillade classique et facile de certains médias, rehausse le métrage. Quand on nous annonce une purge sans nom, on découvre alors un curieux objet. Twixt est tout cela à la fois, un film hypnotisant et maladroit, bien cadré mais mal monté, suffisant mais touchant. À titre purement subjectif, on préférera y voir un hommage personnel à un certain cinéma (Roger Corman), des clins d’œil de l’affect (au fils de Coppola, à l’ancienne relation entre Val Kilmer et son ex-femme, Joanne Whallley, interprétant ici le rôle de sa femme). Et ce n’est pas l’apparition d’Edgar Allan Poe qui apporte la teneur poétique dont le film avait vraiment besoin. Tout n’est qu’étrangeté dans Twixt, Coppola se fout de tout et c’est presque ici qu’on lui pardonne le plus. À la vue de ses trois derniers longs (L’homme sans âge et Tetro) c’est avec celui-ci qu’on accepte le plus ses excuses. Autoportrait foutraque d’un auteur se jouant du système, il reste hélas à la frontière de l’outrancier, comme-ci il n’assumait pas pleinement de revenir à ce genre (Dementia 13). Ce qu’on pourra moins lui pardonner par contre c’est de ne pas avoir assumer le film en tant que tel et en livrer une promo sérieuse, une réalisation non aboutie et ciselante, entre deux mondes, deux directions. Et si Coppola plein de doutes, ayant connu un cinéma artistique, créatif, ne savait plus ce qu’était le 7ème art ? difficile reflet d’une « industrie » changeante ! http://requiemovies.over-blog.com/
Un délire certes esthétique mais où on se perd constamment entre rêves réalité conscience et inconscience . Plan d'images et plan de scènes incohérents . A l'abandon de toute compréhension , on y viens à s'endormir . Comme c'est Coppola la critique est sur évaluée . La salle certes petite était vide .
Pour son troisième et dernier film de sa trilogie intimiste (qu’il a commencé avec L’HOMME SANS AGE puis TETRO, et qu’il promet de faire suivre par une superproduction alléchante), Francis Ford Coppola a choisit de revenir au genre fantastique avec lequel il débuta difficilement sa carrière. Son scénario sert surtout à mettre en place les doutes d’un auteur en manque d’inspiration à travers lequel on reconnait aisément le cinéaste. Val Kilmer et son embonpoint incarnent donc cet auteur dont les doutes existentiels vont se mêler à une histoire fantomatique plein de clichés grotesques issus des pires séries Z jamais réalisés. Si cette autothérapie, faisant grossièrement référence à la mort de son jeune fils, de l’ancien maestro du Nouvel Hollywood a l’avantage de disposer d’images rendues effrayantes par un travail impressionnant sur les couleurs, sa construction abstraite et son intrigue diablement alambiquée font de cette œuvre singulière un ratage artistique rapidement oubliable.
Terriblement déçu par Francis Ford Coppola (la trilogie "Le Parrain" tout de même quoi !), une esthétique très belle, mais je pense que c'est bien la seule chose capable de sauver le reste, les jeux d'acteur/actrice de Val Kilmer et Elle Fanning sont plus ou moins réussis, sans grand plus, mais le dénouement...à croire qu'il y en a pas !, les scènes s'enchaînent rapidement et parfois trèèèèèèèèèèèès lentement...9/20, qu'est-ce que tu nous a fait là Francis ?.