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Fareed
24 abonnés
7 critiques
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1,5
Publiée le 12 avril 2012
Je m'attendais à quelque chose qui vaille la peine d'être vu, surtout avec ce réalisateur, et Val Kilmer devant la caméra. Je peux dire que j'ai été déçu. L'ambiance est trop glauque. Et un réel ennui s'est installé au fur et à mesure du film.
Monument d'incongruité ! Francis Ford Coppola envoie promener le post-modernisme pour la fable pure et dure, adoptant la démarche du parfait cinéaste désintéressé. C'est comme si chaque plan de ce Twixt semblait proposer sa petite figure de style, chaque image s'avouant indépendante de la suivante. Evidemment Twixt affiche un premier degré relativement honnête pour être attachant mais un problème majeur s'impose par ailleurs : ce salmigondis tapageur et grotesque semble n'intéresser que son réalisateur, beaucoup trop raté pour ne pas ennuyer et pas assez limpide pour ne pas méduser. La ventripotence d'un Val Kilmer sur le retour et la fadeur constante de Elle Fanning n'arrangent rien à l'ensemble, et l'emballage numérico-bling-bling de ce Twixt donne pas mal envie de cracher. Coppola décale, décale et re-décale... pourquoi pas ? Toute cette tambouille phosphorescente fait surtout l'effet d'un gros Paris-Brest badigeonné de sauce ketchup ! C'est tout bêtement affligeant de maladresse, et ce malgré l'authenticité du projet vantée un peu partout dans les médias. Un énorme ratage.
Affiche et bande annonce intriguaient fortement. Le film en revanche déçoit par une histoire décousue et une direction abandonnée. Francis s'est fait plaisir...
Ce twixt là n'est vraiment pas coupe faim. Malgré une stylisation des images on a du mal à être absorbé par le film. Coppola devait être absorbé par l'alcool comme son personnage principal...trop de références littéraires au final inutiles dans un nanar pareil. 1h30 qui en paraissent 10...on en oublie d'être effrayé...
J'ai vu le film en avant première au festival du film fantastique de Gérardmer. Jean Jacques Annaud qui était présent dans la salle, est le réalisateur grâce auquel j'ai eu un coup de foudre pour le cinéma avec son film 'Sept ans au Tibet'. Ce soir là, quand j'ai vu 'Twixt', Coppola est devenu le réalisateur qui aurait pu me dégouter du cinéma fantastique, tellement ce film était inintéressant, emmerdant, sans action.