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Flowcoast
59 abonnés
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1,5
Publiée le 19 juillet 2012
Depuis le début des années 2000 , Francis Ford Coppola aligne les films sans relief , et sans succès au box office. Twixt confirme cette règle. Avec peu de moyens financiers , le film sombre dans l'ennui le plus total , avec en prime , une mise en scène des plus déplorables : les plans sont indignes du standing de F.F Coppola ; même question concernant l'acteur principal : comment connaître un succès quand on prend Val Kilmer désormais adepte des Direct To DVD? C'est censé être un film d'horreur , on tombe dans un film policier thriller , qui n'a aucun suspense , aucun intérêt et aucune captivité du public. Un film à oublier, à jeter à la poubelle tellement , on finit par rire de ce film totalement raté !
Les ingrédients sont là mais la recette ne fonctionne pas : Edgar,vampires et autres fantômes se rencontrent pour le pire des résultats,irritant et soporifique.
Bon et bien voilà, un mauvais Coppola. Un film sans queue ni tête qui part dans tous les sens et assez ennuyeux. Un Antre de la folie raté . Vraiment dommage.
Elle est décidément loin la belle époque où Francis Ford Coppola nous émerveillait avec des œuvres dignes de ce nom (Le Parrain - 1972/1974/1990 & Apocalypse Now - 1979). Avec Twixt (2012), un film à petit budget (7 millions de $), il se lance dans l’épouvante/horreur d’où il en tire une Série B d’une laideur à toute épreuve. Avec une esthétique très (trop) travaillée, rendant ses images tout simplement écœurantes et cheap (entre fantasmagorie & onirisme), Francis Ford Coppola ne tarde pas a créér un malaise entre le spectateur et son film. Pourtant ce dernier commençait plutôt bien, nous rappelant un certain David Lynch (Twin Peaks - 1990), mais le film finit rapidement par se perdre, entre rêve et réalité, où seul le cinéaste sait visiblement ce qu’il fait, laissant donc les spectateurs dans l’incompréhension. Une œuvre très personnelle (Francis Ford Coppola fait à de nombreuses reprises référence à lui et au drame qui le lie à son fils), l’ensemble étant par une histoire peu passionnante et des interprétations peu convaincantes (Val Kilmer & Elle Fanning), dans pareilles situations, on attend qu’une chose, que le film daigne enfin se terminer.
Cronenberg nous à pondu son "A Dangerous Method", Romero son "Survival of the dead" puis deux anthologies ridicules, maitenant c'est à Coppola de nous balancer son "Twixt". Le point commun entre les trois réalisateurs ? Ils ont tous les trois des carrières exceptionnelles, ils nous ont donné des chefs d'oeuvres incroyables et maintenant, ils sont aigris, à bout de souffle. Et c'est dans cet état d'esprit qu'à du être réalisé ce "Twixt". Un film presque amateur dans lequel aucun des aspect n'a été soigné. Que ce soit dans la direction des acteurs, dans le scénario (ridicule et inintéressant , avec une fin presque indescente), et une esthétique et des effets spéciaux dégueulasses dignent d'un téléfilm Syfy (et n'essayez pas de me faire croire que c'est désiré, surtout quand on voit encore les calques after effects). Dans une interview, j'ai lu que Coppola voulait suivre maintenant les conseils qu'il donne à sa fille. C'est donc bien la preuve que l'un comme l'autre est dans l'erreur.
Hélas! Francis Ford Coppola ne déroge pas au fléau que je subis depuis l'année dernière : celui de mes réalisateurs préférés qui font n'importe quoi, et surtout du très ennuyeux! C'est un mauvais film de série B : tout est prévisible, risible car exagéré mais plutôt pathétique en fait... Quel dommage de voir Val Kilmer là dedans, je me suis vraiment demandé ce qu'il faisait là. Bref passez votre chemin!
Quelle drôle de filmographie ce Coppola : des chefs d'oeuvres qui ont marqué à jamais l'histoire du cinéma : la trilogie du parrain, Apocalypse Now, (voire Dracula), et puis pas mal de navets qui frôlent le vide intersidéral. Twixt, cette bouillie ectoplasmique, en est le plus triste exemple. Prétentieux : esthétique boursouflée, citations inappropriées de Baudelaire et Poe qui doivent faire des loopings dans leur cercueil, autosuffisant et sans inspiration aucune... L'écrivain à bout de souffle, incarné par un Val Kilmer bouffi mais irréprochable, c'est Coppola... et on a envie de lui crier : "tes films sont plus très bulletproof Francis, laisse la place aux jeunes... (mais pas à ta fille s'il te plaît)".
A la sortie du dernier Coppola, on n'a guère le choix qu'entre la note maxi (si on est sensible au génie sous-jacent du film) ou la note mini (si on considère que ce génie n'est que sous-jacent).
Je suis pour ma part dans le deuxième cas, et je le regrette, car j'étais tout à fait disposé à aimer le film, et même à l'encenser, à la suite d'un Tetro qui m'avait ravi à ma grande surprise.
Malheureusement le film est d'un ridicule consommé. Tourné avec trois francs six sous, il propose une imagerie de carton pâte, cherchant en vain une esthétique qui se situerait à mi-chemin de David Lynch (les jeunes filles mortes, l'ambiance bizarre, les rideaux rouges) et Tim Burton (les gothiques, les arbres tordus, la pleine lune) : autrement dit nulle part.
Le scénario est complètement bâclé, à l'image de la fin, et le film ressemble curieusement à un film de fin d'étude, certes zébré d'éclairs de génie (ces cadres !), mais complètement bancal et bourré de facilités. Les jeunes filles entourant le beau garçon maquillé sont par exemple absolument ridicules. Le script est tiré d'un rêve que Coppola a fait à Istanbul, et on aurait souhaité qu'il soit un peu plus travaillé, d'autant plus que Van Kilmer propose un personnage attachant, sorte de Stephen King au rabais cherchant l'inspiration.
La présence d'Edgar Allan Poe finit par donner à Twixt un air de Minuit à Paris freak, ce qui sous ma plume, n'est pas un compliment. A éviter donc. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
Très déçue ... Heureusement que les images sont belles car sinon je n'aurais réellement trouver aucun intérêt à ce film... Histoire totalement survolée ...elle aurait pourtant pu être intéressante .... Bref déception...
C'est un film très très déroutant! C'est loooooong! Et c'est un GRAND délire! Après, j'ai beaucoup apprécié la façon de soigner la photographie, l'ambiance mystico-glauque-gothique. Mais wtf? Je n'y trouve aucune explication.. Ça doit sûrement être poétique, sûrement... :)
Coppola à fumé la moquette! On ne veut pas croire que le réalisateur du Parrain et de Cotton club soit le même que celui de cette fable gothique sans queue ni tête, superposition de tous les poncifs de films de diablerie, de revenants et de vampires. L'effroi du beffroi, la sorcellerie de pacotille nous gavent rapidement et le soin donné au traitement de l'image et au grimage des personnages ne suffisent pas à nous extirper du profond ennui dans lequel on est rapidement immergé.
Complexe et ambigu, le dernier film de Francis Ford Coppola est aussi agaçant que fascinant, aussi soporifique qu'attachant. Paradoxalement, si dans un passé éloigné, on aurait abusé de superlatifs pour qualifier le cinéma de Coppola, pratiquer un jugement aussi positif aujourd'hui serait une insulte à la carrière d'un homme qui a un jour proposé du grand cinéma. Désormais, il est noyé dans une cuve, et il n'y a visiblement qu'une seule personne qui prend son pied, c'est lui. Twixt aurait fini en direct-to-video que personne n'aurait trouvé à y redire, sans évoquer un quelconque crime de lèse-majesté inhérent à ces grands cinéastes "intouchables" qui s'égarent un peu trop souvent ces temps-ci...