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    Twixt
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    "Ouch !"...ai-je envie de dire ! Je ne pensais pas que je viendrai faire ici, un jour, une critique pas franchement flatteuse sur un film écrit, produit et réalisé par un des grands du 7ème art, un réalisateur reconnu de nombreuses fois pour son talent indéniable prouvé par l'indémodable "Apocalypse Now", la mafieuse série du "Parrain" ou encore le très bon et sanglant "Dracula"...
    Mais voilà... les vents tournent et si Coppola a eu son heure de gloire avec des réalisations exemplaires en tous points, on sent que, petit à petit, celui-ci se perd lui-même dans des "oeuvres" plus personnelles, certes, mais par là-même moins abordables...
    Vous l'aurez compris, j'aime Coppola... et si certains crient au génie concernant ce "Twixt", j'ai, personnellement été extrêmement déçu par ce film...
    Alors, certaines choses s'expliquent : le fait que Sir Coppola veuille, depuis quelques années, revenir à une liberté plus grande de par une autonomie financière totale... Ses propres expériences donnant lieu à certaines scènes, certains faits composant ce film... et franchement, pourquoi pas ? Il a bien raison de ne pas vouloir se faire dicter ses propres réalisations et a parfaitement le droit de s'inspirer d'éléments de sa vie pour les mettre en image... sauf que... sauf que... sauf que là, je ne peux m'empêcher de penser, moi qui adore ce réalisateur, que si certains crient au génie, c'est justement parce qu'il s'agit d'un film de Sieur Coppola... et que si ce même film avait été réalisé par un illustre inconnu, il serait passé pour un gros nanar !
    Plusieurs raisons me font penser cela... alors, dans le détail...
    Déjà, on sent que le budget était relativement limité... et on le sent sur pas mal de plans...
    Que Francis Ford Coppola décide volontairement de revenir à des plans plus sobres, fixes, la majeure partie du temps... là encore, pourquoi pas ? Mais encore faut-il de la substance dans l'image et dans le récit proposés...
    Or, "Twixt" s'avère être très brouillon à plusieurs niveaux...
    Commençons par le commencement : le scénario... Il a certainement du sens (pour Coppola lui-même particulièrement)... mais l'évolution de celui-ci fait qu'on le perd totalement... le sens de ce scénario !
    L'idée de base n'est pas mauvaise mais fait l'objet d'un traitement tellement particulier qu'on ne sait jamais vraiment où le réalisateur veut nous emmener... pour tout dire, j'ai même failli m'endormir devant ce "faux long-métrage" d'1h20 !
    Les transitions entre les parties rêvées et la réalité sont banales et ce mélange assez maladroit nous perd régulièrement quant à la pseudo intrigue du film.
    Sur le plan de la réalisation... Coppola ne fait donc pas preuve d'une grande prise de risque et nous propose, la plupart du temps, des plans fixes... Il ne fait pas non plus preuve d'une grande imagination en nous proposant des scènes de rêves identifiables par une colorimétrie assez laide mais surtout déjà vue ! Du noir et blanc parsemé de quelques couleurs dont le rouge dominant... vu, vu et revu !
    De plus, ces scènes sont assez fades, entendez "peu contrastées"... et bénéficient d'effets spéciaux bas de gamme dignes d'un premier film d'étudiant au budget très serré ! Le côté esthétique n'est donc pas non plus au rendez-vous !
    Les interprétations sont plus que moyennes pour la plupart des interprètes... et même si Val Kilmer n'a pas que des mauvais films dans sa filmographie, il ne rattrape pas franchement le fiasco général !
    Malgré tout, il reste le plus convaincant au milieu d'une distribution plus ou moins amateur mais surtout mal dirigée... enfin, je pense... car Elle Fanning ou Ben Chaplin, par exemple, sont deux interprètes dont les preuves ne sont plus à faire...
    Les dialogues... à part quelques petites perles ci et là dans le film, on se trouve à nouveau face à ce qui ressemble à un brouillon, un premier jet... mais en aucun cas à une écriture stylisée et maîtrisée...
    On apprécie les quelques rares notes d'humour... ou les références littéraires... mais le reste semble presque sans intérêt !
    Alors... très franchement, cela me peine de constater que le grand Coppola a autant perdu de sa superbe... mais je me suis franchement ennuyé devant ce "Twixt" qui ne semble pas franchement savoir où il va lui-même !
    J'espère que ce réalisateur saura me surprendre à nouveau après ça... mais pour l'instant, peut-être vaudrait-il mieux qu'il se consacre à la production des films de Sofia qui, elle, donne un véritable nouveau souffle au cinéma familial !
    Une grosse déception, donc... qui ne m'aura attiré que par le nom du réalisateur... mais à tort, finalement !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    que dire.... j'ai dormi, ça n'augure pas un grand film! mais surtout je ne dois pas avoir le Q.I de certains car je n'y ai rien compris, tout se mélange, il n'y aucune explications et le fil conducteur est plus que dur à suivre.....
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Décidément, Coppola persiste dans le ratage. Après l'indigeste "homme sans âge" et l'horripilant "Tetro", voilà l'assommant "Twixt". L'ennui nous gagne en effet très vite devant ce polar fantastique sans queue ni tête. Le tout est filmé avec une infinie platitude et même Elle Fanning y perd tout son charme. Un film qui confirme la mort artistique d'un grand cinéaste. Désolant.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Comment, mais comment fait-il ??? Même au royaume du film d'horreur kitsch, Coppola parvient à trouver la couronne du génie ! Si les défauts du film sont nombreux (il scinde l'écran en deux lors des conversations téléphoniques : vice suprême du Cinéma contemporain !!! Et les citations de Poe et de son frère Baudelaire sont magnifiques mais restent si superficiellement attachées au film qu'elles s'en décollent), s'ils sont nombreux donc, le génie est en effet incontestable. Coppola est arrivé à une maturité dans la mise en scène qu'il n'avait même pas dans Le Parrain (qui est pourtant, rappelons-le une fois encore, l’Everest du Cinéma). La séquence d'introduction est cousine de celles des films de Cronenberg (les plans fixes qui alternent avec des travellings latéraux, une agglomération déserte, seul le vent dans les arbres confirment la réalité). L'esthétique des scènes diurnes évoque aussi les frères Coen, dont Coppola est un admirateur. Les scènes nocturnes, quant à elle, d'un noir et blanc macabre, nous plonge dans un onirisme quasi-éveillé, plus révélateur que le jour et d'un grotesque au sens d'un Tim Burton. Car il y a, comme dans Tetro, une séparation entre le passé, que l'on traverse dans la nuit, et le présent attaché au jour. C'est comme si Coppola cherchait des références dans le présent pour revenir dans le passé, il cherche encore de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes pour construire l'univers de ses films. C'est un cinéaste passionné et passionnant, et Twixt nous emmène dans cet univers de mystère et d'enchantement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    WTF. Bizarre. Étrange. Je relis mes notes prises dans le noir pendant la projection et voici les mots qui en ressortent. Le film commence par des images plutôt banales d'une petite ville des Etats-Unis avec une voix off inquiétante : complètement en décalage de ce qu'on voit en fait. Toute la bande-son est travaillée comme pour les meilleurs films d'épouvante, mais les images de jour sont quant à elles d'une banalité effrayante.
    J'ai un peu peur d'écrire ça pour un film du grand Francis Forc Coppola mais.. C'est assez moche non ? Après Tétro qui était purement et simplement l'un des plus beaux films (visuellement en tout cas) de l'histoire du cinéma, on a Twixt. On a pris le titre "Tétro" et son esthétique, on l'a écrasé, et ça a fait un bruit plutôt drôle et moche et un résultat moyen "Twixt".
    Blague à part, peut-être y avait-il un problème dans la copie DCP de la salle de projection où j'ai vu Twixt, mais en tout cas l'image "buggait" pas mal (traits qui "abîmaient" l'image numérique, surtout dans les mouvements). Au-delà ce problème qui vient peut être de la projection (provenant peut-être du choix étrange de distribution : Coppola souhaitait que son film soit en 2D et parfois en 3D Reflief, trop compliqué pour les français ?), les séquences de nuit sont déjà esthétiquement plus intéressantes. Plus intéressantes, mais pas toujours plus belles : Elle Fanning est "détourée" grossièrement et les brillants sont étranges.
    Mais c'est en tout cas à partir du premier rêve, où Val Kilmer se promène de nuit que l'esthétique et la mise en scène deviennent intéressantes. Les cadrages (un peu "What the fuckistes" par moments) sont très travaillés et souvent étranges.
    Le personnage de Val Kilmer est intéressant, et parfois drôle (une séquence géniale où il prépare sa "table d'auteur" : table et chaise pliantes, ordinateur, crayons, whisky, glaçons). Son inspirateur et mentor Edgar Allan Poe constitue également un personnage vraiment savoureux, il fait notamment une masterclass d'écriture à son élève vraiment très intéressante, et très belle (cette fois-ci !).
    La fin est encore une fois WTF : on ne sait plus trop si ce que l'on voit fait partie d'un rêve, du roman, de l'histoire de cet auteur, etc. Tout se mélange, on ne comprend plus trop, mais on sait qu'on vient de voir un OVNI dont on ne sait pas trop quoi penser...

    Source : Plog Magazine, les critiques des ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/04/twixt.html
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    En reprenant la réalisation en 2006 avec "L'Homme sans âge" après un arrêt de 8 ans, Francis Ford Coppola s’imposa trois règles : il devait lui-même écrire le scénario ; le film devait nécessairement avoir un écho personnel - un aspect de lui-même ou de sa vie qu’il n’aurait pas compris - et devait être autofinancé afin d’en limiter le budget et de garder le contrôle absolu de sa liberté artistique. Plus encore que dans les deux premiers films de sa nouvelle carrière, ces trois conditions sont scrupuleusement respectées : le scénario est entièrement orginal, contrairement à "L'Homme sans âge" qui était adapté d'un roman de Micea Eliade ; le point nodal de l'histoire de "Twixt" est la culpabilité de Hall Baltimore qui n'a pas su empêcher l'accident de speed boat où a péri sa fille, exactement dans les mêmes conditions que celles de la mort de Gian Carlo Coppola en 1986 ; et enfin, le budget de 7 millions de dollars a permis un total contrôle du réalisateur sur tout le processus de création, et ça se voit.
    "Twixt" signifie entre deux, et c'est exactement de ça dont il s'agit. Tout le film se situe entre deux choses, l'une et son contraire : entre deux temporalités, entre deux niveaux de réalité, entre la beauté revendiquée et un kitsch tranquillement assumé, entre l'hyper-référence littéraire et l'exorcisme des fractures intimes, entre Meliès et 3D. Le film se présente sous la forme d'un labyrinthe où se perd très vite le héros, et avec lui le spectateur. Ouvert sur le ton du conte "Once upon a time..." par un narrateur qui n'est autre que Tom Waits, il nous montre d'abord la banalité légèrement inquiétante d'un petite bourgade américaine, où l'épicerie vend quelques livres et où le motel ressemble à celui de "Psychose" ; le shériff fabrique aussi des nichoirs à oiseaux et se pique de prétentions littéraires. L'écrivain forcément en panne d'inspiration, forcément sur le déclin et forcément porté sur la bouteille va se laisser entraîner dans une forme de somnambulisme, avec une opposition d'abord marquée entre ce qu'il vit (couleurs chaudes) et ce qu'il rêve (nuit américaine avec quelques taches de couleur comme les rumble fishs de "Rusty James").
    Il se trouve vite confronté à un double défi : démêler en quoi le passé, à savoir le massacre d'une dizaine d'enfants dans les années cinquante, explique le présent, c'est-à-dire la découverte du corps d'une jeune fille transpercé par un pieu, mais aussi parvenir à écrire une histoire. Dans cette quête, il va progressivement découvrir que la solution à ces deux difficultés se trouve autant dans sa propre histoire que dans les outils de la création qu'Edgar Poe en personne lui propose dans ses séquences rêvées. Coppola a raconté que le point de départ de son scénario est un rêve qu'il a fait à Istanbul en 2009, et qu'il a noté comme Fellini dessinait les siens. Ayant lu récemment les oeuvres complètes d'Edgar Poe, il ne s'étonna pas de le voir apparaître dans son rêve : "Je me suis demandé s’il y avait un point commun entre ma vie et celle de Poe. Manifestement nous étions tous deux hantés par un fantôme. J’ai rapidement compris que pour Poe il s’agissait de sa femme Virginia, disparue jeune, et je m’interrogeais : qui était donc le mien ?»
    Edgar Poe est donc présent sous les traits de Ben Chaplin, mais aussi par de nombnreux autres indices : le nom de Baltimore, qui est celui de la ville où vécut et mourut l'auteur des "Histoires extraordinaires", le nom du pasteur, Allan Floyd, le poème de Beaudelaire, Spleen, déclamé phonétiquement en français par Alden Erhenreich qui joue Flamingo, mais encore le prénom du spectre de la jeune fille jouée par Elle Fanning, Victoria, prénom de sa femme épousée à 13 ans et morte à 25, et qui prit dans son oeuvre les traits de Lenore, Annabel Lee ou Ligeia. Edgar Poe guide donc Hall Baltimore pour la construction narrative de son livre, mais nul besoin à Coppola de mentor pour son écriture filmique. Il assume là encore le twixt, la contradiction entre la simplicité ("J’ai décidé d’arrêter presque entièrement de faire des mouvements de caméra. Dans Twixt, elle ne bouge pratiquement pas, sauf pour cinq panoramiques. J’utilise une technique visuelle où la scène s’élabore à partir d’unités de construction filmique en partant du principe que les spectateurs ne s’intéressent pas particulièrement à la mise en scène") et la complexité, voire la surcharge, multipliant les effets comme ce ciel où on distingue le mouvement des étoiles, comme quand on le photographie avec un long temps de pose. Il y a d'ailleurs beaucoup de choses autour du temps, dont un des personnages dit qu'il s'écoule autrement : le clocher de l'église avec ses sept horloges, qui indiquent toutes une heure différente, la cohabitation d'Edgar Poe, des personnages du massacre de 1955 et de Hall Baltimore, ou l'Hotel abandonné qui revit comme l'Hôtel Overlook.
    Il est intéressant de noter le grand écart entre les avis des différents critiques, du "merveilleux état de grâce" des Cahiers à la "plaisanterie de carabin indigne du cinéaste" de l'Express, Télérama publiant bien sûr un pour (Jacques Morice) et un contre (Cécile Mury). Intéressant, et pas étonnant, car c'est le résultat de la démarche de Coppola, qui s'en contrefiche totalement de plaire, à la différence de tous les films de studios. C'est cette liberté absolue, perceptible à tout instant, qui donne toute sa valeur à "Twixt" et qui en justifie les excès et les boursouflures, offrant à ce film d'étudiant réalisé à 70 ans une place légitime dans la très belle filmographie du réalisateur aux six oscars et aux deux palmes d'or.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Coppola est un cinéaste a l'agonie,réalisant un film a l'image,la lumiere,au scénario,et aux cadrages de série b.Et quant aux effets spéciaux ils sont aussi mauvais que ceux présent dans les clips des pays de l'est.Cette production ressemble a ce que l'on peut trouver dans les bacs des hypermarchés a 2€.Ça n'a aucun intérêt,ni artistique ni scénaristique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Un film hallucinant de nullité, qui se serait fait défoncer par la critique si le réalisateur n'était pas Coppola. En quelques mots, l'histoire est débile, les images laides, le jeu d'acteurs très médiocre. Vraiment nul, sans même avoir le côté sympathique qui en aurait fait un bon petit nanar.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2012
    J'ai bien aimé le film, quel plaisir de retrouver val kilmer. Le film aurait cependant mérité un scenario encor un peu plus abouti.
    shingara
    shingara

    14 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Film vraiment bizarre. Autant coppola peut faire de magnifique film autant, ils peuvent être décevant. Sur ce film, c'est tout ou rien. Il est bien réalisé, bien joué, mais c'est vraiment l'histoire qui ne m'a pas plu. On regarde en attendant le fil conducteur :(
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Monsieur Coppola me déçoit énormément avec ce gros navet. Le passage à l'ère numérique n'a pas du tout marché chez lui. Il y a une succession voire une accumulation d'effets numériques horribles qui pourrissent toute l'image. Le scénario est bancal, ennuyeux et vide. Des idées qui ne servent à rien, et un Val Kilmer vraiment minable en écrivain à la dérive. Une aventure bien grotesque sans intérêt. Passez votre chemin si vous voulez toujours apprécier "Le Parrain" ou "Apocalypse Now".
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2012
    Le nouveau projet de Coppola que j'attendais de voir avec impatience, et bien c'est loupé. Je me suis mortellement ennuyé. Du mystère à l'état pur, de la glauquitude qui ne mène pourtant pas à grand chose. Des couleurs limitées au noir & blanc & rouge pour une atmosphère pesante et oppressante qui nous endormiront. Beaucoup vont analyser les scènes et la vision du réalisateur dans les moindres détails, car il y en a bien évidement à décrypter, mais on ne ressent nullement l'envie de s'intégrer d'avantage dans ce film qui n'en vaut pas la peine. Je vois ce long-métrage comme un essai de Coppola qui s'exerce à un nouveau style...dont je ne suis pas particulièrement friand. Inutile de vous préciser que le Francis de l'époque est décédé, nous n'assisterons plus à du travail dans la lignée de "Dracula", "Le parrain" ou encore "Apocalypse now" et nous serons plutôt confronté à du "L'homme sans âge". Une promenade entre réalité et subconscient, amené par un Val Kilmer (plus du tout charismatique comme à l'époque) qui nous laissera un goût amer. Tellement habitué à mieux de la part de ce géant de la réalisation qu'on ne peut être que déçu. En attente du prochain Coppola pour savoir s'il persiste dans cet univers...en espérant que non.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2012
    Autant "Tetro" était sublime, autant "Twixt" est décevant. Pas aussi désagréable à regarder que "L'homme sans âge" pourtant. Mais on ne sait pas trop où Coppola veut en venir. Un écrivain sur le retour fait la tournée des librairies de campagne pour faire sa promo. Au détour d'une petite ville étrange, des fantômes lui font la cour à l'ombre d'Edgar Allan Poe. Bon, soit, pourquoi pas. Mais cette ambiance mystérieuse, ces réflexions sur la création, le devenir d'un artiste, ennuient terriblement. L'histoire suit son chemin tranquillement, dans une atmosphère opaque superbement photographiée. Mais que le temps est long ! On se perd en conjectures sur l'histoire, le projet du réalisateur, sans aboutir à de conclusion concluante. Trop de mystère tue le mystère, et le plaisir de spectateur.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Francis Ford Coppola se prend pour un jeune auteur indépendant de la nouvelle génération américaine (Jeff Nichols et compagnie) et le fait est que ça fonctionne plutôt bien. On a pour ingrédients une ville perdue des États-Unis, un humour décalé, des personnages hauts en couleur et une ambiance macabre inspirée par Edgar Allan Poe, âme damnée veillant sur le film. Bien sûr, ce n'est pas un chef-d’œuvre, l'esthétique est parfois kitsch (mais toujours rattrapée par cet humour réellement drôle), mais en somme, c'est frais et vivifiant, et la mise en scène est réussie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 août 2012
    Twixt un film de Francis Ford Coppola sortit de nul part. J'en avais jamais entendu parlé je suis tombé dessus par hasard et bien je suis déçu. D'ailleurs Coppola ne cesse de décevoir depuis cette dernière décénie voir même plus longtemps que ça il nous fait vraiment de la m****. J'ai été fan de ces films mais là je dois avouer qu'il est "mort" pour moi. Il n'est plus ce réalisateur sachant faire ces chefs d'oeuvres. Twixt est pour moi un mélange du genre bizard made in Lynch et de genre téléfilm US qu'on voit les après-midi sur les chaines généralistes... En clair ça donne l'impression de visionner un vieux film série B où série Z comme vous voudrez ! Bref, dé-ce-vant. Une belle arnaque et je ne me suis pas gêné de le télécharger illégalement car payer pour voir ça ben "faut pas rêver...en couleur". Je me suis ennuyé, lassé, et même en ayant un minimum de patience j'ai finis par espérer que ça passe vite pour pouvoir mettre un autre film et encore j'ai tenu jusqu'à la fin, un vrai miracle de ne pas avoir craqué avant tellement le film est nul. Coppola va te rhabiller, t'es finit, elle est loin l'époque des films à succès et à chefs d'oeuvres
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