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Un visiteur
1,0
Publiée le 2 février 2013
Très mauvais film . On s'ennuie , il n'y a aucune intrigue , c'est incompréhensible , c'est pénible ... Bref , ce film ne vaut pas la peine d'être visionné . 1/5
Même si l’œuvre ne séduit pas en permanence, force est de constater ici un vrai travail esthétique entre le cinéma expressionniste de Murnau et la poésie sombre d'Edgae Allan Poe, dont le fantôme hante littéralement au sens propre le fil de Coppola. Jouant sur la couleur et le noir et blanc, sur le rêve et la réalité, cette danse trouble ou s'immisce la culpabilité d'un auteur qui se sent responsable de la mort de sa fille reste un objet cinématographique ambitieux qui remplit bien son rôle fascinant pour les passionnés du 7eme art.
Coppola en a marre qu’on lui parle de sa gloire passée. Il en a marre qu’on lui parle d’Apocalypse Now, de Brando, alors il tente une sortie honorable, en essayant de se réinventer, et de repartir à zéro, (c’est impossible et il le sait).il faut voir les références qui pullulent, et mêmes les autocitations voir l’auto bio pure et simple. Val kilmer, c’est lui. C’est cadré avec une précision de malade, et les plans sont virtuoses. Il abuse des contrastes de lumières et des textures. On aboutit à quelque chose de beau plastiquement, mais de très froid, le numérique à ses qualités et ses défauts. L’atmosphère gothique est agréable, la séance de spiritisme marrante, et l’esthétique est très glacée, à la Sin City. L’histoire est un peu fourre-tout, le climax ne surprend pas tellement le reste nous paraît artificiel parce que c’est contrôlé et sans folie aucune. On dirait le travail d’un ado de près de 80 ans, très talentueux, mais qui a peur de se laisser aller. Coppola en a marre qu’on lui rappelle son passé, mais son passé se rappelle tout le temps à lui.
Une ambiance gothique jusqu'au bout des ongles, des tas de clichés, mais traités avec un mélange d'esthétisme très réussi et de second degré désarmant, qui survient souvent aux moments les plus inattendus. Beaucoup d'humour aussi, et une continuelle ambiguïté entre gravité et dérision, une déconstruction progressive des structures traditionnelles du récit et une fin en queue de poisson : Twixt est un film étrange. Très étrange. Un film où l'on se demande toujours plus ou moins où l'on se trouve, dont la beauté ne peut que conquérir mais dont les défauts et la tendance à trop brouiller les frontières - toutes les frontières - peuvent aussi rebuter.
A vouloir rompre et morceler son récit, Coppola obtient en effet un résultat parfois un peu trop déstructuré, et qui finit par perdre en cohérence. Certaines scènes se juxtaposent au reste sans réellement s'y enchaîner, et donnent l'impression d'avoir été posées là un peu au hasard, trop vite. Le film aurait peut-être gagné à une vingtaine de minutes en plus, pour étoffer un peu mieux sa dernière partie.
Malgré cela, je me suis laissée conquérir avec un très grand plaisir et une fascination indubitable. Je ne le conseillerais pas à grand monde, ce film, sinon à ceux qui comme moi aiment se perdre sur des chemins insolites, possèdent un solide sens du second degré et aiment sortir d'une salle avec des questions plein la tête, un mélange d'émerveillement esthétique, d'amusement et d'incertitude sur la nature exacte de ce qu'ils viennent de voir.
Twixt, deux doigts coupent fin ! Et c'est bien fini! La magie et la "poésie" de ce film n'a pas opéré sur moi.Le semblant de scénario à la Stephen King , ne prend pas.Sa réalisation est plutot moyenne (pourtant c'est du Coppola), les reves d'un Val Kilmer qui manque terriblement de crédibilité, deviennent mou et agaçants.L'esprit reste curieux mais on est déçu au final.Un film peut etre trop rapide (1h20), survolé et ennuyeux avec des acteurs pas franchement convaincants.
On dirait un film d'un mec de 20 ans qui a du potentiel et qui fera probablement de grandes choses dans le suite de sa carrière . Audacieux il lui restera à épurer son oeuvre . Et enfaîte c'est Coppola , ce jeunot nous livre une oeuvre bourré de défauts mais tellement belle esthétiquement avec une mise en scène stylisée . Pas mal comme seconde jeunesse .
....Quelle déception...sans dévoiler la fin quelle déception vraiment! Il y avait une ambiance, il y avait de bonnes idées et une esthétique vraiment sympa, il y avait Val Kilmer en écrivain porté sur la bouteille (comme tout écrivain dans les films d'ailleurs) et puis ce nom au générique... De Palma. C'est moche de vieillir vraiment ça rend maladroit...il faut croire.
Depuis son retour derrière la caméra en 2007, Coppola affiche une liberté totale par rapport aux studios avec lesquels il aura bataillé tout au long de ses meilleures années créatives. A plus de 70 ans c’est désormais à une introspection que se livre le réalisateur à travers ses films. Comme toujours chez Coppola l'italien d'origine, c’est la famille qui sert de guide à la création artistique. Il va ici très loin dans l'exposition de ses blessures intimes, évoquant de manière explicite dans une scène onirique en présence de la figure tutélaire d'Edgar Allan Poe, la mort de son fils Gian-Carlo en 1986 dans un accident de speed boat. Par Val Kilmer interposé il semble se repentir de sa trop grande implication à l'époque dans son travail qui l'a certainement empêché d’apporter la présence affective nécessaire à son fils aîné. Cette douleur pressentie dès l'entame du film à travers les rapports de Hall Baltimore (allusion à la ville ou Poe à longtemps vécu et a trouvé la mort en 1849) avec sa femme, met plus des deux tiers du film pour se révéler. En convoquant Edgar Allan Poe auprès de l'écrivain de seconde zone qu'est Hall Baltimore, Coppola se confronte aux affres de la création et à l'énorme don de soi qu'elle exige. Baltimore est en panne d'inspiration et Edgar Allan Poe lui montre par l'exemple que c'est en allant puiser dans la grande douleur de sa vie (sa femme Virginia morte à 25 ans) qu'il a dressé le portrait de ses héroïnes célèbres (Ligeia, Lenore) et écrit son poème le plus reconnu (The Raven). Coppola qui selon ses propres dires a failli devenir fou sur le tournage d' "Apocalypse Now" connaît bien les conséquences néfastes d'une implication extrême. Il intègre ses réflexions à un univers fantastique balisé par les pérégrinations oniriques d’un Hall Baltimore cornaqué par le shérif du village (Bruce Dern démoniaque) qui entend profiter de la présence inespérée de l’écrivain en mal d’inspiration pour que celui-ci lui serve de marchepied vers la reconnaissance publique de l’acte insensé qu’il vient de commettre. Le réalisateur qui filme magnifiquement (en numérique) les rêves de Baltimore, parsème son film de références à ses travaux passés comme « Outsiders », « Rusty James » ou « Dracula ». C’est sûr, les partis pris radicaux de Coppola et l’aspect un peu déstructuré de son récit ont dû en rebuter plus d’un y compris parmi ses plus fidèles admirateurs qui n'ont sans doute pas compris depuis quelques années les chemins de traverse empruntés par l’ancien enfant chéri d’Hollywood. Mais qui peut vraiment reprocher à un homme de 70 ans de s’octroyer une liberté totale quitte à livrer des films imparfaits aux moyens forcément limités, conséquence consubstantielle désormais à cette liberté recherchée et retrouvée ? « Twixt » film quelquefois un peu déroutant voire pompeux à certains moments réserve quelques très bonnes surprises comme la renaissance d’un Val Kilmer que l’on avait pas vu depuis longtemps à pareil fête ou la voix-off si particulière d’un Tom Waits parfait pour donner en introduction le ton mystérieux utile à Coppola pour emporter notre adhésion à une suite un peu chaotique qui aboutira à une fin brutale qui nous arrive en pleine face comme si après avoir bien travaillé Coppola nous plantait là pour aller se boire une bonne bouteille issue des vignes qu’il cultive amoureusement depuis plus de trente ans.
C'est un film de genre décalé, un horror movie un peu littéraire, bien construit. Le seul reproche que l'on peut faire c'est de rater quelques coches qui auraient rendu l'histoire un peu plus intriquée et donc plus intéressante.
Néophytes : passez votre chemin. Je n'ai vu là qu'un recueil d'essais de réalisation, de montage, de techniques, de pirouettes scénaristiques, le tout mal ficelé ensemble... bref un film d'essai ne présentant pas d’intérêt : lent, décousu et rasoir. Navré de ne pas avoir le haut niveau intellectuel requis pour apprécier le génie de M. Coppola. Je dois être sans doute être un abruti de plus qui trouve ce "film" très mauvais.
j'attendai mieux en ayant lu le sujet je me suis un peu perdu comme le personnage principal entre les moments de rêves et de réalité l'histoire est séduisante mais il manque un je ne sais quoi
C'est l’œuvre d'un cinéaste se vivant soudain comme un gamer, s'attachant à la mise en scène avec une superficialité revêche. Résultat : un spectacle curieux, nonchalant et ravissant, cynique et généreux. Une sorte de rêve lucide où Coppola assume et revendique un lâcher-prise tout en portant haut ses ambitions d'esthète et d'explorateur introspectif.
>> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : (à venir)
Alors on a envie de le voir... l'affiche est belle, le synopsis prometteur. Oui mais voila, on se fait ch*** ! L'histoire n'a ni queue ni tête, on dirait un puzzle qu'un gamin fou aurait mal assemblé. On attend un truc... n'importe-quoi, qui nous rappellerai Dracula ou même donnerait un quelconque intérêt à ces 90 minutes de votre vie que vous aller gaspiller.
film original et poétique oeuvre non immersive grâce à l'utilisation de plans fixes rendant le tout très artistique magnifique jeu de contraste et de lumières
Complètement déroutant, voir même un peu trop, ce qui nous donne le tournis. On plane en plein délire cinématographique au milieu d'effets de style surprenants qui nous font jouer aux montagnes russes à l'image d'un drogué euphorique qui une fois les effets estompés retrouve difficilement la réalité de sa misérable vie. Etre plongé dans le passé trouble d'un vieil hôtel de vampires à travers les rêves d'un écrivain est une idée saugrenue mais bien réalisé par Francis Ford Coppola. Malgré tout, je trouve qu'il y a un manque d'investissement de sa part dans les effets spéciaux ce qui a pour conséquence de casser le charme de ce film.