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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 mai 2013
Francis Ford Coppola utilise la trame narrative d'un film de genre (le thriller fantastique) pour nous parler de lui, de sa famille et des difficultés à réaliser un film. Il a choisi Val Kilmer, ancien acteur vedette, pour le représenter ici en tant qu'auteur de romans de sorcellerie. Ce dernier en visite dans une petite ville américaine pour la promotion de son dernier ouvrage rencontre le shérif local, également écrivain amateur, qui souhaite collaborer à la rédaction de son prochain ouvrage. Pour cela il a un sujet tout trouvé : le cadavre d'une jeune fille victime d'un crime spectaculaire non encore élucidé. Cette dernière apparaît la nuit pour orienter le romancier dans ses recherches. On retrouve alors une chromatique chère au réalisateur avec des décors de nuits bleutés où certains objets se détachent en rouge, rappelant ainsi les couleurs fétiches du vampirisme. Avec FFC la photographie est toujours aussi belle et l'atmosphère se veut mystérieuse, lorgnant vers le côté fantastique. Mais le romancier il a recourt à des artifices (drogue,alcool, médicament) pour rêver, imaginer et mettre en situation ses personnages. La créativité ne serait donc pas si naturelle et aussi innée qu'on peut le penser. Au contraire elle est le reflet des problèmes existensiels rencontrés par les créateurs. Ceux-ci ne font qu'affronter leurs désillusions dans ce monde phantasmé où ils peuvent tout. Se référant ouvertement au grand écrivain fantastique américain E.A. Poe, FFC réaffirme son amour pour le fantastique et regrette la disparition de sa fille. Subtil, précieux et inventif, ce film nous rappelle qu'il faut beaucoup d'ingrédients pour réaliser un bon film et, tel un sorcier, FFC nous offre une variation sur les recettes de sa magie.
Alors oui on est loin du "Parrain" très loin de "Apocalypse Now" mais on le regarde en partie parce que c'est Coppola à la réalisation. Sans s'attendre à un chef d'oeuvre, on en reste pas moins conquit par ce film. L’esthétique de Poe (Notamment sa nouvelle "la Maison Usher") mêlé à la mélancolie Baudelerienne nous fait oublié le pas pataud et hésitant de Val Kilmer miné par quelques kilos en trop ( Bien que sont jeu d'acteur reste tout a fait correct). Coppola revient à une atmosphère plus gothique comme l'était sa vision très personnel du Dracula de Bram Stoker, non s'en emprunté des prises de vues qui rappellerait Burton ou même Lars Von Trier. Sans prendre de risque dans le scénario qui laisse une grande interprétation au spectateur, Coppola change une nouvelle fois de route après les très étrange "L'Homme sans Age" et "Tetro". Bref sa fonctionne et ce film est à découvrir.
bien sure c'est loin d'être le meilleur Coppola mais j'ai adorer l’ambiance flippante de ce twixt, le scénario accrochent et la mise en scène. Pour moi c'est un très bon film d’épouvante (comme il y en a assé peu dans le monde) a voir même si vous ne supporter pas les films d’épouvantes.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on sent encore une fois tout le talent de Coppola. L'une de ses marques de fabrique : les jeux de couleurs. Là, il nous plonge dans une atmosphère assez pale, assez sinistre. La façon dont il met ça en scène que ce soit grâce à la couleur ou grâce à la musique apporte une touche poétique. C'est aussi un film personnel pour Coppola. Il a commencé le cinéma en explorant ce genre, il revient aux sources. C'est aussi un film dans lequel il évoque un extrait de sa vie privée : la mort de son fils au cours d'un accident de bateau. En fait, le personnage principal est identifié à Coppola. La principale différence étant que le personnage principal est écrivain alors que Coppola est cinéaste.
Dans ce film fantastico-horrifique de Francis Ford Coppola, Val Kilmer est loin d’être excellent dans le rôle de cet écrivain en mal d’inspiration qui se fait entraîner par un shérif (le très bon Bruce Dern) dans une mystérieuse affaire de meurtre. L’intrigue tient bien la route et la mise en scène de la part du réalisateur de Dracula s’avère bien envoûtante – notamment lors des séquences où le personnage principal fait ses rêves. On notera d’ailleurs que ces séquences possèdent une photographie des plus soignée. Dommage, tout de même, que l’ensemble ne s’avèrent pas plus terrifiants que cela et c’est ce qui me manque à mon sens à cette série B, qui s’inspire ouvertement de Stephen King et d’Allan Edgar Poe (son personnage est présent dans le film sous les traits de Ben Chaplin), pour être vraiment marquante.
Ce film d'épouvante aux forts relents autobiographiques est à tour de rôle intimiste et flamboyant. Les frères Coen ont connu la consécration cannoise avec "Barton Fink", film obscur et génial sur le processus de création. Francis Ford Coppola dans le même registre nous offre "Twixt" et nous montre ainsi qu'un grand réalisateur n'est jamais à l'abri d'engendrer une pépite, même tardivement.
La vision du dernier film de Coppola suscite toujours beaucoup d’intérêt, étant habitué maintenant depuis 15 ans aux productions indépendantes plus discrètes il aborde de nouveau après "Dracula" le thème du vampire sans pour autant en faire son sujet principal. Le film est vraiment superbe visuellement, très graphique j'ai adoré l'ambiance de cette petite ville qui rappelle beaucoup David Lynch. Cela fait plaisir de retrouver Val Kilmer au cinéma, lui qui est maintenant habitué aux DTV comme pas mal d'acteurs des années 90. Twixt restera quand même malgré son charme un film mineur dans la filmographie de Coppola.
un film lent dans son ensemble où la partie 'fantastique' ne tient pas le spectateur en halein, bilan il s'ennuye. PLV : interprétation mitigée de Val Kilmer.
ce film qui se veut onirique ou final fantasy ou horreur n'est qu'un ramassis de scènes (certaines effecivement joliment filmées) qui au final donne un résultat de film de série Z. Mais qui est le réalisateur ? bon dieu c'est FF Coppola ! Alors je comprends les bonnes critiques presse "intello". La seule chose que je retiens : la chanson "big rock candy mountains" interprêtée dans l'hotel abandonné. Dans le générique aucune mention de qui l'interprête. La VO de cette chanson date de la fin des années 20. Passez votre chemin.
Je suis sans doute passée a côté de ce film...du moins c'est ce que je préfère me dire. Outre, l'apparence de Val Kilmer qui laisse franchement a désirer, j'ai trouvé cette histoire fade, vraiment.
J'ai été tenté de mettre la note la plus basse parce que je n'ai vraiment pas aimé. Mais pourtant, je ne peux nier que ce film possède une patte indéniable, la patte d'un grand, la patte de Francis Ford Coppola. L'atmosphère est poisseuse, gothique, presque gore. La photo est franchement réussie, de grande qualité. Pourtant, à part ça, on y comprend pas grand chose, on est un peu plus perdu à chaque nouveau plan, c'en est troublant. Moi qui aime les films spéciaux je suis servi, mais je n'ai pas adhéré à cette atmosphère (si belle soit-elle) et à l'histoire qui n'a ni queue, ni tête. Attention, Coppola est un génie c'est indéniable, sa mise en scène est bluffante, c'est beau à regarder mais c'est franchement incompréhensible et c'est dommage. Côté acteurs, Val Kilmer revient dans un grand rôle, il assure, sans fausses notes. Elle Fanning est la vraie révélation du film, on ne la voit pas beaucoup mais elle est éblouissante dans son rôle. "Twixt" n'est pas accessible à tous, il est spécial et très peu aimeront mais quel panache.
Un exercice de style aussi surprenant qu'intriguant de la part de Coppola , des bonnes idées de scénario mais la confusion générale nous plonge dans un profond ennui .
"Twixt" est un film absolument bluffant d'un point de vue esthétique, mais incroyablement ennuyeux au niveau du scénario. L'épouvante est absente, et la poésie n'est présente que si on veut bien la voir. Val Kilmer lui-même semble ne pas y croire. La sensation de gâchis est immense, de la part d'un Coppola peu inspiré.