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    Twixt
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    2,3
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    314 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Tout d'abord une très grande satisfaction de voir réunis en un film le réalisateur de Dracula et Edgar Allan Poe. Le premier reprend et adapte à peu près tous les thèmes chers au second, mais d'un point de vue formel, n'importe qui aurait pu le faire. Coppola pousse l'analyse littéraire beaucoup plus loin et réussi haut la main le pari de retranscrire le style de Poe dans un langage cinématographique. La subjectivité temporelle (et tous les méandres romantico-gothiques de l'esprit qu'elle peut suggérer) est en effet très largement exploitée visuellement, grâce à l'image entêtante et symbolique du clocher aux sept heures, les ralentis, les couleurs et mains procédés.
    La correspondance entre différentes époques plus ou moins rapprochées a toujours habité l'oeuvre de Coppola, et elle est toujours favorisée par des sentiments si forts qu'ils excèdent la condition de la personne qui les ressent (cela se traduit par la réincarnation dans Dracula, les flash-back dans Le Parrain, le retour dans le passé de Peggy Sue...), aussi quoi de plus normal que de voir débarquer Edgar Poe en plein milieu du film ? Sa présence semble nécessaire dans des circonstances où il est si ardamment invoqué, comme Ligeia ne peut pas faire autrement que de renaître lorsqu'elle est si présente dans le monde des vivants. Il va de soi que la thématique et l'esthétique du rêve sont également omniprésentes. L'aspect parfois presque série B du film (effets numériques non-réalistes, contraste rouge sang/bleu nuit à la limite du vulgaire [mais très beau]...), s'il en a rebuté certains, est pourtant justifié. Tout d'abord il s'agit de la description d'un monde vu au travers des yeux d'un écrivaillon de livres fantastiques, aussi il semble normal que ce monde à moitié rêvé ressemble à ses livres, et même plus généralement au look flamboyant d'un rêve. Deuxièmement, Coppola voulait très clairement faire un "petit" film qui n'aurait pas l'ambition esthétique de fresques telles que le Parrain. Dernière et meilleure raison : comment rendre, aujourd'hui, au mieux, l'ambiance gothique des livres d'Edgar Poe ? Au milieux des Twilight et autres bêtises à la mode, ou pour faire mieux que des films comme la Dame en Noir qui tentent, de manière louable ou non, de coller à la tradition du gothique et qui sont déjà, somme toute, vains et dépassés, il fallait trouver autre chose pour témoigner de sa fidélité. Coppola, comme d'habitude, ose : il en fait des tonnes, parfois à la limite de la parodie, mais ne recule devant rien. Résultat : au milieux d'images éblouissantes si caricaturales, on perçoit, au détour d'une scène, dans un regard ou dans un cri, dans l'ombre d'un arbre ou dans la lueur d'une lune, l'essence pure du gothique, et même du gothique de Poe, qui tout d'un coup nous transperce sans prévenir, le temps d'un instant, mais de manière tellement plus sincère et puissante qu'à travers les maintes et maintes tentatives cinématographiques passées. C'est dans un hommage sans retenu, à grand renforts de références et d'éléments personnels que Coppola saisit avec tant de justesse le fond de l'oeuvre de Poe et de la sienne par la même occasion.
    La jeune fille blafarde dans une robe couverte de sang, qui frappe de rage ses chaînes contre un arbre ? Tout est dit.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2012
    C'est le troisième film que Coppola tourne avec peu de moyens, selon ses désirs, après L'homme sans âge et Tetro, mais cette fois-ci il le tourne aux états-unis. Dans un univers gothique très esthétique, où le surnaturel et l'intemporel sont partout, il livre malgré les apparences une oeuvre très personnel. De premiers abords, le film est une sorte de "what the fuck" dans lequel Coppola s'amuse à détruire tout repère. Mais enfin il installe la psychologie de son personnage, un écrivain has been (parfait pour Val Kilmer), alcoolique et endetté, mais surtout endeuillé par la mort de sa fille. Le parallèle avec le drame qu'a connu Coppola est évident, et c'est vraiment un film sur le deuil qui livre, surtout sur le final qui est la partie la plus personnel du film. Val Kilmer est hanté par deux fantômes, le souvenir de sa fille, et V. (excellente Elle Fanning) qui le visite dans ses rêves. Peu à peu, elles ne font plus qu'un et le dévorent lentement. Un petit film certes, qui paraît mineur dans la filmographie du maître, mais qui reste un objet fascinant.
    David S.
    David S.

    66 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Pas extraordinaire, surgonflé, sans réel enjeu, le dernier Coppola manque de direction et de relief. Dommage les images sont belles mais John Carpenter à déjà fait tellement mieux sur le meme sujet avec "L'Antre de la Folie" il y a déjà plus de 15 ans que cette tentative paraît vaine. Perso je me suis ennuyé. 2/5
    ketzaldev
    ketzaldev

    10 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Nul, nul, nul, Scénario décousu, aucune histoire, ne tient pas debout. Vraiment déçu, sachant d’où ça vient...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Papy Coppola donne une bonne leçon à tous les jeunots qui croient avoir des idées au cinéma: lui sait déjà ce que sera le cinéma dans 20 ans... et il nous le livre dans un film bourré d'hommages visuels et thématiques aux plus grands, de Melies à Hitchcock. Jubilatoire de A à Z! Les prestations impeccables de Ben Chaplin et de Val Kilmer ne sont du coup que les cerises sur le gâteau qu'on déguste au passage... En un mot: une claque!
    DARKPANDA
    DARKPANDA

    23 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2012
    je suis un peu decu par ce film malgre de belles images et une bonne intrigue, pour moi, le scenario n'est pas abouti. Dommage, ca aurait pu faire un bon film.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Bien que mauvaise dans sa globalité, la dernière oeuvre de Francis Ford Coppola compte néanmoins de nombreuses qualités. Ainsi, suite à une excellente introduction plaçant de suite le contexte glauque et malsain qui émane du récit, prend rapidement place une photographie ma-gni-fi-que, sans doute l'une des plus belles que l'on puisse voir. Oui mais voilà, le réalisateur du Parrain oublie pour l'occasion de travailler son scénario et perd à cette occasion tout espoir de conserver la distance. Long pour son heure trente, Twixt ne se concentre pas sur l'incroyable efficacité de ses personnages mais mise tout sur le thriller, chose qui lui vaudra d'ailleurs nombreuses critiques.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 février 2012
    J'ai vu le film en avant première au festival du film fantastique de Gérardmer. Jean Jacques Annaud qui était présent dans la salle, est le réalisateur grâce auquel j'ai eu un coup de foudre pour le cinéma avec son film 'Sept ans au Tibet'. Ce soir là, quand j'ai vu 'Twixt', Coppola est devenu le réalisateur qui aurait pu me dégouter du cinéma fantastique, tellement ce film était inintéressant, emmerdant, sans action.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 février 2012
    j'attendais beaucoup de ce film à cause de la renommé du réalisateur , je suis décu , ca part trop dans le délire moi j'ai pas accroché !!
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Il y a quelque chose d'injuste dans l'industrie mondiale du cinéma. Sous prétexte qu'un cinéaste ne souhaite plus faire des monuments qui ont bâti petit à petit sa renommée, on décide d'oublier la place qu'a ce cinéaste dans l'histoire du cinéma. Francis Ford Coppola fut un titan, et il restera toujours un titan, en déplaise à ceux qui aimeraient le voir pondre un Parrain 4. On a permis à Martin Scorsese de s'amuser avec son Hugo Cabret, à Steven Spielberg avec ses Aventures de Tintin. Pourquoi ne pourrait-on pas laisser Coppola s'amuser avec Twixt, un film qui, à l'instar de prédécesseur Tetro, entretient un lien assez important avec la vie de son créateur. Car en plus d'être le fruit d'un rêve de Coppola, ce dernier partage le même fantôme que le personnage principal de l'intrigue. À savoir, le deuil d'un enfant décédé lors d'un accident de hors-bord. Ainsi, comme Tetro, Twixt est une des œuvres les plus personnelles du grand Coppola. Sans se prendre réellement au sérieux (en témoignent les nombreuses blagues de potache, pleines de dérision et souvent très drôles), le long-métrage s'apparenterait à un film de vampires et même, peut-être, un hommage aux séries B horrifiques qui sont nombreuses dans la filmographie du maître. Dans une ville assez morbide, un « Stephen King au rabais » devient sujet de rêves pour le moins étranges qui se révèleront par la suite être une véritable source d'inspiration pour un éventuel roman qui serait alors co-écrit avec le shérif du village, sorte de clown au tempérament plus ou moins patient. L'écrivain, interprété par un Val Kilmer aux frontières de l'obésité, part donc dans les sentiers sombres de la bourgade dans le but de trouver une réponse à cette énigme. Aidé d'Edgar Allan Poe (rien que ça !), l'homme va peu à peu faire le lien entre le meurtre des douze enfants et son propre passé, puis sera contraint d'affronter ses démons intérieurs afin de trouver une bullet proof à son roman. C'est ainsi que le spectateur se rend compte qu'il a à faire à un scénario bien plus complexe qu'il n'y paraît, propulsé dans les méandres d'un subconscient tourmenté. Depuis Tetro, il semblerait que Coppola soit en quête d'une perfection esthétique qu'il n'a de cesse de parfaire au fil de séquences plus sublimes les unes que les autres. Aux scènes n&b au filtre bleuté succèdent les images hautes en couleurs qui font ainsi le lien entre le monde des rêves et la réalité, jusqu'à un mélange final qui laisse réfléchir aux différentes interprétations que l'on(...) La critique complète est disponible sur : http://alex-torrance.over-blog.com/article-twixt-103343231.html
    Vivien19
    Vivien19

    63 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    « Maman ? - Oui ? - Francis Ford Coppola, tu te souviens ? - C'était pas l'un des chanteurs d'Aerosmith par hasard ? - Non, non... C'était le réalisateur d'Apocalyspe Now et Le Parrain. - Ah oui ! figure toi que j'avais été voir Apocalypse Now avec ton père. Qu'est-ce qui se passe ? Ce Capalola il est mort ? » Voilà en gros les réactions de votre engeance si comme moi : 1 - vous avez entre dix et vingt ans, 2 - vous abordez le sujet avec vos parents, 3 - leur culture cinéma s'arrête en 1985. Sachez surtout que Coppola n'est pas l'auteur que d'Apocalypse Now et la trilogie Le Parrain pour les incultes. D'abord dans l'écurie de Roger Corman (où il réalisera notamment Dementia 13 et L'Hallucine), il scénarisera, réalisera et produira par la suite des films de plus en plus important jusqu'au succès du Parrain en 1972, suivi d'une suite trois ans après. Apocalypse Now en 1979 suivra, mais Coppola réalisera de vagues drames et thriller dans le vent devenus cultes pour quelques uns comme Outsiders ou Rusty James durant les années 1980, ou encore Tucker en 1988. La sortie de la troisième partie du Parrain en 1991 le remet sur les rails de la réussite, puisqu'elle sera suivie de Dracula en 1993 et Jack en 1996. Malheureusement le succès sera de courte durée, et l'homme réalisera jusqu'à aujourd'hui des films au succès moindre, avec par exemple L’idéaliste et L'homme sans âge, qui seront espacés par une pause de presque dix ans du réalisateur. Son dernier film, Tetro est sorti il y a maintenant trois ans. Alors quand j'ai appris - il y a maintenant bien un an - là réalisation et l'écriture de ce Twixt par Mr Coppola, j'ai pas hésité : allez, on s'en fout de ce qu'à fait le bonhomme ces dernières années. En prévision du spectacle totalement unique et différent de tout de ce qu'on a put voir au cinéma depuis des années, je pardonne à Francis les ratages de ces dernières années. Et j'ai bien fait, puisque Twixt, c'est avant tout une réussite. Mais pas pour tout le monde.
    Oui car déjà il faut dire que tous ceux n'ayant pas un esprit dérangé ou un minimum de curiosité cinématographique (c'est à dire la majorité des français casualisés actuellement, fans d'Intouchables et de Nouveau Départ - dont je me plais de plus en plus à casser j'ai l'impression...) ne vont pas aimer et vont se demander : « C'est quoi ce film sans scénario avec le Batman de Batman Forever et l'autre pute de Super 8 réalisé par un mec d'Aerosmith ? ». L'ouverture d'esprit ! Ou pas. Puisque Twixt s'apprécie comme un OVNI, incomparable, en marge de tout et défiants les codes les plus endurcis du cinéma américain. Déjà si y a bien un truc qui est juste monstrueusement réussi pour n'importe quelle personne prenant du recul sur le nouveau Coppola, c'est la photographie, et c'est indéniable. Coppola retranscrit tout une atmosphère à travers un jeu des couleurs et des plans grandioses. Des décors superbes, des cadrages excellents, et le tout avec la patte du génie de Dracula qu'on retrouve ici.
    Interprétations des acteurs, c'est le même topo : Val Kilmer dans l'un de ses meilleurs rôles depuis longtemps, Bruce Dern excellent, Elle Fanning - peut être un peu effacée et moins bonne que dans Super 8 - qui s'annonce déjà comme l'un des grands espoirs du cinéma américain et un Ben Chaplin très bon aussi. D'excellentes performances pour un scénario globalement très critiqué. Le scénario de Twixt est plus futé que voudraient le prétendre certains : à multiples sens, bien dérangeant et au final très beau et sincère. Car Coppola parle ici de l'impuissance créatrice, et c'est là qu'on trouve la principale influence de Coppola pour Twixt pour son scénario : le Romantisme. Anglais, français aussi. Le jeune qui cite Baudelaire, la présence importante de Poe, et le tout avec cette aspect désespéré, cette marge de la société, ce côté à la fois gothique et romantique, tout est là pour que la comparaison soit faite, tant le film de Coppola tend à se rapprocher des Fleurs du Mal et autre poèmes et écrivains du XIXe siècle. Twixt parle aussi du deuil, avec une puissance rare et bien plus futée que toutes ces productions - Nouveau Départ dernièrement - compatriotes mais terriblement moins originales. Arrivant parfois à réellement faire peur mais en gardant toujours ce charme, Coppola parvient avec Twixt à donner la sensation d'un songe : à la fois cauchemardesque et rêveur, étant au premier abord décousu mais finalement riche en sens, à l'esthétique très belle. Une réflexion très bien foutue pour une véritable claque. Alors ouais, Twixt plaira à une personne sur deux, et les critiques le confirme (y a du Pour et du Contre dans mon magazine), mais moi Coppola m'a réellement transporté, avec un film sincère et réussi, en devenir une référence mais qui reste un OVNI. Unique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Histoire assez tordu mais tout de même intéressante à suivre, dommage que la faramineuuuuuuse actrice Elle Fanning ne soit pas mise plus en avant.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Un film assez déroutant, avec un usage de fonds verts assez incroyables pour une production d'auteur. On se retrouve alors avec des plans incroyables, parfois magnifiques, mais souvent trop bancals (comme ces plans du Beffroy..). Ensuite on à le scénario qui part dans tout les sens : enfants tués/vampires/filles damnée/écrivain en mal d'inspiration.. Les acteurs sont bons, surtout Elle Fanning (elle joue toujours juste..) et Bruce Dern. Un film qui prouve que Coppola à complètement changé de direction artistique, espérons juste que le prochain soit plus réussi!
    lhdlynch
    lhdlynch

    56 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Habituellement toujours au top, Francis Ford Coppola déçoit énormément avec ce nouveau film à l'histoire brouillon, quasi incompréhensible tant le montage et la mise en scène sont maladroits. Même la jeune et excellente actrice Elle Fanning ne parvient pas à relever le film. Un Val Kilmer bouffi et sans aucun charisme sera peut être le pire élément de ce film indigeste et profondément ennuyeux qui donne lui même le sentiment de ne pas savoir où il va. L'ambiance toute particuière du film et la bonne photographie ne suffiront malheureusement pas à nous retenir. Dans un style plus ou moins similaire, préférez largement l'excellent L'Antre de la folie de John Carpenter, interprété par un Sam Neil subjuguant, bien loin de ce que nous inflige ici le très mou Val Kilmer.
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