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    Twixt
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    2,3
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    314 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 février 2018
    inutile....voila le mot qui me vies a l'esprit......trop mauvais..je n'entre pas dans les details car ce film ne le merite pas......alors...trop trop trop trop trop MAUVAIS...................
    mx13
    mx13

    241 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Fantaisiste et purement surréaliste. On dirait une adaptation de roman, ce film de vampire original et décalé demeure culte et sympa à voir. Ça ne fait pas peur, ce n’est pas l’objectif, le but est de montrer d’une manière particulière de quelle manière se débrouille un auteur pour écrire un roman. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    L'émotion qui traverse "Twixt" de bout en bout vient assurément du geste de Coppola, immense cinéaste connu pour ses fresques ambitieuses, qui réalise ici un "petit" film (dans son budget), dont le fond tragique est extrêmement confidentiel : la mort de son fils, Gian-Carlo, décédé en 1986 dans un accident de speedboat. La prouesse du film est d'aborder de front cet événement, rejoué dans une scène déchirante dans la dernière partie, en substituant au lien entre le cinéaste et son fils celui d'un écrivain raté à sa fille, mais de savoir dépasser la question du deuil par une drôlerie irrésistible et un ludisme incarné dans les multiples expérimentations formelles avec, entre autres, un superbe travail sur la distinction entre noir et blanc et couleur qui permet également celle entre le rêve et le réel. Sans se prendre au sérieux, l'air de rien, le film livre une magnifique méditation sur les affres de la création littéraire et un hommage à la littérature fantastique d'Edgar Allan Poe, nourri par les discussions entre ce dernier et Hall Baltimore (excellent Val Kilmer). Même s'il rate quelques scènes et qu'on aurait aimé voir certaines pistes plus élaborées (le personnage de Flamingo), le film réjouit par son audace et sa liberté, sa capacité à mêler comédie, conte macabre et thriller tout en gardant une cohérence d'ensemble. C'est aussi un modèle d'écriture dans la mesure où il n'essaye jamais de "faire récit" mais préfère avancer en ruptures et en nuances, jusqu'à une fin abrupte qui rend bien compte de ce qu'est "Twixt" : une oeuvre certes imparfaite, mais légère et surprenante, portée par ses acteurs, Val Kilmer bien sûr mais aussi le déroutant Bruce Dern et la jeune Elle Fanning, meilleure actrice de sa génération.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    C'est un film tourné par un génie du cinéma mais bon là c'est pas son meilleur film entre ironie et suspens facile il n'y a pas grand chose à voir, mais trop facile et trop lent, trop chiant.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Il était une fois, un Francis Ford Coppola jouant l’épouvante. Retour en enfance, on va parler deux minutes de vampires et fantômes. Les codes du réalisme prônés par le genre actuellement sont totalement laisser au placard ici. On se rapproche plus du Casper des années 90 que d’un Conjuring. Cela prouve que le cinéaste américain a su rester un grand enfant. Après un passage tonitruant chez la fille, voilà qu’Elle Fanning s’attaque au père. Et avec tout l’innocence qu’on lui connaît, elle se laisse embarquée dans de fâcheux rôles. Mais ici, la star c’est Val Kilmer, et sa dégaine à la John Travolta dans Pulp Fiction. Twixt est un fabuleux film d’horreur qui ne fait pas peur.
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    138 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2017
    Un bijou d'épouVante génial! Ce film me rend profondément heureux, pas pour son propos sombre mais voir que des films comme ça existent encore de nos jours je trouve ça super! Francis Ford Coppola quoi! Cet homme a toute mon admiration, après des chefs d'œuvre absolu tel que Le Parrain ou Apocalypse Now, il revient avec un film intimiste qui ne peut plaire qu'à un public très ouvert cinématographiquement parlant. Parce que Twixt est un film très déconcertant, d'abord par sa mise en scène, Coppola mélange tout, les splits screens, les surimpression, tout ce qui a fait le cinéma d'autre fois. D'ailleurs la caméra est immobile! C'est dingue mais la caméra ne bouge qu'à de rares moments! Ce qui rend les plans et cadres magnifiques et bien composé! Ce qui marque surtout c'est la couleur qui est noir et blanche dans les rêves mais avec des couleurs vives qui ressortent pour marquer un objet par exemple. Également, la netteté de l'image. On voit que Coppola utilise le procédé de la demi bonnette sur certains plans mais pour le reste, l'image est totalement nette! Il n'y a quasiment pas de flou! Ça donne un style très propre et onirique très agréable. Le scénario est excellent, les idées et détails sur la ville sont géniales mais je ne dirais rien de plus pour laisser la surprise. Les acteurs sont excellents. Val Kilmer est très bon comme toujours, Bruce Dern est très drôle en shérif timbré mais surtout, Elle Fanning est sublime, elle joue merveilleusement bien et elle a une intensité lors de ses apparitions qui est magnifique! L'ambiance est géniale, ça mélange des histoires de sorcière avec des vampires, des tueurs et Edgar Allan Poe! J'adore la photographie, l'ambiance, les thèmes, la réalisation, le scénario, Elle Fanning tout! J'adore Twixt, j'aime ce film!
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2016
    Après L'homme sans âge et Tetro, Coppola continue son retour aux sources, ici un peu plus proche de ses années Corman du début des années 1960 (en étant tout de même bien plus ambitieux et surtout personnel). Ici, il nous fait suivre un écrivain aux succès déclinant qui arrive dans une petite ville pour une promotion tout en commençant à s'intéresser de près à un meurtre mystérieux impliquant une jeune fille...

    Visiblement, F.F. Coppola ne se fixe aucune limite ou contrainte et se permet de faire ce qui lui plaît avant tout. Il invoque notamment l'esprit et le fantôme d'Edgar Allan Poe et tente de nous faire entrer dans un cauchemar où se côtoient écrivain maudit, fantômes d'enfants morts ou encore galerie de personnages bizarres, tout en braquant sa caméra sur cet écrivain (campé par un très rond Val Kilmer).

    Un peu comme dans Dementia 13, le début est assez réussi et permet d'instaurer une atmosphère ambiguë et sombre vraiment prenante. Malheureusement, plus le film avance, plus ça devient confus, suivant trop de chemins en même temps et frôlant même par moment le grotesque (sans pour autant y tomber). Finalement, ce n'est que par intermittence que Coppola ne rend son récit intéressant, pas loin d'être déroutant à certains moments malgré toujours de bonnes idées bien qu'elles ne soient pas toutes bien exploitées et/ou approfondies.

    Néanmoins Twixt c'est un peu le jour et la nuit, des défauts qui font parfois ses qualités et Coppola laisse toujours planer une atmosphère sombre et mystérieuse, prenant par moments une dimension romantique ou mélancolique. Il y insuffle, à de rares moments, quelques légèretés qui sont là aussi les bienvenues. Si certaines idées ne sont pas toujours bien exploitées, d'autres le sont, comme le rapport à l'imaginaire (et l'intervention de Poe). C'est aussi dans sa réalisation que les idées oscillent entre trouvailles et inutilisés, usant de plans à divers degrés et autres effets de style.

    Francis Ford Coppola n'a plus rien à prouver, le sait bien et en profite mais signe là une oeuvre mitigée, contenant presque autant de qualités que de défauts et décevante après un Tetro vraiment réussi.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Coppola c'est un réal un peu à part dans ma tête. Il est presque abstrait. Disons que j'ai du mal à l'associer à des films, enfin je veux dire que quand on me dit Le Parrain, Apocalypse Now, Rusty James, ou même Dracula, etc, je ne les associe pas directement au réalisateur mais plutôt à des incontournables. En fait j'ai jamais l'impression de voir du Coppola, mais bien de bons ou grands films. Comme si ce mec n'avait une marque de fabrique, un signe distinctif. Le truc avec un film comme Twixt c'est que ça se viande sur trop de choses pour que ce soit réellement bon mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir une certaine sympathie pour le film. Parce qu'en fait d'une c'est pas dégueulasse à regarder et ça relève presque d'une entreprise expérimentale. Les défauts du film sont légion mais un certain charme s'en dégage. Je pense que le film est d'autant plus appréciable si on connait bien Poe (ce qui n'est pas mon cas, il serait grand temps que je m'y mette d'ailleurs) et par extension toute cette littérature policière/fantastique, baroque et horrifique. Et je ne le répèterais jamais assez mais le policier et le fantastique c'est peut-être un des meilleurs cocktails cinématographiques. Le film se vautre parce que son scénario est ou abscons, ou perché, ou cliché, parce que visuellement c'est beaucoup trop lisse pour pleinement convaincre et parce que globalement tout ça est très artificiel. Maintenant si le film fonctionne pas trop mal à mon sens c'est parce qu'on a toujours l'impression qu'il y a toujours une intention honorable derrière, mais bon de bonnes intentions ne suffisant pas parce que l'enfer en est pavé, j'irais jusqu'à dire que dans tout ce foutoir et bah il y a plein d'idées, maladroitement amenées mais il serait prétention et précipité de cracher dessus. Je dirais que Coppola n'ayant plus grand chose a prouvé s'amuse, et tant pis pour nous si on ne le suit pas dans le délire, le spectateur attentif saura s'emparer du suffisant et nécessaire pour y trouver de l'intérêt que ce soit formellement, scénaristiquement, philosophiquement, etc. Et même si c'est parfois moche, si c'est parfois laborieux, si c'est parfois précipité, si c'est parfois abscons, si c'est parfois risible, et bien parfois ça vaut sacrément le détour.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2016
    Braconnage poétique et onirique sur les terres du Giallo ,de Corman et d' E.A.Poe ; à des années- lumière de ses productions démesurées Coppola n'a jamais été aussi libre et aussi grand !
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    Présenté à tort comme un retour de Francis Ford Coppola au film horrifique qu’il a pratiqué lorsqu’il était artisan chez Corman, Twixt est avant toute chose une œuvre arty très personnelle où Coppola s’interroge sur la création et ses affres, sur la paternité et la douleur de voir disparaître sa progéniture avant soi-même, tout en réaffirmant son goût pour une forme visuelle tarabiscotée, comme dans son Dracula du début des années 90. Le tout est à chaque fois dynamité par un humour qui n’est pas toujours bien venu, mais qui permet en tout cas à l’ensemble de ne pas paraître trop prétentieux ou abscons. Le résultat n’est pas le navet tant décrié, même si on est loin des grandes heures du cinéaste d’Apocalypse Now et qu’on lui préfère de très loin une œuvre telle que le formidable Tetro. L’ensemble, très court, se regarde avec un certain plaisir pour peu que l’on s’amuse en même temps que le réalisateur.
    Perrine B.
    Perrine B.

    2 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2015
    Hall Baltimore est un auteur de livres de sorcellerie qui se sont très bien vendus, mais qui peine à trouver l’inspiration pour la suite. Lors d’un arrêt dédicace dans une petite ville isolée, le shérif local, grand amateur de ses écrits, lui propose de rédiger une histoire sur le meurtre mystérieux d’une jeune fille qui a eu lieu ici. Il refuse dans un premier temps, mais change d’avis après avoir fait un rêve mêlant songe et réalité, et lui donnant les premières pistes pour le meurtre en question.
    Je serai franche, dès que les crédits se sont mis à défiler, je me suis dit : « Eeeeh?”. Car ici nous sommes éloignés des codes plus classiques qui ont dirigé les précédents films de FF Coppola. Loin d’être un film horrifique, il y a un petit goût de série B assumée, le tout imprégné de fantastique gothique et même par moment d’un humour décalé pas déplaisant. Nous faisons en fait une plongée dans le subconscient de l’écrivain, et le spectateur est aussi perdu que lui pour faire la part des choses entre ce qui est réel et ce qui est rêvé. Ses dialogues avec le shérif, ses rencontres avec V et Poe, ses errances dans la ville, et ce temps si difficile à apprivoiser avec l’église qui indique 7 heures différentes. Twixt a en fait une signification. Cela veut dire « entre ». Entre le matin et le lever du soleil. Entre le rêve et la réalité.
    Comme j’ai pu le lire, le temps est un vrai antagoniste dans ce récit. Hall est rongé de culpabilité spoiler: par la mort de sa fille à cause d’un réveil qui n’a pas fonctionné.
    Et le rappel continu de toutes ces heures contradictoires n’est pas un hasard. Cet écrivain est incarné par Val Kilmer (ça faisait un moment qu’on ne l’avait pas vu !), qui le joue avec justesse : calme et introspectif. Le point fort est de l’avoir en totale opposition d’attitude avec le shérif (génial Bruce Dern), qui ne cesse de gigoter, s’agiter, qui parle beaucoup et fort. Leurs face à face n’en sont que plus marquants !
    Pour information, la réalisation de Twixt a été une sorte d’exutoire pour Coppola, spoiler: car il a lui-même souffert de la perte de son fils dans un accident.

    Si le film est inégal dans son côté « à part », je trouve le travail sur la photo très beau et à propos.
    Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas pour tous les publics. Soyez prévenus avant de tenter l’aventure.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 juin 2015
    Un film à l'esthétique et aux décors soignés mais qui manque sérieusement de réalisme. C'est un scénario pourtant osé et intriguant qui aurait gagné à être moins exubérant. Il aurait bénéficié d'une crédibilité qui l'aurait rendu moins absurde et insensé aux yeux d'un plus large public. S'il contient de nombreuses questions poétiques et philosophiques appréciables qui mènent le spectateur à la réflexion, il oublie de se montrer plus explicite et donc plus convaincant. C'est selon moi ce qui manque à ce film bien réalisé mais trop farfelu pour plaire à une grande majorité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Pas mal d'éléments ont bien marché sur moi, je n'ai même pas été très perturbé par le traitement, mais je crois que la dernière partie de l'histoire n'est pas très bien mise en scène. Plus l'écrivain Edgard Allan Poe entre en jeu, moins ça m'intéresse. J'ai toujours trouvé que plus les références littéraires sont mises en évidence dans un film, moins le film fonctionne... il y a comme une distance entre les livres et le cinéma, ça ne peut pas être mis au même plan pour moi ; l'un devrait servir l'autre et inversement, mais d'une manière subtile, pas trop démonstrative... Bref, j'aime toujours Val Kilmer même joufflu, les cadrages de Coppola sont souvent très très bons, il garde en lui une vraie envie de cinéma, mais il est peut-être un peu trop influencé par ses désires de jeunesse, ce qui fait que certaines scènes deviennent gênantes dans un récit petit à petit trop préconçu, pour ne pas dire scolaire.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    A l’âge où d’autres coulent une retraite paisible, Coppola, s’il se fait dorénavant rare, n’a pas encore abandonné les salles obscures. A plus de soixante-dix ans, le père de Roman et Sofia continue d’essayer, de laisser aller ses envies, de clore à sa manière une carrière pas loin d’être irréprochable. Ainsi vient Twixt. Un nom aussi imprononçable que difficile à justifier : peut-être faut-il regarder la version turkmène ? L’important n’est pas là : FFC voulait avant tout manifestement rendre hommage à ses inspirateurs – et s’offrir au passage une incursion dans l’expérimental. De Carpenter donc, il glisse quelques images de Carrie, puis surtout reprend à peu près toute la trame de L’antre de la folie : un auteur de thrillers de gare qui se trouve pris au piège d’une bourgade entre rêve et réalité. On pourra aussi voir du David Lynch dans la mise en images, l’écriture presque automatique, cette histoire asynchrone qui s’autorise de fait toutes les extravagances. Mais la pierre angulaire est clairement Edgar Poe, omniprésent, tour à tour légateur de ses traits, ses rimes, le cadre d’une de ses œuvres et une partie de sa méthode. Que fait papy au milieu de tous ces grands noms ? Eh bien, il s’amuse. Sous une interminable et mystérieuse bande-son, il joue des filtres, contraste la couleur sur un brumeux noir et blanc, lutte contre l’attrait du second degré. Et pour tout dire, ne trouve jamais vraiment son ton. Mais il crée l’atmosphère, Et pour ça, on ne veut pas encore dire « Jamais plus ».
    this is my movies
    this is my movies

    697 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Depuis son retour, F. F. Coppola s'est éloigné des grosses productions ruineuses sur lesquelles il n'exerce plus le même contrôle qu'auparavant. Le voilà donc de retour au cinéma de la bricole, celui de ses débuts dans l'écurie Corman sauf que si faire des films rempli d'effets kitschs, tourné avec 3$50, avec des acteurs en roue libre et un propos mal maîtrisé c'est plutôt cool quand on a 30 ans, les faire quand on en a 70 c'est plus problématique. Film de vampires ? Pas vraiment. Film fantastique ? Assurément. Film personnel ? Complètement. Içi, Coppola parle surtout de la culpabilité de la perte d'un enfant et cette perte hante le personnage principal. Coppola exorcise donc la mort de son film et trouve en V. Kilmer un alter ego plutôt convaincant, parfois trop libre de faire ce qu'il veut et qui rappelle aussi le M. Brando de "Apocalypse now". Le casting est par ailleurs assez sympa et l'ambiance happe le spectateur assez vite sauf que la fin est complètement à l'ouest et que son histoire captive moyennement au fur et à mesure, les artifices ne fonctionnant pas et Coppola peinant à tenir son propos. Visuellement, c'est splendide au niveau de la photo, Coppola étant toujours un grand esthète sauf que ce dernier le dit dans les interviews sans fard : il ne s'intéresse plus à la mise en scène, le spectateur moderne, selon lui, ne s'y intéressant pas non plus. C'est bien là la triste vérité sur cet ancien grand du 7ème art : c'est devenu une feignasse, qui n'invente plus (par manque de force intérieure probablement, le feu sacré s'étant éteint il y a quelques temps déjà) qui se contente du strict minimum et qui vit sur sa gloire passée et sa réputation, toujours intacte dans certains cercles cinéphiliques. Sauf qu'il faut ouvrir les yeux, le grand Coppola ne reviendra probablement jamais. Reste donc un film au fort potentiel mais plombé par son rythme, ses effets démodés et un manque d'implication dans la mise en scène ce qui occasionne une trop grande distance avec le spectateur qui aurait eu besoin de plus d'implication pour s'immerger. D'autres critiques sur
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