Le mec bourré patauge dans son verre de Whisky, s'agrippe à un glaçon joueur, trimballé de gauche à droite, secoué remué submergé noyé. L'artiste paumé s'éveille, la peau caressée par un éclat de lune tristesse, d'un battement d'aile il ose la découverte. . Le guide, le Maître, celui qui Sait, s'avance. La fille, la Morte, celle qui Naît, s'absente. Pour chaque coup de cloche, un coup de mâchoire, peu à peu l'innocence s'effiloche, découpée au hachoir, la nuit embrasse le jour, la folie se joue de l'amour, ils tourbillonnent et puis s'écrasent, le carillon résonne, est-il trop tard? Le teint crayeux des personnages illumine les cadres boisés, Coppola, d'une main de Maître, d'un éclair de génie, dessine un conte Chamanique et Merveilleux, n'hésitant pas à user d'un humour habile de temps à autres, tic tac, les corps se figent, le sang s'écoule, la jeune fille crie, l'Amour s'écroule..