J'avais envie de voir ce film, pour Coppola bien sûr et voir ce qu'il allait faire dans ce genre. Autant le dire tout de suite je ne recommanderais ce film qu'aux cinéphiles et/ou aux fans du genre. Coppola rends un hommage à E. A. Poe et au genre littéraire fantastique dans une œuvre étrange intrigante et déroutante. Au tout début je m'attendais à une description réaliste de l’Amérique profonde, de ce qu'est le quotidien d'un "petit" écrivain essayant de vendre ses livres dans des trous perdus. Mais non. On glisse très vite sur l'histoire, et les rêves d'un écrivain alcoolique qui lutte pour sauver son ménage. Au passage Val Kilmer impeccable dans ce rôle (c'est pas forcément un compliment) Beaucoup de références à la littérature mélancoliques, au passé/présent, j'ai trouvé ça un peu "scolaire" si on peut dire ça d'un film de maitre Coppola ... Bon et une fois qu'on a dit ça, ben le film est fini. Bullet proof.
Une petite déception pour ce film; un film de Coppola étant à chaque fois alléchant. Si le début du film est plutôt emballant, la réalisation "s'effrite" plus l'ont avance dans ce film. Les effets spéciaux volontairement "cheap" deviennent vraiment énervant à la fin. Val Kilmer joue plutôt ce qui est le point positif de ce film, mais je pense que la réalisation volontairement "bâclée" (enfin, donnant l'air de...), influe négativement sur l'ensemble du film.
Une critique trouvée sur ugc.fr l'annonçait comme un film d'horreur bien plus efficace que "La dame en noir" avec l'ex sorcier Harry Potter. Moi j'ai surtout trouvé ce film spécial, pas un seul sursaut, juste de la matière grise à faire travailler pdt 1h30 pour distinguer le réel de l'imaginaire, et surtout comprendre où veut en venir le réalisateur. Mais il parait que c'est souvent comme ça avec Francis Ford Coppola...
Ce nouveau film de COPPOLA, est une réussite de part la qualité du scénario, mais aussi par la mise en scène des rêves du personnage de Val Kilmer, qui est lugubre, mixant la couleur et le noir et blanc. De plus, le personnage d'Edgar Poe rajoute du mystère à ce film d'épouvante, dont tous les sujets ne sont pas forcément toujours bien expliqués. De plus, COPOLA à voulu s'essayer à une nouvelle mise en scène en utilisant le split screen notamment, ce qui est risqué car c'est assez rare de nos jours, mais lorsque c'est lui qui s'y met on ne peut qu'adorer. En bref, COPPOLA nous revient en force cette année, et on est pas prêt de le lâcher!
Une oeuvre graphique et presque visionnaire qui tente d'offrir de nouvelles perspectives de cinéma en laissant parfois perplexe . Exutoire dramatique pour Coppola , le scénario raconte la venue d'un écrivain très "Stephen King" dans une petite ville tranquille américaine et sa plongée dans un univers fantastique, horrifique a travers une affaire de tuerie perpétré cinquante ans auparavant et sa rencontre avec l'esprit d'une jeune fille et celui d'Edgar Poe , une intrigue assez dingue et sans impressionné , offre une complexité parfois insensé mais surtout une émotion devant le drame personnel et terrible de cet auteur sur le déclin... Sur le retour lui aussi , Val Kilmer semble galvaniser par ce rôle d'écrivain déclinant mais galvanisé par l'ampleur de cette affaire , il trouve le ton juste tout en étant souvent placé comme le spectateur d'une Elle Fanning en pleine lumière, un vieux Bruce Dern fatigué mais avec des éclats d'énergie soudain ! En pleine retour aux sources d'un cinéma plus intimiste , Francis Ford Coppola réalise vraiment une expérience graphique entre éclats de génie et moments de perdition logique quand on tente de donner une nouvelle vision de mise en scène , ça claque autant que ça dégoute ! Une oeuvre graphique horrifique parfois manqué mais avec de vraies éclats de génie !
Le première chose qui nous hypnotise est sans un doute aucun les nuances des image. En effet, elles sont léchées et délicatement travaillées. L'atmosphère qui s'en dégage ne laisse pas de marbre et c'est sans contrôle que l'on se surprend à reconnaître un monde fantastique comme si était le nôtre. En revanche, l'histoire qui se veut intimiste demeure trop simple ou insuffisamment dans l'introspection.
Compliqué. C'est le premier constat que l'on se fait en ressortant de la salle. Il me manque sans doute des références pour saisir l'ensemble du film, mais il y a trop de choses qui apparaissent sans que l'on ne sache trop comment, ni dans quel but exactement.
C'était pas bon. Je qualifierai ce film d'une "épouvantable farce" de Copola ! C'est bien parce que c'est lui, qu'il est agé et méritant (l'est-il?) mais quel raté , à ne pas voir ou alors avec quelqu'un à draguer ne sera surement pas absorbé(e) par "l'œuvre" !!!
Cherchant vainement la mélancolie des années 60, le cinéaste se perd à différents niveaux : aucun des trois genres qui le qualifient (épouvante-horreur, thriller et romance) n'est convainquant... Trébuchant sur le fond, on aurait pu se rattraper sur la forme. Malheureusement l'image est ultra-réaliste. Il ne nous reste plus qu'à lire entre les lignes. Faudrait-il encore y arriver...
Ce film est bon, mais il me laisse perplexe. J'ai été déçu par certaines choses, mais comme c'est Coppola et que j'essaie de passer tant bien que mal pour un "cinéphile modèle", je vais mettre 4 étoiles, je suis obligé. Ca m'apprendra à pas savoir apprécier tiens !
Déception: un film digne d'une série B ! Une idée intéressante, mais avec une réalisation ratée où Coppola multiplie les effets superficiels. Un film de Coppola pour un film d'épouvante, mélant effets visuels (qui dans la bande-annonce sont plutot attrayants), petite bourgade hantée et Edgar A. Poe, cela parait intéressant. Mais il en résulte un film décousu, où le réalisateur nous perd dans une avalanche d'effets à la Sin City et d'aller-retours entre rêves et réalité. Coppola a voulu essayer les nouvelles techniques pour livrer une atmosphère sombre, mais cela ne tient pas, on n'y croit pas. Il mèle les genres et techniques et au final, passe à coté de son sujet, pour nous offrir un film sans saveur et brouillon.
Voilà le genre de film devant lequel il me semble assez difficile de rester neutre ou indifférent. Soit on aime, soit on déteste. Sur le fond, on peut se passionner pour cette réflexion sur le deuil et la création (c'est plutôt mon cas) comme on peut trouver que c'est de la masturbation intellectuelle et on peut s'amuser de l'intrigue fantastico-policière (c'est plutôt mon cas) comme on peut la trouver creuse. Sur la forme, on peut applaudir les audaces visuelles d'un réalisateur vétéran comme on peut trouver ça assez moche (c'est plutôt mon cas, le "Hugo Cabret" de Scorsese, c'est quand même autre chose !). Le fait est qu'il y a à boire et à manger dans "Twixt", que c'est assez foutraque mais que le propos de Coppola très personnel (le drame qu'a vécu le personnage de Val Kilmer dans le film, Coppola l'a vécu dans la réalité) et très autocentré (et finalement pas très loin du nombrilisme, quand même) touche. Bon, est-ce qu'on a encore quoi que ce soit à prouver et à offrir quand on a été l'auteur de certains des plus grands chefs-d'œuvre du 7ème Art ("Apocalypse Now", "Le Parrain", les 3) mais aussi d'un des plus mauvais films de tous les temps ("Jack") ? et qu'est-ce qu'on peut bien faire quand on jouit d'une liberté artistique totale ? Et bien, on peut encore se faire plaisir et faire plaisir aux cinéphiles en bourrant son film de références. Dans une ambiance gothique pour le meilleur (le fantôme d'Edgar Allan Poe) et pour le pire (la bande de vampires tout droit sortis de "Twilight"), Coppola ré-explore sa propre filmographie ("Rusty James", "Dracula"... on a même droit à une imitation de Marlon Brando par Val Kilmer) et s'aventure par endroits dans celle de ses petits camarades comme Roger Corman avec qui il a travaillé dans une autre vie ("Le Corbeau", "Les Anges sauvages"... et la présence de Bruce Dern dans le rôle du sheriff), John Carpenter ("L'Antre de la Folie") ou David Lynch ("Twin Peaks"). C'est quand même pas mal, la liberté...