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Un survival assez banal ,qui emprunte allègrement tous les codes du genre : des victimes vulnérables, des tortionnaires antipathiques et asociaux, et des différences de rythme très marquées... Le réalisateur se concentre de prime abord sur les victimes, ce qui constitue la meilleure partie du film, car on se demande vraiment où il veut en venir, puis en second lieu sur les bourreaux, et là on sent que ça commence à se barrer en sucette... Et au final, durant les dernières 20 minutes, le metteur en scène perd totalement le fil de son film et se focalise sur un dernier protagoniste venu d'on ne sait où, et qui n'a clairement pas sa place ici... Territoires n'est donc un film ni flippant, ni violent, ni intéressant...
Un beau premier essai pour Olivier Abbou : au fur et à mesure que l'intrigue avance, le film s'écarte sensiblement des standards du genre. Le tout dans une mise en scène qui alterne le cru et la suggestion, et avec des thématiques sous-jacentes qu'on aime voir traiter de la sorte.
🎬 RENGER 📼
Premier long-métrage pour le français Olivier Abbou qui s'est attelé à un torture-flick dénonçant les travers de la politique américaine de ces dernières années (notamment la prison de Guantánamo, tant décriée depuis son ouverture, suite aux attentats du 11 septembre 2001). Une plongée au coeur de l'horreur où durant plus de 90 minutes, on suit le calvaire qu'endure un groupe de jeune séquestrés par des prétendus gardes-frontière. Enfermés dans des cages et marqués au fer rouge comme du bétail, ils subiront toutes sortes de tortures à la fois physiques et psychologiques, questionnés sur leurs appartenances religieuses et leurs origines, affublés d'une combinaison orange fluo, on ne tarde pas à faire le rapprochement entre ce qu'ils endurent (dans un camps perdu en pleine forêt) et le camps de Guantánamo à Cuba.
D'un réalisme saisissant, dès le début du film, on est retenu en haleine avec une rare aisance, budgété à seulement 3 millions de dollars canadiens (un peu plus de 2 millions d'€uros), cette coproduction franco/canadienne est assurément l'un des meilleurs français horrifique de ces dernières années ! (quelle regrettable erreur d'avoir exploité le film en sortie technique sur 2 salles dans l'hexagone). Pour la petite anecdote, le film fut couronné du Prix du Meilleur thriller au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival).
D'un réalisme saisissant, dès le début du film, on est retenu en haleine avec une rare aisance, budgété à seulement 3 millions de dollars canadiens (un peu plus de 2 millions d'€uros), cette coproduction franco/canadienne est assurément l'un des meilleurs français horrifique de ces dernières années ! (quelle regrettable erreur d'avoir exploité le film en sortie technique sur 2 salles dans l'hexagone). Pour la petite anecdote, le film fut couronné du Prix du Meilleur thriller au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival).
La paranoïa et le repli sur soi source d'un terrorisme inversé. Voilà les thèmes sous-jacents de ce thriller horrifique et anxiogène assez efficace. Le changement de point de vue désarçonne, d'autant qu'il se produit presque à la moitié du film. Des victimes, on passe aux bourreaux. Un décrochage intéressant et plutôt effrayant tant les acteurs sont crédibles. De la bêtise et de l'intolérance à l'état pur. Et si l'intrigue n'évite pas quelques maladresses, l'ambiance est par contre très réussie. Flippant.
Pour les amateurs du genre « slasher » et d’horreur.
Malgré une scène d'ouverture terriblement réussie et anxiogène, ce film sombre rapidement dans la médiocrité la plus totale : Le manque de rebondissements est flagrant, l'anti américanisme primaire et évident, les acteurs jouant les tortionnaires peu crédibles. Rares sont les survivals autant ennuyeux, surtout pour arrivé à une fin aussi bâclée. A éviter.
Original, jouant la plupart du temps en tant que film d'horreur psychologique pour terminer dans les derniers instants sur du gore, Territoires est un film assez dérangent avec une morale triste sur l’antisémitisme. Le déroulement est assez lent, avec une torture principalement psychologique avant de conclure sur un final haletant. Intéressant, c'est juste dommage que la fin n'ait pas été plus développée...
Encore un film avec des gamins qui tombent sur des bouzeux tarés qui leur font du mal, eh bien oui et non car la les bouzeux sont instruits, au moins l'un d'eux en tout cas mais ce film est bancal, les scènes de tortures et de gore sont mal faites voir risible et le tout est pas terrible.N'allez pas au canada ils boivent trop d'alcool de caribou.
Un début prenant et étrange mais le film dérive dans un n'importe quoi de déjà vu. Rien de captivant ne se passe, on a hâte que les gentils soient délivrés pour aller se coucher. Vraiment pas une réussite. -----Aout 2012----
Film d'horreur avec des personnages vraiment terrifiants, mais qui se prend trop au sérieux avec un message trop lourd. La dernière scène est très forte.
spoiler:
mais il semble que son sens échappe à beaucoup.
Quel grosse daube bien pourris. À oublier, et vite.
D'un point de départ dangereusement proche de celui du peu follichon "Captifs", on avait tout à craindre. Sauf que "Territoires", co-production entre la France et le Canada est bien la preuve vivante que l'on peut faire du bon cinéma avec trois francs six sous, à condition bien sûr d'adapter ses ambitions à son modeste budget. Olivier Abbou parvient ainsi à créer une véritable tension, privilégiant le malaise psychologique à une horreur plus graphique, renforcé par une mise en scène âpre juste ce qu'il faut. Tendu et captivant, devant énormément à l'implication de son casting, "Territoires" est aussi et surtout une critique virulente envers un pays laissant ses citoyens végéter dans leur merde, les transformant peu à peu en monstres inhumains. Le propos n'est pas neuf et manque parfois de subtilité mais a le mérite d'exister, tout comme ce film certes bancal mais terriblement éfficace et éprouvant, basculant vers une certaine étrangeté dans ses dernières minutes.
tiens c est rare mais la presse est moins critique que les sectateurs a l égar de ce film qu on a vu 1000 fois quand meme!
a part certaines musiques de la bande son, je n est rien trouvé de tres palpitant dans ce long mettrage qui, pretextant le traitement d une certaine actualité, nous recycle les mecanique de la monté de l angoisse au cinéma d une façon assez grossiere.
a part certaines musiques de la bande son, je n est rien trouvé de tres palpitant dans ce long mettrage qui, pretextant le traitement d une certaine actualité, nous recycle les mecanique de la monté de l angoisse au cinéma d une façon assez grossiere.
Olivier Abbou réalise un film d'une intensité monstrueuse. La scène d'introduction de l'interrogatoire est à couper le souffle. La suite ? Un soufflet qui redescend légèrement d'intensité, mais un film de genre passionnant dont on reparler encore et encore à la sortie de la salle. Je comprends que certains soient un peu décontenancés à la vision d'une telle oeuvre, qui casse un peu nos attentes de film d'horreur bête et méchant. A voir l'esprit vide de tout a priori.
Très très bon résultat, bravo.
Très très bon résultat, bravo.
Un début prometteur mystérieux avec cette interpellation à la douane par deux policiers inquiétants. Le groupe de jeunes gens va gouter à un interrogatoire humiliant et violent qui trouvera une explication assez rapidement dans le film. Pourtant, la suite du film est une succession de faux espoirs et de déceptions. Malgré quelques rebondissements, le scénario n'a pas de sens et n'arrive pas à la hauteur des espoirs initiaux. Bel exemple de désillusion...
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