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tomPSGcinema
752 abonnés
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3,0
Publiée le 26 septembre 2012
Sans grande originalité au niveau du scenario et possédant en plus un dernier acte assez frustrant, ce thriller horrifique franco-canadien mérite tout de même le détour car l’ambiance y est franchement bien étouffante et oppressante durant les trente premières minutes et les comédiens interprétant les deux agents de douanes aux méthodes pour le moins radicales sont épatants.
Est-il encore possible de réduire les limites du cinéma à ce point ? C'est bien simple : Territoires, le dernier machin trash réalisé par un français en mal de paires de claques est ce qui se fait de plus nullissime dans le genre. C'est à se demander s'il n'a pas tenté de nous pondre le pire survival de tous les temps, le gus ! Rien n'est à sauver dans cette chose autosuffisante fleurant bon l'antipathie et l'irrespect pour le spectateur : mal filmé, mal joué, mal écrit, mal monté, mal éclairé, et j'en passe... Même dans ses moments les moins mauvais Territoires ressemble à un essai scolaire affligeant de maladresse et de lourdeur. Aucune science du cadrage, le type se contentant de bouger sa caméra pour faire illusion de technicien ; musique risible, d'une pauvreté consternante, soulignant, surlignant et raturant et re-soulignant le suspense présupposé ; sujet racoleur susceptible de choquer le bourgeois, complaisant et surtout très creux : et vas-y que je t'enferme cinq adolescents dans une cage, et vas-y que je te plante deux poulagas fachos de tout poil, et vas-y que je t'assomme d'un vieux discours sur la violence rurale déjà vu et entendu des centaines de fois dans des centaines d'autres films 100% meilleurs que ce vomi filmique... Personnages vides, limités à une ou deux caractéristiques, histoire de nous montrer que le gus a déjà tenu un stylo au moins une fois dans sa vie et qu'il est capable de raconter quelque chose d'intéressant. Ben voyons ! Le problème, c'est que l'on se fout royalement de ce qui va lui arriver à cette bande d'ados improbable, tant le rendu final approche le zéro absolu en matière d'écriture. Aucun style, champ-contrechamp, image crade, violence ridicule, ni choquante, ni dérangeante, pas même graphique. La pellicule défile, sans broncher. Nous si. Car il faudrait quand même s'impliquer un minimum quand on décide de réaliser un film, le gus ! Absolument mauvais.
Ridicule le personnage du détective qui arrive comme ça.. Au début on est soufflé par la violence et la tension qui règne, mais au fur et à mesure on décroche et la vie ou mort des personnages ne nous importe peu. Pas vraiment un film d'horreur, pas vraiment un thriller, plutôt un ratage scénaristique..
Une claque visuelle comme on en voit malheureusement un peu trop ces derniers temps ; Territoires est une infâme blague qui ne peut vraisemblablement combler aucun gout ni même conquérir le cœur des amateurs du cinéma d’horreur. Le synopsis montre rapidement des limites qui ne seront jamais abolies, et que vont d’ailleurs empirer tout au long du film ! Et pourtant, Olivier Abbou commençait plutôt bien son film, mais n’a pas su maintenir l’ambiance horrifique que l’on aime à voir aujourd’hui.
(...) un film non dénué de qualités mais qui prend un virage si étonnant et malvenu que la sensation d’assister à un tout autre métrage prendra le pas sur tout le reste. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-thriller/critique-territoires/
L'ensemble démarre super bien , voir vraiment flippant pour au bout de 30 mn devenir classique et indigeste , dommage car les acteurs sont bons et l'idée originale .
Un film de captivité de plus...à croire qu'il va falloir créer un sous genre exprès pour cette vague torture-porn qui sévit depuis trop longtemps déjà ! C'est tourné et (sur)joué comme un court métrage cheap truffé d’invraisemblances... c'est vu et revu, c'est lent, répétitif, ennuyeux,en un mot : c'est vain ! A éviter...
Le film, type survival, est parfaitement réalisé, mais c'est juste trop glauque. On imagine, un instant, un peu de compassion de la part de l'un des tortionnaires mais c'est l'exception qui confirme la règle de l'horreur. Grand réussite dans le genre cauchemardesque, mais trop d'humiliation, de torture et de violence gratuites. Délivrance c'est juste le petit chaperon rouge à côté. Même le détective est sombre et désabusé. Bref un film saisissant de terreur, âme sensible, tu peux passer ta route.
"Territoires" est un premier film inégal, parfois emprunté dans sa construction et l’utilisation des stéréotypes liés au genre. Toutefois, la première partie, celle concernant le martyre de « nos touristes qui n’auraient pas dû passer par là », bénéficie d'une tension réelle quasi palpable et la manière dont les choses vont petit à petit évoluer vers l’horreur pure est amenée très intelligemment, car le scénario, n’ayant somme toute rien de révolutionnaire, est assez bien écrit et surtout met au centre de son histoire des personnages victimes d’une visée politique d’actualité, du moins aux Etats-Unis. Ce voyage au bout de l'enfer sur les excès du patriotisme américain, plus basé sur l’aspect psychologique que le gore, s'avère finalement plutôt sympathique, pas terriblement original certes, mais largement au-dessus de la moyenne par son propos. Alors ne faisons pas trop la fine bouche et laissons-lui une chance.
Un premier film du Français Olivier Abbou, un véritable thriller horrifique de genre, de la torture, du suspens. La première scène est incroyable d'horreur et laisse présager d'un film abouti mais très vite le film fait fausse route et se termine en noeud de boudin. Dommage...
scène d'une violence inouïe sans raison apparente, Territoires nous offre une vision "sécuritophile" de l'après 11 septembre. Peuplé d'un besoin de patriotisme dont on ignore si ces mecs sont fous ou aux ordres, le métrage est une critique masquée de Guantanamo sans équivoque. Se pose également la question de l'efficacité de la torture : ne serait-on pas tenté de dire n'importe quoi pour s'en sortir? Avec un arrière plan de syndrome post-traumatique, ce film montre ses limites dans ses moyens et dans des remplissages inutiles. Par ailleurs, tout est fait pour qu'on ait envie de savoir, mais on ne sait pas... limite frustrant.