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    Le Hobbit : la Désolation de Smaug
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    2 108 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2014
    ce que j'attends d'un film c'est qu'il me distrait et que je ressorte de la salle ravi ! Le Hobbit (2eme volet) fait partie de ceux-là ! j'ai de la peine pour les puristes et intègristes de l'oeuvre de Tolkien , qui sont outrés , mortifiés , scandalisés , révulsés , à l'idée qu'on change une ligne des écrits du Maître ! et bien pour beaucoup d'autres le maitre , c'est Peter Jackson ! combien de spectateurs se sont plongés dans la lecture du SDA après avoir lu le film ! oui , le Hobbit est un court récit ; oui , P.J. a pris des libertès , mais n'est pas ça , adapter un film ,pour le rendre visuel , vivant , ! dommage pour ceux qui ont des oeillères (pas pratique en plus pour la 3D ) , il pourront visionner le Hobbit en livresur tablette et faire leur propre mise en scène !
    Patricemarie
    Patricemarie

    41 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2014
    Conforme au premier avec la même qualité dans les effets et le scénario. Mais ça finit en queue de dragon, histoire de vous forcer la main pour aller voir le suivant, c'est une pratique commerciale discutable.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    128 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Une très bonne suite qui corrige quelques "errances" du premier film tout en conservant, voir amplifiant, d'autres défauts. Ainsi si le premier avait le cul entre deux chaises entre ton épique afin de ne pas désarçonner le chaland qui avait encore la trilogie de l'Anneau en tête, et un ton enfantin fidèle à l’œuvre originale; c'est suite assume son aspect plus "fable". De plus on rentre enfin dans le cœur du récit, ce qui d'un coup peut être frustrant car donne l'impression que finalement le premier Hobbit, aussi sympathique soit il, ne servait à rien. Sinon pour les défauts, on retrouve un film très long, multipliant les sous intrigues assez inégales dans leur intérêt. Quoiqu'il en soit, Peter Jackson demeure un enterteiner de talent et ainsi il nous propose des séquences d'actions jouissives qui contrebalancent le défaut que j'ai cité à l'instant. L'univers reste toujours aussi agréable à voir, malgré quelques ratés au niveau des CGI. Mais bon dans l'ensemble nous avons un très bon divertissement et c'est bien ce que l'on demande à ce film.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    351 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Toujours aussi grandiose, l'univers de Tolkien retranscrit par Le grand Peter jackson reste immanquablement une référence incontestable du genre fantastique. Des décors inégalablement sublimes agrémentés de plans séquences parfois très longs mais esthétiquement parfait, très photographiques. Un univers de jeu vidéo qui rappel vaguement Skyrim et autre W.O.W. Les personnages deviennent attachant et les rebondissements toujours aussi créatifs nous transportent dans un tumulte de scènes d'action à couper le souffle. Ce qui me chagrine afin d’attribuer le titre de chef d’œuvre est ce manque de rythme trop fréquent durant les transitions. On reste dans un contexte aventure pure et dur, et malgré le génie déployé dans certaines scènes dont celle du dragon, (magistrale cela dit en passant) on tant à trouver le temps long par moment. Mais chercher à être tatillon n'amenuise en rien la magnificence de cette saga devenue culte parmi les cultes. Du grand cinéma. 4,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Du grand Art ! M. Jacskon nous entrainent encore une fois dans le monde de J.R.R Tolkien avec un jeux d'acteurs et d'effets speciaux a couper le souffle. Les mésaventure de bilbon et ces amis les nains nous tiennent en haleine et nous font palpiter du début à la fin, dans cette histoire haute en couleurs ou ce mélange magie et dragon le plus dur est certainement de devoir attendre le 10 Décembres 2014 pour avoir une suite et fin digne de l'univers de J.R.R Tolkien. Foncez !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 avril 2014
    Le Hobbit: la désolation de Smaug est un excellent film de Peter Jackson. Le suite du premier volet est pleine d'action et d'humour. Les effets spéciaux sont excellents, à voir d'urgence!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Un deuxième volet honorable , on retrouve avec plaisir l'univers de Tolkien visuellement toujours aussi beau et fantastique. Dommage que l'action soit trop présente au détriment de l'histoire mais dans l'ensemble la Désolation de Smaug mais en haleine pour la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Alors par où commencer… Déjà le problème le plus flagrant avec cette nouvelle trologie est le gait qu'on est essayé de faire durer les films aussi longtemps que les autres. Pas de problème apparent me direz-vous, mais en suite on se rend compte que la première trilogie de livres ( qui elle était excellente ) faisait environ 700 PAGES PAR BOUQUIN ET QUE LÀ ON A UN LIBRE DE 300 PAGES POUR FAIRE LA MÊME DURÉE DE FILMS ??!! Et voilà le problème : LE MANQUE DE SCÉNARIO. On passe de bavardage à combat sans aucun lien cohérent entre eux. Et c'est long ! Autant il se passait quelque chose dans la première trilogie et ça passait. Mais là on s'ennuie. Et mon Dieu, cette fin ! Je sais qu'il doit rester du contenu pour le dernier film, mais là c'est de la grosse blague ! Remboursez !!!
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Le sursaut de Peter Jackson peut être qualifier de tonitruant. Ce deuxième opus est largement plus intense que le précédent, bien plus sérieux et biens moins infantile. Nous continuons notre périple, pourchasser par ces abruti d'orcs, pas foutu d'en blesser un seul, à part Bolg avec son arc, et encore il touche Kili au genoux. De vrais branquignols ! Tout comme Azog qui se fait médiocrement rappeler à l'ordre par son maître. Au final, sa chasse aux nains aura été inutile. Le film ne se focalise plus sur les sermons moralisateur de Thorin, ni sur les erreurs de Bilbon. Le film progresse inlassablement, et à l'instar du premier, on ne se surprend pas à soupirer d'ennui. Comment pourrait-on face au charisme du BG suprême qu'est Legolas ? Certes, il fait toujours autant d'attaques risquées, et de manœuvres spectaculaires, mais son personnage est nettement plus froid que dans le Seigneur des Anneaux ce qui est, il faut le dire, assez plaisant. Enfin, nous découvrons le Dragon, même si des images avait circuler sur le Net ( A quoi bon gâcher la surprise, je vous le demande... ) son apparence est magnifique, tout comme sa voix VF ( En VO, la voix de Smaug est celle de Cumberbatch que je n'ai pas eu le bonheur d'entendre ) j'ai été bluffé, sans honte je vous le dit. La musique s'est revigorer( Thanks to Howard Shore ), les décors plus détaillés, ce film est beau à admirer. Le mot qui sésigne au mieux ce film pour moi est : surprise.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Ca y est je l'ai vu ! Et autant le dire tout de suite ce n'est ni pire ni meilleur que le premier. Les causes sont les mêmes, les conséquences aussi. Je m'explique. Dans le premier, le film souffrait d’énormément de longueurs inutiles puisque Peter Jackson avait décidé de nous tartiner un conte de 300 pages sur une trilogie équivalente au SDA (1400 pages). Donc forcément il doit remplir alors il rempli. Problème il rempli avec du vide, des scènes totalement inintéressantes de blabla et de chants de nains enivrés. Ça alourdit l'histoire et la progression de l'intrigue aurait tenu en 1h. Bref un film où on s'emmerde.
    Forcément, "trompez moi une fois, honte à vous ; trompez moi deux fois, honte à moi" il était hors de question que je paie pour voir ce 2è épisode. C'est donc dans mon canapé et en 2D que je l'ai vu. Même cause : allongement d'une histoire relativement courte sur 3 film, même conséquence : cette fois, point de blabla inintéressant (enfin pas trop) mais de l'action dans tout les sens, mais surtout qui tourne en rond. Alors ça ennui un peu moins. On se laisse plus facilement prendre au jeu mais encore une fois, ça ne fait pas progresser l'histoire. Qu'est-ce que Tauriel apporte ? spoiler: Une romance impossible avec un nain qu'elle ne connait pas (avec une scène de blabla inutile "c'est quoi ton caillou ?" "J'aime pas la lumière des étoiles. Elle est froide et lointaine.") ? Des tirs de flèches sur cette descente de rivière là où nains vs orques aurait été suffisant (d'ailleurs cet ajout d'action par rapport au livre est plutôt agréable même si on sent que c'est fait pour la 3D) ? Encore des tirs de flèches à Bourg-du-lac ? Et une scène d'incantation magique pour soigner son nain chéri ?
    Ca c'est rentabiliser du personnage. Un personnage inventé 40min de film gagnées. Et l'interrogatoire de l'orque par Legolas et son papounet ? Allez hop, 5min de gagnées. La pseudo révolte de Bourg-du-lac qui n'en est pas une et Bard qui se fait poursuivre par le chef du village et ses sbires. Paf encore 20min de gagnées. Et Gandalf ? WTF ? spoiler: Le mec déjà se rend dans l'antre du mal avec son pote Radagast pour juste lui dire "barre-toi". Ce à quoi Radagast répond "et si c'était un piège ?" Gandalf "c'en est un mais je suis un mec couillu alors j'y vais quand même et tout seul nom de dieu alors barre-toi !" ?? Tout ça pour nous apprendre qu'il se fait piéger par le Nécromancien qui n'est autre que Sauron. Mais rassurez vous on vous expliquera dans le 3è épisode comment il a oublié le retour de Sauron avant le début du SDA - ce qui non, non, ne sent pas du tout le truc capillotracté.
    Allez 15min de gagnées. Et la scène finale avec Smaug. Si l'introduction de Smaug et la confrontation avec Bilbo est excellente. C'est quoi le délire avec les nains ? Qu'est-ce qu'ils viennent foutre là. Bah encore nous rajouter une scène d'action, qui en soit n'est pas mal, mais qui se conclut par spoiler: Smaug qui laisse tout loisir aux nains et à Bilbo de récupérer l'Arkenstone, pendant que lui il va cramer le village voisin.
    Elle est où la put*in de logique ? Dans le bouquin c'est parce que Bilbon s'échappe et qu'il le croit de Bourg-du-lac qu'il part se venger.
    Sinon, réalisation toujours propre quoi qu'un peu répétitive puisque c'est le 5è film où Peter Jackson use des mêmes artifices. Les acteurs sont bons, les images plutôt belles. Par contre c'est bourré de CGI et, en 2D ça se voit quand même pas mal, peut être qu'en 3D ça passe mieux.
    Bref, plus épique, ayant plus de scènes d'action qui permettent à ce film de sembler moins creux que le premier, il n'est en fait seulement que moins "ennuyeux". Par contre il est bourré d'incohérences.
    Marlon M.
    Marlon M.

    44 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2021
    On ne peut pas dire que ce film est un échec mais bon sang... Arrêtez avec vos films pour enfants.. Très en dessous du Seigneur des Anneaux car film tout public... Un dragon qui parle... Ça n'impressionne pas vraiment. Et puis les héros sont intouchables et ne peuvent pas mourir ça suffit... Je mets 3 étoiles pour l'histoire, les décors, l'ambiance et les scènes mais trop enfantin.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Relever le défi de continuer dans la lignée du Seigneur des Anneaux est une tâche compliquée pour le hardi Jackson. Le premier volet avait posé ses bases, fidèle à l'univers de Tolkien tout en se penchant vers un nouveau genre, le conte épique. Les forts guerriers, sièges infernaux et batailles cataclysmiques sont écartées pour offrir le premier rôle à une troupe de nains voulant trouver une pierre et combattre un dragon, pitch d'un conte intemporel. Ici, Jackson écarte volontairement, pour éviter la surchage de personnages, Gandalf pour construire une intrigue secondaire, et introduire de nouveaux protagonistes, comme Legolas et Bard, afin de poser un équilibre narratif, même si la multiplication d'intrigues se fait ressentir. Et enfin, pas de moments de niaiserie ! la romance entre Tauriel et Kili est suggérée et non pas incrustée de force dans l'histoire. Le découpage de Jackson profite des effets spéciaux numérisés pour permettre à sa caméra d'effectuer de grands tours virtuoses, et parfois abusifs. Cela donnera grande impression pour certains moments et ainsi de filmer une cascade en une seule séquence ( la valse du tonneau ), prouesse technique magnifique. L'équipe artistique a prouvé encore une fois ses hautes qualités, offrant des espaces somptueux avec des couleurs criardes. Mais trop d'effets numériques peut enlever la simplicité, même infime, des décors et plans du Seigneur des Anneaux, ce qui est une des raisons de la liberté de circulation de la caméra. Le rythme est rapide, Jackson évidemment ne peut pas s'attarder trop longtemps sur le découpage car il faut passer à l'essentiel en vitesse. Le final semble être un ending d'épisode de série. Est-ce que Jackson fera t-il encore sensation pour le troisième volet ? Au vu du travail artistique et technique, la question ne se pose pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Un deuxième épisode beaucoup plus abouti que le premier que ce soit du point de vue scénaristique et visuel, peu de temps morts pour un spectateur plongé en pleine action comme au temps du 2ème épisode du Seigneur des anneaux ... espérons que le troisième volet ne se dégonflera pas ... Précieux à suivre ...
    Aurélie L
    Aurélie L

    20 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Un voyage plein d'aventures, d'actions, de beaux décors, à la fois sombre par moments et merveilleux à d'autres instants. Ce qui me dérange dans ce genre de saga c'est qu'il y a beaucoup trop de personnages, de choses compliquées à comprendre (trop d'histoires insérées les unes dans les autres). Mais le suspens et la féerie (avec ces mondes hors du commun, ces personnages attachants et tous différents, les mises en réseaux avec les légendes telles que le dragon gardien de l'or) sont présents et satisferont tout le monde (bien que je déconseillerais ce film aux moins de 10 ans).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2014
    « You’re going to have to learn to let go… »
    J’en veux toujours à Peter Jackson d’avoir adapté Le Hobbit à l’écran, rouvrant une plaie qui, je crois, ne cicatrisera jamais complètement, comme si cette blessure m’avait été in-fligée par une lame de Morgul : Le Seigneur des anneaux connaît une fin, « la fin de toutes choses ». En même temps, je n'aurais pu concevoir qu'un autre réalisateur s'em-parât de cet univers, si cher, dont j'assume l'identité parfaite avec celui de Tolkien. At-tendais-je de La Désolation de Smaug qu'il coupât le cordon reliant la seconde trilogie à la première ? Sans sincérité aucune, oui. Mais il n’en sectionne, à mon grand dam, que l’artère principale, celle qui dirigeait le cinéma jacksonien vers un cinéma total, dé-ployant un prodigieux effet de présence et s’épargnant un certain kitsch inhérent à la fantasy. C’est qu’entre la CGI, dont Un Voyage inattendu prouvait déjà l’utilité marginale décroissante, et la direction artistique/costumière, moins inspirée et moins méticuleuse, le film fait un peu toc ; la Middle Zealand qui m’habite depuis des années, à défaut pour moi d’y habiter, s’éloigne en conséquence.
    George Clooney, de sa petite voix, m’invite à « let go » du Seigneur des anneaux, à embarquer pour Valinor avec Bilbo : qu’il aille voir aux confins de l’univers si j’y suis. Cela dit, jouer les puristes ne m’amuse pas, et je reconnais tout le soin apporté à la photographie ; je reconnais, surtout, le travail monumental d’animation 3D, aussi im-pressionnant que dérangeant. Encore qu’un monde sépare Azog, l’Orque à l’aspect gi-mauvesque, de Smaug, sublime dans toute sa stupendousness. L’énorme reptile pour-fendu, Peter le Gris deviendra Peter le Blanc ; en attendant, il a montré qu’il restait, sinon un grand cinéaste, un grand illusionniste -mieux vaut être un iste qu’un aste, disait d’ailleurs Yukio Mishima. Quel trick retient davantage l’attention que la produc-tion d’un luxueux dragon, non sans rappeler la fusée de Gandalf que tirent Merry et Pip-pin au début de La Communauté ? Certes, Jackson a d’autres tricks dans son (Cul-de-) sac ; la mise en abyme de l’Œil, happante, est l’un d’eux.
    Histoire d’un aller et retour
    Le Hobbit, visuellement plus lisse et globalement moins réaliste, se nourrit au fond du Seigneur des anneaux ; pourtant, il le précède hors et dans la diégèse, l’introduit. Les prélogies m’enthousiasment autant que les caméos, celui par exemple d’Elijah Wood dans Un Voyage inattendu : je n’en conteste donc pas le principe. Simplement, le réa-lisateur n’a pas assez privilégié la source littéraire sur la source filmique, ramenant les aventures de Bilbo à la reconquête maladroite d’une gloire passée -pas sûr qu’il re-prenne Erebor, du coup. Les ajouts au récit et l’étirement qui en résulte, l’usage trop fréquent du registre épique, que n’exclut pas le conte mais qui ne le caractérise pas non plus, affectent également ce deuxième opus, transitoire ; le triangle amoureux entre Kili, Tauriel et Legolas, sans constituer une hérésie, s’ajoute à la liste des mauvaises idées que résumerait celle-ci : filmer une troupe de nains sur des poneys tels des Ro-hirrim chevauchant à travers le Riddermark.
    Opus transitoire, parce que La Désolation de Smaug marque un progrès, insuffisant, par rapport au précédent. En effet, Peter Jackson a presque limité les prises de vue aé-riennes à celles qui lui permettaient d’exposer ses créations et les parcelles de lande endorienne rescapées de la déferlante numérique ; mieux, il a résisté à l’envie de tour-ner l’action au cœur de la Montagne solitaire comme la traversée -spectaculaire- de Khazad-Dûm, optant pour un jeu de cachettes et de diversions qui aurait pu gagner en fluidité et en dynamisme. La scène des tonneaux, par contre, n’en manque pas ; pleine d’humour, elle saisit pour la première fois l’esprit du Hobbit, à ce point que je pardonne l’utilisation, au cours de la descente, d’une GoPro (bad taste). Côté acteurs, Martin Freeman ne démérite pas et le sex appeal de Benedict Cumberbatch survit à la motion capture ; j’éviterai de m’acharner sur Orlando Bloom, fidèle à lui-même, qui’il ait ou non grossi. Côté personnages, pour terminer, Thorin se dévoile dans sa complexité, laissant poindre une certaine noblesse, et Gandalf donne vraiment de sa personne.
    Gandalf donne vraiment de sa personne.
    Gandalf donne vraiment de sa personne.
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