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Hastur64
223 abonnés
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5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Après la mise en bouche, finalement bien frustrante, du premier épisode de cette trilogie (“Un voyage inattendu) voici le deuxième volet de la trilogie qui fait une part plus belle aux séquences d’action et un peu moins à l’humour. On entre véritablement dans le vif du sujet (et dans la montagne également) avec par ailleurs l’apparition des Elfes qui manquaient un peu (en tout cas pour moi) au premier opus. La psychologie des personnages se creuse, notamment celle de Thorin Écu de Chêne, ce qui permet à l’action de trouver un fond plus solide que le simple mobile de la quête en rendant les motivations de ce Roi Nain plus nébuleuse que ne le laissait entre voir le premier épisode. Les nouveaux personnages comme Thranduil, Bard, Tauriel permettent de fournir des intrigues secondaires et d’enrichir parallèlement l’intrigue principale. Enfin il y a l’apparition du fameux dragon, Smaug, dont la modélisation est esthétiquement somptueuse et l’intègre directement dans le film sans qu’on ne s’appesantisse un instant sur la performance technique. La longue séquence, qui dure la dernière heure du film, est très entraînante et offre un poursuite/lutte des plus impressionnante. Un second volet qui permet en outre de retrouver de vieux compagnons de route tels que Legolas Vertefeuille ou dans un registre plus sombre, les pouvoirs d’occultation de l’anneau ou le maître de l’Unique : Sauron. Un deuxième opus des plus réussis qui n’a contre lui que de n’être qu’une étape avant une conclusion qui met une année à venir et qui donc, quand il affiche son générique de fin, laisse le spectateur aussi réjoui que terriblement frustré. J’allais dire à voir à absolument, mais cela tombe finalement sous le sens.
Cohérence est sans doute le maître mot de cette trilogie. "Le hobbit" se devait d'être cohérent au "Seigneur des anneaux" dans son univers mythologique, Car c'est bien de film-univers dont nous parlons, ou chaque région possède son histoire, sa culture et sa langue. En construisant visuellement le monde de Tolkien, Peter Jackson a atteint des sommets d'ambitions et de créations jamais atteintes dans l'histoire du septième art. Ce qui compte se sont le monde et ses règles, allégoriques au notre, étoffé enrichis, complexifié dans cette nouvelle trilogie, augmentés par le pouvoir émotionnel du cinéma. Tout naturellement "Le hobbit" se devait d'être au moins aussi ambitieux que "le seigneur des anneaux" à son époque, technologiquement parlant afin d'apporter de la nouveauté à un univers familier. La grande nouveauté de cette trilogie est le High Frame Rate, le 48 images/seconde. Pour rappel depuis quatre ingt dix ans, un film est tourné et projeté à 24 images/seconde pour des raisons pratiques., L'oeil humain perçoit 60 images/seconde. Une fois le cerveau habitué à un tel défilement d'images, le niveau d'immersion et de "réalisme" est inédit et stupéfiant. Le HFR est bien un format révolutionnaire qui libère le metteur en scène de certaines contraintes, mais surtout il améliore la 3D relief qui est beaucoup plus fluide et naturelle dans ce format. Tout cela permet à Peter Jackson un découpage plus immersif, d'envisager le grand spectacle à un niveau jamais vu, des chorégraphies scéniques à faire tomber la mâchoire et de perfectionner sa mise en scène, plus belle, plus généreuse, plus spectaculaire que "Le seigneur des anneaux". Revoir le film chez soi permet de s'en rendre mieux compte qu'au premier visionnage en salles et en HFR, l'expèrience étant "différente". Sa mise en scène force le respect le plus absolu, son sens du spectaculaire, son découpage plus précis qu'il n'y parait et sa gestion de l'espace semble définir le futur du cinéma. Suite et fin de la critique dans "La bataille des cinq armées".
Bien que j'ai adoré ce film, je lui enlève une demie étoile simplement parce que je regrette l'ambiance plus "fun" et "aventure" du premier film alors qu'ici dès le début de par sa musique, l'histoire annexe de Dol Goldur réintroduite très tôt cet..., on constate que l'esprit bon enfant a disparu au profit d'une ambiance plus sombre. Bien que cela m'ait dérangé au début, la deuxième moitié du film devient épique au possible ce qui le rend très agréable.
Malgré ce premier paragraphe qui peut sembler péjoratif, j'ai adoré le film, les images de synthèse sont phénoménales (hormis sur un ou deux plans). Il y a plus passages dantesques dont on se rappellera longtemps (les araignées, l'arrivée chez les elfes, la scène des tonneaux, erebor dans son ensemble et aussi et surtout Smaug). Les acteurs sont tous irréprochables (même certains enfants) et il est impossible de ne pas s'attacher au Bilbo de Freeman, toujours très émouvant.
Ce qui me plaît le plus dans ces films du Hobbit et qui, selon moi, surpasse même le Seigneur des Anneaux est la cinématographie. Tous les plans sont préparés à l'avance, réfléchis, storyboardés... et ça se sent. Ajoutons à cela un cadrage parfait, une fluidité totale et une retouche de couleur qui embellit incontestablement l'image et on comprend d'où émane la beauté de chaque plan.
Petits points de déception : Je n'ai pas trop aimé le combat de Gandalf contre spoiler: Sauron. Je trouvais l'aspect magique pas très bien fait, un peu trop cartoon. Je n'ai pas non plus trop apprécié l'idée de spoiler: la statue en or et je suis légèrement déçu par la musique qui, bien que présentant des airs magnifiques (Laketown), a du mal à rester graver dans ma tête.
En résumé, excellent film à voir à tout prix bien que légèrement moins bien que le premier.
Le premier épisode était plutôt réussi mais comportait de nombreux défauts que j'espérais voir disparaître. Hélas la descente en qualité de cette saga s'est poursuivie. Toujours plus de spectacle au détriment de tout le reste, seulement des images mais pas de fond. Ajoutez à cela une romance invraisemblable et vous aurez un film qui, s'il se laisse regarder, a l'air d'avoir tout sacrifié aux clichés d'Hollywood
Bien plus rythmé que le premier, les nouveaux personnage introduit son excellent et le dragon est juste impressionnant, le meilleur dragon que j’ai pu voir au cinéma.
Meilleur que le premier car comprenant moins de longueurs, ce dernier Peter Jackson n'a aucun temps mort et propose une fin dantesque. Grâce à lui, j'ai retrouvé mes 15 ans, merci pour le divertissement !
Un film à voir en version longue de préférence mais malheureusement gâché par des scènes complètement débiles , notamment avec Legolas , ainsi que le sentiment que PJ semble s'adresser à des abrutis dénués de la moindre capacité intellectuelle de base ; on se consolera avec Dol Guldur.
Une excellente suite ! Ce volet est cependant moins marquant que le premier mais reste un excellent film d'aventure, avec une très grande mise en scène.
La petite bande d'aventuriers marche un peu, rencontre quelqu'un, parle avec, fait deux ou trois blagues (pas drôles), a une scène d'action, et puis se remet en marche, rencontre quelqu'un, parle avec, fait deux ou trois blagues.... Bis repetita pendant trois heures.
C'est un film remplissage entre les deux autres, pour étirer un roman de 300 pages en 9h à l'écran.
Les dialogues sont nuls, les personnages sans personnalité (même le pauvre Legolas a perdu le peu qu'il avait dans la première trilogie), la musique repompée du Seigneur des Anneaux en plus plat, l'action assez fade.
Une seule qualité à ce film: sa sublimissime beauté.
Un second volet encore meilleur que le premier. Des scènes parfaites (la rivière, déjà vu dans la bande annonce) et des acteurs encore très bon, le duo de sherlock en tête. De beaux paysages aussi. Un très bon film plus à la hauteur du seigneur des anneaux que le précédent. Attention cependant certaines scènes bien que très bien tournées auraient gagnées à être plus fidèles au livre. Un bon 4,5
Alors oui la comparaison avec le seigneur des anneaux serait facilement en défaveur du hobbit cependant cela faisait très longtemps qu'on n'avait pas eu la joie de voir du "fantasy" de qualité. Depuis le seigneur des anneaux justement. Peter Jackson a fait du bon travail avec cette trilogie. Pas facile de prendre le relais de Tolkien pour étoffer l'histoire. J'ai pris un grand plaisir à me rendre au cinéma et à replonger dans l'univers de la terre du milieu, du mordor et de tous les personnages de Tolkien.
Bilbon Sacquet, le courageux hobbit, la compagnie des Nains, et le magicien Gandalf continuent la recherche de leur royaume perdu d'Erebor. Ce royaume recèle la réserve d'or défendue par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, ils devront combattre les araignées, les orcs qui poursuivent Thorin le Roi des nains. Durant cet épisode, Bilbon prendra possession du fameux anneau de pouvoir que possédait Gollum.
Le jeu des acteurs et les effets spéciaux sont toujours excellents, des scènes spectaculaires, des paysages fantastiques, et un final majestueux lors du combat tant attendu avec le dragon.
Non spécialiste de Tolkien et assez peu amateur de ce genre de film ou les combats prédominent, il me faut quand même reconnaitre que la seconde réalisation de Peter Jackson (suite de "Le Hobbit - Un Voyage Inattendu"), nous livre un bon film d'aventure ou la 3D fait des merveilles.
Ce second volet du «Hobbit» monte d’un cran par rapport à l’épisode qui inaugurait cette nouvelle trilogie autour de l’ «Anneau». L’histoire de «la Désolation de Smaug» est bien plus prenante, plus intense mais n’est pas exemptée non plus de longueurs. De nouveaux personnages font leur apparition dans cette aventure à commencer par Bard, fort bien interprété par Luke Evans, mais aussi Tauriel. Sous les traits de la charmante Evangeline Lilly, cette elfe controversée, car n’apparaissant jamais dans les écrits de Tolkien, ne m’a pas personnellement dérangé, bien que les prémices d'une idylle avec l’un des nains, tombent totalement à plat. De la Forêt Noire à la cité lacustre de Lacville, en passant par l’ébouriffante fuite en tonneaux jusqu’au face à face entre le dragon, Bilbon, Thorin et ses compagnons au coeur de la montagne Solitaire, Peter Jackson maîtrise parfaitement son sujet aussi bien visuellement que techniquement. Le tout monte en puissance et présage un final épique forcément attendu.
Sans surprise, c'est un film beaucoup plus long qu'il ne devrait. En même temps rien de surprenant quand on choisit de sortir trois films d'un livre de 300 pages... Ceci dit, il n'est pas non plus désagréable à regarder, avec des effets spéciaux plus que corrects, tout plein de bravoure et de bons sentiments (comme dans toute la saga, en compte le Seigneur des Anneaux)