Le deuxième volet central de cette nouvelle trilogie aurait dû être le volet final du diptyque précédemment annoncé. Je m'explique : pour moi, l'aboutissement du récit du Hobbit se trouve dans cet opus, à savoir la confrontation de Bilbon et des nains avec le grand méchant ennemi du roman : Smaug. Magnifiquement introduit dans ce volet (au bout d'1h30 de film tout de même, du moins il me semble), le gigantesque dragon gardien du trésor de la Montagne solitaire, incarné en VO par la voix caverneuse de Benedict Cumberbatch, est le point culminant de ce second volet, et logiquement l'aboutissement du voyage de la compagnie. Et c'est là que le bât blesse. En choisissant de couper le récit avec un affreux cliffhanger à la fin de ce second volet annonçant le troisième, ce à un moment critique, Jackson m'a juste fait ressentir l'une des plus grandes frustrations que j'ai pu vivre dans une salle de cinéma.. Ce genre de procédé devrait être interdit par la loi cinématographique, c'est juste horrible ! Moi qui n'avait pas eu à reprocher grand chose au premier volet que j'avais apprécié à sa juste valeur jusqu'à sa scène finale (annonçant le but du volet suivant de façon très subtile), ce cliffhanger est venu gâcher le plaisir que j'ai pourtant eu de nouveau à visionner ce second film. Bon, il est vrai aussi que l'enchaînement assez rapide des lieux et des événements et l'ajout de nouveaux personnages rend ce second volet (qui doit en plus introduire Smaug) assez chargé. Entre spoiler: Beorn, les araignées de la Forêt noire, le royaume des Elfes sylvestres nous faisant retrouver Legolas (autre personnage mythique du SdA joué par Orlando Bloom), fils du roi Thranduil, amoureux de Tauriel, Elfe introduite par Jackson (jouée par Evangeline Lily) tombant elle-même amoureuse d'un des nains, puis la course-poursuite à tonneaux (scène sans doute la plus renversante du film et valant donc le coup d'oeil), la rencontre de Bard qui les amène Lacville, sans compter Gandalf qui accompagné par Radagast va de son côté déterrer Sauron de Dol Guldur , il y a de quoi perdre le fil si on s'endort quelques minutes. Si bien que si le rythme ne manque pas dans ce volet, il est si surchargé que sa longueur en pâtit.. ce qui est d'autant plus frustrant lorsque le récit se coupe au moment où cela devenait vraiment intéressant, après une surcharge de sous-intrigues qui, certes, je dois l'admettre, ne servent pas forcément les intérêts du récit principal. Bref, un tout petit peu plus mitigé pour ce film, ce qui n'est rien par rapport à la déception qui sera la mienne à la vue de la conclusion de cette trilogie...
Un an après le premier volet, Peter Jackson revient avec Le Hobbit. Le premier était trop familiale mais révolutionnairement intéressant pour sa technique. La Désolation de Smaug est plus sombre et de fait moins enfantin. Grâce à l’intrigue déjà installée auparavant, on est directement emporté par l’action. Martin Freeman, joue avec discrétion un Bilbon Sacquet remarquable et en marge d’être prit au piège par l’anneau qui n’est plus à présenter. Les nains, hormis Kili n’ont pas changés, ils restent fades et sans personnalités. Le géant Gandalf Le Gris est encore trop absent et sa magistralitée manque terriblement. Du côté des nouveaux, Evangeline Lilly s’impose en elfe courageuse. On lui doit en partie ces scènes d’actions époustouflantes que le réalisateur à su placer aux meilleurs moments pour que jamais le spectateur ne décroche. Encore une fois, il n’y a que des éloges à faire concernant les décors, puissamment soutenus par la 3D. Peter Jackson avait choqué de nombreux fans en instaurant le High Frame Rate l’année dernière. Cette fois, il maîtrise totalement ses prises de vues en 48 images à la seconde et l’effet de réalisme est totalement immersif. Par contre, le son Dolby Atmos a été très mal exploité. Cette nouvelle technologie hybride sonore aurait dût apporter un son extrêmement impressionnant grâce aux enceintes placées au plafond. Le Hobbit : la Désolation de Smaug est un second chapitre réussi et nettement plus accrocheur que le premier. S’il y a encore des reproches à faire sur certains personnages qui feraient presque office de figuration ou sur une expérience sonore peu convaincante, Peter Jackson à fait fort et à trouver la bonne fin pour nous faire patienter encore un an. Le Hobbit : Histoire d’un aller et retour sortira en France le 17 décembre 2014. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Très bon film, toujours aussi bien réalisé ! Les acteurs sont géniaux et vraiment compétents : c'est plus qu'impressionnant !! J'adore !! Je suis fan fan fan fan fan !!
Le premier était très bon mais ce second volet est mieux la suite de l'histoire est super le suspense est très intense les effets spéciaux et les décors sont génial
tout simplement superbe. l'histoire est, comme souvent avec une oeuvre de Tolkien filmée par Peter Jackson, très bien racontée. les scènes sont belles à voir et prenantes. sûrement le meilleur des 3 opus du hobbit
Ah j'en attendais beaucoup de cette suite du Hobbit : un voyage inattendu : ce volet pouvait combler les lacunes du précédent et franchement être à la hauteur des Seigneur des anneaux. Et bien non. Certes l'humour enfantin a presque disparu (sauf pour le roi de la ville), mais ça reste du Seigneur des anneaux : on a des scènes similaires et toujours les mêmes paysages. Les effets spéciaux ne sont pas plus réussis (sauf pour Smaug, mais j'y reviendrais après). Ensuite le film multiplie les sous-intrigues pas toujours très utiles et prévisibles (le nécromancien je l'ai senti venir à 10 kilomètres). Et là j'arrive au sujet central du film : Smaug. Quel allure, quelle gueule. Benedict Cumberbatch prête son visage froid à un dragon aussi réaliste que flippant... Enfin c'est ce qu'on se dit en le voyant pour la première fois car ce dragon est aussi dangereux qu'une limace. Il est lent, mais alors lent. De plus il crache du feu quand il faudrait qu'il donne un coup de patte et il donne un coup de patte quand il faudrait qu'il crache du feu. Et dans sa folie Jackson a fait durer au moins vingt minutes cette scène durant laquelle on voit ce dragon se vautrer lamentablement et perdre toute crédibilité. Les personnages ne sont pas plus développés sauf Thorin et un autre nain (celui qui est amoureux). Et là Jackson innove : il ajoute deux personnages absents du livre : Legolas, personnage qu'on avait tous connu dans le Seigneur des anneaux comme un elfe cool, qui dézingait des orques plus vite que la musique. Ben là Legolas est clairement là pour rappeler la précédente saga et pur attirer un public féminin sauf que dans La désolation de Smaug il devient une sorte d'égoïste jaloux et au final assez antipathique (à des kilomètres de celui qu'on avait connu dans le SDA) et Tauriel : une elfe qui est là pour ajouter un personnage féminin majeur à l'intrigue (le reproche avait été fait à Jackson), donner une autre raison à un public masculin d'aller voir le film (car il faut l'avouer, l'actrice qui la joue est assez agréable à regarder) et enfin introduire une romance avec le nain amoureux. Non seulement cette romance est peu crédible et sert à boucher des trous, mais en plus les dialogues issus de celle-ci sont d'une niaiserie... Bon après le film reste divertissant, la musique magique et Martin Freeman est toujours excellent. Une suite dans la lignée du premier opus : divertissante mais sans plus.
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
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3,0
Publiée le 19 février 2015
Toujours plusieurs tons en dessous du Seigneur des anneaux, ce second volet à l'avantage d'être plus prenant que son prédécesseur. On retrouve ce petite côté enfantin, mais ce deuxième opus parvient tout de même à nous plonger dans l'aventure. On se laisse prendre au jeu et on suit cette epopé non sans le moindre plaisir.
Après un premier volet plutôt réussi, la Désolation de Smaug avec ce dernier en point de mire était on ne peut plus attendu (pour ma part :) ). Après un petit intermède Gandalf-Thorin au Poney Fringant qui nous remet la quête des nains en tête, le film reprend là où s'était terminé le précédent opus. On découvre enfin Beorn au travers d'une scène amusante qui retranscrit fidèlement l'esprit du livre. Un petit dodo, un petit dej et revoilà notre troupe reparti à l'aventure. Pas le temps de faire la grass' mat', on a que 3 films pour adapter tout le bouquin.
La compagnie se retrouve donc aux portes de la Forêt Noire où Gandalf les abandonne bien malgré eux. Toujours plus d'effets numériques et moins de décors naturels, cette forêt sent clairement le papier mâché. P. Jackson nous ponctue d'un rapide effet visuel (tout le monde tourne en rond) pour montré les nains perdus dans Mirkwood. Certes on les sent perdus, mais pas aussi tourmentés et abattus que dans le récit. Le film va trop vite. Pourquoi ne pas voir les nains & BIlbon errer dans la forêt? les voir accumuler la peur, la fatigue, la faim? s'attaquer a des troupes d'elfes sans le vouloir ? Avoir de l'empathie pour eux et s'immerger un peu plus dans le film. Non on préfère couper court. C'est dommage parce que l'adaptation jusqu'ici gardait une certaine cohésion avec le livre. Du coup Bilbon monte dans l'arbre, échappant à l'atmosphère oppressante de la forêt et découvre les araignées. Les effets visuels sont du plus bels effets et Bilbon passe en mode Super Hobbit pour sauver ses nouveaux amis. Et vladadam voilà le drame: Legolas apparaît à l'écran Hein? Quoi? Où? Qui? Est-ce que je me suis trompé de salle? L'effet de surprise passé je me dis "bon ok, après tout c'est le fils de Thranduil, seigneur de Mirkwood, pourquoi pas un petit clin d’œil pour les fans du SDA". Mais le gros problème avec l'assistance des elfes pour secourir la Compagnie, c'est que Jackson fait l'impasse sur "LE" moment de bravoure du hobbit décrit dans le livre. C'est lui qui sauve les nains tout seul des griffes des araignées et commence ainsi à se sentir l'âme d'un aventurier. Par contre le choix de Jackson, de garder sous silence la possession de l'unique par Bilbon aux Nains (contrairement au livre), est judicieux et de ce fait reste cohérent avec les événements du "SDA".
Les nains faits prisonniers (pour s'être défendu contre les araignées quand même) sont donc amenés devant le Roi des Elfes Sylvestres. Thorin tient donc tête à Thranduil et tous les nains sont emprisonnés. Heureusement Bilbon, grâce à l'anneau, est là pour les aider et trouver une solution, et çà 10 minutes après leur arrivé. Calmos Mr Jackson, ne peut-on pas prendre un peu plus son temps? Tout s'enchaîne à une vitesse alarmante, que va-t-il rester à raconter dans le troisième film? Mais là Hérésie Suprême, on a une esquisse d'amourette entre une elfe et ... un nain, P. Jackson a-t-il vraiment lu les livres de Tolkien ? Sans doute la pire idée de cette trilogie. S'ensuit la fameuse scène des tonneaux, qui lors de ma première visualisation, m'a fait saigner des yeux. Les effets numériques trop présent rendent à ce moment le film trop faux. L'immersion est rompu. Les décors naturels des précédents films donnaient vie à cette Terre du Milieu, et là on n'y croit plus. P.Jackson est-il atteint du syndrome G. Lucas? Trop fainéant pour tourner autre que sur des fonds vert.
La compagnie parvint à s'échapper et finit par arriver à Lacville. On y découvre Bard qui aide les nains, eux même obligés de se séparer pour renforcer 'l'histoire d'amour' entre Tauriel & Kili. Du coup Legolas est toujours là, ma foi il faut de tout pour faire un monde. Le rythme ralentit un peu, c'est pas trop tôt, pour arriver enfin jusqu'à La Montagne Solitaire et Smaug. Le duel verbal entre le dragon et Bilbon est à la hauteur de mes espérances, comme je l'imaginais en lisant le livre. Je critiquais plus haut les effets spéciaux, là je dois avouer qu'ils servent parfaitement le film, çà reste la meilleure scène du film (voir de la trilogie). De plus P. Jackson est de nouveau fidèle au livre et nous rajoute même une petite course poursuite entre les nains et Smaug, histoire de faire durer le plaisir.
En parallèle, tout le long du film, on a le droit à l'annexe de Dol Guldur, plus sombre et adulte que la trame principale, qui continue de faire le lien avec le SDA. C'est sans doute la meilleure liberté qu'ai pris P. Jackson avec l’œuvre de Tolkien, permettant de rompre avec l'univers parfois enfantin du film.
Le film s'achève sur un énorme cliffangher qui oblige 99% des spectateurs à aller voir le dernier volet de la trilogie. Merci Hollywood pour cet ignoble montage sacrifié sur l'autel de l'argent. Autre petit problème, à ce moment là les deux premiers films cumulent 80% des évènements du livre.
Voilà tout ce qu'on attendait de cet épisode c'était de voir ce dragon, tout le remplissage à côté on s'en foutait royalement, on l'a eu on est content parce qu'on sent que c'était la seule chose qui intéressait Jackson, ça se voit dans le traitement. J'aime beaucoup la mise en scène de Jackson parce qu'elle est très fluide, ses mouvements de caméras sont souvent splendides, il est excessif, mais c'est la plupart du temps maîtrisé. Pis avec Smaug il s'en donne à coeur joie, on sent l'immensité du bestiau et ça c'est beau. Bon sinon concernant ce qu'il y a autour de cette scène, bah c'est assez inégal, il y a des trucs réussi mais on a surtout l'impression que c'est ce qu'il y avait déjà dans Le Seigneur des Anneaux, genre les araignées beaucoup plus flippantes. Après tu sens le remplissage et le film est bourré de défauts mais je trouve que c'est un de ceux qui a le moins de temps mort, c'est déjà ça...
Cette suite s'inscrit dans la lignée du premier film, avec des modifications encore plus nombreuses par rapport au roman. Bien que celles-ci demeurent pour la plupart pertinentes, on a la triste sensation qu'elles rallongent artificiellement la durée du film (notamment ce qui concerne toute l'intrigue à Lacville). En conséquence, notre attention se détériore après deux heures de visionnage, ce qui est regrettable car c'est là qu'apparaît le terrible Smaug dans une scène clé du film.