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    Le Hobbit : la Désolation de Smaug
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    Votre avis sur Le Hobbit : la Désolation de Smaug ?

    2 108 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    En vrac :
    D'où une bande spoiler: d'orcs débarque en ville ni vu ni connu alors que pour 12 nains et un hobbit c'est une galère sans nom.
    Le maire de la ville est ridicule, et son acolyte déplorable, une pâle copie de Grima langue-de-serpent. Je ne pensais pas voir un jour un tableau style "Louis XIV" en Terre du Milieu. Rien compris à ce qui se passait dans la ville. Qui se révolte ? On y croit pas deux secondes à la misère et à l'oppression. Ville et personnages en carton. Pourquoi nous infliger spoiler: une nouvelle scène avec l'athelas ?
    Pour montrer que décidément les filles c'est trop adorable parce que ça soigne les vilains bobos que se font les garçons ? Franchement, il y a besoin d'autant de scènes de poursuite/combat/fuite pour émerveiller les enfants ? On suit quatre "groupes" en parallèle dans la dernière heure du film. Résultat : le rythme est indigeste, la tension anéantie et je me suis fait chier au point d’en vouloir à un certain réalisateur ...

    Sous le prétexte qu’on n’aurait pas le droit de faire un film sans femme, on en a mis une, sacrée bonne raison ! Ajouter un personnage ou modifier l’histoire c'est intéressant si c’est dans le but d’enrichir intelligemment et habilement le conte, mais là, les raisons invoquées pour ajouter Tauriel me faisaient peur…et en effet le personnage féminin n’est que le prétexte pour une histoire d’amour.
    L'actrice a expliqué que c'était pour que les petites filles puissent se retrouver dans un personnage et parce que ne pas voir de femme dans un film de 3h c'est étouffant. En tant que fille, ça ne m'avait pas du tout choqué, j’ai adoré le livre même sans "princesse" ou "guerrière elfe", et en tant que femme, c'est son personnage de Tauriel qui m'a étouffé. Donc on a une femme elfe, excellente guerrière et indépendante parce que c'est féministement mieux pour l'image des femmes, forcément belle parce que ça aussi c'est féministement mieux pour l'image des femmes hein...qui va tomber amoureuse en moins de deux et qui va désobéir à son souverain par amour et qui va décevoir l’elfe qui l’aimait en secret mais qui n’a pas été foutu de lui dire en mille ans. Au final qu’apporte le personnage ? Une histoire d’amour triangulaire bidon sans aucun intérêt qui prend beaucoup plus de place qu’elle ne le mérite.

    L'ajout de spoiler: Legolas n'est pas une mauvaise idée, pour les fans c'est sympa, et c'est très crédible au niveau de l'histoire. Mais pourquoi il tire la tronche tout du long ? Il est froid et antipathique au possible. Où est passé l'elfe fin et malicieux ? C’est parce qu’il se fait piquer sa petite amie secrète par un nain ? Mon œil, on a pas du tout l’impression qu’il craque sur elle, ça sonne tellement faux…
    Accessoirement, l'acteur parait aussi deux fois plus vieux que dans le SDA et ce n'est pas la plâtrée de fond de teint et ces nouvelles lentilles qui arrangent les choses. Et puis il est beaucoup trop balèze, vas-y que je te tues 20 orques en 4 secondes en faisant le tourniquet, même plus drôle.
    Trop est décidément l'ennemi du bien, c'est ce que l'on va définitivement retenir de ce film.

    Pourquoi l'histoire de Gandalf et Sauron en parallèle ? ça contredit complètement ce qui se passe au début du SDA quand Gandalf se rend compte du retour de Sauron et avertit les autres du conseil qu'il revient après un tas de siècles de disparition. Encore des scènes supplémentaires pour remplir le vide...

    Quelques points positifs pour finir mais qui ne sauvent pas ce mauvais film :
    - Thranduil. Enfin une image beaucoup moins policée des elfes que les mannequins de Fondcombe proposés par Jackson jusque-là ! Comme me l'a fait remarquer mon copain, qui a un œil innocent bienvenu puisqu’il n’a pas lu le livre, pour la première fois on a un elfe qui n'est pas une espèce d'ange paternaliste donneur-de-leçons-perpétuel aux pauvres hommes pleins de méchants défauts et faiblesses (une exception pour Galadriel dont la part d’ambiguïté était bien représentée dans le SDA).
    Blessé ou pas, Thranduil est orgueilleux, autoritaire, envieux, avare, coléreux...beaucoup de caractéristiques qui s'appliquent aussi bien aux elfes qu'aux hommes (et même plus aux elfes d'après moi) de ce monde.
    - Le dialogue entre spoiler: Bilbo et Smaug
    est bien retranscris, mais il est entrecoupé d'un tas de scènes parfaitement inutiles...
    - L'apparence de Smaug est heureusement de meilleur niveau que le reste des effets spéciaux du film.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    187 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2016
    Suite du pas assez bon "Le Hobbit : un voyage inattendu", "La Désolation de Smaug" est un bon film. La forme est certes toujours aussi convaincante et travaillée, pas de changement sur point, mais le scénario est plus recherchée.

    Peter Jackson ("Bad Taste") est encore aux commandes de cette fresque spectaculaire ; sa mise en scène est très efficace. Sans longueurs cette fois-ci, l'histoire nous offre un lot de péripéties endiablés, magnifiées par des effets spéciaux sensationnels et maquillages saisissants. La réalisation rend ce tout plus épic encore avec des mouvements de caméra fluides et des panoramiques magnifiques. Avec des séquences intenses et des retournements bien amenés, en voyageant dans des paysages superbement retranscrits et filmés, le récit nous présente de nouveaux personnages.

    Si le casting du premier film est de retour, Luke Evans ("Fast and Furious 6"), Evangeline Lily ("Ant-Man") et Orlando Bloom ("Zulu") le rejoignent. Eux aussi sont très convaincants dans leurs rôles. Les protagonistes sont tous attachants, et on se préoccupent de leur sort ; surtout face à l'immense final. Benedict Cumberbatch ("Imitation Game"), qui incarne Smaug le Terrible grâce au motion-capture, est lui aussi très performant. Il donne une prestance et une grandeur fantastique à cette créature emblématique. L'affrontement entre celui-ci et Bilbon Sacquet lors de la dernière demi-heure restera sans doute la séquence la plus maitrisée de l'ensemble de la trilogie. Peter Jackson maitrise son film.

    Drôle, touchant et porté par plus d'action et décors enivrants, "La Désolation de Smaug" surpasse le précédent opus narrativement et formellement. Si la tension est plus ou moins présente à cause de sous intrigues étranges et développés de façon spéciale, l'histoire est parfaitement divertissante malgré ses 2h50. Ensuite, la musique est encore une fois bien composée par Howard Shore et Ed Sheeran, accompagnant l'univers mit en scène avec aisance et dynamisme.

    Un bon film voire très bon si l'on ne prend en compte les erreurs scénaristiques.
    L'Infernaute de l'Apocalypse
    L'Infernaute de l'Apocalypse

    43 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    La Désolation de Smaug envois du lourd, le film démarre dans l'action beaucoup plus vite que son prédécesseur, car tout le blabla est déjà expliquer. La seconde partie du film qui révèle Smaug est juste incroyable ! Smaug est décidément le dragon le plus beau et le plus impressionnant que j'ai jamais vu au cinéma ou dans un film tout court. L'excellent Benedict Cumperbacht en a fait les capture motion et cela se sent fort. Le rendu de la bête est légèrement différent (en mieux !) de celui présenter dans la bande annonce, ce qui a crée un peu la surprise. Gandalf devient par contre un personnage un peu plus secondaire, et au contraire le film se centre beaucoup plus sur Bilbon. L'humour est un peu exagérer par moment, sympa car on rigole, mais a tel point qu'on s’éloigne encore plus de l'esprit épique des 3 épisodes originale. Une fois fini, on reste un peu sur sa fin, cet épisode n'aura fait que poser les bases pour le dernier volet qui s'annonce épique. Pa de vrai fin donc, ce qui laisse un sentiment amère mais en même temps anime encore plus l'envie de voir la suite ! Encore un an a attendre pour la suite ! Tres très impressionnant que ce deuxième Hobbit !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Voir Peter Jackson manger une carotte, c’est drôle, mais moins drôle que de voir Peter Jackson se faire tuer par Legolas. Et c’est un peu l’impression que donne Le Hobbit : La désolation de Smaug. Le Hobbit est moins, le Hobbit n’est pas assez, le Hobbit n’est plus assez. Quelles sont les causes d’une telle déception ? La réponse dans quelques lignes.

    Alors que le premier volet avait été décrié (on ne sait pas trop pourquoi) celui-là a été globalement bien accueilli (…et on ne sait pas trop pourquoi). Pourtant, il est difficile de se dire que c’est l’homme derrière la trilogie du Seigneur des Anneaux, King Kong et autres qui est responsable d’un tel gâchis. « Mais batar se film ila tro des bon zéffés spécio comme avatar wesheu ». Très bien vous me lancez sur les effets spéciaux, alors c’est parti. Si ce ne sont pas les effets spéciaux les plus hideux de tous les temps, on est loin de crier au génie visuel. En effet le film souffre d’un abus de (mauvais) CGI (=Computer Generating real life Images), qui devient une solution a tout dans le film. Que ce soit les scènes avec les araignée/orques, les choses qui ne se passent pas au premier plan, le relifting de Legolas en numérique en plus du maquillage, tout transpire le faux. Ce qui a pour conséquence de nous faire sortir du film et de nuire grandement à l’immersion. La différence de rendu entre le réel et le numérique sera alors flagrante et ne fera que s’ajouter aux autres défauts non moindres………voilà je viens de péter la gueule du kikoo de tout à l’heure avec un marteau, nous pouvons continuer. Car il serait injuste d’accorder l’échec du film à des mauvais effets spéciaux, ces derniers étant le plus souvent liés au budget…Comment ? 250 millions ? Ha oui là les mecs vous abusez un peu.

    En réalité le principal défaut du film est… (suspense)…la coupe de cheveux de Nori…je plaisante, c’est son histoire, la manière dont elle est construite et les personnages qu’on y découvre. A une scène d’ouverture inutile succède un récit peu haletant dans lequel les enjeux ne sont jamais partagés. Le seul bon point serait la relation entre l’anneau et Bilbon, campé par un Martin Freeman au jeu plus développé. Pour le reste, on ressent le grand manque de graduation du film. Pas une once d’intensité, pas un sursaut d’imagination, pas un élan de courage ne nous fera vibrer. Qui plus est, le montage aléatoire donnant l’impression d’avoir été fini à la machette rouillée perd le spectateur. Nulle fluidité dans l’enchainement des événements ne saura le retrouver. Il y a au moins une heure et demie de trop durant laquelle il ne se passe rien et où l’on s’ennuie, ce qui n’est pas génial niveau immersion. C’est là un autre défaut du film, il ne nous emporte jamais, ne nous fait pas ressentir. De cet ensemble sans réelle personnalité ne peut alors naitre une ambiance qui nous transporte en Terre du Milieu. Là où le premier opus faisait vivre des moments épiques et jouissifs, La désolation de Smaug nous montre des choses quelconques. La faute en partie à une musique sans grande inspiration, un peu recyclée et passant inaperçue, en témoigne la musique d’introduction, la musique du générique, et la plupart des morceaux du film. De la même manière que Peter Jackson réutilise des plans du premier film, Howard Shore réutilise ses propres musiques(le morceau « Minas Morgul » pour les incultes). Et oui Howard, tu croyais berner tout le monde avoues-le.

    A cela viennent s’ajouter des incohérences inacceptables comme par exemple : Un dragon qui passe juste au-dessus de dix nains et d’un hobbit, sans les sentir, alors que juste avant il avait senti Bilbon , pendant que ce dernier était invisible et que ledit dragon ne connaissait pas l’odeur du hobbit. N’oublions pas non plus de citer les clichés qui envahissent le film comme ce P****N de triangle amoureux made in Twilight (zut, je m’étais juré de ne plus jamais en parler) ou le fameux et non moins exaspérant « Oh non, le méchant bloque mon arme avec ses bras, devrais-je rapidement sortir une de mes dagues pour lui déchiqueter la façade ? Non je vais juste utiliser ma force sachant qu’il soulève une masse faisant deux fois mon poids avec une main ». A croire que Peter Jackson s’est inspiré de Pacific Rim.

    Saviez-vous que des personnages ont été rajoutés par rapport à l’histoire d’origine ? Bon maintenant tous ceux qui pensent qu’ils ne devraient pas être dans le film car ils ne sont pas dans le livre, prenez ce dernier et cognez-vous la tête avec jusqu’à ce que vous changiez d’avis. Il s’agit là d’une adaptation et en tant qu’adaptation, des libertés peuvent être prises. Le problème vient du fait que les nouveaux personnages n’ont pas été travaillés et n’apportent pas grand-chose. S’il y a peu de reproches à faire au niveau du jeu (Orlando Bloom, Lee Pace, Evangeline Lily…), les personnalités laissent à désirer. Thranduil est peu présent pour être intéressant, Legolas (qui surfe sur tout ce qui bouge) n’est qu’un fan service de luxe et Tauriel sert juste à nourrir une romance poncive digne d'High Scholl Musical (décidément il faut que j'arrête) . On découvre également un métamorphe dont le clan a été décimé par les orques mais que ces derniers refusent pourtant d’attaquer (ha les orques et la logique…). Mais tout cela n’est rien comparé à Bard. Là encore ce n’est pas tant un problème d’acteur car Luke Evans reste efficace, mais c’est ce que le personnage amène qui est regrettable : quarante minutes de rien, de clichés, d’ennui. De quoi donner des frissons à chaque fois qu’on réentendra LacVille (des frissons de sommeil bien sûr…euh attendez). Il est ainsi dur de s’immerger dans un film sans ambiance, aux enjeux faiblement ressentis et avec des personnages peu riches…Ha oui et Gandalf a droit à seulement quinze minutes de film…qui le font passer pour le magicien le plus nul de tous les temps (bon ok je compte pas ceux d’ " Insaisissables").

    Même la réalisation, habituellement grandiose, n’est ici plus que l’ombre d’elle-même. Pas un plan ne nous subjuguera, pas un effet de mise en scène ne ressortira. Si les angles choisis font assez bien ressortir la prestance de Smaug (campé vocalement par un Benedict Cumberbatch en forme), ils sont pour le reste étrangement choisis et donnent un côté confus à quelques combats. De même la répétition en boucle de certains plans aura vite fait d’appuyer le manque d’imagination. Par ailleurs, on se retrouve avec deux plans (inutiles cela va de soi) filmés à la GoPro, qui en plus de ne rien apporter, créent un décalage avec le film en nous faisant sortir de ce dernier. De plus la 3D demeure une vaste blague commerciale plutôt qu’un véritable gage d’immersion.

    Un des autres défauts du film (oui ça commence à faire beaucoup) est qu’il ne s’axe pas autour d’un thème. Par exemple, dans le film précédent, le message était que même les petites choses (un hobbit…) peuvent en réaliser de grandes. Ce message fut développé à travers le thème du courage et mis en valeur dans la scène finale : quand Bilbon sauve Thorin, lui-même sauvé par trois nains s’opposant à une armée de wargs, le tout porté par des plans parfaits et surplombé par les sonorités lourdes de la partition de Howard Shore. Vos tripes ne peuvent alors rester tranquilles. Dans la Désolation de Smaug, le message est…qu’être riche c’est bien mais ça risque de faire des dégâts selon la manière dont on l’est devenu ?....Qu’il faut s’accrocher à son héritage ?...ou que les différences peuvent être surmontées à travers…l’amour…ça alors.

    Comme les moutons gothiques encensent Tim Burton, les moutons barbus bénissent Peter Jackson parce qu’il vient de leur livrer un film (pas un bon mais ça ils s’en fichent). On y trouve même une blague un peu cochonne qui ravira tous les geeks à bouc de la planète à l’humour stéréotypé. On reste cependant légèrement plus sceptique. Après une séquence de fin interminable qui témoigne d’un film beaucoup trop long, le dragon sort de sa tanière (non sans avoir provoqué quelques incohérences, cf. les lois de la physique sur l’or fondu pour les nains nuls), Bilbon nous laisse sur un cliffhanger, et Legolas s’en va poursuivre Bolg sur son cheval…en CGI bien sûr.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Déçu et frustré. Est-ce l'attente que j'en avais qui me rend dur avec ce film, ou le simple constat d'une adaptation manquée? Ne pourrais-je pas pardonner en vrac le recyclage de décors usés, les personnages bâclés, les raccourcis qui lissent de trop l'aventure, les romances improvisées, les gags clichés, les aberrations du scénario ainsi que ses ficelles qui tissent sur ce deuxième volet la bande-annonce du troisième? Parce qu'au fond, si on met de côté un rythme tellement soutenu qu'il en devient plat, Jackson nous livre le manuel du parfait petit scénario de blockbuster en gardant jusqu'à son plus gros défaut: sans âme.
    Barth
    Barth

    5 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Lenteurs et monotonies. Toutes les scènes sont super longues, on a le droit à une trentaine de bastons avec des créatures parfois différentes mais toujours le même type de bastons un peu puériles pleines d'effets spéciaux. Le cadre est trop mal fait, il y a des scènes ou l'on croit qu'elles sont filmés avec une caméra de famille. En plus Jackson tente de copier Sergio Leone avec un échange entre très gros plans et plans d'ensembles ce qui correspond très mal au style de la Terre du Milieu. L'histoire se perd dans peu d'actions utiles à la narration. Bref la désolation de Smaug pourrait se tenir en 1h30 si elle n'était pas si ennuyeuse. Très loin de l'histoire épique et trépidante du Seigneur des Anneaux, on est aussi déçu de la lenteur du second que du premier. En sois seul le titre est vraiment bien trouvé: La Désolation de Smaug, car on est vraiment désolé d'être allé voir le film. Une saga déjà essoufflée, qui s'éternise.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Réaction à vif: ce film est une honte! Etant fan de Tolkien, j'étais prêt à absoluement toutes les concessions pour une adaptation ciné: d'accord, on rajoute des persos (Tauriel, Legolas...), d'accord on rajoute des scènes spoiler: (l'attaque des orcs à Lacville,...)
    . Mais pourquoi? Pourquoi diable s'acharner à meubler près de 80% du film avec tous ces rajouts et inventions, flirtant à la limite de l'incohérence de l'univers de Tolkien, alors que tous, absolument tous les passages pour lesquels on pouvait s'attendre à une adaptation plus fidèle, ces passages qui sont l'essence même de l'esprit tolkiennien, sont complètement bâclées? Beorn devient un figurant, subissant au passage le quasi même sort que Tom Bombadil pour la communauté de l'anneau (LOTR), la forêt de Mirkwood est résumée aux araignées, spoiler: les moments les plus importants du dialogue final Bilbo/Smaug devient une scène de combat grand-guignolesque
    ... Et on meuble, et on meuble: on nous invente une histoire d'arme spéciale forgée par les Nains pour tuer le dragon, on met en place un triangle amoureux (tiens tiens ça me rappelle Aragorn/Eowyn/Arwen); la scène d'intro n'a aucune utilité... Par contre, le fan service est bien présent mais plonge dans une sorte de pataugeoire où baignent ensemble des ficelles usées et sur-usées et des clins d'oeil qui ne tromperaient même pas un aveugle: spoiler: le poney fringant (bof, tout ca pour revoir PJ mâcher une carotte), une sorte de combat Gandalf vs Sauron à la dragon ball z complètement ridicule; une scène remachée de la Communauté pour guérir une blessure avec l'athelas; une amourette Nain/Elf qui n'est pas sans rappeler l'attirance de Gimli pour Galadriel; la présence même de Sauron, qui est d'ailleurs personnifié, chose que c'était refusé PJ dans le retour du roi et qui s'est finit en combat Aragorn vs Troll, et l'on se retrouve à plonger (littéralement) dans son oeil, entre 4 ou 5 fois (??!!)
    ,... Et puis pour finir, adieu la classe anglaise, bonjour l'américanisation: vous noterez les blagues graveleuses sur la taille du sexe d'un Nain(... Si si, ils ont osé), une arrivée par des toilettes (c'était déjà pas assez gênant, on rajoute le plan qui tue: un des Nain à bu la tasse)... Le point fort: le dragon qui est réussi... Voilà, 1 étoile pour toi Samug, désolé!
    Flamme-010
    Flamme-010

    16 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mars 2014
    Qu'il est triste d'assister à la transformation d'une si grande oeuvre de fiction littéraire en une bouillie numérique indigeste au possible. L'âme de Peter Jackson a été corrompue par Sauron, il n'y pas d'autre explication. Malgré ses innombrables faiblesses, « Un Voyage Inattendu » avait au moins le mérite de transmettre une petite morale sur le dépassement de soi avec le personnage de Bilbo, hobbit pantouflard se découvrant des qualités héroïques face au danger. « La Désolation de Smaug » ne véhicule aucun message, valeur ou émotion particulière. Un film boursouflé jusqu'à l'éclatement, qui repose sur une succession de course-poursuites interminables et de bla-bla sur fond de love-story nanardesque. Smaug lui-même arrive bien trop tard dans l'intrigue pour relancer notre intérêt. Le film peut se résumer à la tronche que tire Orlando Bloom/Legolas sur 2h40. Artificiel et con, on en sort épuisé et migraineux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 décembre 2013
    On ne peut que brièvement apprécier les passages importants de Tolkien pour laisser place à du surfait jusqu'à rendre un Voyage Absurde.
    [spoiler]
    La partie avec Beorn est bâclé
    Le passage dans la forêt noire trop réduit aux araignées
    Pourquoi Legolas est là?
    L'amour entre une elfe et un nain
    La présence de troupes à Dol Guldur ....
    Bon, pour la première fois je ne me suis pas senti dans le monde de Tolkien ...
    Très bon film grand public sinon
    Jérôme M.
    Jérôme M.

    9 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Je m'y jette, ça sera rapide et sans spoiler, mon impression à propos du second film du Hobbit - La Désolation de Smaug.

    Globalement très bien accueillit par la critique (que ce soit spectateurs et presse), sauf chez les anti-blockbuster/cinéma américain, The Hobbit est tout de fois très mal reçu par le fans de Tolkien, à juste titre.

    En tout cas en une phrase, pour moi cet épisode est un très bon divertissement qui a comblé mes attentes, La Désolation de Smaug est supérieur au premier film, sorti l'année dernière, et qui était déjà bien sympathique.

    Ce qu'il faut dire de négatif :

    Les fans de Tolkien peuvent légitimement être scandalisés. Peter Jackson, son équipe, plus globalement Warner Bros, ont pris des libertés énormes sur l'histoire d'origine. Des rajouts, des découpages, le Hobbit a carrément été réécrit, réarrangé pour le cinéma, Hollywoodien, grand public. On s'en serait doutés, c'est plus encore que prévu.

    Les Seigneur des Anneaux : 3 livres de plus de 500 pages (selon les édition et l’imprimerie), 3 films.
    Le Hobbit : Un livre de 300 pages, 3 films. WTF ?

    Peter Jackson a voulu faire des ponts avec Le Seigneur des Anneaux. Attention aux incohérences.

    Plusieurs personnages importants ont été rajoutés, deux complétements inventés par rapport à l’œuvre de Tolkien.

    La romance impossible : Pour le grand public. Pas si gênante car peu présente finalement sur l'ensemble du film.

    Points positifs :

    Les 2 h 45 de film passent très très vite.

    Un flashback au début qui nous remet dans le bain.

    La réalisation, les décors, les effets spéciaux. Le top du top. Encore faut-il ne pas être allergique au numérique. Mais là, de ce côté là, c'est un chef-d’œuvre. Beaucoup de petits détails très bien vus, dans la réalisation j'ai également aimé les nuances, les contrastes de couleurs. C'est un film plus sombre que le premier, mais on y trouve aussi des moments de poésie. Les images sont toutes très belles, un grand esthétisme très travaillé tout le long du film.

    Smaug et le salle au trésor : Énorme, de loin le meilleur dragon réalisé au cinéma. Avec une vraie belle personnalité. La salle au trésor, Erebor, est magnifique.

    Un mélange du Seigneur de Anneaux et d'une ambiance RPG, Skyrim, Baldur's Gate, qui devraient replonger les fans de jeux dans leurs meilleurs heures.

    Esgaroth est superbe, j'adore le point de vu sur la ville de Dale, la Forêt Noire, majestueuse.

    J'ai beaucoup aimé Beorn. L'homme ours.

    Les acteurs sont bons et charismatiques. Le casting est parfait, comme pour Le Seigneur des Anneaux. Au final, la compagnie des nains s'avère plus sympathique que celle, plus formatée, du SDA.

    Richard Armitage est parfait en Thorin, très juste, Martin Freeman est vraiment excellent en Hobbit, avec une pointe d'humour typiquement anglais dans son jeu.

    Thranduil est majestueux.

    J'ai peut-être un bémol à mettre sur Bard. L'acteur est pas mauvais du tout, mais il manque un petit quelque chose. Déjà dans le livre d'ailleurs, il manquait quelque chose à ce personnage.

    Les races sont bien expliqués, avec qualités et défauts, c'est du Tolkien pour les nuls et ça marche bien. Ceux qui ne connaissent forcément cet univers saisissent facilement les nuances entre les races, les rivalités, etc...

    Les dernières minutes sont énormes, la fin laisse un peu sur le cul quand même.

    Vivement le 3 qui sera une explosion de violence.

    5 étoiles car je suis comblé.
    tixou0
    tixou0

    704 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'univers de Tolkien à l'écrit, mais avais goûté le SDA façon Jackson comme spectacle pur, sans considérer la justesse ou non de l'adaptation. Ai saisi l'occasion de visionner la première partie du "Hobbit" sur la chaîne cryptée, me préparant pour ce deuxième volet. Honnêtement, je me suis assoupie à plusieurs reprises sur le "1", sans avoir pour autant l'impression d'avoir raté des choses décisives : après le verbiage du début (réunion chez Bilbo), les scènes d'action s'enchaînaient, pour moi, dans un ennui allant croissant, et sans enjeu clairement identifiable.
    Le "2" m'a davantage captivée, sous l'angle du spectacle, évidemment. Je suis sûre que les fans de Tolkien sont tout à fait fondés dans leurs critiques, qui visent les infidélités à la lettre, et même à l'esprit de l'écrivain, parlent des incohérences et autres incongruités du scénario, et encore des facilités diverses. Mais j'ai passé un moment divertissant, et la mise en scène est souvent bluffante, les décors somptueux, et les interprètes à la hauteur de la "fantasy". Sur grand écran uniquement, mais en numérique. Toujours pour moi.... Et "Smaug", plébiscité, est le personnage qui m'a le moins accrochée.
    scrat28
    scrat28

    78 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Oh merde... je ne pensais absolument pas être déçu et pourtant c'est mitigé que je suis sorti de la salle. C'est bien foutu, rythmé, visuellement très soigné, et bien joué, mais il manque quelque chose, qui m'a empêché de me connecter avec le film. Tout comme c'était le cas pour le premier film, j'ai eu l'impression de voir un morceau de film et non pas un film entier. Sauf qu'ici cette impression est renforcée puisque le générique de fin arrive un peu comme un cheveu dans la soupe, sans crier gare, en plein milieu d'événements importants. Objectivement ce n'est pas mauvais du tout, mais la magie n'a pas opéré pour moi. Je pense toujours (et de plus en plus) que c'était une mauvaise décision de couper en trois parties une histoire aussi linéaire... sauf au niveau commercial bien entendu. Mention tout de même à l'extraordinaire scène de la rivière, qui vaut le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    Je sors de la séance et je dois avouer que je suis plutôt déçue. J'en attendais beaucoup et finalement ça manque de quelque chose d'essentiel ...
    La plus grosse critique que j'ai à faire c'est que les personnages manquent d'intérêt. J'avais hâte de voir le film pour découvrir ces nouveaux personnages et je reste sur ma faim : Thranduil que je trouvais vraiment captivant est finalement plus intéressant dans le making-of que dans le film, c'est pour dire... L'histoire parallèle avec Gandalf est intéressante mais trop courte, j'aurais aimé en voir plus. Même Smaug, le fameux dragon, n'a pas beaucoup de relief.
    Je ne sais pas trop quoi penser, ce n'est pas inintéressant mais ce n'est pas captivant non plus. En bref, l'impression que j'ai c'est que ce volet essaie d'en montrer beaucoup, même trop, donc au final il ne montre rien en faisant l'impasse sur les détails qui donnent vie à l'histoire.
    Une dernière chose, je regrette d'avoir été à la séance en 3D. Encore une fois ça n'apporte rien au film, c'était trop sombre à tel point que parfois je n'arrivais même pas à comprendre ce que je voyais.
    T-Tiff
    T-Tiff

    97 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2014
    "Le Hobbit : la Désolation de Smaug" reprend globalement la même recette que le premier opus. On retrouve la troupe, formée par les nains, le magicien et le hobbit, partie pour reconquérir une montagne sous le joug du puissant dragon Smaug. Les effets spéciaux nous en mettent toujours plein la vue, en particulier le final absolument impressionnant avec Smaug, incarné par Benedict Cumberbatch. Les paysages de Nouvelle-Zélande sont toujours aussi bien filmés par Peter Jackson. Le réalisateur ne fait plus rien dans la modération et ce film le montre bien, toute les batailles deviennent épiques. La musique d'Howard Shore donne encore plus d'intensité à cette superbe quête. Cependant, comme son prédécesseur ou comme dans la trilogie "Le Seigneur des Anneaux", le film dure plus de deux heures et demie, et on remarque vite le manque de matière, si le réalisateur parvient souvent à combler le vide, quelques scènes ont tendance à s'étirer. D'autres part, les personnages sont peu attachants, bien moins que dans "Le Seigneur des Anneaux", à l’exception de Martin Freeman qui incarne très bien le valeureux hobbit. Si la nouvelle trilogie de Peter Jackson ne semble pas aussi réussie que la précédente, "Le Hobbit : la Désolation de Smaug" reste un excellent divertissement, autant bluffant visuellement qu'au niveau de l'intensité avec un rythme effréné. Le film s'achève à son paroxysme laissant envisager une excellente conclusion à cette belle trilogie n'ayant pas à rougir devant son illustre prédécesseur.
    reymi586
    reymi586

    475 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Encore une fois je n'imaginais pas être déçu par Peter Jackson qui peut mieux que personne adapté Tolkien. On est dans la continuité du premier film en suivant les aventures de Bilbo, Gandalf et des 13 nains. Les passages clés du livre sont bien présents spoiler: (le passage chez Beorn, les araignées, les elfes de la forêt noire, les tonneaux, Lacville et le dragon)
    . Il y a pas mal d'ajouts par rapport au livre mais les fans ne se plaindront pas d'avoir des scènes et des personnages en plus. Surtout quand ils sont aussi réussis comme Tauriel. J'ai apprécié la scène des tonneaux super bien faite. Mais surtout, il y avait une grosse attente sur le dragon, et bien on ne peut pas dire que c'est raté, il est magnifique ! La scène est heureusement plus longue que dans le livre et c'est un grand plaisir. L'esprit du Seigneur des Anneaux est encore là même si l'épopée semble moins importante. J'ai trouvé sympa les nombreux clins d’œils à la trilogie précédente. Bon et sinon pour le reste, paysage de Nouvelle Zélande toujours aussi beaux, décors et costumes toujours aussi parfaits et la superbe musique dans la même lignée. Un an à attendre pour le dernière film qui s'annonce monstrueux !
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