Le Hobbit : la Désolation de Smaug
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Flaw 70
Flaw 70

265 abonnés 422 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 décembre 2013
Après un premier volet réussi mais qui souffrait d'un manque de rythme évident et d'une mise en scène impersonnelle, Le Hobbit: la Désolation de Smaug se montre plus réussi même si il n'atteint toujours pas l'excellence du Seigneur des anneaux. D'ailleurs le film pâtit de gros défauts au niveau du scénario à l'instar du précédent film car devant étiré le matériau d'origine sur trois films certaines situations créer ici sont totalement improbable et ne trouve pas de pertinence comme le triangle amoureux du film alors que des passages plus importants ont été sacrifiés notamment avec Beorn qui ne fait que de la figuration. De plus avec cette multiplication d'intrigues et de personnages, le film se déséquilibre en privilégiant certains aspects plus que d'autres laissant certains personnages totalement sous exploités. Les elfes pour le coup ne servent pas à grand chose à part être des facilités scénaristiques pour sortir les nains d'un mauvais pas, rôle qu'avait Gandalf dans le premier volet mais avec beaucoup plus de pertinence. Ce dernier dispose d'un intrigue qui sert clairement de préquel au Seigneur des anneaux mais celle-ci vient créer des incohérences sur le faite que Gandalf découvre déjà l'identité du Nécromancien alors que 60 ans après il sera surpris du retour de Sauron. Donc le troisième opus aura pour mission de rectifier le tir sinon l’intérêt scénaristique s'effondrera. Pour les personnages, les scénaristes ont inventé pour l'occasion Tauriel qui apporte une touche féminine à l'histoire mais le personnage est totalement inintéressant car elle à pour seul but une love story improbable et mal amené et en aucun cas elle arrivera à être plus que la femme amoureuse ce qui la rabaisse au plus haut points. Legolas lui n'est là que pour ce bastonner, Gandalf est légérement mis en retrait et Bard, quoique sympathique et apportant une touche d'humanité à l'ensemble, n'est pas assez exploité pour s'imposer même si il est clairement destiné à être sur le devant de la scène pour le prochain film. Sinon les seuls qui ressorte vraiment du lot sont Bilbo et Thorin peut être Kili aussi mais sont intrigue est le gros point noir du film. Pour les deux autres c'est leurs ambivalences psychologiques qui les mettent vraiment en avant comme savait le faire le Seigneur des anneaux car les deux personnages vont peu à peu céder à leurs coté sombre, L'un par cupidité et l'autre sous l'emprise de l'anneau, ce sont eux les vrais stars du film. Autre point négatif le film se coupe de façon bien trop abrupte avec un cliffhanger discutable. Pour le reste c'est un quasi sans faute car il gère les intrigues avec plus d'efficacité que le premier et surtout avec plus de rythme faisant passer ses 2h50 de film sans trop de longueur. Coté casting Evangeline Lilly est charmante sans plus, Orlando Bloom est mono-expressif ce qui est dommage car il à prouver récemment qu'il pouvait faire mieux que ça et Ian McKellen n'a que peu de scène mais il est comme toujours impérial. Pour les autres c'est du tout bon avec un Luke Evans qui confirme sont talent malgré la sous exploitation de son personnage, Richard Armitage est très charismatique tandis que Martin Freeman excelle encore une fois dans la peau du Hobbit apportant humour et émotion grâce à une palette de jeu phénoménal allant de la naïveté enfantine à la gravité en passant par des pulsions de violence, il est incroyable de bout en bout. A la réalisation Peter Jackson s'est surpasser, là ou il était peu impliquer dans le premier volet il retrouve ici ces lettres de noblesses grâce à une mise en scène inventive et ingénieuse. Trois scènes sortent d'ailleurs du lot, le passage des araignées qui évite la redite par rapport au Retour du roi car même si elle se montre moins sombre et stressante elle est énergique et percutante montrant l'évolution psychologique de Bilbo, la rencontre avec Smaug ainsi que l'affrontement avec celui-ci est aussi un vrai monument de cinéma car il s'impose comme un des meilleurs dragons jamais fait, pleins de vanité et d'orgueil en plus d’être un bijou en matière d'effets spéciaux, toute la partie de cache-cache avec celui-ci est bourré d'ingéniosité de mise en scène. Mais la vraie grande scène du film reste la poursuite dans les tonneaux alliant à la perfection inventivité, rythme et humour, un vrai moment d'anthologie comme seul Peter Jackson sait les faire. Par contre l'affrontement entre Gandalf et le nécromancien manque d'intensité. Les effets spéciaux sont très réussi même si il y a parfois des ratés, les décors et paysages sont somptueux et au niveau du score Howard Shore se montre peu inspiré et il déçoit car pour le premier film il avait su se montrer brillant grâce au thème des nains. Pour conclure La Désolation de Smaug est un très bon film mais qui souffre beaucoup trop d’être un épisode de transition car rien n'est accomplit ici et il échoue là ou les Deux tours avait réussi, c'est à dire multiplier les intrigues avec intelligence et savoir faire sans s'écarter dans des digressions inutiles. Par ailleurs cet opus fait moins fan service au Seigneur des anneaux ( malgré la présence de Legolas ) et dispose d'une identité propre, le film choisi sa voix et s'éloigne un peu de l'identité de la précédente trilogie et ne se retrouve plus coincé entre deux tonalités ce qui avait fait grandement défaut au premier film. Après ce très bon divertissement on attend donc avec impatience le dernier film qui à beaucoup à accomplir pour venir boucler la boucle en espérant que Peter Jackson arrivera encore à ce surpasser pour clôturer comme il se doit les aventures en Terre du Milieu.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 16 décembre 2013
Peter Jackson n'avait manifestement pas très envie de remettre le couvert. Après avoir réussi haut la main l'impossible pari de l'adaptation du "Seigneur des Anneaux", il avait recruté son pote Guillermo Del Toro pour s'occuper du bébé que le studio New Line avait commandé du haut de ses montagnes de dollars.

Las, le mexicain est retourné aux Etats-Unis pour faire son film de robots et a rendu à son père biologique une saga qu'il a bien fallu mettre en boite pour ne pas faire chuter le PIB de la Nouvelle-Zélande...

Le golden boy néo-zélandais installe donc son barnum une avant-dernière fois dans les salles hivernales, le bestiaire n'ayant pas changé avec principalement des nains maladroits, des orcs puants et des elfes sortant de la fashion week. Rien de nouveau donc, et trois films à meubler avec un petit bouquin, ce qui avait donné un premier épisode interminable...

Et cette impression de dilution ne s'estompe pas avec une première heure où chaque scène pourrait être coupée en deux. Peter Jackson (qui a probablement oublié qu'on pouvait réaliser des films de moins de deux heures et demie) et étire tout ce qu'il peut étirer sans avoir la matière pour. Un blockbuster-tisane qui relance le concours de bâillements quand la joyeuse troupe fuit (encore) des orcs et se réfugie (encore) chez un pote avant de repartir (encore) dans une forêt qui fait peur. Même les plans filmés d'hélicoptère de la Nouvelle-Zélande commencent franchement à lasser....

Il y a quelques animations bien sûr, pour justifier le déplacement et remplir la bande annonce, mais la cours de tonneaux en eau vive proposée pour l'occasion se rapproche davantage de l'attraction du parc Astérix que de la fuite dans la Noria.
Un style Disneyland renforcé par l'apport assez surréaliste du couple d'elfes Orlando Bloom- Evangeline Lilly. Lui, sérieux comme un pape, tout fier de ses nouvelles lentilles de contact, et elle, en mode Terminator, éventrant, égorgeant et étripant l'équivalent de plusieurs métropoles d'orcs en moins d'une demi heure. On ne parle même pas du pauvre Gandalf qui fait son film presqu'en solo, celui-ci culminant dans un sketch surréaliste dans lequel Sauron n'est plus très loin de pouvoir se faire embaucher chez Dragon Ball Z avec transformation en super guerrier en prime...
Le caméo de Jackson dès la première image, et les clins d'oeil hyper appuyés à la trilogie précédentes n'aident pas beaucoup non plus...

Passé le sarcasme un peu facile, le film est (évidemment) plutôt de bon goût, assez fluide, et fera probablement plaisir aux Tolkéniens de la première heure pour lesquels la mise en images propre de l'univers et de l'histoire suffira. Mais la manière dont Peter Jackson se sert de la 3D comme un gadget, cette façon de multiplier les scènes d'acrobatie comme dans un parc d'attraction ne fait que renforcer le sentiment que l'on est devant un produit (bien) calibré destiné à cartonner, plus dans le défi un peu fou d'un petit gros à lunettes qui partait filmer chez lui le bouquin du siècle. C'est pas plus bête ni plus pénible qu'un Marvel, mais c'est dommage d'en arriver là...

Heureusement tout s'arrange avec l'arrivée du dragon. Une fois loin sous terre débarrassé de son obligation de filmer 12 personnages à la fois, Peter Jackson retrouve de l'allant. Et même un peu de vertige dans ces immenses salles pleines d'or, dont le propriétaire ailé ne veut pas se laisser déposséder sans combattre. Le dialogue qui s'engage entre la créature et Bilbo est intense, et même drôle. Menaçant, incarné, le dragon est (de loin) le personnage le plus réussi du film, on peut saluer ici le tour de force des équipes techniques qui ont su parfaitement donner vie à ce roi perdu, imbu de lui même, assis sur sont as d'or.

En y ajoutant la voix de l'excellent BEnedict Cumberbacth (Star Treck, 5èmepouvoir), il parvient à faire décoller sur sa dernière heure ce très lourd pudding, et même à donner envie de revenir pour le feu d'artifice (au sens propre) que l'on promet pour le final.

De quoi imaginer une troublante imitation de la Guerre des Etoiles et de ses trois prequels.
Un premier épisode long et embarrassant.
Un deuxième opus plus réussi, mais encore gênant aux entournures.

Avant un dernier film noir, furieux et dense, qui saura faire le lien avec ses trois illustres grands frères ?
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 décembre 2013
Ma critique - Le HOBBiT : la désaulation de Smaug

Comme vous le savez, je suis allé à l'avant-première mardi, où j'ai pu voir les HOBBiT 1 et 2 à la suite, bien sûr avec une pause entre.
"Allez Gandalf, c'est pas fini ! On est avec toi !", criait une bande de gars à côté de moi, ce qui m'a beaucoup plu et à fais rire la salle, remplie malgré la scéance tardive de 23h45.
On a fini à 3h du matin, avec une salle ravie qui n'a pas manquée d'applaudir à la fin. L'ambiance était là, les fans aussi. Certains étaient même venus déguisé !

Le film en soit est super, toujours avec ce subtile mélange d'humour et d'intensité, qui donne un charme à ce deuxième volet, indispensable à voir si vous avez vu le premier.

MAGNIFIQUE. J'ai trop aimé voir de nouvelles créatures, qui sont super bien faites, des nouveaux décors comme la ville Erebor, et des paysages toujours aussi rafraîchissant par leur exotisme.

LE MAL. J'aime quand les protagonistes s'affaiblissent vraiment, et on se dit qu'ils sont foutus, ou presque. Les méchants gagnent du pouvoir, la guerre approche. C'est agréable de voir les origines du Seigneurs Des Anneaux.

LES PERSONNAGES. J'ai vraiment commencé à mieux connaître les différentes personnalités. J'avoue que dans le premier volet, je n'arrivait pas à suivre avec les noms des 12 nains.

spoiler: RESSEMBLANCE. J'ai malheuresement trouvé des points commun à la trilogie du Seigneur Des Anneaux, ce qui m'a un peu embêté. Par exemple, il y a une analogie entre le valet du Roi du Rohan qui sert Saroumane , habillé de noir, et un des personnages présent dans le film. Quant au premier HOBBiT, on pourrait y voir un remake de la communauté de l'Anneau...


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- La BDM

Une dernière chose, il se peut que Peter Jackson se soit glissé dans le film, alors ne soyez pas en retard !
Guillaume182
Guillaume182

134 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 janvier 2014
Jackson continu avec l’œuvre de Tolkien, lui qui qui avait plutôt réussi à adapter le seigneur des anneaux est en train de perdre du crédit en tant que réalisateur.

Le premier volet des aventures de Bilbo était déjà vide, mais le second "La désolation de Smauge" l'est tout autant.

Il ne se passe rien.

Bilbo et les nains vont se réfugier chez une bète et puis il traverse une forêt, il y a des bestioles, ils sont poursuivis (blablabla) et tout ça pourquoi? Il n'y a pas d'intrigue digne de ce nom.

Pire visuellement les effets spéciaux sont trop voyant alors que dans "le seigneur des anneaux" une bonne partie des décors étaient construit.

Et puis les personnages sont vraiment nuls, Legolas en particulier il ne sert à rien, tout comme le personnage de Evangeline Lilly au cœur d'artichaut.

Ca aurait peut être fait un téléfilm ou un jeux vidéo intéressant, mais ca n'a pas sa place au cinéma.

Ni intelligent ni divertissant. Jackson vend du vent au spectateur et s'en met pleins les fouilles.
ghyom
ghyom

95 abonnés 150 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 avril 2014
Ca y est je l'ai vu ! Et autant le dire tout de suite ce n'est ni pire ni meilleur que le premier. Les causes sont les mêmes, les conséquences aussi. Je m'explique. Dans le premier, le film souffrait d’énormément de longueurs inutiles puisque Peter Jackson avait décidé de nous tartiner un conte de 300 pages sur une trilogie équivalente au SDA (1400 pages). Donc forcément il doit remplir alors il rempli. Problème il rempli avec du vide, des scènes totalement inintéressantes de blabla et de chants de nains enivrés. Ça alourdit l'histoire et la progression de l'intrigue aurait tenu en 1h. Bref un film où on s'emmerde.
Forcément, "trompez moi une fois, honte à vous ; trompez moi deux fois, honte à moi" il était hors de question que je paie pour voir ce 2è épisode. C'est donc dans mon canapé et en 2D que je l'ai vu. Même cause : allongement d'une histoire relativement courte sur 3 film, même conséquence : cette fois, point de blabla inintéressant (enfin pas trop) mais de l'action dans tout les sens, mais surtout qui tourne en rond. Alors ça ennui un peu moins. On se laisse plus facilement prendre au jeu mais encore une fois, ça ne fait pas progresser l'histoire. Qu'est-ce que Tauriel apporte ? spoiler: Une romance impossible avec un nain qu'elle ne connait pas (avec une scène de blabla inutile "c'est quoi ton caillou ?" "J'aime pas la lumière des étoiles. Elle est froide et lointaine.") ? Des tirs de flèches sur cette descente de rivière là où nains vs orques aurait été suffisant (d'ailleurs cet ajout d'action par rapport au livre est plutôt agréable même si on sent que c'est fait pour la 3D) ? Encore des tirs de flèches à Bourg-du-lac ? Et une scène d'incantation magique pour soigner son nain chéri ?
Ca c'est rentabiliser du personnage. Un personnage inventé 40min de film gagnées. Et l'interrogatoire de l'orque par Legolas et son papounet ? Allez hop, 5min de gagnées. La pseudo révolte de Bourg-du-lac qui n'en est pas une et Bard qui se fait poursuivre par le chef du village et ses sbires. Paf encore 20min de gagnées. Et Gandalf ? WTF ? spoiler: Le mec déjà se rend dans l'antre du mal avec son pote Radagast pour juste lui dire "barre-toi". Ce à quoi Radagast répond "et si c'était un piège ?" Gandalf "c'en est un mais je suis un mec couillu alors j'y vais quand même et tout seul nom de dieu alors barre-toi !" ?? Tout ça pour nous apprendre qu'il se fait piéger par le Nécromancien qui n'est autre que Sauron. Mais rassurez vous on vous expliquera dans le 3è épisode comment il a oublié le retour de Sauron avant le début du SDA - ce qui non, non, ne sent pas du tout le truc capillotracté.
Allez 15min de gagnées. Et la scène finale avec Smaug. Si l'introduction de Smaug et la confrontation avec Bilbo est excellente. C'est quoi le délire avec les nains ? Qu'est-ce qu'ils viennent foutre là. Bah encore nous rajouter une scène d'action, qui en soit n'est pas mal, mais qui se conclut par spoiler: Smaug qui laisse tout loisir aux nains et à Bilbo de récupérer l'Arkenstone, pendant que lui il va cramer le village voisin.
Elle est où la put*in de logique ? Dans le bouquin c'est parce que Bilbon s'échappe et qu'il le croit de Bourg-du-lac qu'il part se venger.
Sinon, réalisation toujours propre quoi qu'un peu répétitive puisque c'est le 5è film où Peter Jackson use des mêmes artifices. Les acteurs sont bons, les images plutôt belles. Par contre c'est bourré de CGI et, en 2D ça se voit quand même pas mal, peut être qu'en 3D ça passe mieux.
Bref, plus épique, ayant plus de scènes d'action qui permettent à ce film de sembler moins creux que le premier, il n'est en fait seulement que moins "ennuyeux". Par contre il est bourré d'incohérences.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 20 décembre 2013
Que je regrette le temps du "Seigneur des Anneaux", période à laquelle Peter Jackson était parvenu à restituer plus ou moins fidèlement l'univers de la Terre du Milieu, mais avec talent. Chaque opus avait son charme, tout en conservant l'aspect épique des livres de Tolkien. Puis l'année dernière sortit le premier opus de la nouvelle trilogie de Jackson basé sur l'univers de Tolkien, j'ai nommé "Le Hobbit", adaptation en trois films de trois heures d'un bouquin de 300 pages environ, soit l'équivalent du 1er Livre de "La Communauté de l'Anneau". Evidemment, Jackson fut obligé d'étirer au maximum les scènes du bouquin, tout en piochant parmi les appendices du "Seigneur des Anneaux" et du "Silmarillon" afin de parvenir à la durée souhaitée par les producteurs. Enfin, pour faire un petit récapitulatif, "Un voyage inattendu" m'avait énormément déçu, aussi bien sur le plan technique (trop, beaucoup trop de CGI ce qui dénaturait complètement l'ambiance et la beauté de la Terre du Milieu (vraiment un chouette pays la Nouvelle-Zélande)) que sur le plan scénaristique. "Un voyage inattendu" se révélait être un parfait guide vidéo pour le randonneur en devenir tant il ne se passait RIEN. Strictement RIEN. Enfin bon, peut-être Jackson avait-il fait fausse route? Après tout, ça peut arriver, même aux plus grands cinéastes. Bon, j'admet que les premières images de "La Désolation de Smaug" me faisaient peur (toujours trop de CGI! C'est ignoble!) mais l'histoire m'avait l'air plus rythmée. Enfin, l'aventure, la vraie, celle avec un grand A allait pouvoir commencer pour Bilbon et les 13 nains. C'est ainsi que, confiant envers Peter Jackson, je me suis rendu au cinéma le plus proche pour voir sa dernière "merveille". A l'heure ou j'écris ces lignes, je viens tout juste de rentrer de la séance... Et j'ai simplement envie de pleurer... Non seulement Peter Jackson a bafoué l'oeuvre de Tolkien de par ce second film, mais surtout, il a réussi a faire pire que le premier en matière de chiantise! Jackson n'apprend rien des erreurs passées et continue à étendre ses scènes au maximum, ce qui a le don de provoquer une lenteur insoutenable. Quoi que le premier quart d'heure s'en sort pas trop mal. Le film commence plutôt bien, avec un rythme soutenu, puis dès que notre joyeuse compagnie se retrouve aux mains des elfes, bonjour l'ennui. Et cet ennui sera présent jusqu'au générique de fin, réjouissez vous! En gros, les elfes laissent augurer le pire. Non content de ne pas être fidèle au matériau de base, voilà que Jackson arrive avec ses gros sabots et introduit Legolas pour le kikoo fan de service ainsi qu'une elfe rousse, certes jolie, mais qui ne sert à rien, si ce n'est qu'à convenir au public féminin (le quota hommes/femmes et respecté, hourra!) et à instaurer une vulgaire histoire d'amour trop artificielle pour qu'on y croît vraiment. Je suis d'accord concernant le fait d'inventer des personnages, autant faut-il qu'ils servent dans tout ça. Là, tout ce qu'ils servent, c'est à faire du remplissage. D'ailleurs, Jackson ne sait tellement pas comment exploiter le livre de Tolkien qu'il rajoute une multitude de personnages qui n'avaient guère d'importance dans le livre, et qu'ils leurs inculquent des arcs scénaristiques totalement hors propos. A croire que "La Désolation de Smaug" n'est qu'un gros hors sujet de fond en comble. spoiler: Mais heureusement, passé deux heures à hurler à l'agonie, arrive enfin le moment tant attendu ou Smaug le bien nommé entre en jeu. Et alors que l'histoire devient enfin intéressante, avec des rebondissements et ce côté épique qui est de retour (mais qui ne vaut pas "Le Seigneur des Anneaux", ça risque d'être dur de toutes manières), Peter Jackson se fiche complètement de notre poire en stoppant son film, d'un coup d'un seul.
Voilà, merci d'être passés pour cette formidable bande-annonce de 2h45, merci d'avoir donné le pognon et à l'année prochaine! J'avais tellement confiance en Peter, que là, c'est comme si je venais d'être trahi par un ami proche. "La Désolation de Smaug" n'est qu'un vulgaire film pop-corn visant à attirer les fans de Tolkien et de son oeuvre, sans réelle réflexion technique ni scénaristique. On se contente d'utiliser le CGI au maximum (c'est plus beau voyons) et d'étirer jusqu'à n'en plus pouvoir des arcs scénaristiques inutiles au possible et vous avez ce formidable long-métrage. Mauvais traitement de personnages (Bilbon est encore relégué au second plan tandis que certains nains passent à la trappe), mauvaise réalisation, mauvais scénario, j'avais quitté "Un Voyage inattendu" en me plaignant qu'il ne s'y passait rien. Je n'étais pas au bout de mes peines tant cette "Désolation de Smaug" est pire que son aîné. Je ne trouve rien à dire d'autre si ce n'est cette terrible sensation de m'être fait volé quelques billets pour un film plat et sans intérêt. A l'année prochaine Peter, pour le meilleur comme pour le pire... Surtout pour le pire en fait...
videoman29
videoman29

260 abonnés 1 852 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 mars 2014
Le réalisateur Néo-Zélandais Peter Jackson s'est totalement accaparé l'univers fantastique de J.R.R Tolkien. Avec un talent incontestable et un sens inné de la narration, il est parvenu à filmer l'ensemble de cette œuvre réputée impossible à adapter au cinéma. On connaissait déjà la trilogie du « Seigneur des Anneaux » dont le succès n'a d'égal que le nombre impressionnant de récompenses qui lui ont été décernées. Cet engouement mondial ne se dément pas avec la deuxième trilogie, adaptée du « Hobbit », roman plus confidentiel et légèrement moins riche que son grand frère. Le résultat est tout aussi bluffant, au moins dans sa partie technique. Les effets spéciaux, tout comme la photographie, la musique et les décors sont d'une saisissante beauté. Le petit bémol provient du scénario un peu moins fourni et, donc, sujet à quelques longueurs qui nuisent légèrement au rythme du film. Cependant, cette gêne est vraiment anecdotique et les amateurs d'héroic fantasy seront, une nouvelle fois, subjugués par cette nouvelle aventure en « Terre du Milieu ». Merci mille fois, M. Jackson, d'avoir mis en images les héros de mon enfance avec tant de virtuosité. La magie est belle et bien présente !
Misoramengasuki
Misoramengasuki

70 abonnés 399 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 décembre 2013
Il est temps que tout cela s'arrête... Quand une saga commence à se citer elle-même (le premier plan dans Bree, avec Peter Jackson qui fait son caméo comme dans "La communauté de l'anneau"), à ressortir des personnages du placard (Legolas) juste pour plaire à une partie (féminine) du public, à prolonger à l'infini les séquences d'action (l'interminable final), c'est clairement que le moteur est gripé. C'est d'autant plus dommage que "Un voyage inattendu" était de bonne tenue, avec des personnages bien dessinés, solidement interprétés et une intrigue qui tenait la route en dépit des libertés prises avec le livre. Là, ça part vraiment dans le décor, avec d'innombrables péripéties sans intérêt, des ficelles narratives qui, à ce stade, sont plutôt des cordes à noeud (vous savez quoi ? je pense que l'écaille manquant à Smaug va lui jouer des tours dans le prochain épisode...), des ajouts ridicules (cette romance invraisemblable entre Kili et Tauriel, personnage sympathique mais qui ne sert pas à grand-chose; le coup du "je te mets en route un haut fourneau en 10 secondes et je te sculpte une statue en or massif de 20 mètres de haut en 3 minutes"), des aberrations (le dragon qui sent l'odeur de Bilbo dès qu'il s'approche mais ne remarque pas celle de tout une troupe de nains qui passe à côté de lui 10 minutes plus tard). Il y a à la fois délayage du contenu dramatique et remplissage des 2h30 que dure le film à grands coups d'effets numériques, le second étant censé masquer le premier.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 février 2015
Une très bonne suite mais c'est selon moi le film le moins bon de la trilogie. Les problèmes : la bande originale est superbe mais certains thèmes musicaux ( spoiler: la musique lorsque la Compagnie de Thorin arrive dans le village par exemple
) m'ont un peu agacés, le rythme est dynamique mais certaines scènes sont trop longues et donc un peu lassantes et le scénario est un peu prévisible. Néanmoins les effets spéciaux, les décors et la photographie sont excellents ! Les scènes d'action sont quant à elles assez impressionantes et la légère touche d'ironie est également efficace. Le casting est plus léger que celui du premier opus (il n'y a pas Andy Serkis, Ian Holm, Christopher Lee, Hugo Weaving ainsi que Elijah Wood et Cate Blanchett ne fait qu'une simple apparition) mais reste très bon avec à sa tête Martin Freeman, Ian McKellen et Richard Armitage. On retrouve également de nouveaux acteurs talentueux tels que Orlando Bloom qui nous avait déjà marqué dans la trilogie Le Seigneur des Anneaux, la belle Evangeline Lilly (Lost, les Disparus), Lee Pace (Possession) ou encore Luke Evans (Fast and Furious 6). D'ailleurs, leurs personnages sont tous développés (en particulier Legolas qui est plus développé que dans Le Seigneur des Anneaux et Tauriel qui est très attachante). C'était également une bonne idée d'avoir choisi Benedict Cumberbatch pour la voix et la capture de mouvement de Smaug, un antagoniste vraiment marquant ! Le moment où intervient la coupure du film est parfait : ça laisse beaucoup de suspens ! Au même titre que la confrontation entre Bilbon et Gollum dans le premier opus, mon moment préféré est spoiler: la confrontation entre La Compagnie de Taurin et Smaug
.
EricDebarnot
EricDebarnot

215 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 décembre 2013
"La désolation de Smaug" présente indéniablement un net progrès par rapport au premier volet de l'adaptation de Bilbo le Hobbit dans laquelle s'est lancé un Peter Jackson clairement pas remis du succès de son "Seigneur des Anneaux" : le "tout digital", s' il continue à distordre l'image et l'action et à générer cette impossibilité de la croyance que "le Seigneur des Anneaux", avec ses décors "réels" et ses maquillages, avait si bien contourné, est rendu moins criant par des filtres systématiques appliqués à l'image. On sent surtout que Peter Jackson a retrouvé son talent de metteur en scène, capable de donner un véritable souffle aux scènes d'action, d'ailleurs ici bien plus nombreuses. Le film bénéficie de deux "grands" moments, celui, très ludique, de la descente de la rivière dans des barils, et celui - impressionnant, lui, même si sa durée finit par le désamorcer partiellement - de la rencontre entre Bilbo et Smaug : magnifiquement recréé à partir des expressions et de la voix de Cumberbatch, voici une performance comparable à celle de Serkis / Gollum. Pour le reste, on patientera au fil d'épisodes pour le moins discutables : Gandalf face à Sauron - hein ? ; la curieuse histoire d'amour entre une elfe et un nain ; l'interminable passage dans une ville de pêcheurs qui semble plus sortir de "War of Thrones" que de Tolkien... et on se résoudra à admettre que "le Hobbit" ne sera jamais le Seigneur des Anneaux, ne serait-ce que parce qu'on sait que rien ne peut vraiment arriver à ses héros, dont le parcours s'apparente du coup à une sorte de tour de manèges spectaculaires : alors, comme à la fête foraine, autant en profiter comme d'un divertissement pas très intelligent, et surtout totalement "artificiel" et sans conséquences.
Fabien D
Fabien D

187 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 décembre 2013
Peter Jackson va-t-il finir par épuiser le filon Tolkien, ça se pourrait avec ce second épisode du Hobbit qui déçoit un peu après la réussite du premier volet. La légèreté du premier épisode a laissé place à une ambiance plus sombre proche de la trilogie du seigneur des anneaux or Bilbot n'est pas le seigneur des anneaux. Jackson s'y perd un peu en offrant un récit bien peu respectueux du matériau originel (contrairement au premier film) et s'étirant en longueur. On regrettera une bluette risible entre un nain et une elfe et des blagues pas toujours très fines (des nains dans les latrines) . Malgré ses défauts, le spectacle est au rendez-vous, Jackson offre une mise en scène toujours aussi puissante et épique (les scènes de combats sont absolument remarquables) et fait de Smaug, un personnage absolument remarquable presque aussi fascinant que dans le roman de Tolkien. On retiendra l'image sublime du dragon recouvert d'or, l'arrivée du hobbit dans la galerie de Smaug et quelques autres scènes qui nous montrent à tel point Jackson a réussi a donné vie à l'univers de Tolkien, dommage qu'il ne respecte plus vraiment le contenu de l'oeuvre au profit d'un scénario assez faible. En bref, un divertissement de bonne qualité mais rien de plus.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 15 décembre 2013
Grand fan de cet univers que je suis , je n'ai pas attendu et me suis rué sur l'une des premières séances de ce mercredi 11 , tout en gardant cela dit , à l'esprit que , le premier opus était correct mais bourré de défauts (scénaristiques et techniques confondus).
Et bien je suis sorti de la salle avec un avis assez ... mitigé.
Alors , pour faire par étape : Oui, LA DESOLATION DE SMAUG est plus rythmé et moins "ennuyeux" que l'était UN VOYAGE INATTENDU , mais de là à dire que c'est satisfaisant ... non , il y'a encore un bon bout de chemin à faire.
Visuellement , Jackson commence vraiment à partir dans des délires que certains (dont moi) ne pourront malheureusement plus suivre : c-a-d que certaines scènes peuvent nous laisser bouche bée tant elles sont "tape à l’œil" (la scène des tonneaux dans la rivière) , tout comme d'autres peuvent nous donner une envie de vomir avec des décors en carton-pâte et un étalonnage en post-prod vraiment abusif sur le niveau des couleurs (la première scène à Bree est dégueulasse et laisse une mauvaise impression dès le début).
Alors , ainsi vous vous en doutez je ne peux pas passer outre le sujet de la 3D : ici elle doit probablement servir à quelque chose vu comment la 2D donnait un rendu plus qu'à désirer ...
Scénaristique-ment parlant ... Et bien il se passe encore moins de choses que dans le premier , mais ces vides dans l'évolution de l'intrigue sont comblés par des scènes d'actions très récurrentes.
Ce n'est vraiment que lors du dernier quart d'heure que l'histoire prend une tournure intéressante pour nous emmener vers un final qui nous laisse quasiment dans le feu d'action et qui nous dit clairement que ce second opus , si divertissant soit-il , n'est qu'une simple introduction , un petit aperçu du prochain et dernier film , à sortir dans un an. Donc soit , l'attente sera longue et c'est probablement cette idée là , de ne pas vouloir montrer plus , qui vaudra mon léger gout d'amertume pour cette suite des aventures de notre Hobbit adoré.
Mais ce n'est pas tout ce que j'ai à dire rassurez-vous : l'un des problèmes majeures du film reste ses personnages.
Oui , je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Peter Jackson mais le traitement qui leur ai fait est très mal organisé : certains seront complètement sous-exploités (Beorn qui n’apparaît que 4 minutes , ou encore Gandalf , pourtant figure emblématique , qui n'à droit peut-être qu'à 15 minutes) , tandis que d'autres seront complètement sur-exploités : Ok pour l'ajout de Legolas mais trop c'est trop , sa copine sortie de nulle part Tauriel , ne sert absolument à rien (ah si ,à nous livrer un triangle amoureux sauce Twilight) , et évidemment j'en oubliais celui pour qui tout le monde ira probablement voir le film : LE DRAGON !!!!
Beaucoup l'attendent , et bien que ceux-là se raidissent : c'est beaucoup mais alors beaucoup trop long !
Près de 45 minutes , qu'elle dure cette scène ! Alors oui , il est certes bien fait et sa voix en fera trembler plus d'un mais on se lasse car au final ça ne fait que tourner en rond ,rien de plus.
La seule scène que j'aurais vraiment apprécié reste celle de la forêt de Mirkwood contre les araignées (et ironie du sort , Peter Jackson étant arachnophobe , c'est la seule scène qu'il n'à pas supervisé au montage).
Bon bon , ça fait déjà un petit pavé tout ça donc je ne vais pas m'attarder plus longtemps.
Le film n'est pas une désolation loin de là comme l'indique son titre , mais il est loin d'être parfait.
Mieux que son prédécesseur en ce qui concerne l'action et le rythme , moins bon en ce qui concerne la psychologie , le traitement et la profondeur des personnages.
Vu en 2D VF , je retournerais le voir en 3D VOST pour un avis définitif pour ce qui est de la technique.
Vous remarquerez que je n'ai fais aucune allusion au roman d'origine pour ne pas créer polémique et conflit , mais il va sans dire que contrairement à la saga du SDA au cinéma qui était parfaite , ici , Tolkien se retournerait dans sa tombe.
Unc-Scrooge
Unc-Scrooge

53 abonnés 614 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 décembre 2013
Après 4 films et une double trilogie qui se sera étalée sur une quinzaine d’années, c’est peu dire que Peter Jackson a imposé son style, son cahier des charges sur la terre du milieu : plonger dans un nouveau chapitre de la saga, c’est s’attendre à une débauche de grandeurs, aussi bien au niveau des paysages que de l’histoire, avec des batailles rangées par milliers et des envolées lyriques et fantastique à satisfaire le geek qui sommeille en chaque spectateur. Et d’un certain côté, The Hobbit, the Desolation of Smaug arrive à remplir certains critères. On en prend ainsi pleins les yeux durant 3h de caméras toujours habilement posée, d’effets spéciaux d’une qualité rare ou de 3D HFR qui, si elle n’est pas encore parfaite (ah, cette fameuse sensation d’accélération durant les 15 premières minutes), donne une vraie fluidité aux scènes d’actions. On apprécie un jeu d’acteurs relativement correct, on est bluffé par ce niveau de reconstitution qui frise l’obsession… Bref, la forme est respectée ici,... mais Peter en a du coup oublié le fond de son histoire. Lui qui nous avait montré qu’il pouvait religieusement respecter l’œuvre de Tolkien (SDA), ou, à défaut, reconstituer une histoire cohérente à partir d’un livre plus léger (The hobbit 1) s’éprend ici des plus grand travers d’Hollywood. Adieu, bataille rangée et orcs par milliers, adieu même à des pans entiers de cette épopée des nains (l'ours Beorn, le passage des elfes) bonjour passages et personnages inventés de toute pièce, romance multi-raciale à deux balles digne d’Hugh Grant, et massacre de passages capitaux. Le symbole en est certainement les dernières 45 minutes, cœur théorique du film, vague adaptation sacrilège de l’idée de Tolkien. Au final, c’est un drapeau rouge qui se dresse sur la route de Jackson : le danger est désormais réel d’une fin de saga décevante, beaucoup plus classique et prenant trop d'écarts par rapport à l'oeuvre original. Quand à sa Désolation of Smaug, si elle reste dans l’ensemble agréable, elle a quand même de quoi faire grincer des dents…
vincenzobino
vincenzobino

124 abonnés 390 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 décembre 2013
S'il n'atteint pas la qualité des 2 tours, ce second volet demeure, à tout point de vue, supérieur au premier.
Grâce à l'intrigue tout d'abord : la reconquête du territoire jadis perdu par les nains au profit du dragon Smaug est émaillée des traditionnels obstacles chers à l'univers tolkieniste et à Peter Jackson. Si le réalisateur néo-zélandais mettait un temps fou à captiver dans le 1er film, ici, d'entrée de jeu, nous nous trouvons embarqués pour 165 min d'action quasi non stop, avec 2 changements majeurs par rapport à l'œuvre original qui, pour moi, s'intègrent parfaitement (je sais que certains puristes ne partageront pas mon point de vue).
Grâce à l'interprétation : Martin Freeman s'avère magistral et Benedikt Cumberbatch absolument effrayant, Evangeline Lilly étant un peu juste et ne remplaçant pas Liv Tyler.
Grâce à la partition de Howard Shore qui change complétement des précédents films (à 2-3 thèmes près mais qui n'en est pas moins grandiose.
Seul vrai bémol : le final, absolument "abominable" qui plonge dans l'attente absolue de connaître la suite. Et ça va faire grincer quelques dents en attendant l'aller et retour (titre de l'acte 3)
WalkthisWay
WalkthisWay

24 abonnés 670 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 juin 2017
Un poil moins bien que son prédécesseur car contenant quelques longueurs, ce film nous en met plein les yeux et démontre en termes d'effets spéciaux et de décors ce qui se fait de mieux au cinéma actuellement. Il y a de vrais scènes d'anthologie, mêlant humour et action, certains passages en revanche auraient mérités d'être moins longs.
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