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    Le Hobbit : la Désolation de Smaug
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    2 108 critiques spectateurs

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    Edgar L.
    Edgar L.

    196 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Sorti l'an dernier, "Le Hobbit : Un Voyage inattendu" se présentait comme un voyage initiatique et magique, plein de fantaisie et d'aventures. On y faisait la rencontre de Bilbon Sacquet, jeune hobbit parti vers une noble quête, celle d'aider Thorin et ses amis nains à reconquérir leur Terre et leur Royaume, et ainsi à renverser le Dragon Smaug.

    Ce deuxième opus de la saga a l'avantage de ne pas connaître de véritable introduction, il met les pieds dans le plat directement en entrant dans le vif du sujet dès la première seconde du film. C'est d'ailleurs l'un des points qui nous avait quelque peu refroidi lors du précédent opus, à savoir qu'il mettait un temps fou à démarrer, avec notamment une scène d'introduction très longue de présentation des nains.
    [...]

    Au final, le film permet de renforcer les bases posées par le premier opus, et s'il pêche parfois par un côté désormais très classique pour le genre, il marque aussi encore un peu plus la patte de Peter Jackson dans le monde du cinéma fantastique. Ici la situation des protagonistes s'aggrave, et les enjeux se multiplient. Il est loin le temps des chansons du premier opus, désormais, l'heure est au règlement de compte, et cette fois, c'est sûr, ça va péter !
    Loskof
    Loskof

    391 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Sans être un fan absolu je ne pensais jamais voir un mauvais film sur la terre du milieu avec Peter Jackson aux commandes. Après un premier épisode sympa, qui avait eu la bonne idée de faire une histoire à part entière avec le SDA, celui-ci se vautre complètement. Premier truc qui est juste impossible: le numérique. ça dégouline d'effets spéciaux de partout, avec des couleurs toutes plus improbables les unes que les autres. Alors oui ça peut sembler joli, mais merde non. Le Hobbit comporte 90% de plans tournés sur fond vert, c'est un film d'animation ! Où sont passés les merveilleux paysage de Nouvelle-Zélande? Tout semble faux,, impossible de croire à l'histoire après ça. On a l'impression de ne pas être dans le même univers que LSDA, c'est n'importe quoi ! RENDEZ-MOI LA TERRE DU MILIEU !!!! Là j'ai eu l'impression de voir une succession de cinématique de jeux-vidéo. Deuxième point: la musique. Là où la trilogie comportait peut-être ,même surement, la plus belle bande originale jamais composée, le Hobbit nous gratifie d'une bande originale plate, sans intérêt et surtout beaucoup trop présente. Dans LSDA, la musique s'intégrait parfaitement à l'image. Ici, elle est complètement déconnectée, on l'entend tout le temps, pour à chaque fois annoncer des rebondissements (ou plutôt des deux ex machina tant les efles ont tendance à apparaitre toujours au dernier moment...). Troisième point, le scénario. Le premier se concentrait sur le hobbit, la quête des nains, bref c'était sympa, sans être fou non plus, on sentait qu'il n'y aurait pas l'intensité dramatique de LSDA mais pourquoi pas. Là, tout semble fait pour établir une connexion avec LSDA. D'une part c'est mal fait puisque pleins de pistes sont lancées sans jamais n'aboutir. Alors oui c'est peut-être pour le 3ème mais bordel je viens voir un film pas un teaser !! Et surtout en faisant ça, ça veut dire que je peux comparer avec LSDA du coup ! Ben oui, puisque tout ne forme qu'une seule et même histoire ! Et évidemment puisque je peux comparer, je le fais et le Hobbit tombe à l'eau puisque tout ce qui faisait la magie de la trilogie LSDA n'existe pas ici. La quête des nains devient accessoire, Gandalf s'occupe de ses petites affaires, Le Hobbit est oublié, on a une intrigue avec les elfes qui est rajouté on ne sait pas trop pourquoi et qui ne sert à rien. C'est un énorme bordel organisé, avec pleins d'intrigues, quelques unes propres à l'histoire du Hobbit, beaucoup d'autres en rapport avec LSDA. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'en multipliant les intrigues il ne se passe finalement pas grand chose, les pistes sont lancées mais laissées en suspend. L'intrigue avec le nain qui se blesse ne sert à rien, celle avec la révolte du village n'aboutit à que dalle, idem pour les elfes, Beorn pareil, les Orcs pareil. Sans déconner ça fait 5h30 que les orques poursuivent la compagnie !! Ils comptent faire ça encore combien de temps?? Et puis bon dieu, il n'y a aucun enjeu dramatique. C'est pas en rajoutant Sauron comme ça qu'on va en créer. On sait que Sauron n'aura pas de pouvoir avant le 2ème épisode de LSDA, donc qui peut y croire là?? C'est pas en faisant de l'humour bas de gamme avec un gros nain ou en foutant de l'action partout qu'il va y avoir de l'enjeu. La scène avec les tonneaux dure 1 plombe, la scène finale j'en parle pas. En plus Peter Jackson multiplie les effets de caméras bidons, avec des plans immondes. L'équipe est incompétente à ce point pour ne pas avoir vu que la caméra en vue subjective dans les tonneaux est au moins aussi pourrave que celle des loups-garous dans Twilight??? (oui je soigne mes références). Seul motif de satisfaction, la scène avec la Dragon, malgré sa longueur. Mais la longueur s'explique par le fait qu'elle est entrecoupée de retours au village absolument trop chiants! et aussi de Gandalf qui discute avec Sauron... Mais bordel c'est quoi le rapport?? Donc oui le Dragon est réussi, c'est finalement un peu toute l'intrigue du départ, donc heureusement qu'on a droit de le voir et qu'il y a une scène dessus. Donc en fait, le seul bon point c'est l'idée de base du premier, leur quête en gros. Un peu comme celle de l'anneau dans LSDA, c'est juste le point le plus important, on n'ose imaginer si la quête de l'anneau avait été perdu au milieu de 50 intrigues comme c'est le cas ici. C'est à méditer quand même, puisque ça signifie que tout le bordel autour ne sert à rien, intéressant ! Ah oui, pour finir, Gimli, à lui seul, avait plus de personnalités que les 13 nains, donc pour le 3ème, arrêtez de développer leur caractère, on s'en tape.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    354 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Toujours aussi grandiose, l'univers de Tolkien retranscrit par Le grand Peter jackson reste immanquablement une référence incontestable du genre fantastique. Des décors inégalablement sublimes agrémentés de plans séquences parfois très longs mais esthétiquement parfait, très photographiques. Un univers de jeu vidéo qui rappel vaguement Skyrim et autre W.O.W. Les personnages deviennent attachant et les rebondissements toujours aussi créatifs nous transportent dans un tumulte de scènes d'action à couper le souffle. Ce qui me chagrine afin d’attribuer le titre de chef d’œuvre est ce manque de rythme trop fréquent durant les transitions. On reste dans un contexte aventure pure et dur, et malgré le génie déployé dans certaines scènes dont celle du dragon, (magistrale cela dit en passant) on tant à trouver le temps long par moment. Mais chercher à être tatillon n'amenuise en rien la magnificence de cette saga devenue culte parmi les cultes. Du grand cinéma. 4,5/5
    Maxime F
    Maxime F

    43 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Bon d'abord il faut préciser que je suis fan de ce genre de film à la base, et de Tolkien également. C'est pourquoi ma note pour ce film est élevé, car j'ai passé un très bon moment. Néanmoins il faut avoir l’honnêteté d'admettre que ce film est loin d'être sans défaut. J'en distinguerais deux types. Le premier contient les petits défauts oubliables ( spoiler: j'aurais préféré un Béorn plus massif, certains personnages comme le maître de lacville ou alfrid ne sont pas très exploités (pour le moment), des combats trop retouchés avec des effets spéciaux, ou encore le coup de la statue d'or géante que je trouve pour ma part inintéressante et assez mal faite
    ). Mais le film contient également deux très gros défauts selon moi. Le premier est la trop grande présence de "légolasserie". Faire des pirouettes et faire danser ses lames pour faire le beau gosse c'est marrant deux seconde mais ça devient vite soûlant surtout que c'est le cas chaque fois qu'il apparaît.
    Mais le plus gros défaut, qui équivaut à un meurtre, un odieux carnage, c'est spoiler: d'avoir mis une foutu histoire d'amour totalement stupide, inutile et bien chiante entre Tauriel et Kili
    . Cela laisse un gout très amer en sortant du film alors que tout le reste est très bon. Car évidement ce film a des qualités.
    Il est beaucoup plus rythmé, les personnages en images de synthèses sont un peu plus peaufinés ( sauf certains orcs je trouve), les couleurs pastelles très présentes dans le premiers volets ont laissés la place à une atmosphères beaucoup plus sombre proche du SDA. Les séquences tirés des appendices du SDA sont plutôt sympas, la séquence des tonneaux est bien fun même si parfois un peu exagéré. Mais le point le plus fort de ce film reste Smaug lui même. Jamais un personnage en images de synthèse n'a été aussi beau. Smaug me fait penser à une sorte d'équivalent négatif de Draco dans Cœur de Dragon, ces deux dragons étant très charismatiques. D'ailleurs il est appréciables de voir, ou plutôt d'entendre que la VF n'a pas charcuter le travail de Benedict Cumberbatch.
    Parmi les libertés prises par Jackson, une d'entre elles est spoiler: d'avoir mise en scène une confrontation entre nains et Smaug
    , et pour une fois je trouve l'idée excellentes car c'est une chose qui manquait beaucoup dans le livre. Quand à Tauriel, l'idée d'une elfe jeune qui conteste les décisions de son rois était à la base sympa, dommage que Jackson ne se soit pas arrêté à ça pour ce personnage.
    Enfin, une petite scène qui m'a énormément plus est la séquence ou spoiler: Légolas, qui d'habitude dégomme tout le monde, se prend des coups par Bolg
    , du pur plaisir tellement ce personnage peut parfois être énervant à être "parfait".
    Bref certains peuvent être déçus, surtout les puristes, mais pour ma part j'ai quand même passé un très bon moment malgré certains (gros) défauts.
    William V
    William V

    29 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Bonjour à tous !

    Je suis partagé entre 2 avis, mon avis "grand public" et mon avis "puriste"

    Si vous êtes un puriste des livres de Tolkien, vous serez déçu. Certains passages du livre qui méritaient vraiment d'être mis en valeur dans le film ont été mal exploités, voire bâclés. spoiler: Ainsi, Il est très frustrant de voir qu'un personnage tel que Beorn ou tout le passage avec les araignées ne font que 5 et 10 minutes de film

    Tout ça pour, en contrepartie, insérer des dynamiques qui n'ont pas lieu d'être spoiler: comme la romance entre une elfe et un nain ... et puis sérieusement ... les nains qui viennent pour combattre le dragon et le couler dans de l'or fondu, c'est pas un peu too much ?

    Donc voila, en tant que puriste, je considère que ce film ne transmet pas l'esprit que Tolkien nous faisait percevoir dans ses livres, et de loin !

    En tant que grand public, vous adorerez ce film, vous serez époustouflé par la beauté des images, les effets spéciaux, l'enchainement de scenes d'actions qui valent vraiment le coup, bref, un pur chef d'oeuvre.

    Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé malgré les incohérences citées plus haut, et pour moi ce film est clairement un film à ne pas rater.
    scarface666
    scarface666

    191 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Était a l'avant première de La Désolation de Smaug hier soir. Je peux vous dire que ça envois du lourd, le film démarre dans l'action beaucoup plus vite que son prédécesseur, car tout le blabla est déjà expliquer. La seconde partie du film qui révèle Smaug est juste incroyable ! Smaug est décidément le dragon le plus beau et le plus impressionnant que j'ai jamais vu au cinéma ou dans un film tout court. L'excellent Benedict Cumperbacht en a fait les capture motion et cela se sent fort. Le rendu de la bête est légèrement différent (en mieux !) de celui présenter dans la bande annonce, ce qui a crée un peu la surprise. Gandalf devient par contre un personnage un peu plus secondaire, et au contraire le film se centre beaucoup plus sur Bilbon. L'humour est un peu exagérer par moment, sympa car on rigole, mais a tel point qu'on s’éloigne encore plus de l'esprit épique des 3 épisodes originale. Une fois fini, on reste un peu sur sa fin, cet épisode n'aura fait que poser les bases pour le dernier volet qui s'annonce épique. Pas de vrai fin donc, ce qui laisse un sentiment amère mais en même temps anime encore plus l'envie de voir la suite ! Encore un an a attendre pour la suite ! Tres très impressionnant que ce deuxième Hobbit !
    Raphaël O
    Raphaël O

    148 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2016
    Cette suite des aventures de Bilbo le Hobbit et de la Compagnie des Nains est aussi extraordinaire et rythmée que la précédente, les décors et costumes sont superbes, les effets visuels époustouflants, les combats épiques et le casting de qualité. Peter Jackson a encore réussi son paris et réalise un chef-d'œuvre !
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    89 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2014
    "Le Hobbit : Un voyage inattendu" constituait un grand moment de divertissement populaire, à la fois blockbuster ludique et plongée ethnologique dans le monde créé par J.R.R. Tolkien ; cependant il prenait aussi ses distances avec la magistrale trilogie "Le Seigneur des Anneaux", empruntant une veine comique plutôt qu’épique, ce qui pouvait être considéré comme une trahison ou au moins une déception. Ce second volet renoue quant à lui avec l’ambiance des films antérieurs, reléguant l’humour à l’arrière-plan afin de déployer un scénario convoquant action et tragédie. Finies les longueurs qui parsemaient de temps en temps l’épisode précédent, l’esthétique elle-même est bien plus aboutie, faisant oublier l’artificialité des effets spéciaux, même chez les personnages d’Orques.
    "Le Hobbit : La Désolation de Smaug" démarre ainsi sur les chapeaux de roue avec, après le traditionnel flash-back introductif qui est ici fort réussi mais difficile à relier au reste du film, une course-poursuite magnifiquement photographiée qui s’achève dans la demeure du dénommé Beorn. Là encore, Peter Jackson se sert des éléments du roman original pour créer sa propre version de l’histoire, l’aventure d’Azog ayant été écrite pour le film. La compagnie de Thorin rejoint alors la Forêt Noire, et c’est avec un talent impressionnant que le réalisateur parvient à faire renaître la sensation d’oppression que rencontrait le lecteur de "Bilbo le Hobbit" lors de ce passage. Sombre et labyrinthique, le bois maudit est ici le cadre magnifique d’un trip psychédélique se terminant par un combat mémorable contre des araignées géantes. Le reste du film est du même acabit : le château des elfes et la cité d’Esgaroth démontrent tous deux la capacité de Jackson à créer des intrigues politiques et à les placer dans des lieux imaginaires. Les scènes de dialogues sont ici savoureuses et rappellent une nouvelle fois "Le Seigneur des Anneaux", tout en affinant la psychologie des personnages, bien que celle-ci reste relativement sommaire, le cinéaste ayant choisi de privilégier le spectaculaire. La séquence des tonneaux est elle aussi une scène d’action superbement réussie, fluide et jamais ennuyeuse malgré sa construction cousue de fil blanc. On est de plus impressionné par le tour sombre que prend petit à petit le cour des événements, notamment grâce aux extraits se déroulant à Dol Guldur, dont les retrouvailles entre Azog et son fils ainsi que la révélation du Nécromancien, scènes esthétiquement parfaites.
    Mais le clou du spectacle est évidemment l’affrontement entre la compagnie et le dragon, à l’intérieur d’une Montagne Solitaire qui constitue un décor vaste et majestueux, à l’image des mines de la Moria dans "Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau". Mené tambour battant, ce heurt est un modèle de scène d’action, parvenant autant à séduire par sa beauté plastique (décor, éclairages, sons…) que par son rythme, oscillant entre de fortes montées en tension et une emphase réjouissante.
    En résumé, "Le Hobbit : La Désolation de Smaug" parvient à éviter l’écueil du film de transition pour se révéler comme une œuvre possédant sa propre identité et la faisant valoir avec orgueil, rappelant la puissance du cinéma de Peter Jackson dans le circuit hollywoodien, l’une des valeurs les plus sûres quand il s’agit de construire des divertissements passionnants dépositaire d'une véritable valeur artistique.
    Lintu87
    Lintu87

    19 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Avec Bilbo (ou Bilbon, suivant que vous soyez anglophobes ou non), Peter Jackson revient dans les vertes contrées de la Terre du Milieu dans l’espoir de nous en mettre plein l’esbroufe comme il a pu le faire avec sa trilogie mythique : Le Seigneur des Anneaux. Si le premier opus n’était pas à proprement parlé décevant, il était sujet à critique notamment sur le point des digressions de Jackson.

    Je vais reprendre un fait établi maintes et maintes fois mais faire une trilogie avec 5000 pages pour le SdA et faire une trilogie avec 400 pages pour Bilbo, on se dit forcément qu’il y a une couille dans le potage. L’excuse du réalisateur est simple, il voulait un film puis deux puis bon tant qu’à faire jamais deux sans trois, partons sur une trilogie ! Il pouvait ainsi s’étendre sur les plaisirs simples du Silmarillon (œuvre légendaire et légendairement inachevée de l’ami Tolkien) et donc incorporer des éléments qui ne font pas partie du conte original. Mais bon, le fan service vous aimez ça, non ?

    La Désolation de Smaug reprend donc là où « Un voyage inattendu » s’était arrêté. A l’instar de la trilogie du Seigneur des Anneaux où le Mordor est toujours très près mais incroyablement loin en même temps, le Mont Solitaire semble se dérober à mesure que nos compagnons avancent vers lui. Les joies du montage Hollywoodien me direz-vous. Moult péripéties marquent le voyage de nos héros dont je passerai les détails, mon but n’étant pas d’écrire un spoiler (pour ça, l’odieux connard le fait très bien).

    Il n’en reste pas moins que cet opus apparaît comme un film de remplissage. Batailles à la pelle, des elfes en veux-tu en voilà, un homme-ours, une romance naine… what ? Oui, le réalisateur se perd dans cet épisode de transition. Peu ou prou, aucun des éléments du film ne fait partie du conte original. Je ne veux pas jouer le connard réfractaire du « putain tas de cons vous m’écorchez le livre » mais quand même.

    Certains points restent louables dans ces écarts. A titre d’exemple, Jackson réussit le tour de force de faire une connexion entre Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux via l’histoire annexe de Gandalf et du Nécromancien. Ces scènes, si elles manquent parfois de justesse, apportent une véritable plus-value au film puisque elle envisage un lien qui n’était même pas présent dans l’œuvre original.

    Hélas de cette bonne initiative, l’ami Peter en abuse. Les clins d’œil à sa précédente trilogie sont nombreux pour ne point dire légion ! Si certains sont subtils et diablement bien placés tel que le caméo de Jackson devant l’auberge de Bree (l’exact même plan que dans la Communauté de l’Anneau) d’autres apparaissent comme un martelage quelque peu lourdingue sonnant comme un « vous avez vu je pense à vous ». En figure de proue de ces images aussi discrète qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine : le personnage (inventé pour l’occasion) de Tauriel, l’elfe qui te rappelle que si on a filer un rôle majeur à Arwen qui était quasi absente des livres, et bah mon petit gars on peut le refaire au centuple. Dommage.

    Tout n’est pas à jeter non plus dans ce deuxième opus qui prépare un final intéressant. Le dragon Smaug est impressionnant (bien que l’on regrette que la voix de Cumberbatch ne soit pas plus reconnaissable), le souffle magique est présent et la réalisation reste diablement efficace. Les plans servant de publicité touristique pour la Nouvelle-Zélande sont encore de la partie, le tout sur une musique épique et ce pour notre plus grand bonheur. La réalisation reste donc maitrisée, tant dans le récit que dans les batailles distillant un rythme dosé à la perfection, les 2h40 de film passant comme une seconde.
    Des écueils sont pourtant à souligner, tristement d’ailleurs, du côté de la technique. Le visage de Legolas est un photoshop ambulant, tout comme la quasi-intégralité des visages des Nains. Le Seigneur des Anneaux ne disposait, pour rappel, de quasiment aucun effet numérique du côté des personnages (un Balrog sauvage a même dû être apprivoisé pour l’occasion), il est donc malheureux de retrouver dans cette seconde trilogie des visages ultra lisses et peu naturels.

    Peter Jackson essaie dans cette adaptation de plaire au plus grand nombre. Il veut faire un conte pour enfants, plus léger que le Seigneur des Anneaux sans pour autant perdre ses fans de la première heure. C’est au final ce qui résume le Hobbit, des bonnes intentions à foison torpillées par une envie de trop bien faire, ou de trop en faire. Le mieux est l’ennemi du bien mon cher Jackson, il semblerait qu’il soit le vôtre aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Fabuleux Film. Après un Premier Episode très réussi qui posait les bases,le réalisateur Néo-Zélandais Peter Jackson passe a la vitesse supérieure dans ce Second Volet qui s’avère encore mieux que le précédant. Grace a une Histoire toujours passionnante riche en péripéties et en respectant amplement le roman de JR Tolkien, la Distribution est Prodigieux en correspondant parfaitement aux personnages qu'ils incarnent avec une mention spéciale pour l'acteur Richard Armitage qui incarne Thorin le chef des Nains qui prend beaucoup d'ampleur dans le film et l'acteur Benedict Cumberbatch qui quand a lui prête ses traits et sa voix au terrifiant dragon Smaug qui est en passant magnifiquement réaliser et très terrifiant lors du dernier tiers du film. Ce nouvel Episode se révèle être encore plus Sombre et aussi Drôle par moment que son prédécesseur tout en étant également plus Spectaculaire avec des Morceaux de Bravoures épiques ainsi que des Effets Spéciaux Époustouflants,ajouter a cela une BO sublime composer par Howard Shore ainsi que des Décors toujours aussi somptueux qui sont un vrai régal visuel pour compléter le tout au cours de 2h40 sans le moindre temps morts. En Résumer, La Désolation de Smaug est encore meilleur que le premier tout en point tout en étant dans la parfaite lignée du Seigneur des Anneaux avec une Fin qui s’achève sur un Twist vraiment Incroyable dont on attend de pied ferme le troisième et ultime épisode qui s'annonce Monumental pour cette Trilogie Fabuleuse a ne pas louper pour les fêtes.
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Les effets spéciaux ne sont pas tous parfaits en témoignent la scène de poursuite sur la rivière ou celle de l'or liquide (plus proche d'une crème dessert)... Des défauts plutôt subjectifs également comme le fait que la saga "Le Hobbit..." manque cruellement d'un héros réellement charismatique à l'instar d'un Aragorn, ou cette fin aussi brusque que frustrante. L'humour est moins présent que dans la trilogie de l'anneau. Un film qui surfe encore sur l'Aura de la première trilogie. Un bon divertissement à défaut d'être le grand film promis.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    La suite de la quête de Thorin et les 13 nains pour leur royaume, suite absolument magnifique, la plupart des gens ont préférés celui la de la Trilogie du Hobbit, il est vraiment somptueux, beau, sombre... Les acteurs sont toujours aussi excellents, toujours une mention spéciale à Martin Freeman et surtout à Benedict Cumberbatch ! Il campe en motion capture un Smaug imposant, charismatique, réaliste ! Le meilleur dragon vu dans l'histoire du cinéma ! Les décors, rien à signaler, comme les précédents : c'est à dire MAGNIFIQUES, les effets spéciaux pareil, car moi, les CGI ne me dérangent pas, tant qu'ils sont très bien faits, j'adore ! Certes, les décors des Seigneur des Anneaux pouvaient parfois s'avérer plus réalistes mais j'adore. 3D excellente, pareil, vu en version cinéma et en version longue, qui est bonne. La B.O. car j'qi toujours oubliée de la signaler dans les critiques des Seigneur des Anneaux et du premier Hobbit est excellente, surtout I See Fire d'Ed Sheeran qui est très touchante, en tout cas, Howard Shore a fait du magnifique boulot côté B.O. comme avec les précédents. Côté film, chef d'oeuvre, comme les autres volets, Peter Jackson continuera toujours à nous faire rêver et à nous surprendre.
    Marvin Z
    Marvin Z

    102 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Après cette claque visuelle, l'attente va être longue.. Quand le générique de fin commence, on en veux à Peter Jackson de nous infliger pareille torture. Pas parce que le film est mauvais, loin de là. Mais parce qu'il s'arrête au pire moment et qu'il nous force à attendre 1 an de plus, pour connaitre le dénouement de cette épique trilogie. Le second volet des aventures de Bilbon est exceptionnellement bien réussi. Cette suite est plus rythmée, plus dynamique et plus complète que l'épisode précédent. Jackson ne nous laisse pas le temps de respirer, en nous balançant à la figure, des scènes d'actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Visuellement le film est époustouflant et la 3D HFR apporte une nouvelle dimension au cinéma. Les scènes de Smaug sont sublimes, et si certains furent déçus de ne pas bien l'apercevoir dans le un, vous serez servis dans le deux. Le films à ses défauts certes, spoiler: la statue d'or fondu, la romance nain/elfe, l'absence de Gollum, les elfes ivres, qui salissent leur image gracieuse
    , mais il n'en demeure pas moins magnifique. Peter Jackson a pris beaucoup de libertés par rapport au livre original, mais qu'importe, ça ne fait qu'améliorer davantage l'histoire et la liaison avec le Seigneur des Anneaux. Une fin qui laisse présager un troisième épisode encore plus épique. L'attente est déjà insupportable. 19/20
    MadRom
    MadRom

    61 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mars 2014
    On se demande ce qui se passe dans la tête des critiques pour nous sortir des éloges sur ce Hobbit qui, à en croire les apparences, serait meilleur que le premier. Cependant, il est légitime, étant donné que Peter Jackson a tourné les trois à la suite de se demander en quoi est-il meilleur? Le film est laborieux, on a un scénario raté qui multiplie les intrigues et les personnages sans les approfondir ( Beorn, à quoi sert-il ?), chose inévitable, oui quand on fait trois films de trois heures sur un bouquin de 300 pages, on est forcé de combler le vide. Le gros problème du film est là, prisonnier de ce parti pris financier, Peter Jackson tire sur toutes les ficelles scénaristiques dont il est pourvu, pour au final, vider l'histoire de sa substance. Ici, même les lieux de la Terre du Milieu ne sont qu'une succession de cartes postales, ils sont vidés de leur identité. Paradoxalement, on a une histoire de trois heures qui, en plus d'être frénétique ( le film ne possède pas de temps morts), brasse de l'air. Encore une fois, il y a un vrai problème de scénario et le réalisateur, avec son scénario sur-écrit, n'a même plus le temps de donner du relief aux enjeux dramatiques de l'histoire, il se contente de les illustrer platement. Il n'y a aucune émotion, aucun attachement envers les personnages, en fin de compte, c'est un film qui ne raconte rien, une bouilli d'intrigues déconnectées et mal nivelées entre elles ( par exemple, les scènes ou le nain se fait soigner par Tauriel avec en parallèle, Bilbo qui joue à cache cache avec le dragon, on a une scène bien jouissive (celle du dragon) et une autre qui ne sert strictement à rien) et le film s’appelle le Hobbit, pas l'ascension de Sauron où la quête de Thorin pour son royaume, pourtant, ces trois histoires sont traitées à armes égales. Je l'ai déjà dit pour le premier opus mais la structure du récit s'accorde plus au concept d'une série télé qu'à celui du cinéma car terminer sur un cliffhanger, c'est bien ce que font les séries télés pour maintenir le spectateur en haleine ( et donc maintenir l’audience) mais aussi les jeux vidéo avec leur DLC. Choisir une fin comme celle-ci montre tout simplement que cette trilogie ne peut être vu en tant que produit du cinéma mais en tant que produit de la consommation. Le film n'est donc pas meilleur que son prédécesseur, il n'est que sa suite logique en terme de qualités et défauts mais permet aussi de se rendre compte que l'entreprise du réalisateur est totalement vaine et reflète, à mon sens, la nouvelle génération de spectateur mise en place depuis quelques années, à coup de blockbusters superficiels et décérébrés , celle-là même qui ne sait plus prendre du plaisir à regarder un film pour l'histoire et ses personnages.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    315 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Après "Le Hobbit : un voyage inattendu", Peter Jackson sort une suite tout autant réussie. On continue de suivre le périple des 13 nains ainsi que de Bilbon et de Gandalf avec beaucoup de plaisir. Le côté épique de cette quette est toujours présent, il s'intensifie même avec de très beaux combats, magnifiquement filmés et très bien chorégraphiés. Les effets spéciaux sont encore une fois époustouflants de réalisme (Smaug est une réussite totale) et la 3D est assez visible pour être justifiée. Les décors, bien que le plus souvent virtuels, sont eux aussi à couper le souffle. Dans le premier "Hobbit", P. Jackson était parvenu à insuffler un air moins sérieux à cette nouvelle saga sans pour autant rendre le tout ridicule. Il réitère cette fois-ci bien que l'on sent, d'après certaines scènes, que les choses vraiment sérieuses ont débutées, et cela annonce un troisième opus des plus excitants.
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