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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 août 2014
Comment des hommes et des femmes consacrent leurs vies à sauver celles de générations qu'ils ne rencontreront jamais. Plus qu'un documentaire scientifique, Into Eternity est une oeuvre philosophique, ethnologique, humaniste... À voir et à montrer.
Même si le sujet peut effrayer ou ne pas tenter, le film est passionnant. On ressort en se demandant ce qu'on fait des matériaux radioactifs ? Comment envoyer un message aux enfants de nos enfants leur demandant de ne pas retourner à Onkalo ? On a beau maîtriser les meilleures techniques avec les meilleurs matériaux, on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Même les langues de bois du film ne peuvent être sûrs.
tellement prétentieux, j'ai mal pour le réalisateur parce qu'un jour il devrait normalement s'en rendre compte... le sujet m’intéresse mais quelle déception: c'est vide... la lenteur est parfois assez ridicule... tout n'est pas à jeter malgré tout mais c'est une grosse déception
Docu-film qui malgré un rythme assez lent et des scènes relativement incongrues (humour Finlandais?) délivre un message et pose des interrogations qui resteront encore actuelles pendant de nombreuses décennies, voire centuries. Le film a le mérite de ne pas être anti ou pro nucléaire mais bien d'exposer une question sur l'héritage laissé aux générations futures ainsi qu'aux bouleversements probables qui émailleront les 100 000 prochaines années où le secret enfoui ne sera plus un risque pour l'humanité... ou ce qu'il en restera. Juste le regret que la réalisation aurait pu être plus pêchu!
Un documentaire frappant sur le problématique de nos déchets nucléaires ! Et une question essentielle qui taraude les chercheurs, comment dans 100'000 ans faire comprendre à nos descendants de ne pas y toucher !
Sur la forme, j'ai aimé le coté voyage mystique et spirituel à la "2001". Sur le fond, la question de l’héritage, de qui seront les héritiers et de comment auront-ils cet héritage, est extrêmement inintéressante mais aussi sans réponse. Le documentaire est donc un peu creux du fait qu'il ne parle de chose que nous ne savons pas et que les choses que nous savons, le nucléaire et le complexe d'onkalo, ne sont pas abordés (secret défense j'imagine). Avec si peu de matière, le documentaire n'est là que pour nous demander "et vous vous en pensez quoi?" sans apportez un élément de réflexion.
Un documentaire sur les déchets nucléaires. Certes le film a le mérite de poser une question brûlante. Mais le film est très décevant, le rythme est trop lent. On reste sur sa faim.
Le film pose de très bonnes questions sur le nucléaire et la gestion des déchets dans le temps. Le film refléchit aussi de facon assez intelligente au premier abord à la question de la transmission d'un tel "patrimoine" - les dêchets nucléraires - ainsi que de la transmission de leur dangerosité aux génerations futures qui peut être auront oublié notre histoire actuelle. Cependant le film échoue à plusieurs reprise en raison de partis pris qui s'aparentent à une certaine malhônneté envers le spectateur et certains protagonistes du film:
Tout d'abord, le film donne à penser que le projet Onkalo est décidé pour de bon et que quoiqu'il arrive Onkalo est en cours de construction. Il s'agit d'un semi-mensonge puisque jusqu'a present il ne s'agit que d'une première étude, avec certe le forage d'une première galerie, mais le gouvernement Finlandais n'a toujours pas approuvé le projet lui même. Des discussions sont toujours en cours en Finlande bien que les dernières elections legislatives accelerent les choses en faveur du projet Onkalo.
Ensuite, le choix de réaliser le film entièrement en langue anglaise pose un problème même à l'heure de la mondialisation. La communication entre interviewer et interviewé est elle claire? Que le réalisateur décide de réaliser son film en anglais pour des raisons commerciales mais aussi pour contrôler s'il le peut lui même les interviews à ses limites. Certains de ses interlocuteurs Finlandais pourraient passé pour depourvus face aux question de Michael Madsen, comme le suggère aussi Allociné dans la section "secret de tournage. Mais ne serait pas plutôt un sentiment d'insécurité et d'embarras lié au fait que certains interlocuteurs ont un anglais limité, leur compliquant la tâche pour bien comprendre toutes les nuances des questions et de pouvoir y fournir des réponses adéquates? Tout individu ayant un peu de psychologie devrait se sentir mal à l'aise par la manipulation de la situation de force crée par le réalisateur qui d'une certaine facon fait passer l'embarras de certains de ses interlocuteurs à répondre d'égal à égal aux questions en raison d'un problème de communication pour l'embarras de quelqu'un voulant dissimuler des informations.
Enfin, bien que d'autres points du film sont attaquables, le réalisateur pose la question extrêmement intéressante de rendre le site d'Onkalo suffisement repoussant pour que si les génerations futures viennent à oublier la foncton du site elles ne soient pas tentées d'y penetrer. On nous montre ainsi plusieurs solutions pour inspirer la crainte à de potentiels exploratuers du futur, qui nature humaine oblige serainet probablement bien curieux d'aller découvrir quel est le secret de cet Onkalo dont ils ignoreront peut être même jusqu'au nom. Mais dans ce cas si l'on se positionne dans un raisonnement futuriste et "chanceux" et que l'on imagine que dans 90000 quelqu'un tombe par coincidence sur une copie de ce film et par miracle arrive a le visionner; l'individu, même avec un rapport à lesthtique different de celui de notre époque, ne sera t il pas intrigué et excité à l'idée de voir de ses yeux les images lechées de ce film donnant à de trÈs nombreuse reprises au site souterrains d'Onkalo une beauté mystique?
Pour avoir vu le film en janvier 2010 lors de sa presentation au festival du film documentaire d'Helsinki en presence de Michael Madsen, et pour lui avoir posé ces questions, le film est d'autant plus décevant. Son auteur ne se sent nullement coupable d'avoir abusé de la faiblesse de certains interlocuteurs, bien qu'il reconnu que l'usage de langue anglaise avait pu être un obstcle pour certains d'entre eux. Ensuite, après avoir justifé pendant le film et durant le début des débats qu'il esperait quelque part que le film serve de document témoin pour la mémoire du site, un moyen de témoigner mais aussi d'écarter les explorateur trop curieux des generations à venir, il opposa que l'esthetique de son film n'etait pas un probleme car la probablité qu'il soit vu dans le futur était quasi-nulle. Une jolie contradiction
En définitive un film utitle, qui à le mérite de poser certaines questions et de montré que certains projets effrayants sont sur le point dêtre concrétisé. Cependant, une certaine manipulation des faits et des situations peut s'averer nocif au propos premier du film, et même malheuresement donner du grain à moudre à tous les partisans du nucléaire.
"Nous avons inventé un feu que nous ne savons pas éteindre"... Documentaire esthétiquement superbe , froid et inquiétant tout comme ce tombeau et tout comme les confins du futur de l'humanité que les ingénieurs finlandais sont censés protéger.
Le narrateur fait semblant de s'adresser aux générations à venir (pas dans 50 ans ou 100 ans) mais dans 1.000 ou 10.000 générations pour mieux nous interpeller et nous mettre face à nos responsabilités.
Un documentaire qui aborde le thème de l'énergie atomique par la question rarement abordée par nos politiques et économistes qui préfèrent faire valoir les besoins que de s'attarder sur les risques d'accidents ou la gestion des déchets radioactifs. En outre, la problématique est ici posée en terme de temporalité, la notion de durée dépassant les perspectives que la plupart des citoyens peuvent avoir sur l'avenir. A ce titre, les questionnements et réponses apportées sont passionnants et intrigants. Il est clair que le sujet a beaucoup fait réfléchir les intervenants mais leurs incertitudes ne peut qu'inquiéter le citoyen car c'est là un bien méchant héritage d'ores et déjà laissé à la postérité. Par contre je ne comprend pas bien le débat sur l'opportunité des interviews en anglais : les communautés scientifiques sont fortement anglophones, les congrés scientifiques usant souvent de cette langue et les échanges internationaux s'en trouvant facilités. Les nordiques qui répondent, spécialistes de la question nucléaire, ont du reste un choix de vocabulaire qui montre bien que l'anglais ne leur est pas si difficile que ça. Je perçois plutôt leurs hésitations comme une incertitude sur de nombreux points car en vérité, leurs compétences leur sont de peu de recours face à l'enjeu et ils en semblent parfaitement conscients.
Que feront les générations futures de ces immenses galeries souterraines remplies de déchets nucléaires, dans 100, 200, 300 000 mille ans voire plus, comprendront elles ce qui s’y cache ? Voici le sujet principal que traite ce documentaire passionnant.
Intéressant et bien réalisé. Malheureusement je trouve que les interventions du réalisateur gâchent le film. Avec ses allumettes, il se met en scène comme un pseudo philosophe ou sage qui apporte la sainte parole... Dommage !