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chrischambers86
14 101 abonnés
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4,0
Publiée le 26 octobre 2012
Deux frères, une fille, un road movie magnifique et ludique pour voir la mer! Un Patrice Leconte ivre d'espace qui file sur les routes de France au son de la musique de France Gall (le superbe "Si, maman, si") crachèe par l'autoradio de leur camping-car Pilote! il faut dire d'emblèe que le rèalisateur semble vouloir prendre de grandes vacances et surtout un vrai bol d'air frais! Comme si après quelques films mineurs, "Les Bronzès 3: Amis pour la vie" est de cela, Leconte avait voulu prendre lui même ce même bol d'oxygène que recherche ce trio! Avec "Voir la mer", on se rapproche du chef d'oeuvre de Leconte, "Tandem", où ce dernier (on ne se refait pas) n'a pas pour autant reniè son goût pour la mise en scène (camèra à l'èpaule et oeil rivè sur le sourire craquant de Pauline Lefèvre) avec des cadrages ensoleillès et très recherchès! Mise côte à côte, les images de "Voir la mer" pourraient constituer une mosaïque de l'èvasion et de l'insouciance! La France dont on rêve! La France des impossibles! Heureusement le mètrage trouve son authenticitè grâce à la prèsence de trois formidables comèdiens! Clèment Sibony tout d'abord qui ne fait rien pour rendre son personnage plus sèduisant qu'il ne l'est! Nicolas Giraud ensuite, qui en homme gentil tout plein et un peu naïf, apporte un charme et une dynamique auquel on ne peut rèsister! Mais il y a surtout la rèvèlation Pauline Lefèvre, rayonnante et magique, dont c'est la première expèrience et qui s'y rèvèlent d'une ètonnante fraîcheur! De toute èvidence, Leconte leur a laissè un bel espace de libertè pour s'exprimer et très vite ce trio sentimental parvient à donner à leur personnage beaucoup plus de richesse et de nuances que le tout dèbut du film le laissait prèvoir! Un Leconte mèsestimè auquel il faudra rendre justice un jour...
Après un « Bronzés 3 » des plus médiocres et une catastrophique « Guerre des Miss », Patrice Leconte semblait ces derniers temps tellement perdu qu'on doutait de le retrouver un jour. C'est désormais chose faite avec ce « Voir la mer » certes fait avec peu de moyens, mais infiniment plus drôle et plus touchant que ces deux « grosses comédies ». Oh nous n'irons pas jusqu'à dire que c'est un grand film, mais il y a tellement d'envie, de naturel, de plaisir qui se dégage de l'entreprise que celle-ci se fait immédiatement sympathique. Pas de leçon de morale, pas de grands discours, juste un hymne salutaire à la liberté, ponctué par quelques moments quasi-absurdes. Le cinéaste peut enfin compter sur trois jeunes talents (Clément Sibony et la belle Pauline Lefevre en tête) totalement en phase avec l'univers décalé et quasiment poétique entrepris ici, preuve d'une alchimie décidément évidente entre tout ce petit monde. Bref, sans laisser un souvenir impérissable, « Voir la mer » est de ces films frais et chaleureux qui vous font passer un très agréable moment : il serait bien dommage de s'en priver.
Après le catastrophique La Guerre des miss (2009), Patrice Leconte revient avec un film intimiste, un road-movie sur fond de triangle amoureux, entre deux frères et une fille un peu paumée, qui n'a nul part où aller après avoir plaqué son compagnon. Agréable surprise de la part du réalisateur qui réunit un très beau trio (parfaitement dirigé) entre Clément Sibony, Nicolas Giraud et la radieuse Pauline Lefevre, dont c'est son premier rôle ! L'ex-animatrice météo sur Canal a pris exemple sur sa prédécesseur (Louise Bourgoin) et s'oriente dorénavant vers le 7ème Art. Voir la mer (2011) surprend par sa simplicité et sa fraîcheur, drôle et sensuel à la fois, cette "rom/com" estivale devrait plaire sans difficulté. A noter aussi la participation de Gilles Cohen, une fois de plus coltiné au second rôle de salaud, mais on ne boude pas notre plaisir de le retrouver en si grande forme.
Patrice Leconte voulait faire un film frais et léger empreint de liberté... Il a atteint son but. Un road movie vers la mer de deux frangins qui se partagent une belle inconnue. Un triangle amoureux qui évite les aléas habituels pour montrer une histoire d'amour à trois qui fonctionne ; bon point. Mais malgré les bonnes intentions on comprend vite que le tout est creux et sans réel message. Ca tourne vite en rond comme le prouve cette fin longue et agaçante. Par contre superbe prestation des deux acteurs Clément Sibony et Nicolas Giraud, tous deux sont vraiment excellents ; au contraire de la belle mais trop juste Pauline Lefevre. Un film frais effectivement, sans prétention mais un poil trop léger.
Patrice Leconte revient à des tournages plus modestes et des ambitions plus intimes après "La guerre des Miss" et "les Bronzés 3"(au secours!)."Voir la mer" est donc un road-movie ensoleillé et juvénile,qui repose sur 3 jeunes acteurs désarmants de tendresse et de beauté.Nicolas Giraud et Clément Sibony incarnent 2 frères qui veulent rendre visite à leur mère,à St Jean de Luz,en partant de Bourgogne en camping-car.Ils sont vite rejoints par Prudence(Pauline Lefèvre,joliment échappée de la Météo de Canal ),une jeune femme mutine et mystérieuse qui les trouble.Leconte orchestre un ménage à 3,à la "Jules et Jim",sauf qu'une fois,le fait entériné,il ne sait plus quoi faire à part surfer sur la sensualité de ses interprètes.Les quelques pistes narratives restent lettres mortes.Les dialogues sont tellement écrits que les sentiments manquent de naturel.Et la fin est longue,trop longue.Par contre,l'harmonie régant au sein du trio et les petits jeux qui rythment leur quotidien sont des plus attachants.Ce n'est ni du Blier,ni du Truffaut,ni même le Leconte de "Tango".Juste un petit film vain.
Leconte est-il (encore) bon ? Après deux gros échecs, le cinéaste a visiblement voulu se faire plaisir et filmer une petite histoire sans prétention, qui aurait comme un goût de vacances avec des morceaux de fruits de la passion dedans. Soient donc deux frères, mécaniciens et néanmoins inséparables, plus une jeune femme tombée du ciel, un ange blond imprévisible et coquin. Le ménage à trois, ou plutôt le manège à trois, pointe son nez. Point de péché là dedans, juste une candeur rafraichissante, innocente comme le plaisir, qui s'épanouit sur les routes de France. Voir la mer n'est que cela, une bouffée d'oxygène sympathique, quand la majorité des films à l'écran brasse des idées noires à la pelle, mais ce n'est rien de plus. Le scénario semble avoir été écrit un après-midi, après quelques rosés de trop, il ne compte que sur la fraîcheur de ses jeunes interprètes, un trio fort joli à regarder, voilà. Des tas de scènes ne servent à rien, comme celle des petits-beurres, et, quand Leconte tente quelques embardées à la Blier, il se ravise bien vite, comme effrayé par sa propre audace. Truffaut peut dormir tranquille, son Jules et Jim n'est pas près d'être égalé.
Il y a bien longtemps que l’on n’attend plus rien de Patrice Leconte. Depuis Ridicule c’était un peu la chute libre. La surprise est d’autant plus agréable. Non que Voir la mer soit un chef d’œuvre mais il nous réconcilierait presque avec le réalisateur. Ça commence plutôt mal, on s’attend à une comédie dramatique bas de gamme mais très vite le style glisse vers un joli road-movie frais et ensoleillé. Cela prend alors des allures de premier film avec les mêmes défauts et qualités. Comme quoi il ne faut jamais dire fontaine, Leconte a su (un peu) se renouveler en nous surprenant. La mise en scène est légère et brouillonne nous offrant une histoire à la fois douce, candide et insouciante. Les dialogues sonnent souvent faux et sont parfois très puérils. Mais le charme des acteurs finit par nous emporter. Clément Sibony et Nicolas Giraud (aussi dans Coup d’éclat en ce moment) campent des frères sympathiques et touchants. J’avais peur avec Pauline Lefèvre, la plus mauvaise Miss Météo de l'histoire de Canal . Mais elle s’en sort plutôt bien. Encore une petite surprise, elle est drôle, belle et légère. Ça manque un peu de métier bien sûr, mais elle mérite qu’on la suive avec intérêt. Au final on est devant un joli film qui fleure bon l’été, les amours de jeunesse et l’insouciance du temps qui passe (trop vite). Une bonne petite surprise donc. Agréable et efficace malgré ses petits défauts. Patrice Leconte a retrouvé un peu sa jeunesse mais on attend surtout son adaptation en dessin animé du Magasin des suicides de Jean Teulé…
Un quatuor amoureux provocant, malsain mais surtout libre comme Patrice Leconte s'est si bien les mettre en scène. A noter également une belle brochette d'acteurs.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 2 octobre 2020
Voir la mer est une telle catastrophe que c'en est incroyable. Il commence par une intrigue d'anthologie d'incohérences, il se poursuit par une intrigue dont on ne saisit pas ouvertement l'intérêt sur un fond de dialogues terne et affligeant. Les acteurs sont certes bien mais j'en ai assez de ce genre de films qui est si vide et paresseux. Le réalisateur Patrice Leconte confond subtilité et intelligence. Même la pauvre Pauline Lefevre ne semble à aucun moment préoccupée par le fait qu'elle est orpheline. C'est plutôt insultant pour une vraie orpheline. C'est l'un des pires films et des plus décevants de l'année 2011. Et une autre pierre noire dans le jardin du cinéma français...
Deux frères en vacances partent voir leur mère avec une fille poursuivie par son ancien amant. Les trois tourtereaux vont se tourner autour. Le seul intérêt d'un tel film est de découvrir les talents d'actrice de Pauline Lefèvre. La BO est très mauvaise, les dialogues semblent improvisés sans être reluisant. La caméra est souvent approximative et le film tape fort sur une célèbre marque de constructeur automobile français (Mais pourquoi tant de haine ?). Il y a un jeu incestueux malsain et beaucoup de scènes qui cherchent à combler le vide immense lié au manque d'ambition scénaristique flagrant. Fade. Sans la sensualité de Pauline Lefèvre, l'intérêt tombe désespérément à zéro.
Road movie en camping car, de la Saône-et-Loire à Saint-Jean de Luz pour deux frères et une compagne improvisée (et commune), avec l'ex de cette dernière aux basques. On pense bien sûr à "Jules et Jim", et aux "Valseuses", mais que la comparaison est donc cruelle pour Patrice Leconte (pourtant salué ici comme renaissant à l'inspiration par une partie de la critique !). Balade sans relief (la dégustation-éclair de Petits - beurres comme fait saillant !..), personnages figés (Nicolas le benêt, Clément le taciturne - Giraud et SIbony, passables - et Prudence la bimbo, Pauline Lefevre au grand nez et au minuscule talent) et peinant à éveiller l'intérêt pour cette petite histoire de triolisme (d'où quelques scènes "torrides" quand même, pour les amateurs).
Rien de bien palpitant dans tout ça. Indéniablement, la photographie, le visuel ; est agréable à contempler. C'est sur. Un casting assez jeune également, rend le tout plutot frais et légé. Un petit air de vacance^^. Les acteurs, pourtant peu connu des productions, nous dévoile ici un jeu qui s'avère correct. Par là, on sent les moments d'émotion, de tendresse... et l'on s'attache ou non à certains personnages. LA fin, quant à elle ; est beaucoup trop too much (absolument rien d'innovant ou de vraiment percutant, là ou le réalisaeur aurait pu marquer les esprits) ; mais reste aussi classique que les films de ce style ou l'on découvre une fin à l'eau de rose ; alors qu'il y avait mainte possibilités d'en faire autre chose (le réalisateur ne veut peut être pas déprimer le spectateur^^). Enfin globalement, ça manque d'un petit quelques choses. Heureusement le film ne dure pas très longtemps (1h20 environ. Et heureusement d'un coté ; car sinon ; le tout aurait passé comme ennuyeux là ou là ; certains moments sont de toute beauté) et donc ça limite les longueurs (limite seulement et la facilité de certains dialogues n'en sont pas en rien là dessus, selon mon avis). Bref, c'est simple sans être original, frais, légé et nous montre de nouvelle tête. Et plutot riche en émotion (apres on accroche ou pas^^) et en tendresse. Nous mettant dans un état d'esprit plutot serain et envieux aux vacanciers...^^. Mais un peu plus de prise de risque de la part du réalisateur aurait pu être une bonne idée, car du coup ; le film se suffit tout juste. Et globalement, n'a rien d'extraordinaire. Sa se laisse regarder une fois, mais peut être pas à aller jusqu'au cinéma... Rien d'innovant donc pour cette production qui amène quand même un vent de fraicheur et de légèreté et qui reste sans prétention (là ou le contraire, aurait rendu un film surement beaucoup plus "linéaire" ou a son opposé "instable..." (les mots étant un peu fort^^dsl), ou du moins critiquable et aurait ôté le coté crédible, réaliste de l'histoire.
Une bonne comédie, rythmée et pas du tout dramatique, écrite et réalisée par Patrice Leconte. Il nous offre, comme toujours, une mise en image très fine avec quelques jolis plans et une photographie de qualité. Son scénario nous propose une histoire légère, emplie de sensations : humour, sensualité, libertés, délicatesse, émotion … Soutenue par des dialogues percutants et une agréable BO, cette comédie fraiche et bucolique nous offre un agréable road movie animée par un trio de comédiens talentueux : Pauline Lefevre, lumineuse dans son personnage de jeune femme libertine, bien entourée du charismatique Clément Sibony et de Nicolas Giraud, émouvant dans le rôle du jeune frère. Après Tandem (1987), La Fille sur le pont (1999) et Confidences trop intimes (2003), Voir la mer est une autre très bonne réalisation de Patrice Leconte, l'un de mes réalisateurs français préférés.
j'ai bien aimé l'interpretation candide de Pauline Lefevre d'ailleurs très jolie, les deux frères aussi amenent un vent de fraicheur et de nouveauté dans le paysage cinématographique français. la bande son est bonne,j'ai passé 1h30 agréable.
Si raté que ca en est drole. Ou Leconte va t-il chercher des personnages pareils ? deux frangins pour une fille, ca ne semble pas le géner. On assiste à des séparations puis des retrouvailles puis des séparations et des retrouvailles...vachement original. Coté forme c'est pas mieux, mal filmé, flou, haché, dialogues parfois intéressants mais pas naturels. Acteurs ahuris pour exprimer le spleen. Allez, on va dire que la lumière du sud est joli pour dire quelque chose de bien. Un OFNI