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velocio
1 371 abonnés
3 207 critiques
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4,0
Publiée le 8 novembre 2012
Adaptation de "Veteran"une nouvelle de Rachel Ingalls, Oliver Sherman est le premier long métrage du canadien Ryan Redford. Coup d'essai, coup de maitre ! Avec une grande sobriété, sans esbroufe, il crée très vite une tension intense en nous racontant la rencontre de deux vétérans d'une guerre dont on ne saura jamais s'il s'agit de l'Irak ou de l'Afgahanistan. A la suite de cette guerre, le destin d'Oliver Sherman a été très différent de celui de Franklin Page, celui là même qui lui avait sauvé la vie lorsqu'il avait été blessé. De cette blessure à la tête, Oliver Sherman garde manifestement des séquelles alors que Franklin lui, s'est très bien réadapté à la vie civile et a trouvé travail et épouse. Quand Oliver Sherman vient s'installer chez Franklin et Irene, le couple vacille quelque peu tellement le comportement de Sherman est imprévisible. Dans ce film excellemment filmé et excellemment interprété, le suspens est total jusqu'à la fin. Vivement le prochain film de Ryan Redford. Voir critique complète sur www.critique-film.fr.
Il en a mis du temps à arriver sur les écrans français ce premier long canadien, Oliver Sherman, signé de Ryan Redford. Près de 2 ans après sa présentation dans plusieurs festivals. Mais il mérite vraiment d'être vu, ce film sans un gramme de gras,au récit simple, prévisible même, mais sous haute tension permanente et joué à la perfection par un trio d'acteurs épatants. L'histoire est celle d'un vétéran d'une guerre achevée depuis 7 ans (on ne saura pas laquelle). Jamais vraiment remis de sa blessure, l'ancien soldat rend visite à celui qui lui a sauvé la vie et qui, lui, s'est reconstruit. Avec pour seules armes des dialogues acérés comme des poignards et une mise en scène brillante sans ostentation, Redford installe un climat délétère avec une économie d'effets remarquable. Redford, un nom à retenir.
Très intense. Après 7 ans -considéré comme un cycle de vie- Oliver Sherman où un ancien soldat qui va foutre le boxon dans l'univers de la famille de son ami Franklin revenu tout comme lui de la guerre (qui n'est pas nommée, renforçant le coté universel de l'histoire). Qu'est qui fait que certains se remettent des difficultés et d'autres pas ? la famille ? les projets ? Un film sur la difficulté de se remettre d'un traumatisme, de s'insérer dans la société quand on n'en connait pas les codes, sur les limites de la compassion. Garret Dillahunt et son regard fixe est inquiétant à souhait et la famille voulant avancer dans la vie est bien dessinée (avec la trop rare Molly Parker) Inquiétant et émouvant.
le ton est juste...La guerre laisse des séquelles qui ressemblent souvent à des psychoses (phobies, misanthropie ?).....le film filmé avec énormément de sobriété, dans le plus pur style cinéma indépendant américain, nous confine au coeur d'une famille (un couple principalement et un petit garçon) à laquelle un ancien soldat (Irak, Afghanistan ?) s'accroche comme à une bouée de sauvetage pour exorciser sa misérable condition....Le film est tres réaliste et porte une petite fascination morbide pour ces blessures dues à la guerre... Le cadre est tres sobre, village américain et grisaille......Les dialogues souvent dans le rudimentaire, la situaton finira par déraper (ou pas) , et c'est ce qui fait le sel de ce film, sa justesse qui nous concerne tous, car il est évident que les êtres "psychotiques" ne se trouvent pas qu'après les conflits militaires....En définitive une tres belle réalisation qui laisse une émotion quand on sort de la salle....