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Votre avis sur The Truman Show ?
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J’ai bien aimé «The Truman show » , c’était original et intéressant, l’idée que tout la vie d’un homme sois montée et scénariste et mis à la télé, est très intéressant, à regarder!
Un film assez bien.
J'avoue que l'idée du film m'a vraiment séduite! Elle est unique et offre un nombre incalculable de situations des plus burlesques.
Avec son casting de qualité, le film accentue son côté "déjanté" qui nous plonge dans la folie de l'histoire.
Même si je trouve qu'ils auraient pu renforcer le côté "drame" sur le fait que le personnage principal se sentent emprisonné.
À voir!
J'avoue que l'idée du film m'a vraiment séduite! Elle est unique et offre un nombre incalculable de situations des plus burlesques.
Avec son casting de qualité, le film accentue son côté "déjanté" qui nous plonge dans la folie de l'histoire.
Même si je trouve qu'ils auraient pu renforcer le côté "drame" sur le fait que le personnage principal se sentent emprisonné.
À voir!
Une brillante parabole sur la télé-réalité et l'influence des médias dans nos existences avec Jim Carrey , Laura Linney et Ed Harris.
Amoureux de ce chef d'œuvre !!
Mon second film préféré tant je me reconnais. Jim Carrey joue le rôle parfait et le dénouement est tellement émouvant. J'ai tout aimé et le scénario est très bien pensé, tout en dénonçant un message qui mérite d'être défendu.
Mon second film préféré tant je me reconnais. Jim Carrey joue le rôle parfait et le dénouement est tellement émouvant. J'ai tout aimé et le scénario est très bien pensé, tout en dénonçant un message qui mérite d'être défendu.
Un des acteurs ne sait visiblement pas jouer avec l'embrayage ni avec un bus ni avec le ferry...Ajourné
Le vieux proverbe tzigane disait "Se faire rouler par une pomme ne vaut pas de jeter ses pieds par les fenêtres". CQFD
Richard Sammel est passé de l'autre côté de la caméra mais son passif le suit de près. Les mauvaises habitudes ont la vie dure (Enfermer des gens). Truman provient en plus d'une certaine communauté. Jim Carrey incarne "le feujitif " pour la première fois sur le grand écran. Il est outillé mais il est pas mécano...à merder.
Le vieux proverbe tzigane disait "Se faire rouler par une pomme ne vaut pas de jeter ses pieds par les fenêtres". CQFD
Richard Sammel est passé de l'autre côté de la caméra mais son passif le suit de près. Les mauvaises habitudes ont la vie dure (Enfermer des gens). Truman provient en plus d'une certaine communauté. Jim Carrey incarne "le feujitif " pour la première fois sur le grand écran. Il est outillé mais il est pas mécano...à merder.
Milieu des 90’s, la téléréalité est le show TV en vogue ; dans ce film, le curseur de l’ignominie de ce type de spectacle est poussé à son paroxysme. Un homme, Truman Burbank, vit sur une pseudo île en carton-pâte depuis sa naissance : femme, amis, parents, travail,… tout est idyllique. Sa vie depuis 30 ans est en fait un show télé regardé en direct 24h/24h par la planète entière ; le voyeurisme poussé à l’extrême. On nous montre bien quelques mouvements de protestation manifestant contre cette émission dépourvue de sens moral ; mais le plus choquant et pourtant si proche de la réalité, c’est la duplicité avec laquelle les masses suivent sans scrupule ce programme. C’est un conte sinistre, donc poussé à l’extrême, çà fait froid dans le dos ; plus l’histoire avance, plus on rit jaune.
Andrew Niccol signera quelques années plus tard le scénario d’une autre dystopie majeure avec « Bienvenue à Gattaca ». Ici aussi son scénario est sans faille, associé à Peter Weir à la mise en scène, le combo ne pouvait être que gagnant. La seule crainte que l’on pouvait avoir était au niveau du casting avec Jim Carrey dont le surjeu tout en grimace peut être horripilant. Mais bien dirigé et tout en maitrise, il joue de son côté clown dans de justes proportions. On verra dans ses subtilités de jeu son éveil, sa rébellion jusqu’à une scène finale pleine d’émotion.
Une comédie familiale très intelligente qui laisse sans voix sur le monde tel qu’il va. Sous ses aspects de film populaire, il dénonce ; un vrai film de lanceur d’alerte : jusqu’où le spectacle pourrait aller dans sa démesure déshumanisante.
Approuvé, validé et adoubé par mon ado de 15 ans… et surtout surpris par l’idée de génie du pitch
TOUT-UN-CINEMA.BLGSPOT.COM
Andrew Niccol signera quelques années plus tard le scénario d’une autre dystopie majeure avec « Bienvenue à Gattaca ». Ici aussi son scénario est sans faille, associé à Peter Weir à la mise en scène, le combo ne pouvait être que gagnant. La seule crainte que l’on pouvait avoir était au niveau du casting avec Jim Carrey dont le surjeu tout en grimace peut être horripilant. Mais bien dirigé et tout en maitrise, il joue de son côté clown dans de justes proportions. On verra dans ses subtilités de jeu son éveil, sa rébellion jusqu’à une scène finale pleine d’émotion.
Une comédie familiale très intelligente qui laisse sans voix sur le monde tel qu’il va. Sous ses aspects de film populaire, il dénonce ; un vrai film de lanceur d’alerte : jusqu’où le spectacle pourrait aller dans sa démesure déshumanisante.
Approuvé, validé et adoubé par mon ado de 15 ans… et surtout surpris par l’idée de génie du pitch
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"The Truman Show", réalisé par Peter Weir, est une œuvre cinématographique d'une ingéniosité et d'une profondeur remarquables. Sorti en 1998, le film se présente comme une satire de la télé-réalité et une réflexion sur la nature de la réalité, la liberté et la manipulation médiatique. Mettant en scène Jim Carrey dans le rôle de Truman Burbank, le film suit la vie d'un homme qui, sans le savoir, est le sujet d'une émission de télé-réalité diffusée 24 heures sur 24.
La performance de Jim Carrey est l'une des plus nuancées et subtiles de sa carrière. Il parvient à capturer à la fois l'innocence et la profondeur de Truman, un personnage qui évolue spoiler: de la naïveté à la prise de conscience aiguë de sa situation
. La distribution, incluant Laura Linney, Ed Harris, Noah Emmerich et Natascha McElhone, est impeccable, chacun apportant une dimension essentielle à l'univers construit autour de Truman.
La réalisation de Peter Weir est magistrale, combinant des éléments de comédie, de drame et de science-fiction. Le scénario d'Andrew Niccol est à la fois intelligent et émotionnellement engageant, posant des questions pertinentes sur l'authenticité et le contrôle dans notre société médiatisée. La musique, mélangeant des compositions originales de Burkhard Dallwitz et des morceaux de Philip Glass, renforce l'atmosphère du film, oscillant entre le familier et l'étrange.
Visuellement, le film est un triomphe, avec des décors qui capturent parfaitement l'esthétique d'une banlieue idéalisée qui se révèle être une cage dorée. La photographie de Peter Biziou accentue le sentiment de claustrophobie de Truman, tout en offrant des moments de beauté poignante.
"The Truman Show" est plus qu'un simple film ; c'est une exploration profonde de la condition humaine. Il s'interroge sur la nature de notre réalité, sur ce qui constitue notre "vrai" soi et sur la manière dont les médias peuvent façonner et déformer notre perception du monde. Le film est à la fois divertissant et intellectuellement stimulant, une combinaison rare qui en fait une œuvre mémorable et intemporelle.
En conclusion, "The Truman Show" est une critique brillante de la culture médiatique et un commentaire poignant sur la liberté personnelle. Il demeure l'un des films les plus importants de la fin du XXe siècle, un chef-d'œuvre qui continue de résonner dans un monde de plus en plus dominé par les médias et la surveillance.
La performance de Jim Carrey est l'une des plus nuancées et subtiles de sa carrière. Il parvient à capturer à la fois l'innocence et la profondeur de Truman, un personnage qui évolue spoiler: de la naïveté à la prise de conscience aiguë de sa situation
. La distribution, incluant Laura Linney, Ed Harris, Noah Emmerich et Natascha McElhone, est impeccable, chacun apportant une dimension essentielle à l'univers construit autour de Truman.
La réalisation de Peter Weir est magistrale, combinant des éléments de comédie, de drame et de science-fiction. Le scénario d'Andrew Niccol est à la fois intelligent et émotionnellement engageant, posant des questions pertinentes sur l'authenticité et le contrôle dans notre société médiatisée. La musique, mélangeant des compositions originales de Burkhard Dallwitz et des morceaux de Philip Glass, renforce l'atmosphère du film, oscillant entre le familier et l'étrange.
Visuellement, le film est un triomphe, avec des décors qui capturent parfaitement l'esthétique d'une banlieue idéalisée qui se révèle être une cage dorée. La photographie de Peter Biziou accentue le sentiment de claustrophobie de Truman, tout en offrant des moments de beauté poignante.
"The Truman Show" est plus qu'un simple film ; c'est une exploration profonde de la condition humaine. Il s'interroge sur la nature de notre réalité, sur ce qui constitue notre "vrai" soi et sur la manière dont les médias peuvent façonner et déformer notre perception du monde. Le film est à la fois divertissant et intellectuellement stimulant, une combinaison rare qui en fait une œuvre mémorable et intemporelle.
En conclusion, "The Truman Show" est une critique brillante de la culture médiatique et un commentaire poignant sur la liberté personnelle. Il demeure l'un des films les plus importants de la fin du XXe siècle, un chef-d'œuvre qui continue de résonner dans un monde de plus en plus dominé par les médias et la surveillance.
Quel bijou innovant et émouvant que ce Truman show, réalisé avant les premières heures de la Télé réalité.
Vous ne lâcherez pas cette allégorie qui commence dans un décor dystopique en carton plâtre style Hollywood des années 50, où Jim Carrey dispose d'un terrain de jeu parfait pour nous servir son meilleur film, entre rires et émotions.
spoiler: Plus il découvre qu'il n'est un vulgaire rat de laboratoire depuis le début de sa vie, plus il est seul et triste, plus le scénario vire vers la dramaturgie et plus la tension augmente avec l'excellente bande son de Burkhard Dallwitz.
La leçon finale est, à mon sens, au delà des méfaits de la télé-réalité et de l spoiler:
a surexposition des êtres; de savoir où est notre meilleure place.
Comme Truman, n'y a til pas plus de vérité dans le monde extérieur que dans celui toujours connu, dans lequel on paraît hyperprotegé et où on n'a rien à craindre? Faut-il se brûler les ailes pour être plus heureux ?
Un film révolutionnaire à voir!
Vous ne lâcherez pas cette allégorie qui commence dans un décor dystopique en carton plâtre style Hollywood des années 50, où Jim Carrey dispose d'un terrain de jeu parfait pour nous servir son meilleur film, entre rires et émotions.
spoiler: Plus il découvre qu'il n'est un vulgaire rat de laboratoire depuis le début de sa vie, plus il est seul et triste, plus le scénario vire vers la dramaturgie et plus la tension augmente avec l'excellente bande son de Burkhard Dallwitz.
La leçon finale est, à mon sens, au delà des méfaits de la télé-réalité et de l spoiler:
a surexposition des êtres; de savoir où est notre meilleure place.
Comme Truman, n'y a til pas plus de vérité dans le monde extérieur que dans celui toujours connu, dans lequel on paraît hyperprotegé et où on n'a rien à craindre? Faut-il se brûler les ailes pour être plus heureux ?
Un film révolutionnaire à voir!
The Truman Show est un film brillant, original et émouvant, qui nous fait réfléchir sur la nature de la réalité, de la liberté et de la création. Jim Carrey livre une performance exceptionnelle en incarnant Truman Burbank, un homme dont la vie entière est un spectacle de télé-réalité, sans qu’il le sache. Le film nous fait partager ses doutes, ses espoirs et sa quête de vérité, face à un monde artificiel et manipulateur. Le réalisateur Peter Weir crée une atmosphère à la fois drôle et angoissante, en jouant avec les codes du genre et en multipliant les références à la culture populaire. Le scénario d’Andrew Niccol est ingénieux et plein de rebondissements, qui nous tiennent en haleine jusqu’à la fin. The Truman Show est un film qui marquera l’histoire du cinéma, par son audace, son intelligence et sa sensibilité. C’est une œuvre à voir et à revoir, qui nous invite à nous interroger sur notre propre existence.
J’ai adoré ! Ce film reflète une réalité, nous agissons comme la société le souhaite, constamment observé nous devons tous rentrer dans le moule.
La folie de Jim Carrey l’emporte à nouveau, un film qui sort de l’ordinaire et ça fait plaisir! Un moment drôle et émouvant.
La folie de Jim Carrey l’emporte à nouveau, un film qui sort de l’ordinaire et ça fait plaisir! Un moment drôle et émouvant.
Rares sont les comédies qui peuvent à la fois faire rire et interpeller le spectateur. C’est pourtant ce que Peter Weir est parvenu à exécuter en 1998 avec ce délicieux long-métrage. Sur la base d’un scénario astucieux, le réalisateur australien propose une critique aboutie des effets de la télé-réalité. Vedette à son insu depuis son plus jeune âge d’une émission de télévision, un homme découvre progressivement la machination. Mais comment faire pour en échapper ? Et surtout quel pourrait être le véritable sens de sa vie hors de ce monde virtuel ? Jim Carrey, dans un rôle moins exaspérant qu’à l’accoutumée, provoque sourire, tendresse et vives émotions. Bref, une réflexion pertinente sur la manipulation des masses et le nécessaire épanouissement personnel.
J'ai juste une chose à dire sur ce film : un véritable chef-d'oeuvre ! Bravo à Jim Carrey pour son interprétation de Truman qui change complètement du genre comique qu'on avait l'habitude de voir avec lui. Je recommande vivement ce film !
Impressionnée non seulement par le film mais également pour ceux qui osent mettre moins de 4??
On peut ne pas aimer la vibes du film (pourquoi pas), mais ne pas reconnaître le talent des acteurs, de l'histoire, du réalisateur, c'est être méga nullissime
On peut ne pas aimer la vibes du film (pourquoi pas), mais ne pas reconnaître le talent des acteurs, de l'histoire, du réalisateur, c'est être méga nullissime
The Truman Show est une dystopie écrite par Andrew Niccols qui avait déjà écrit et réalisé une autre dystopie fameuse l’année précédente, l’excellent Gattaca.
Si Gattaca s’inspirait de l’univers dépeint par Huxley dans son célèbre roman "Le meilleur des mondes", le scénariste s’inspire ici plus de la science-fiction paranoïaque de Philip.K.Dick.
Ce coup-ci, Niccol ne réalise pas le film , et laisse la place de démiurge à Peter Weir qui va s’acquitter de la tâche de mettre en image le scénario de Niccol avec brio et inventivité.
Coup de génie supplémentaire, c’est à Jim Carrey qu’on demande d’incarner le rôle de Truman. Un rôle à contre-emploi par rapport aux comédies délirantes dans lesquels il s’est illustrés précédemment.
Carrey livre une performance d’une sobriété dont il n’est pas forcément coutumier à l’ époque (pour un type aussi barré que Jim s’entend) et d’où transpire une profonde humanité qui préfigure les rôles importants et plus dramatiques qu’il incarnera à l’avenir tel que Andy Kaufman dans Man on the Moon, le timide et dépressif Joel Barish dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou l’arnaqueur Steven Russel dans I Love You Phillip Morris.
The Truman Show est bien entendu un film à charge contre la télé réalité émergente à l’époque en extrapolant les dérives dont elle pourrait être capable à l’avenir. Mais c’est également une attaque contre la société du spectacle dans son ensemble, qui ressemble à une autocritique de la part du réalisateur et du scénariste : Christof étant justement le reflet grossi et déformé d’un créateur devenu démiurge qui pense que son art se passe de l’impératif moral et sous prétexte d’apporter de la joie aux spectateurs justifie le fait de transformer un être humain en une source d’intrigue, en objet scénaristique et enfin en simple source de revenu.
Au milieu de cet univers fait de faux-semblants, où les lignes de dialogues ne sont que des publicités déguisées, où tout ce qui se voit peut s’acheter, se trouve Truman, le seul humain ayant des réactions véritables. Le fait que le personnage principal porte le nom de Truman n’a évidemment pas été choisi par hasard par Niccol : Truman est le seul homme vrai qui reste dans ce monde factice.
Il y a ici une volonté claire de démonter une société consumériste qui ne se soucie plus de l’humain mais cherche à l’enfermer dans un cocon sécurisé, en le privant de sa liberté. C’est d’ailleurs un des arguments développés par Christof pour que Truman reste dans sa prison dorée : ici, dans ce spectacle confortable à l’abri du vrai monde, Truman sera en sécurité.
Peter Weir permet également à ce discours d’atteindre une forme d’universalité en montant en parallèle les aventures de Truman pour se libérer de cet univers carcéral et les spectateurs, tout aussi prisonniers du spectacle que le protagoniste de leur série phare, incapables d’éteindre la télévision, et vivant leur vie par procuration à travers celle de Truman.
The Truman Show est donc un film essentiel pour notre époque. Un grand classique du cinéma et de la dystopie. Une mise en garde face à une société spectaculaire qui cherche à nous enfermer dans le factice et à nous rendre passif face à des gens se prenant pour des dieux et nous offrant un dérivatif sous forme de storytelling plutôt qu’une vérité qui nous libèrerait.
Si Gattaca s’inspirait de l’univers dépeint par Huxley dans son célèbre roman "Le meilleur des mondes", le scénariste s’inspire ici plus de la science-fiction paranoïaque de Philip.K.Dick.
Ce coup-ci, Niccol ne réalise pas le film , et laisse la place de démiurge à Peter Weir qui va s’acquitter de la tâche de mettre en image le scénario de Niccol avec brio et inventivité.
Coup de génie supplémentaire, c’est à Jim Carrey qu’on demande d’incarner le rôle de Truman. Un rôle à contre-emploi par rapport aux comédies délirantes dans lesquels il s’est illustrés précédemment.
Carrey livre une performance d’une sobriété dont il n’est pas forcément coutumier à l’ époque (pour un type aussi barré que Jim s’entend) et d’où transpire une profonde humanité qui préfigure les rôles importants et plus dramatiques qu’il incarnera à l’avenir tel que Andy Kaufman dans Man on the Moon, le timide et dépressif Joel Barish dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou l’arnaqueur Steven Russel dans I Love You Phillip Morris.
The Truman Show est bien entendu un film à charge contre la télé réalité émergente à l’époque en extrapolant les dérives dont elle pourrait être capable à l’avenir. Mais c’est également une attaque contre la société du spectacle dans son ensemble, qui ressemble à une autocritique de la part du réalisateur et du scénariste : Christof étant justement le reflet grossi et déformé d’un créateur devenu démiurge qui pense que son art se passe de l’impératif moral et sous prétexte d’apporter de la joie aux spectateurs justifie le fait de transformer un être humain en une source d’intrigue, en objet scénaristique et enfin en simple source de revenu.
Au milieu de cet univers fait de faux-semblants, où les lignes de dialogues ne sont que des publicités déguisées, où tout ce qui se voit peut s’acheter, se trouve Truman, le seul humain ayant des réactions véritables. Le fait que le personnage principal porte le nom de Truman n’a évidemment pas été choisi par hasard par Niccol : Truman est le seul homme vrai qui reste dans ce monde factice.
Il y a ici une volonté claire de démonter une société consumériste qui ne se soucie plus de l’humain mais cherche à l’enfermer dans un cocon sécurisé, en le privant de sa liberté. C’est d’ailleurs un des arguments développés par Christof pour que Truman reste dans sa prison dorée : ici, dans ce spectacle confortable à l’abri du vrai monde, Truman sera en sécurité.
Peter Weir permet également à ce discours d’atteindre une forme d’universalité en montant en parallèle les aventures de Truman pour se libérer de cet univers carcéral et les spectateurs, tout aussi prisonniers du spectacle que le protagoniste de leur série phare, incapables d’éteindre la télévision, et vivant leur vie par procuration à travers celle de Truman.
The Truman Show est donc un film essentiel pour notre époque. Un grand classique du cinéma et de la dystopie. Une mise en garde face à une société spectaculaire qui cherche à nous enfermer dans le factice et à nous rendre passif face à des gens se prenant pour des dieux et nous offrant un dérivatif sous forme de storytelling plutôt qu’une vérité qui nous libèrerait.
Simplement merveilleux. Ce film de Peter Weir vieillit sans sombrer depuis une vingtaine d'années. C'est une réalisation culte et qui mérite d'être vue au moins une fois dans une vie. Sans être grandiose, ce film nous laisse bouche bée. Il met en scène Truman incarné par l'excellent Jim Carrey, utilisé depuis sa naissance comme personnage principal pour la simulation d'une vie organisée et modifiée par une chaîne de télévision. Une émission en découle et diffuse la vie de Truman 24h sur 24. Une véritable expérience éthique réalisée à des fins économiques qui reflète le fond d'une société humaine malsaine et basée sur une économie beaucoup trop concentrée. Enfin... Truman finira t-il par se douter de quelque chose après 30 ans de vie aux évènements prémédités par la production d'une émission télévisée ?
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