Derniers Avis : The Incident - Page 3

En se reposant sur des principes d’épouvante ultra classiques, "the incident" s'impose comme un thriller honnête, sans prétention apparente, mais relativement bien mis en scène.

Partant d'un contexte assez amusant (coincés dans un hôpital psychiatrique avec des fous dangereux), l'histoire finit tout de même par stagner, limitée par un scénario sans grande imagination et parfois bancal. On ne s'ennuie pas, ça reste un petit film d'horreur sympa avec des scènes glauques comme on les aime, mais bon pas de quoi sauter au plafond. Il y a parfois des incohérences qui gênent un peu. Et puis c'est quoi cette fin ? J'ai rien compris...

Un hôpital psychiatrique, une tempête, des meurtriers en libertés... certes « gros » clichés mais qui fonctionnent toujours… on peut singulièrement regretter le manque de tension et un final incompréhensible. Dommage.

Réalisé par un Français ayant tourné des clips vidéos pour des groupes célèbres The Incident relate l'histoire d'un petit groupe coincé dans un asile psychiatrique en pleine coupure d'électricité, les fous devenant réellement dangereux. The Incident n'est pas d'une folle originalité mais son ambiance est particulièrement réussie, dès le début le film se veut malsain voire glauque et une fois les fous libérés on sombre dans quelques scènes violentes et gore même si le réalisateur préférera tabler sur un climat angoissant. The Incident se terminera sur une pointe de mystère d'ailleurs on regrettera que The Incident n'en contienne pas plus, en gros c'est plutôt un bon film d'épouvante mais qui pêche par un scénario un peu faible heureusement que la mise en scène rattrape le tout quant aux acteurs leur interprétation est plus que correcte.

Premier long métrage de Alexandre Courtès (réalisateur de clips pour U2, Justice, Daft Punk, Air, ou The White Stripes) tourné en 2011, ce huis clos brutal se déroule dans un hôpital psychiatrique, dans lequel trois rockers cuistots se retrouvent bloqués une fois que les plombs ont sauté. Inutile de dire que les patients de l'établissement ont aussi pété les plombs et qu'une lutte pour la survie s'engage. Filmée en cinémascope, cette bonne série B anxiogène comme on les aime doit autant à "Assaut" de Carpenter qu'à "Shock Corridor" de Samuel Fuller, et ne contient pas de tics de clipeur. L'espace est mis en valeur et renforce la claustrophobie.

Tout d'abord, merci à Alexandre Courtès d'avoir fait comprendre à tous les réalisateurs venus des clips que ce qui fonctionne dans un registre ne marche pas dans un autre, « The Incident » ressemblant bien à un film et non à un clip géant de 80 minutes. Pour le reste, c'est du travail de pro, parfois classique, sans moyens illimités mais avec de vraies idées et des partis pris audacieux, permettant à Courtès d'étaler son talent pour les ambiances glauques, le fait de tourner à 75% dans le noir étant quand même assez couillu. Cela fonctionne aussi grâce aux décors, excellemment exploités, et à un scénario qui, sans être dingue (hôpital psychiatrique, dingue... humour !), tient plutôt la route. Bref, si des références comme « Shock Corridor » sont déjà passées par là, l'œuvre, offrant au passage deux ou trois scènes bien raides, est dans son genre une réussite et méritait clairement mieux que cette sortie directement en DVD.

Trop lent,on a l'attention que pour les scénes de massacre qui viennent après presque une heure d'ennuis absolu. Bande son pourrisdialogues, discours, réactions des personnages hyper-usés, aun interêt que l'en s'ennuit à en mourrir!!! Si c'est ça l'horreur, alors paris réussi!
Seul point positif, le titre au générique de fin! Une B.O. qui se défend pas mal ! mais bon autant se payer les albums!

je ne sais trop pourquoi, mais j'ai oublié de poster un avis sur ce film, je rectifie le tir.
Le début m'a quelque peu déplu, les acteurs jouaient plutôt mal, mais cela était sans doute dû au fait qu'ils étaient mal dirigés.
Car lorsque l'intrigue s'emballe, ils deviennent plus juste.
L'histoire nous plonge donc au sein d'un asile psychiatrique qui a pour pensionnaires des criminels dangereux qui sont surveillés comme des bêtes féroces.
Toute l'organisation mise sur pieds pour mener à bien la vigilance des autorités va être plus que mise à mal lorsqu'une tempête va couper tout le courant au sein de l'établissement.
Je vous laisse deviner la suite....
Cette suite m'a franchement bien emballé, ce film s'en tire plutôt bien grâce à une belle mise en scène et un scénario somme toute original.

Ce film est assez original et il divertit, sans plus non plus.

Avec un scénario marqué du sceau de l'originalité, "The Incident" démarre très fort en nous plongeant dans un huis-clos minimaliste et oppressant, virant rapidement au cauchemar psychiatrique. Le "clippeur" Alexandre Courtès (qui est physiquement le sosie de Stanley Kubrick, huhuhu), pour son premier film, nous prouve qu'il possède un véritable sens de la cinématographie: tout est parfaitement maîtrisé, avec des plans particulièrement étudiés et des comédiens convaincants. Il s'agit donc d'un excellent exercice de style, que certains ont déjà qualifié de culte. A voir...

Très bon film, superbe réalisation. Kan c gore, c gore, kan c stressant, c stressant...ke demander de plus. A voir sans hésitation!

Le film n'apporte rien d'intélligent, mais l'ambiance qu'il transmet est vraiment troublante et le film est stressant plus d'une fois. Un univers qui fait peur que celui de la psychiatrie et le film va plutôt loin dans le domaine.

Installer une ambiance est une chose, s'y réduire en est une autre. Mou du genoux, la mollesse du film enlève l’intérêt qui est créé au moment clef de départ. Pas mauvais malgré tout, à garder sous la main lorsque le tiroir à DVD est vide.

Vraiment très bon!! on ne s'ennuie pas, certains passages m'ont glacés le sang.

Sans avoir de quoi mériter d’être considéré comme un film d’horreur, The incident est un thriller bien maitrisé dans sa mise en scène qui rend suffisamment angoissant ce huis-clos nocturne dans un asile psychiatrique plein de dangers. Jusque-là uniquement connu pour sa réalisation de clips pour de prestigieux groupe de rock américains, le français Alexandre Courtès s’est vu proposer de filmer ce scénario, au pitch assez simple mais à la narration peu débrouillarde qui a un mal fou à démarrer, des rebondissements trop rares distillées le long d’une trame linéaire et une conclusion en queue de poisson pour le moins déconcertante. Le réalisateur utilise avec doigté son sens du rythme pour bien cadencer les scènes de haute tension et pose toujours sa caméra de façon (chose devenue trop rare dans le cinéma horrifique contemporain) à rendre l’action de chacune d’elles parfaitement lisible, mais n’arrive jamais à installer de façon palpable l’ambiance claustrophobique ni la froideur de ces décors assez limités. Ce coup d’essai que l’on peut donc qualifier de plutôt réussi, malgré les failles de l’écriture et un budget limité, donne envie de voir ce que Courtés saura faire avec des moyens plus conséquents.