Avis : The Incident - Page 3

Trop lent,on a l'attention que pour les scénes de massacre qui viennent après presque une heure d'ennuis absolu. Bande son pourrisdialogues, discours, réactions des personnages hyper-usés, aun interêt que l'en s'ennuit à en mourrir!!! Si c'est ça l'horreur, alors paris réussi!
Seul point positif, le titre au générique de fin! Une B.O. qui se défend pas mal ! mais bon autant se payer les albums!

Premier long-métrage pour Alexandre Courtès, célèbre réalisateur de clips musicaux pour des artistes de renom tel que Jamiroquai, U2, The White Stripes ou encore Kylie Minogue. Avec The Incident (2011), il se lance dans le film d’horreur en nous plongeant au cœur d’un asile (on ne compte plus le nombre de Séries B ayant pour cadre principal un asile ou un hôpital). Trois membres d’un groupe de rock travaillent dans la cuisine de l’asile psychiatrique en attendant que leur groupe rencontre enfin le succès escompté. Une nuit, en pleine tempête, une coupure de courant bloque les trois rockeurs au sein de l’établissement. Le système de sécurité hors service et les gardes rapidement dépassés par la situation, vont rapidement commencer à inquiéter la bande de potes qui se retrouvent soudainement seuls face à une horde de déséquilibrés. Si le film ne dure que 90 minutes, il faut tout de même patienter plus de vingt minutes pour qu’il prenne réellement de l’ampleur. Heureusement les trois rockeurs s’avèrent sympathiques et nous permettent de passer le temps en attendant que le survival tant attendu commence enfin. Une fois dans l’action, on constate rapidement le manque évident de moyen, les décors minimalistes ont tendance à se répéter, le faible nombre de figurants (tant prisonniers que gardiens) se ressent aisément, mais cela ne nous empêche pas de passer un bon moment aux côtés de ses détraqués (mention spéciale à Richard Brake qui d’un seul regard vous glace le sang !). A signaler aussi une séquence d’auto cannibalisme plutôt ragoutante et quelques mises à mort bien crados, de quoi plaire aux aficionados (et de quoi justifier l’interdiction aux moins de 16 ans). Quant à la fin du film, elle va clairement en déconcerter plus d’un, quitte à décevoir.

Pour son premier long-métrage, le clippeur français Alexandre Courtès s'exile et alterne entre les États-Unis et la Belgique pour tourner un film d'horreur glaçant qui retournera les tripes de ceux qui pensent avoir tout vu. Tourné en anglais avec quelques figures connues du cinéma hollywoodien, The Incident se déroule dans un hôpital psychiatrique coupé du monde lors d'une tempête où trois cuisiniers vont essayer de survivre à cette nuit sans fin alors les déséquilibrés de l'asile ont mené une véritable mutinerie sanglante...Esthétiquement sublime, jouant constamment sur les ombres et les faibles lumières, le long-métrage ne perd jamais de son efficacité grâce à des acteurs au jeu soutenu (impressionnant Rupert Evans, bien loin de son rôle de faux-jeton dans Hellboy) et un scénario malin qui évite les clichés pour ne servir que des situations intelligentes et réalistes. Située dans les années 80, à une époque où les téléphones portables n'existaient pas et où les hôpitaux psychiatriques étaient sales et rudimentaires, l'histoire s'avère glaçante, étouffante, éprouvante, le réalisateur français réussissant à nous immiscer avec brio dans cet univers sans pitié peuplé de fous silencieux et de tueurs hurlant à la mort. Ne perdant jamais de vue son fil conducteur, le scénario fait subir un véritable supplice à ses protagonistes, eux qui ne sont que de simples cuistots pris au piège dans un bâtiment hors de contrôle où seuls les gardiens peuvent librement circuler en temps normal. Les bonnes idées fusent, les séquences sanglantes aussi (certaines à vous faire détourner les yeux) et l'excellente interprétation d'acteurs méconnus apporte un plus valable à ce long-métrage intelligent imprégné d'une atmosphère semblable aux films du genre sortis dans les années 70/80. Ne perdez pas votre temps avec les slashers épurés et les films de fantômes rébarbatifs, The Incident est ce qu'on appelle un vrai film d'horreur.

Un film d'horreur dans un asile psychiatrique pour fous dangereux voilà qui peut-être efficace si le résultat tient la route et c'est le cas avec « The Incident ». Pas de grosses surprises en vue puisque le scénario demeure globalement prévisible mais cette ambiance oppressante et claustro apporte tout son intérêt à ce genre de film. En plus, quand les personnages sont attachants et les scènes gores bien foutues, on ne peut pas être déçu. Efficace à défaut d'être original.

Une petite pépite, injustement méconnu et très bien foutue! On n'y suit la descente aux enfers d'un cuisinier et ses amis pris au piège dans un asile.

Ce film, réalisé par Alexandre Courtès et sorti en 2011, est franchement très bon ! J'en suis d'ailleurs très agréablement surpris car, ayant trouvé le DVD par hasard dans un cash (la jaquette m'avait intrigué), je n'avais pas vraiment d'attentes particulières sur ce film. C'est donc l'histoire de quatre amis qui, lorsqu'ils ne jouent pas dans un groupe de rock, travaillent en tant que cuisiniers dans un asile. Une nuit, les choses vont mal tourner lorsqu'il y a une coupure de courant. Voilà, le postulat de base est pourtant simple mais terriblement efficace ! Honnêtement, j'ai rarement vu un film aussi violent et je ne m'étonne pas qu'il soit interdit au moins de 16 ans. Ce n'est pas tant le gore qui est insoutenable, même si nous avons tout de même des scènes très efficaces et marquantes, mais bien une violence psychologique qui règne pendant tout le film. Une violence qui se manifeste déjà au travers des décors : ils sont froids, impersonnels, éclairés par des néons, ce qui confère à l'ensemble une atmosphère déjà très anxiogène. De plus, nous avons aussi un certain côté crasseux qui ressort, on nous fait d'ailleurs comprendre que l'endroit n'est pas vraiment bien entretenu. Le film ne tombe jamais dans de l'horreur facile, c'est-à-dire une accumulation de jump-scares ou d'autres effets faciles dans ce genre-là. Tout se joue autour de l'ambiance et même les scènes gores sont toujours justifiées, ce n'est pas non plus de la violence gratuite, contrairement, par exemple, aux énièmes suites de "Saw". On est vraiment mal pendant une heure et demie et on n'en ressort en tout cas pas totalement indemne. Néanmoins, nous pouvons relever quelques incohérences dans les décisions des personnages, parfois débiles, et quelques passages assez longs qui n'apportent pas grand-chose à l'ensemble. Le fait de placer l'histoire dans les années 80 est également une très bonne chose car cela prive les personnages de tout contact extérieur, comme ce que peuvent offrir les téléphones portables ou internet par exemple. En ce qui concerne la mise en scène, elle est tout simplement excellente, nous avons beaucoup de longs mouvements de caméra, porteurs de sens, et on sent le passif du réalisateur dans la réalisation de clips, notamment dans l'esthétique. Néanmoins, la réalisation est loin d'être clipesque mais prend au contraire tout son temps. En ce qui concerne les acteurs, tous sont excellents, notamment Rupert Evans qui nous livre une très bonne performance. "The Incident" est donc un film malheureusement que trop méconnu, qui est tout à fait réussi !

Le film fait vraiment flipper et atteint son paroxysme dans les 20 dernieres minutes. Dommage que la fin soit totalement incompréhensible.

En dépit d'un twist final bien poussif et dispensable, "The Incident" est bien sympa à regarder, s'appuyant notamment sur une mise en situation solide. Ça manque un peu d'idée dans la seconde partie mais pas d'ennui et une atmosphère prenante. Mérite d'être vu. Et le réalisateur est français, c'est cool, on attend son prochain opus.

Très bon film, intense et prenant, la réasalisation est parfaite, la mise en image correspond très bien à l'histoire. La fin peut paraître obscure sur le moment, mais au final il est facile de la comprendre. Bravo à Alexandre Courtès pour ce premier long métrage. A voir !

Pas ou peu de moyen, des personnages attachants ou flippants, de quoi stresser à quelques moments bien sentis et l'ensemble nous ressort le flip de l'hôpital psychiatrique où finalement la facilité est de pouvoir faire faire n'importe quoi à n'importe qui. Efficace. Plus de moyens n'auraient pas été du luxe toutefois.

Assez étonné de voir ce film sortir directement en DVD, il apporte un vrai plus à un genre archi rabâché, que le huit-clos horrifique. L’esthétique et les scènes de violence sont soignés, les acteurs sont performants bref ce film de fous dans un asile est bien mené et aurait mérité un meilleur sort.

Primé au Festival de Gérardmer, The Incident, de Alexandre Courtès, est ce qui s'approche le plus d'un mauvais film d'horreur, tant le scénario touche le fond et sa fin se veut complexe alors qu'elle est très mal amenée. Trois cuisiniers d'un asile psychiatrique se retrouvent coincés suite à une panne électrique qui libère tous les patients et qui leur fera vivre un véritable enfer. Voilà en gros ce à quoi eux, comme nous, vont devoir faire face. Certaines scènes sont quelque peu dures mais le reste nous amène inévitablement vers un profond sommeil d'ennui et d'exaspération que seul un générique de fin libérateur saura combler.

Un thriller haletant se passant dans un hôpital psychiatrique des plus glauques. Le film est bien tourné, et on ne s’ennuie pas un seul instant avec tous ces fous qui veulent attraper nos gentils cuisiniers. Un bon film.

La mise en scène est originale, l'esthétique est soignée. Le tension monte crescendo dans une ambiance de plus en plus glauque, jusqu'à quelques passages bien sanglants. Un étonnant mélange de "Vol au dessus d'un nid de coucou" et "Resident Evil"... Une bonne petite surprise. (Pas mal)

Classé dans la catégorie extrême au festival du film fantastique 2012 de Gérardmer ce film correspond bien à ce genre. Un film déjanté dans un monde délanté, une photographie excellence, une mise en scène réussie et parfois drôle dans le gore ce qui n'enlève rien au plaisir de le regarder.