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    Vampirella
    Note moyenne
    2,2
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    3 critiques spectateurs

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    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2013
    Une série Z fauché avec un scénario archinul. Malgré sa superble plastique, Talisa Soto ne ressemble pas du tout à Vampirella du fait de de son costume ridicule. Les dialogues nuls du film transforme ce nanar en navet.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 354 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Vampirella (1996) est l’adaptation du comic-book éponyme de Forrest J Ackerman et Trina Robbins. Sauf que… cette adaptation est (entre-autre) produite par le spécialiste de la Série B à petit budget, à savoir Roger Corman et à la réalisation, on retrouve Jim Wynorski, qui de son côté, ne brille pas par ses réalisations, qui enchaîne frénétiquement les navets, de Shockwave (2006) à Piraconda (2012) ou encore CobraGator (2018). Avec une centaine de films à son actif, rares sont ceux qui vaillent le détour, en dehors de son tout premier film (The Lost Empire - 1984) et sa comédie science-fictionnelle (Le Vampire de l’espace - 1988).

    On ne pouvait donc pas faire les innocents en découvrant cette adaptation. On savait pertinemment qu’elle serait ratée ou alors très décevante, à partir du moment où ni la production et encore moins le réalisateur, n’ont les épaules pour mettre en scène l’adaptation d’un tel comic-book.

    Le film narre l’histoire de Vampirella, un vampire sexy qui quitte sa planète Drakulon (ne riez pas) pour se rendre sur Terre afin de venger la mort de son père. Sauf que cette dernière a entre-temps échoué sur Mars et a dû attendre plusieurs siècles qu’on vienne la chercher (elle a profité d’une expédition de la Nasa pour arriver sur Terre clandestinement). Ne dit-on pas que « la vengeance est un plat qui se mange froid » ? Ça tombe bien, après avoir patienter pendant des siècles, Vampirella va enfin pouvoir affronter son pire ennemi, aidé par Adam Van Helsing.

    On ne va pas se mentir, le pitch de départ est assez con mais en même temps, on ne s’attendait pas non plus à des miracles. Par contre, on ne boude pas notre plaisir de voir (l’ex-mannequin) Talisa Soto (28ans lors du tournage) en petite tenue pendant les 80min que dure le film. En effet, la tenue de notre super héroïne se résume à un soutif et une culotte rouge ! (une tenue bien plus soft que dans le comic-book qui se résume à trois bouts de ficelles, façon "monokini de Borat", entre provocation et érotique). A titre de comparaison, Lynda Carter qui incarnait Wonder Woman dans la série télévisée (1975/1979) paraissait bien plus habillée ! Vampirella ressemble à une parodie porno dont son héroïne serait attifée comme une prostituée.

    Est-ce que Jim Wynorski avait un cahier des charges à suivre à la lettre en réalisant ce nanar ? C’est la question qui nous taraude à la vue de tout ce que l’on a eu droit, entre les bad guys grimés en fétichistes avec leurs combinaisons en vinyle (notamment Demos, le bras droit de Vlad) ou encore Roger Daltrey (qui interprète Vlad, le meurtrier du père de Vampirella). Ce dernier est déguisé en chanteur de rock (quoi de plus normal quand on sait qu’il fait partie du groupe "The Who") affublé d’une coupe mulet latérale(!).

    Le manque de budget quant à lui se fait ressentir tout au long du film. On a droit à de longs tunnels de dialogues et de rares scènes d’actions torchées à la va-vite (et une grotesque poursuite en voitures). Les séquences censées se passer à Sao Paulo au Brésil ont en réalité été tournées au Mexique (il n’y a qu’à voir l’architecture des bâtiments pour s’en rendre compte).

    Quant aux acteurs, l’ensemble de la distribution cabotine quand tout simplement, ils ne sont pas en train de feuler comme des chats en exhibant leurs canines de suceurs de sang (ridicule). Le pire revient bien évidemment aux acteurs principaux, entre Roger Daltrey et sa queue de rat derrière la tête et la ravissante Talisa Soto, inexpressive au possible…

    Au final, on se retrouve devant une piètre adaptation, plus nanardesque qu’autre chose, car mal réalisée, mal jouée, bourrée d’incohérences et dont l’absence flagrante de moyen saute aux yeux.

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 442 abonnés 4 466 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Continuant mes investigations dans les séries B, je suis tombé sur Vampirella, qui m’a assez attiré en fait par le fait que Wynorski sortait un peu ici de ses habitudes, en adaptant un comics. Bon le résultat n’est pas très bon.
    Niveau casting déjà on appréciera tout de même une actrice assez physique, qui certes ne montre pas un grand caractère d’actrice, mais se démène comme elle peut pour essayer de faire illusion, et d’offrir son meilleur. On notera qu’elle parvient tout de même à être crédible avec un costume pourtant o combien kitsch et assez ridicule il faut le dire, qui ne la met pas en valeur. Heureusement qu’elle peut compter sur son corps ! Sinon Daltrey est un méchant bien caricatural, qui en fait des tonnes, mais finalement il est plutôt bien dans le ton, orientant le film vers le second degré qu’il aurait dû prendre à bien des niveaux. Pour le reste en revanche c’est faible, notamment Adam Van Helsing, peu charismatique, et ce n’est pas quelques rôles secondaires un peu relevés qui changent franchement la donne.
    L’histoire est très moyenne. Elle a vraiment un petit quelque chose de vieillot, du style des épisodes des séries de SF ou fantastique d’antan, où les scénarios étaient franchement souvent assez discutables. Les fans de Vampirella n’adhéreront surement pas, car Wynorski en fait verse dans la série B tout public vaguement comique alors qu’il y avait clairement avec la matière de base de quoi faire beaucoup mieux. Vampirella est souvent peu cohérent, les scènes ridicules ne manquent pas (catastrophique camion qui s’encastre en accéléré dans une voiture), et le final est vite expédié, ce qui donne une chute brutale surprenante. Côté rythme l’action peine franchement à donner une dynamique au métrage, mais l’ensemble est à peu près divertissant, pas toujours volontairement d’ailleurs.
    Côté réalisation Wynorski se montre comme à son habitude assez moyen. S’il sauve quelques scènes d’action pas déplorables (les combats au corps à corps notamment restent appréciables), il utilise pour d’autres des procédés discutables (l’accélération susmentionnée) et globalement on ne peut pas dire qu’il donne réellement une dimension à son film. Il adapte tout de même un comics, mais il ne cherche nullement à s’élever au-dessus du téléfilm tout bête, et reste généralement assez plat, versant dans des travers très bis peu convaincants (le plan nichon racoleur qui arrive de manière imprévisible !). Les décors et les costumes sont franchement très pauvres, même pour un film de 1996. Là ce n’est pas du tout la joie, avec un duo Daltrey-Soto pas gâtés surtout. La photographie comme souvent chez Wynorski ne rattrape absolument rien, ses films s’avérant très généralement médiocrement travaillé à ce niveau. Pour le reste Vampirella est classée film d’horreur par Allocine mais c’est de la blague. Pas une goutte de sang, pas un moment de terreur, Vampirella est accessible tout public (oui bon, sauf si on est heurté par une paire de seins !). Enfin la bande son est tout de même peu intéressante. Là ils auraient pu faire des efforts, car je pense qu’il y avait de quoi être imaginatif avec une héroïne qui a tout de même un univers.
    En gros Vampirella c’est une série B assez archaïque. Visuellement pauvre, pas assez bien joué pour soutenir une histoire très quelconque, le plus gros intérêt du film réside dans sa dimension ouvertement kitsch qui pourra amuser, la plupart du temps malgré lui. Passant à côté d’un potentiel intéressant, le métrage s’avèrera agréable principalement pour les amateurs de nanars, car il conserve un côté sympathique, mais il ne faut pas se leurrer, c’est trop moyen pour mériter la moyenne. Ma note est peut-être sévère, mais étant donné qu'il y avait une base, un prétravail déjà fait, il est logique d'être plus déçu du résultat.
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