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Un visiteur
2,0
Publiée le 12 septembre 2011
Voilà un film intéressant dans sa conception et ce n’est parce qu’il sort uniquement en dvd (pas du tout en salles) qu’il faudrait le bouder, au contraire… Peu à peu, la corrélation entre tous les personnages du récit devient plus claire et le scénario se met en place doucement. Le duo Gabriel Macht(Buck)-Giovanni Ribisi(Wayne) est hallucinant tant le personnage de Wayne est barré et que la collaboration avec Buck a donné de manière étrange quelque chose qui va leur faire gagner gros. Luke Wilson (Jack Harris) a le charisme d’une feuille de salade mais réussit cependant à soutenir le film, son personnage -parfaite définition de l’homme moyen- joue ici le rôle d’intermédiaire ou plutôt de conseiller dans cette affaire de paiement en ligne (au début d’internet évidemment). Le grain de sable dans cette jolie mécanique est le fait que les deux idiots aient emprunté de l’argent à un certain Sokoloff, individu peu recommandable issu de la mafia russe (Rade Sherbedgia, Igor le boucher dans ‘Arnaques, crimes et botanique’) auquel s’ajoute un avocat véreux trafiquant dans à peu près tout (James Caan, pas à la hauteur de nos espérances). L’affaire en elle-même devient assez complexe, les contrats passés (explicites mais aussi officieux), les montants exorbitants, les changements de rôles… Et on s’y perd au bon d’un certain temps car la baisse de rythme se ressent. De plus, le drame au sein de la famille Harris n’est pas assez exploité et la mère n’est pas très dissuasive auprès de son mari. Cependant, cette course à l’argent est bien vue et l’addiction qu’elle procure est justement montrée : pourquoi donc ne parvient-il pas à se désengager de cette affaire qui va forcément tourner au vinaigre? De plus, l’idée de situer l’histoire à la fin des années 90 (début d’internet) ne peut qu’intéresser le spectateur car on voit mieux l’ascension des personnages. A noter, le final est définitivement calqué sur celui de la saison 1 de ‘Californication’ (‘You can’t always get what you want’ en thème de fond) ainsi que le personnage de Jack Harris qui a des faux airs de David Duchovny –et de Nicolas Cage dans ‘Lord of War’. Les inspirations sont donc douteuses…