1,5
Publiée le 20 août 2014
Bon je ne regarde pas trop les films de Besson, mais au vu de la bande annonce qui laissait entrevoir une porte de sortie plutôt correcte j'ai été passablement déçus ! Lucy est un beau bordel d'incohérences et surenchères, car les capacités de plus en plus farfelues qu'elle développent ont laissés sur mon visage des haussements de sourcils répétés au fur et à mesure que sont cerveau avançait vers ses fameux 100%, il n'y a aucun rythme à l'histoire, on prend aucun plaisir devant la mise en scène de Besson, je me suis ennuyé tout au long du film. Malgré ça, Scarlett Johansson et Morgan Freeman apporte de l'intérêt au film par leur notoriété, car ils ne sont pas vraiment transcendants non plus, c'est plus le côté américain dans le film français qui m'a attiré sur se fauteuil rouge... Les scènes d'action sont comment dire... elles sont Besson quoi ! Des voitures de flics qui se cogne petit à petit (la même que dans Taxi..), les fusillades dont le réalisateur prend bien soin de filmer les dégâts, car vous verrez des statues qui pètent et autres, mais aussi les scènes de SF avec Lucy sont assez minables, les mecs qui se font contrôler et sont envoyés en l'air de façon saccadés, sans style, comme la scène ou Lucy colle comme un aimant au mur au début du film. Les images de synthèse sont moches aussi, surtout lors de la scène finale c'est flagrant, vous verrez bien ! Après toute cette action il faut bien agrémenter tout ça de monologue soporifique qui se veulent intelligents alors qu'ils ne sont ni plus ni moins que des phrases vide de sens, qui au départ avait pour but de nous faire réfléchir, raté ! On utilise seulement 0,1% de notre cerveau pour comprendre ça. La seule scène d'action que j'ai trouvé stimulante c'est la course en voiture dans Paris, mais Besson n'a encore une fois pas pu s'empêcher de tout faire valdinguer. Mal m'en a prie, mais les films de Luc Besson au cinéma c'est terminé pour moi ! Il doit d'ailleurs bien aimer les yeux de Scarlett car il y a eu au moins 5/6 gros plans sur ces derniers. La fin vient nous achever, elle part vraiment trop loin (jusqu'au Big Bang c'est dire...), ça n'a plus de sens.En bref c'est un film sans saveurs, avec un scénario indigeste avec des incohérences et des monologues pseudo philosophique, des scènes d'actions de série B, une image de synthèse du même acabit. Reste le casting international pour donner un minimum de charme et encore. N'y allez pas !
1,0
Publiée le 24 janvier 2015
Heureusement, il y a les amis. Et Noël, et les cadeaux. – Tu ne l’avais pas, j’espère ? Je rassure avec un sourire : Non, non, je ne l’avais pas. – Et tu le ne l’as pas vu en salle non plus ? A l’évidence, mon ami ignore que ça fait un petit moment que j’ai lâché l’affaire. Il doit sans doute se souvenir de notre période "Le Grand Bleu", de l’effet que le film avait produit sur nous, de notre voyage en Grèce quelques années plus tard et de cette virée à Amargos, un vrai pèlerinage ! Il pense peut-être aussi à la sortie du "Cinquième élément", à notre enthousiasme à retrouver sur grand écran l’univers de Moebius et Mézières qui étaient alors nos auteurs de BD préférés. La classe de Moebius et la coolitude de Bruce Willis, un must ! Mais le temps a passé, ami, et mon intérêt pour Besson aussi. Mais ça, je ne le dirai pas : Je prends ce DVD pour ce qu’il est, un cadeau, et je le pose en bonne place sur mon bureau. Je le pose et puis je l’oublie. Jusqu'à ce week-end où mon fils me tire par la manche : - Eh, mais on a Lucy ! On peut se le regarder, dis ? Un peu, mon neveu, enfin mon fils, un peu qu’on se le regarde. Et nous voilà partis pour une petite séance de cinéma maison, comme on les aime. Mon fils a été le premier à déserter. Au bout d’une heure, je crois. Moi, j’ai voulu regarder jusqu’au bout, c’était un cadeau tout de même ! Jusqu’au bout donc, où j’ai fini effondrée, ou hilare, les 2 en fait, je jure que c’est possible. Ça démarrait pourtant bien, Besson semblait avoir une idée du tonnerre : Une étudiante, contrainte de jouer les mules pour de méchants trafiquants, voit son organisme envahi accidentellement par la drogue surpuissante qu’on lui a placée dans le bide. Elle se met a développer des capacités inconnues, mobilisant petit à petit (enfin en 24h) toutes les ressources de son cerveau, là où le commun des mortels n’en utiliserait que 10%. Mais le film lui fait exactement le contraire : il ne déploie rien, ne mobilise rien de nouveau, juste les figures habituelles (la jeune femme innocente aux prises avec la méchanceté du monde, la vengeance, la violence chorégraphiée, les poursuites en bagnole..) et il n’ira jamais plus loin que son pitch. Scénario anémié, dialogues indigents, mais la recette absolue pour emballer le tout : le casting ! Scarlett Johansson donc, qui vient relayer avec conviction les muses précédentes, les Anne, Nathalie et autres Milla, et Morgan Freeman à qui Luc Besson a confié la lourde tâche de donner du crédit au scientifique de son histoire, un homme dont les recherches depuis 20 ans n’ont produit qu’une ligne de texte (« Imaginez si nous pouvions utiliser 20% de notre cerveau, voire davantage… mais attention, bien sûr ce n’est qu’une hypothèse »), un texte qu’il va devoir radoter avec autorité et bienveillance (mais pas de problème, autorité et bienveillance, c’est tout Morgan, ça !). Quoi d’autre ? Des cadres toujours aussi efficaces, la belle photographie de Thierry Arbogast, des SFX étonnamment ratés et des stock-shots en pagaille – histoire d’égayer façon diaporama une pauvre conférence. Un drôle de fatras pour un film très court, tendu vers sa fin attendue, annoncée même, mais dont je ne dirai rien. Sauf ce scoop, ami lecteur : Toute la connaissance du monde tient dans une clé USB. Si, si ! Sans doute une question d’échelle : le scénario devait tenir sur pas grand chose.
1,5
Publiée le 6 août 2014
Du grand n'importe quoi.. Le scénario est des plus basique bien que l'on veuille faire croire à une grande recherche philosophique. Il est dépourvu d'humour, des scène trainent en longueur ("j'y vais ou j'y vais pas", d'autres sont injustifiées (la traversée de Paris en voiture). Besson s'est encore raté. seules la promo et la bande annonce sont réussies .... Ce film est une escroquerie relayée par certains critiques de cinéma...
1,5
Publiée le 1 décembre 2014
Le scénario avait tout pour que le film soit un succès, et au niveau du box-office, rien à redire, le film est un véritable carton. Pourtant, c'est au niveau de la qualité que le bât blesse. Luc Besson reprend un thème qui lui est cher : celui de la force féminine : après Anne Parillaud, Nathalie Portman, ou encore Milla Jovovich, il offre son nouveau rôle d'héroïne à la star Scarlett Johansson. [...]Un personnage trop froid pour que l'on s'y attache, un scénario trop facile pour qu'on y croit, et des effets de réalisation trop lourds pour nous emballer : le constat est sans appel ! Malgré certaines scènes d'action particulièrement réussies, et un casting plutôt convaincant, le film de Luc Besson n'est qu'un film pop-corn de plus. Le long-métrage fait le boulot, mais risque de ne pas rester très longtemps dans les mémoires...
1,0
Publiée le 26 août 2014
En seulement 1h30, Luc Besson empile tant de stupidité dans son film qu'il en devient risible. Passons sur le postulat de départ, qui bien qu'idiot n'en demeure pas moins un simple postulat que l'on peut accepter; le film trouve tout de même le moyen d'enchaîner les incohérences nous poussant à nous demander si le réalisateur scénariste ne confond pas suspension d'incrédulité et le fait de prendre son public pour une bande des idiots. Et encore si Lucy assumait pleinement sa dimension de "pure fantaisie stupide" cela irait. D'autant plus qu'au niveau technique nous sommes devant quelque chose qui tient la route et pourrait constituer un divertissement décent. Toutefois, le long métrage de Besson commet l'erreur de se prendre au sérieux et de se prétendre intelligent en plongeant dans une pseudo réflexion sur... en fait rien. Il se contente d'aligner les belles images à la symbolique balourde et censées étayer les thèses fumeuses lancées par le personnage de Freeman pendant sa conférence et puis c'est tout. En conclusion on a une oeuvre prétentieuse et inutile.
1,0
Publiée le 2 septembre 2014
Je pense que par le biais de cette critique, je vais me faire un tas d'ennemi au vu des retours que l'on m'a communiqué jusqu'à mon propre visionnage hier. On est mieux servi que par soit même et je suis vraiment déçue de voir le virage qu'à pris Luc Besson avec ce film. Il a certes été beaucoup décrié après la sortie du "cinquième élément" et la plupart des films qui suivront, si j'ai certes moins aimé les films d' "Arthur et les minimoys" que les livres sa n'en était pas moins une bonne idée de base. Ici, on reprend un sujet déjà utilisé dans certains films dont "Limitless" qui semble être le seul que j'ai pu voir pour l'instant. Je vais utiliser un terme très cru, mais je pense que Luc Besson s'est prostitué au plus possible avec ce film pour correspondre aux attentes actuelles du marché américain et du même coup français (au vu des box offices de cette année). Il s'est tellement rabaissé que sa ne ressemble plus à un film de Besson mais à une œuvre vomi des studios Marvels (une blonde, à gros seins, avec des super pouvoirs, des effets spéciaux à gogo et un scénario inexistant). Et c'est bien dommage parce que la base de l'histoire aurait pu donner un très grand film, seulement ça va bien trop vite. Pour un film basé sur l’acquisition des connaissances et l'importance de leur transmission, on passe bien trop vite d'une étape à une autre. Le film dur une heure et trente minutes alors que le sujet aurait mérité qu'on prenne le temps de rajouter une heure pour ne pas perdre le spectateur dans les effets spéciaux, et pourquoi pas le faire en deux parties ? Pour ma part, j'imaginais très bien une première partie qui prendrais le temps de nous symboliser les différentes étapes mais également celle de l'étude avec le professeur Norman (dont je trouve le personnage peu exploité au vu de son importance et de ses antécédents de recherche). Et une seconde partie, plus axé sur la vengeance de Lucy et de M. Jang l'un envers l'autre et le démantèlement du réseau. Tout en gardant l'idée qu'elle a vingt-quatre heure. La sa fini en haut de boudin, elle transmet ses connaissances par le biais d'une clé USB. Alors qu'il aurait été plus intéressant, je pense, de la voir acquérir puis transmettre ce qu'elle vit et les transformations subies. Sinon l'introduction est très facile à deviner, on comprend assez vite où cela va en venir et comment les choses vont se dérouler. Et je n'ai pas aimé l'utilisation des séquences documentaires pour illustré les propos du professeur Norman, j'avais le sentiment d'être une débile profonde qui va besoin d'image pour comprendre une thèse. Peut-être est-ce seulement un mauvais emploi de ses dernières, puisque l'idée me semble bonne mais le fait de couper les dialogues m'a vite gonflé. Ce film ne m'a pas non plus réconcilié avec Scarlett Johansson, qui ne m'a pas du tout convaincue, je la trouvais vide alors certes d'émotions mais c'était le but, mais même au niveau du regard et de son jeu (ou alors je ne suis vraiment pas rentrée dans le film) mais comme elle m'insupporte de base... Plaisir de retrouver Morgan Freeman, juste déçue que son personnage ne soit pas plus exploité et découverte d'Amr Waked que j'ai apprécier. Donc M. Besson, j'ose dire que je suis fan de vos œuvres depuis mes quatre ans grâce à votre magnifique "Grand Bleu" que j'ai dévoré des dizaines de fois. Cela à continuer avec Léon, Nikita et le cinquième élément que je me suis passée en boucle. J'ai même apprécier Taxi qui n'est pourtant pas habituel à votre registre. Ses dernières années on a décrié vos films (je ne les ai pas tous vu) mais j'ai aimé le dernier en date Malavita, tout comme Colombiana, Adèle Blanc-Sec (qui fait partie des rares BD d'adultes que j'ai dévoré), mais la je ne vous ai pas du tout retrouver dans cette œuvre ! Revenez M. Besson, ne vous abaissez pas au marché ricain et emmerdé ses français qui ne savent jamais ce qu'ils veulent. Comme vous vous y attendez, je ne vous conseil pas ce film, dans le même genre préféré Limitless qui ai mieux réussi. Ma chère Lucy, je suis désolé mais si ton histoire est intéressante et aurait certainement pu donner un excellent retour à un de mes réalisateurs préférés, tu es une catastrophe et j'ai même dû me faire un film chez moi pour oublier ce que j'ai vécu tout du long.
1,0
Publiée le 7 août 2014
Lucy est vraiment un spectacle navrant car le potentiel était absolument énorme : une super idée de départ, une actrice excellente et un réalisateur très doué notamment sur le plan visuel. Malheureusement le potentiel est complètement Gâché la faute à un scénario d'une bêtise affligeante et le film passe complètement à côté de son sujet (la perte d'humanité avec le développement des capacités cérébrales) pourtant vraiment intéressant. Luc Besson était jadis un réalisateur talentueux qui pond aujourd'hui des films de plus en plus catastrophiques car très vraisemblablement bâclés. Très certainement plus appâté par le gain que par l'art qui l'a consacré, il produit des bouillies de plus en plus infâmes dont Lucy qui ne manquera pas de vous dégoûter.
1,0
Publiée le 21 août 2014
Plus personne, depuis Nikita, ne doute du goute de Luc Besson pour les figures d’héroïnes, à tel point d’ailleurs que la plupart de ses films (Léon, Le cinquième élément, Jeanne D’arc, The lady ou encore Adèle Blanc-Sec) suivent le même schéma, à savoir celui d’une femme victimisée ou en fuite qui finit par sauver ce qu’elle doit sauver. Lucy s’inscrit dans cette liste en imaginant, sous couvert d’un thriller déviant vers de la science-fiction, comment réagirait une fille, au demeurant pas très maligne, si son cerveau parvenait à dépasser les 10% de capacité dans lesquels est limitée l’espèce humaine. Un point de départ qui permet au réalisateur-scénariste de s’adonner aux théories les plus propices à l’utilisation d’effets spéciaux (car, il le reconnait, c’était bien là le but premier du film), qui pourtant n’ont strictement de novateurs mais qui, en plus, vont inexorablement le mener vers le terrain d’une soi-disant réflexion métaphysique où il se montre bien plus maladroit que dans l’art de filmer des courses-poursuites. Heureusement pour les spectateurs qui pourraient être effrayés par la notion de métaphysique, Besson a eu la délicate intention de donner une place capitale au personnage de Morgan Freeman qui a pour fonction de leur expliquer, à travers des monologues faits de lieux-communs, les tenants et aboutissants de ce concept de développement cérébral. Ce système de narration aussi explicatif que vide de sens, ainsi que le manque flagrant d’innovation dans la trame scénaristique, le condensé grotesque d’incohérences et d’erreurs scientifiques mais aussi le fait que cette Lucy interprétée par Scarlett Johansson ne soit qu’une version réchauffée des héroïnes de Nikita et du Cinquième élément, sont autant de points qui nous font nous interroger sur les réelles motivations de Luc Besson. S’agit-il d’aller intentionnellement pousser à l’outrance les côtés naïf et rétrograde du cinéma de science-fiction mainstream ou au contraire d’essayer de pousser à la réflexion ce public fidèle aux productions crétinisantes de chez EuropaCorp? Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit, de la part, de son auteur, d’une preuve assurée de désaveu créatif et de pure motivation commerciale.
1,0
Publiée le 17 octobre 2014
Il est devenu fou Besson ? C'est quoi ce pseudo-conte ésoterico-phylosophico-spiritualo-new age ? Peut-être y avait-il un autre sachet de cristaux bleus et qu'il les a avalés ? Oh la la...Quelle petite fabulette-morale à 2 balles. La vision de la nature humaine et de l'infinité d'un esprit pleinement éveillé ré-imaginée par le producteur des "Taxis" et "Transporteurs" ne donne pas très envie de méditer ! Si c'est pour se transformer en gigantesque méduse noire avant de finir dans une clé usb, autant profiter des joies simples de la vie. Attention à la première 1/2 heure: Non, ce n'est pas un film de yann arthus bertrand, mais une conférence de morgan freeman ponctuée d'imagesstyle "national géographique" pour nous expliquer ce qu'il dit (si il prononce le mot "oiseau", eh bin, le gentil Luc nous fait voir ...un oiseau. Et le parallèle entre scarlett johann-sonne (comme le parking) qui se fait enlever et le couple antilope-léopard...qu'est-ce que c'est lourdingue. On dirait un film pour le public abruti des "Tranporteurs 1/2/3/4/5/", "yamakazi" ou "Taken 1/2/3/4/5/6/7/8". Rassurez-vous, cher grand réalisateur, on est capable de COMPRENDRE tout seuls les métaphores de la pensée Baissonienne. En fait, dans sa filmographie du gros Mr, il y aura eu "Subway", "Le Grand Bleu", "Nikita", "Léon" et "Le 5e Element" (déjà un peu rébarbatif au niveau de la leçon sur L'AMOUR qui sauve la terre de la destruction par le MAL ABSOLU). Mais depuis, rien.....des navets, des bouzes, des dessins animés, et la création de la "Cité du Cinéma" dont il est l'empereur. Bof...Finalement, il devrait peut-être s'exiler sur un île déserte, dans un paradis fiscal et arrêter de faire son prophète prêchant la bonne parole pour éveiller le andouilles que nous sommes à une spiritualité qu'il serait le seul à comprendre. Vraiment décevant et très ennuyeux ! Sinon, qq'un sait si il y a des FILMS qui sortent bientôt, ou bien est-ce qu'on devra se contenter d'ingérer des bouzes indigestes jusqu'à la rentrée ? Moi, je passe mon tour...je vais me remettre au vélo, ou au footing, ou à la pêche, nimporte quoi, pourvu que ça ne se passe pas dans un cinéma !
1,5
Publiée le 28 août 2014
Que peut on attendre de Luc Besson en 2014 ? Pas grand chose il faut l'avouer, le cinéaste Français le plus connu au monde s'est enfoncé tout seul dans le trou, en tout cas artistiquement à force de Taken et de Malavita, fiasco universel de 2013. L'homme qui a révélé (et anéanti) Jean Reno ou encore Natalie Portman n'est donc plus qu'un enfant terrible se trimbalant dans son royaume à Saint Denis en train de regarder Liam Neeson faire la gueule avec un gros flingue et profitant de son post pour enseigner lui même dans son école de cinéma dont il a toujours rêvé et faisant de temps en temps un détour par Hollywood. On parle d'un homme presque impossible à cerner si on ne le connais pas, sympathique, exigeant, drôle.. c'est souvent comme ça qu'il est décrit par les acteurs qu'il dirige ou les producteurs, et Scarlett ne fait pas exception dans la marge en lui offrant ses services dans Lucy, film il faut l'admettre assez secret, aucune avant première, bandes annonces qui ne dissent pas grand chose et affiche visiblement faite à la va vite, on pourrait presque nous dire que Besson nous l'a joué J.J. Abrams jusqu'à la sortie du film le 6 août dernier et bien évidement les réactions ne se sont pas faites attendre certaines assassines et d'autres élogieuses (salut à notre chère Durendal) ce qui était totalement prévisible dès l'annonce du projet parce que Besson bien sur même si le projet avait le minimum d'ambition pour avoir du potentiel avec cette histoire d'une jeune étudiante nommée Lucy (référence aux premiers hommes bien évidement) qui à son insu transporte une drogue expérimentale dans son ventre, mais suite à une mauvaise rencontre le paquet de drogue va s'ouvrir et faire couler son contenu dans son corps, à partir de ce moment elle va développer des talents uniques et acquérir une intelligence hors du commun qui risque pourtant de lui être fatale. Voilà. Le tout peut déjà paraître bancal comme ça mais en plus on découvre que le film ne dure que 90 minutes, est ce assez pour satisfaire un pitch demandant un minimum de développement ? Absolument pas et là nous tenons bien la preuve que la réflexion est inexistante ou sinon très mal abordée, les mecs n'ont même pas eu le courage d'aller balancer une réflexion métaphysique intense remettant en cause les fondements de notre société, la religion, notre culture (comme l'a fait Alfonso Cuaron avec Gravity) pour finalement échouer sur un très pauvre résultat qui ne fait que demander des pièces sans savoir quoi en faire ni répondre aux multiples questions qu'il pose condamner à un course poursuite dans Paris affreuse sur fond de musique éléctro énervante, et le pire c'est que Besson ne s’arrête pas là en filmant une Scarlett Johanson absolument pas faite pour ce rôle qui ne dégage pas l'ombre du minimum syndical quant au charisme et balançant des répliques nauséabondes toute les deux minutes et souvent d'un ridicule pas croyable sans oublier Morgan Freeman qui fait du .. Morgan Freeman dans le rôle du vieux sage disant sans arrêt "mankind" comme dans un autre film de la sorte, un certain Transcendance ou il interprétait le même personnage totalement stéréotypé. Le tout se retrouve consumé dans un scénario qui en plus a assez d'audace pour se prendre au sérieux malgré certain symbole comme par exemple la destruction de la Sorbonne et le délire graphique final dont on ne peut nier une certaine beauté façon sous Kubrick. Film sans audace, peu habile et surtout sans aucune identité visuelle, dommage pour un si grand réalisateur de nous offrir une mise en scène aussi catastrophique, il suffit de voir en arrière plan les affiches de Jeune et Jolie (film de François Ozon distribué en France il y a un an) pour nous rendre compte à quel point l'équipe technique à utilisé 1% de ses capacités cérébrales pour 100% de conneries.Avec Lucy Luc Besson fait son rencard final avec le mauvais gout. De l'action réussi (Scarlett très badass) mais une bouillie métaphysique pleine de bêtises dangereusement proche d'un niveau intellectuel très bas contrairement à ce le film nous a vendu. On retiendra surtout Scarlett qui malgré le fait qu'elle ne contrôle pas son personnage reste étonnamment irrésistible. On finira sur un mot : prétentieux.
1,0
Publiée le 16 août 2014
Ce film est fait pour vous si vous avez un QI de paramécie. Sur un scénario tout sauf intelligent, Besson nous gave avec un maximum d'effets spéciaux, d'images colorées, d'hémoglobine et inclut même une course en voitures dans les rues de Paris, du genre Taxi 12! La pauvre Scarlett Johansson riboule des yeux de toutes les couleurs pour nous faire comprendre qu'elle devient de plus en plus intelligente. Pour les bas de plafond, les choses restent assez simples. Les méchants sont tous d'horribles Asiatiques, leur chef est gros et transpire, ses sbires sont minces et habillés en Smalto (comme les Italiens des Tontons flingueurs). Les gentils sont Français ou Américains (Freeman vient compléter sa maigre (?) retraite en bougon vieux prof). Si on a inventé la poudre qui rend intelligent, il est dommage que le scénariste n'en ait pas bouffé un peu...
1,5
Publiée le 30 mai 2015
Ce serait mentir que de dire que tout est nul dans Lucy. Commencons donc par énumérer ce qui est bien dans Lucy : La photographie est plutot chouette. La réalisation est plein de bonne idées.

Bonc c'est vrai que ca ne fait pas beaucoup, mais la photographie et la réalisation sont quand même deux choses importantes dans un film. Enumérons maintenant ce qui est nul dans "Lucy" : Le scénario qui essaye de faire genre "ce film est un regard métaphysique sur l'existance, le sens de la vie et notre place dans l'univers", mais qui est en fait un pretexte pour filmer des chinois avec des uzis tirer dans tous les sens. Les archetypes de personnages et les scènes que l'on a l'impression d'avoir déjà vu 100 fois. Voir Scarlett Johansson faire une crise d'épilepsie au plafond en faisant "Bleubeuleubeuleuh !". Et dire que des gens se moquent de Marion Cotillard dans Batman. Voir encore et toujours Morgan Freeman dans le même rôle de vieux sage bienveillant. Les incohérences. Par exemple pourquoi les coréens préfèrent détruire la ville de Paris pour récupérer quatre malheureux sachet de drogue plutot que de se dire : "OK, c'est pas grave on va en refabriquer" ? La conclusion totalement surréaliste, qui dans la forme ressemble a une publicité pour GDF Suez et qui dans le fond s'apparentrait plus à un erzatz de 2001 : l'odyssée de l'espace en mode "la philosophie pour les nuls". Le n'importe quoi global de ce film.

Bref, je préferais quand Besson faisait des films post-apo en noir et blanc et sans aucune parole.
1,0
Publiée le 6 août 2014
Prenez tous ce que qu'a fait de mauvais Besson depuis Jeanne d'Arc, ce film en représente la quintessence. Evitez de perdre 1h29 de votre vie a regarder ce navet tout juste digne d'une série B des années 70. Honteux
1,0
Publiée le 5 septembre 2014
Avoir l'impression de visionner un exposé de sciences nat' couplé à des scènes de jeu STA (shoot them all). Ecouter la théorie sur l'unité universelle que serait le temps. Ca oui je les ai vues défiler les unités de temps.

Je comprends bien ce que Besson a voulu montrer et démontrer, mais je n'ai pas accroché. Pire, je me suis ennuyée et pourtant ça m'arrive rarement car je suis plutôt bon public.
1,0
Publiée le 30 août 2014
Si comme moi vous avez vu la bande annonce, vous vous êtes dit que ce film était une sorte de NIKITA (une femme forte revient se venger de ceux qui lui ont porté préjudice) avec une bombe qui possède des pouvoir qui vont la rendre dangereusement efficace dans les tueries. Une vengeresse implacable, voilà qui était alléchant. Sauf que la nana, si elle est bien une bombe, ne participe pas beaucoup aux tueries, vu que ces pouvoirs clouent les mecs au plafond dès le début. Au final, on a un patchwork en guise de film dans lequel des images de la chaine VOYAGE vient coller les séquences entre elles, dans lequel un langage new age mêlé de jargon scientifique essaie de nous faire croire que l'histoire est intelligente (film prétentieux donc) et où enfin une héroïne droguée voit ses facultés intellectuelles évoluer de façon exponentielle (bravo la moralité) et voyager dans le temps pour rencontrer LUCY l'australopithèque son ancêtre. Le film est un grand n'importe quoi qu'on mate sans plaisir et avec ennui. Le film est tout bonnement idiot.
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