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Publiée le 9 août 2014
Luc Besson est un des scénaristes et producteurs le plus prolifique du cinéma français à tel point que l'on peut maintenant dire qu'il y a une patte Besson mais malheureusement on dit cela souvent en mal car les productions proposé par lui sont interchangeable entre elles car elles se ressemblent toutes et qu'elles ont des niveaux intellectuelles déplorables ( Hitman, Transporteur,... ). Mais Besson est aussi quelqu'un qui à marqué le cinéma, certes en bien comme en mal ( la crétinerie des blockbusters français ), mais grâce à lui on a découvert des talents comme Natalie Portman, Jean Reno et bien d'autres et il a aussi produit des projets ambitieux et abouti comme les deux excellents film de Tommy Lee Jones ( Trois Enterrements et The Homesman ) et ça il ne faut pas l'oubliez. Comme le faite qu'il à été un réalisateur inspiré voir même brillant au début de sa carrière offrant un des plus beaux chef d'oeuvre du cinéma français, Le Grand Bleu. Mais il a aussi fait de très bons films qui au fils du temps on clairement marqué son style avec l'excellent Léon ou encore les très réussi Nikita, Subway et Le Dernier Combat. Son style à vraiment connus un chute avec le néanmoins bon Cinquième Élément mais qui commençait déjà à exposé les faiblesses d'écriture de Besson et après ce film, sa carrière fut une longue chute qualitative avec un Jeanne d'Arc correct mais sans plus, le nanar Angel-A, la déplorable trilogie d'Arthur, le médiocre Adèle Blanc-Sec, le paresseux The Lady et le très mauvais Malavita mais qui avait au moins le mérite de ne pas se prendre au sérieux ( enfin j'espère ). Pourtant malgré le faite qu'il n'a pas pondu un bon film en 17 ans il y avait quelque chose de vraiment intriguant dans Lucy, une sorte d'ambition et de souffle qui aurait pu emmener ce film vers des sujets encore inexploré mais finalement il n'est sera rien car oui c'est le film le plus ambitieux de Besson mais c'est aussi son moins réussi car le déception et l'échec est à la hauteur de cette ambition, à savoir astronomique. Déjà le postulat de départ est faux, le film se base clairement sur une légende urbaine et jamais il n'arrive à faire changer cela car il se prend clairement les pieds dans le tapis en évitant très soigneusement les questionnement épineux et pertinent. Il ne fera qu'un divertissement de masse bête et méchant, ce qui est malheureux lorsque l'on veut faire un film qui parle d'intellect et que l'on souhaite expliqué l'origine et le but de la vie. Si ça n'avait été que ça encore cela aurait pu passer mais le film plagie allègrement ce qui à été déjà fait ( Limitless, Akira et Tree of Life entre autres ), utilise des facilités scénaristiques aberrantes spoiler: ( le faite que Lucy ne tue pas le méchant à ça premier confrontation se qui lui aurait éviter des soucis et des morts innocentes ce qui prouve que le personnage est stupide alors qu'il est censé être supérieurement intelligent , le patient qu'elle tue qui était forcément condamné pour pas que l’héroïne soit perçu comme "méchante",... )
et est rempli d'incohérences plus stupides les unes que les autres spoiler: ( Lucy dit qu'elle peut tous ressentir mais après on nous dit qu'elle ne ressent plus la peur ni le désir donc il faut savoir soit elle ressent tous soit elle ressent rien comme ses "sentiments" pour le flic qui sortent de nulle part, le faite que les trafiquants ne la renvois pas directement dans son pays préférant l'enfermer pour quel se fasse tabasser alors qu'elle transporte un paquet de valeur, cette scène n'est pas cohérente avec le plan des chinois et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres)
. De plus le film évite toutes les questions métaphysiques qu'il pourrait poser comme il évite soigneusement tout développement psychologique qui aurait pu le rendre intéressant spoiler: ( le changement de personnalité de Lucy ce fait littéralement en 30 secondes )
et essaye de donner un background à son personnage de façon stéréotypé et inutile spoiler: ( la scène en boite de nuit et le coup de téléphone à la mère comme le passage chez la coloc, trois moments qui sont empli de médiocrité )
. Et par dessus le marché le film est très prétentieux comme Besson qui nous gratifie de deux scènes symboliques ou il s'adresse directement à son public spoiler: ( la scène ou Freeman ce compare à Darwin et qu'il dit qu'on finira par prouvé qu'il a raison et ou le public se soumettent admiratif à son explication comme si Besson nous disait à nous spectateur que c'est lui le détenteur de la vérité ou encore le scène de fin ou Lucy dans son siège, comme si c'était Luc lui même dans son fauteuil de réalisateur, tant le doigt vers Lucy l'australopithèque, représentation du public ignorant qui est d'abord craintif avant d’être admiratif, pour lui transmettre son savoir comme dieu le fait avec l'homme )
. Ces deux scènes sont répugnantes de prétentions hautaine qui expose clairement un relation de dominant-dominé et n'est en aucun cas égalitaire avec d'un coté les personnes intelligentes qui transmette leurs savoirs et de l'autre les abrutis qui doivent ce taire et acquiescer bêtement à tout ce qu'on lui dit, ce qui prouve la haute estime que Besson à pour lui-même et le peut d'estime qu'il à pour son public. Car j'ai rarement eu l'impression d’être autant pris pour un con que devant ce film spoiler: ( avec ses reportages animalier qui souligne certaines scènes comme lorsque que Lucy est prise au piège au début du film et qu'on nous montre en parallèle une traque de Guépard pour coincé une Gazelle ou lors de la présentation de Freeman et qu'il expose la reproduction par des animaux en train de copuler ou d'accoucher comme si on était trop con pour comprendre ce qu'était le reproduction, ce n'est pas subtil, c'est mal fait et appuyé ainsi que grossier pour l'intelligence du spectateur )
. Ces passages sont insultants car Besson exprime le peu d'estime qu'il nous porte comme le peut d'estime qu'il porte à ses personnages qui sont aussi très stupide spoiler: ( les policiers qui ne voient pas les chinois s'armer en plein milieu de la rue alors qu'ils sont juste en face, Lucy qui ne tue pas le méchant au début,... )
. Pour ce qui est du casting Scarlett Johansson est excellente au début du film mais lorsqu'elle est commence à avoir ses pouvoirs, elle devient de moins en moins convaincante, dans le style épuré elle était bien meilleure dans Under the Skin mais malgré tout son charme et son charisme naturelle font le job. Morgan Freeman ne fait que cachetonner, il a exactement le même rôle qu'il avait déjà eu pour Transcendance ou les Dark Knight de Nolan tandis que Choi Min-sik ne fait que de la figuration et que Amr Waked est mauvais comme tous les acteurs de la partie en France. Pour la réalisation on ne retiendra que la très bonne bande originale composé par le très inspiré Eric Serra et pour la mise en scène de Luc Besson on ne retiendra que du plagiat spoiler: ( la scène de fin calqué sur celle de 2001, la scène ou Lucy voyage dans le temps utilisant le même procédé que la scène de la création de la Terre dans Noé, le découpage en pourcentage qui renvoi au découpage en saisons de Requiem for a Dream, lorsque Lucy identifie les réseaux téléphoniques qui renvoi au codage de la matrice dans Matrix,... )
et des scènes d'actions totalement gratuite spoiler: ( la scène de course poursuite tombe comme un cheveu sur la soupe et avec tous les pouvoirs de Lucy on à du mal à croire que c'est la seule solution pour elle que de faire un carambolage car lors de cette scène c'est elle qui créer les accidents et que ce passage n'est pas justifié faisant de cette course la plus inutile de l'histoire du cinéma )
. En soit ses scènes ne sont pas mauvaises et même plutôt bien filmés mais elles sont aussi totalement inutiles et poussives car maladroitement amené et qu'aucuns enjeux n'en ressort car à aucun moment on craint ou l'on se soucie du sort de Lucy, elle est bien trop puissante et omnisciente pour que quelque chose lui arrive et le film va encore maladroitement créer des enjeux sur ça ( la scène de l'avion ). En conclusion Lucy est cinématographiquement nul, n'exploitant jamais ses bonnes idées, plagiant celles des autres, le film bâtit d'une écriture risible sur tout les aspects ( prétentieuse, stupide, hors sujet,... ) et des acteurs pas toujours au top. La nullité cinématographie est rare mais ce film en fait clairement partis, ce qui ne va certainement pas calmer les haters de Besson, on n'en retiendra que très peu ( même pas la musique de Serra et Scarlett Johansson les deux seuls atouts du film ) mais néanmoins j'en ai retenu un leçon de vie comme la dernière phrase nous le demande, "maintenant vous savez quoi faire de votre vie" et oui je sais que maintenant je n'irais plus voir les films de Besson.
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Publiée le 16 août 2014
Luc Besson, l'exemple du réalisateur doué qui par sa cupidité et son incommensurable désir d'auto-satisfaction s'est tout simplement détruit tout seul, Luc le mal-aimé est fatalement devenu Luc le déchet. J'en veux pour preuve sa filmographie qui n'est qu'une vertigineuse pente descendante, son "Malavita" m'avait horrifié et consterné par autant de médiocrité saupoudrée sans complexe de clichés nauséabonds, tout ça en plus avec un casting d'anciennes gloires hollywoodiennes prit littéralement en otage pour servir cette soupe infâme, selon toute logique (car je ne crois pas au miracle) son "Lucy" devait être le point culminant du caniveau artistique, et bien on en est vraiment pas loin du tout ...

Le film commence par cette réplique cinglante "La vie a été donnée il y a 1 milliard d'années, qu'est ce qu'on en a fait ?", j'ai commencé à me recroqueviller en écarquillant les yeux, jusqu'où il va aller le Luc ... Heureusement j'ai quand même été un peu conditionné grâce aux bandes annonces, synopsis et divers articles sur le film, Besson veut faire son "2001", putain c'est la mode ça, Nolan veut aussi faire le sien, demain ça va être qui ? Kubrick est donc devenu la pierre angulaire de ce cinéma sans idées et faussement intellectuel ? En fait c'est une esbroufe absolue, en disant ça tu stimule ton audience en profitant de la renommée d'un réalisateur de génie et d'un film révolutionnaire en son temps dont l'approche métaphysique et la complexité résonnent encore de nos jours, vouloir une seconde s'y comparer est juste ridicule.
Mais bon allez passons, le scénario est donc de Besson himself, l'histoire de Lucy (Scarlett Johansson), une étudiante se retrouvant prise au piège par la mafia coréenne lors d'un petit trafic paraissant anodin, elle va devoir se contraindre à jouer les mules en transportant des sachets d'une étrange drogue expérimentale dans le ventre. Mais suite à un passage à tabac ils se percent dans son organisme lui donnant la capacité d'accroître la puissance de son cerveau et maîtriser la matière, les ondes et même le temps.

Pour moi déjà la principale erreur de Besson c'est d'instaurer son récit SF dans un contexte réaliste et tangible, le placer dans un futur proche aurait été plus approprié car d'avantage ouvert aux idées progressistes et farfelues. Après on a Morgan Freeman qui joue son rôle de vieux sage qui a réponse à tout (lui c'est bon il a trouvé son créneau jusqu'à sa retraite), il tente de nous expliquer à nous sombres macaques sous évolués à quel point on pourrait repousser nos limites en utilisant plus de 10% de notre cerveau, chouette idée, mais tout cela est il mesurable ? On va me dire que oui, il y a des études de faites, des statistiques, etc, mais le spectateur lambda est il à même de prendre pour argent comptant tout ce qu'on lui raconte dans ce film ? Cette conférence m'a paru surréaliste, avec au passage aucun effort de mise en scène et de qualité d'écriture, Freeman récite simplement les répliques que Besson lui a pondu au milieu de la nuit entre deux gorgées de Canada Dry tiède, on est déjà en plein délire ...
Et puis parlons réalisation, c'est quoi cette première séquence ? Pas celle de l'australopithèque et sa référence vulgaire à "2001", non celle de l'interpellation de Lucy par les mafieux coréens dans le hall du bâtiment, on nous fait un montage avec un documentaire animalier, on se croirait en plein dans du Ed Wood, la symbolique est juste ridiculeusement explicite, c'est inutile, si on avait des doutes concernant le fait que Besson nous prenne pour des cons nous voilà informé au bout de 10 minutes. Ensuite tout s'enchaîne très vite sans aucune tentative de stimuler l'intérêt du spectateur, rien à foutre, Luc joue la montre, "1h30 à boucler les gars !", on n'a pas le temps de se poser une seconde, après 20 minutes je ne m'étais toujours pas servi de mon cerveau, mal barré cette affaire.
Le grand n'importe quoi commence dans la cellule de Lucy où elle se retrouve avec la drogue dans le sang à jouer les Peter Pan, genre stimuler sa matière grise te donne le droit de flotter dans les airs, allons bon ... À partir de là ça part en vrille, la psychologie de Lucy change du tout au tout, la petite étudiante espiègle devient une sorte de mix entre un Terminator et Sheldon Cooper, elle flingue froidement un pauvre taxi qui ne parle pas anglais pour sortir une punchline débile, elle rentre tranquillement dans un hosto calibre à la main sans que personne ne l'arrête, elle voit des grilles d'informations dans le vide, elle fait joujou avec les réseaux, elle ressent la gravité, la terre qui tourne, son cerveau, elle se souvient de choses bizarres aussi comme "la douceur des poils du chat et du gout du lait de sa mère", là j'ai vraiment crû à un sketch, le film s'enfonçait, enfin j'avoue que j'ai bien rigolé à ce moment là.
Le reste du film se constitue de séquences de pur Besson made in Europa Corp, des fusillades, des asiatiques, des courses poursuites ... Mais faut pas se leurrer il est bien loin le temps de "Léon", à signaler aussi que la partition musicale est plutôt mauvaise et n'appuie en rien le rythme, Serra n'est plus, quel gâchis.
La mise en scène touche au néant, la pauvre Johansson se contente de froncer des sourcils en débitant des conneries à tour de bras, les dialogues agissent comme une perceuse voulant broyer tout ce qu'on semble savoir sur notre conception du réel, de la physique et de l'existentialisme, tout ce veux explicatif et démonstratif, Besson donne sa leçon grâce à ce qu'il a pu emmagasiner sur Wikipédia pour ainsi éviter le moins possible les incohérences puis les remettre à sa sauce. Genre l'unité de mesure devient le temps, donnant légitimité à la matière et à l'existence, et Lucy va servir de second martyr à l'humanité grâce à son super ordinateur stockant toutes ses "données" en faisant un reboot d'un milliard d'années, Besson y va encore une fois de sa correspondance vulgaire à "2001", il ne s'en cache même pas ...
Et il boucle la boucle avec sa réplique d'intro ("La vie a été donnée il y a 1 milliard d'années") en y ajoutant "Maintenant vous savez quoi en faire", moi je saurais répondre à monsieur Besson en tout cas, "Le cinéma a été inventé il y a 120 ans, qu'est ce que tu en a fait ?", nul doute que ça ne lui plairait pas mais c'est la triste réalité, son film est simplement mauvais, prétentieux et maladroit. Rien ne rattrape la catastrophe, même pas les effets spéciaux qui sont eux aussi ratés (il suffit de voir les CGI de l'australopithèque ou du dinosaure à la fin pour constater qu'il a plusieurs années de retard), les personnages sont caricaturaux, les scènes d'action sont une resucée de ces anciens films ou productions, le message est un troll, non rien de rien ...

"Lucy" est bien le film de trop pour Besson, il avait promit d'arrêter au bout de dix longs métrages, il en est désormais à seize, mais de toute façon pour moi le cinéaste est mort depuis "Jeanne d'Arc" (1999), ses prods lui ont montées à la tête, il ne cherche plus à évoluer artistiquement, c'est devenu un traider du cinéma qui ne regarde que ces comptes en scrutant sa courbe d'entrées au box office pour voir si il pourra financer son prochain projet d'action-ninja nanardesque. Son film ne contient aucun effort ou tentative sincère, il ne fait que du copié collé en surfant sur la vague des blockbusters scientifico-farfelus comme "Transcendance", décidément pas le bon filon.
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Publiée le 11 janvier 2015
Bon honnêtement c'est nul, c'est un peu une insulte à mon intelligence mais en soi Lucy est presque un film sympathique. Oui oui ! C'est sympathique parce que tout est lamentablement raté mais que c'est sincère (enfin je crois...). C'est un film super honnête, Besson voulait vraiment faire un film sur le sens de la vie, il y a mis toutes ses tripes, tout son talent, il a mangé à tous les râteliers, mis un peu 2001, de limitless, un peu de taxi, des documentaires National Géographic, la théorie du big bang pour les nuls,etc. Il en sort un truc complètement improbable: un film d'action métaphysique d'1h20 ! Chapeau ! Franchement il faut le faire pour prétendre traiter le but de la vie en 1h20 sachant que l'action occupe 80% du temps. Du coup c'est pas méchant, c'est gentillet, c'est un peu comme résumer Aristote à une seule phrase, ça ne sert à rien, c'est pas foncièrement bête puisque cette phrase peut avoir beaucoup de sens mais quel intérêt si on en fait rien? Voilà, donc la question que le film prétend traiter c'est spoiler: la transformation qu'à faire subir l'homme au don qu'est la vie (et la terre) et qu'est-ce qu'il faudrait en faire
. Rassurez-vous il n'y aura pas de réponse, et Besson n'essayera même pas d'en poser les bases.
Car Besson s'adresse à son public et ne va donc pas chercher trop loin. On a droit ainsi à un discours de Morgan Freeman (aka la caution science du film...) qui en 2 phrases et sans transition, nous dit: spoiler: que le dauphin utiliser 20% de son cerveau et que l'on est incapable de reproduire son sonar --> du coup pourquoi l'homme est plus occupé par le fait d'avoir que par le fait d'être?
C'est magnifique, on a là deux thèmes hyper intéressant que Besson lâche comme si Freeman demandait du café, et pif paf pouf on en entendra plus parler ! Idem pour Lucy qui sort que spoiler: 1 1 ça ne fait pas 2, ok merci JCVD.
Je pourrai presque croire à cette phrase débile si on me l'expliquait mais là même pas !
Du coup si on est du niveau de Besson on trouve ça génial, il y a un peu de baston, une belle fille, des réflexions métaphysiques lâchées ça et là sans rapport avec le scénario! Mais si on a un peu d'intelligence et de culture (comme le fait de savoir que Lucy n'est pas la première femme, un détail...) c'est forcément idiot.
J'ai failli oublier le fait que le postulat de départ des 10% est archi faux, que le film en devient complètement incohérent, Besson mélangeant capacité cérébrale, intelligence, savoir, connaissance, physique.
J'ai passé un grand moment pendant 1h20, c'était consternant de bêtise et donc hyper drôle, le film ratant tout à la fois, ne traitant rien. Du coup merci à ce film, qui m'a tout à coup fait sentir beaucoup plus intelligent !
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Publiée le 21 août 2014
C'est l'histoire d'une fille qui devient tellement intelligente qu'elle se transforme en clé USB. Du grand n'importe quoi.
anonyme
Un visiteur
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Publiée le 21 août 2014
Que dire à part affligeant et grotesque encore une fois ? Non, Besson n'a jamais brillé par la finesse de ces scenarii, ni par le réalisme de ces dialogues, mais là honnêtement j'en reste sur le cul. Ça n'a aucun sens, du grand n'importe quoi (enfin du n'importe quoi) avec en prime une tonalité moralisante qui se prend au sérieux. Le film proposerait ainsi "une réflexion sur les origines de l'humanité" ai-je pu lire sur une critique. Et bien non, c'est un amalgame de phrases toutes faites sans queue ni tête, lourdement (mais alors j'ai jamais vu aussi lourd) appuyées par des images empruntées au National Geographic. Côté action et mise en scène, rien d'original, les mêmes scènes, les mêmes plans, les mêmes gags depuis 15 ans, en plus lourd, en plus gras, en plus décousu.Il faudrait montrer ce film dans les écoles de cinéma si chères à ce brave Luc (certains sont morts de honte Ecole de la Cité) pour démontrer point par point, scène par scène, toute l'indigence de la chose.Pourquoi on s'en prend à Besson ? Parce que ce type se fout de nous, c'est pas du cinéma entertainment, c'est de la fainéantise et de la cupidité. J'appréciais la naïveté des Besson du début, le coté débile léger resté dans l'enfance ça passe, c’est touchant même, quand c'est porté par un souffle, quelque chose de personnel, une envie de faire rêver etc. Là on a juste un produit fast food (mais alors du très mauvais) pour faire des thunes, take the money and run Luc.Le plus grave c'est que personne dans son entourage, chez Europacorp, ne semble en mesure de susurrer à l'oreille de Besson qu' « on pourrait peut-être muscler et étayer un peu le scénar, que faut pas abuser, que ça va se voir quand même que c'est de la merde, que c'est pas en collant bout à bout des idées recyclées qu'on arrive à faire un film » etc. Mais non, désespérant, même pour ceux qui placeraient dans le cinéma des ambitions uniquement business. Et quand je lis les critiques de certains journaux m'apparaît l'extraordinaire complaisance d'une partie du milieu. Et quand je lis les critiques élogieuses de certains spectateurs je suis a) persuadé qu'Europacorp a bien blindé son marketing 2.0 b) très inquiet sur le niveau d'éveil moyen. C'est ça le pire, c'est que c'est toxique, je veux dire, ça rend les gens idiots, incapables d'articuler deux idées (à cet égard, j'ai vu du coin de l’œil au générique les noms de 2 Professeurs remerciés, certainement pour leur conseils scientifiques, je n'ai malheureusement pas eu le temps de noter leur noms pour les féliciter de leur aide précieuseC'est de l'anti créativité, de l'anti poésie, de l'anti imagination. Bref c'est le mal, Monsieur Besson est le mal, vade rétro Luc.
anonyme
Un visiteur
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Publiée le 21 août 2014
Ce film est un foutoir prétentieux où s’enchaînent des événements dénués de sens pour essayer de secouer la matière grise du spectateur. En partant sur un pitch de base "10% blablabla" qui est une idée reçue dont la fausseté a été démontrée à plusieurs reprises, je ne vois pas comment ce film pourrait avoir une quelconque once de consistance. Même le talent et la plastique parfaite de Scarlett ne rattrapent ce nanar qui a pour simple but de cachetonner les stars qui s'y trouvent.
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Publiée le 8 août 2014
Un vrai navet! J'ai suivi mon chéri pour aller voir ce film, je m'attendais au pire... et je l'ai eu. Le film est basé sur une idée fausse qui a la peau dure (on n'utiserais que 10% de notre cerveau) que Besson étire pendant 1h30. On a le droit aux habituels clichés du metteur en scène, les méchants très méchants, asiatiques mais coréens (c'est la grande nouveauté du film,ça change des triades chinoises et des yakuzas). Ils entrent dans les hôpitaux armés jusqu'aux dents, mitraillettes et même bazooka à la main. Lors de l'escapade parisienne de Lucy, on nous offre de jolis plans de l'arc de triomphe et de la tour Eiffel, ça,mème les riquains n'osent plus le faire. On remerciera Besson de nous avoir épargné le café/croissant et la vieille 2 chevaux. Je
terminerai par ces pubs continuelles pour les sponsors du film. Il n'est certes pas le seul à faire ça. C'est quoi l'étape suivante? Un arrêt sur image de l'acteur principal vantant les mérites du nouveau chocolat Machin? A la Trumam Show?
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Publiée le 6 août 2014
Un scénario écrit en deux jours, des symboliques poussives, et une histoire d'un grotesque abyssal... Ce qui est certain, c'est que Luc Besson a utilisé moins d'1% de son cerveau pour écrire son film. Qu'est devenue la créativité narrative et artistique du Besson de Léon ???
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Publiée le 14 novembre 2014
Il était une fois un réalisateur-producteur qui, on va pas être hypocrite, a donné à une époque, une époque qui remonte tout de même aux années 80 et 90, deux ou trois films pas inintéressants, mais qui a surtout donné, en particulier ces dernières années, une belle palanquée de navets pur jus. Ce réalisateur avait vu un jour le monument de Stanley Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace", puis des documentaires animaliers de la National Geographic Channel. Mais le problème c'est que dans "2001" et dans les documentaires, il y a pas de bombasse vraiment ultra-sexy, ni de cascades en voiture, ni de gros méchants à qui on pète la gueule. Pas grave, on mélange tout ça. Mais pour tenter de cacher que c'est bien bourrin, mettre quelques informations scientifiques glanées vite fait, bon prétexte pour foutre des effets spéciaux partout, dans le vieux magazine d'une salle d'attente peut aider.
Alors le réalisateur-producteur dans ce mélange fait réciter platement à la bombasse ultra-sexy, qui est si possible une des plus grandes stars internationales pour bien attirer les spectateurs en masse, soit des répliques de deux ou trois mots soit des longues tirades pseudo-scientifiques, il lui met quand même un partenaire masculin qui soit aussi star internationale qu'elle pour vraiment bien être sûr d'attirer les spectateurs en masse et on oublie les répliques de deux ou trois mots pour lui faire juste réciter des longues tirades pseudo-scientifiques -ben oui parce que son personnage est un scientifique donc forcément il ne dit forcément que des tirades pseudo-scientifiques.
Le réalisateur-producteur mixe vraiment tout ça, et le pire c'est que commercialement ça marche, trop fort.
C'est comme si un cuisinier qui a sa disposition du chocolat fondu, des fraises, des cornichons, des épinards, du navet tant qu'à faire, et du reblochon et qui au lieu d'essayer de faire plusieurs plats avec ces ingrédients les regroupe en un seul. Le résultat est totalement immangeable mais les gens en mangent quand même.
Vraiment trop fort, le père Besson...
anonyme
Un visiteur
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Publiée le 22 décembre 2014
Catastrophique. Aucuns liens entre les personnages. Enfonce des portes ouvertes toute les 10 minutes. Ce film tente désespérément de distiller une morale philosophique à 2 balles qui ne mène strictement à rien. je reste effaré devant tant de médiocrité. Rarement j'aurais vu un aussi mauvais film et pourtant j'aime énormément Les film de Luc Besson. Même les acteurs n'y croient pas regarder Morgan Freeman s'ennuyer a été ma seule distraction durant cette torture visuelle
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Publiée le 20 août 2014
Que faut-il attendre de Luc Besson en 2014, surtout après le mauvais « Malavita » où il s’était payé un casting de luxe (Robert De Niro, Tommy Lee Jones…) pour pas grand-chose ? D’ailleurs que fallait-il attendre de Luc Besson auparavant… Je n’ai pourtant rien de spécial contre l’homme, il me laisse autant indifférent qu’un Emmerich par exemple mais là il répond finalement à nos attente, il n’y avait strictement rien à attendre de ce « Lucy ».Partant du fait que l’humain n’utilise que 10% de ses capacités intellectuelles, il met son héroïne dans la peau d’une jeune étudiante qui absorbe accidentellement une substance expérimentale qui décuple ses facultés physiques, psychiques et intellectuelles.Et que fait Besson pour renouer avec le succès ? Il nous fait suivre pendant 1h30 une nana qui, toutes les deux minutes (maximum) va nous sortir des phrases et des théories d’une connerie sans nom. Il mélange plusieurs influences (allant de Limitless à ses propres films) et multiplie les effets visuels éreintants et moches, intercalant plusieurs images souvent lourdes dans son récit. Le bougre ne nous laisse guère de répits et à force, ca devient vite saoulant, surtout que la bande son ne fait rien pour arranger les choses. En plus de n’être guère intéressant (et Besson ne fait rien pour), la plupart des péripéties sont prévisibles, grotesques et pas crédible pour un sou (puis on comprend dès le générique de fin avec "Ecrit et réalisé par Luc Besson"). Que ce soit les séquences de combats ou de course-poursuite (où l’on a l’impression de voir Scarlett Johansson à la place de Samy Naceri dans « Taxi », c’est dire…), c’est très mal réalisé.Quant au fond de l’histoire, il ne mérite même pas de s’attarder dessus. Déjà que l’idée de départ n’était pas fameuse, Besson ne fait rien pour l’améliorer et nous sort des théories aussi peu crédibles qu’inintéressantes et débile. De plus, c’est très premier degré et ca n’en devient jamais marrant, juste lourd.Bref, pas besoin de tirer encore plus sur l’ambulance, ni le scénario, ni les acteurs (qui ont une certaine tendance à cabotiner mais rien ne les aide, ni leurs personnages, ni la direction d’acteurs), ni la mise en scène ne viennent sauver « Lucy ». Finalement ce n’est ni efficace, ni divertissant, ni agréable mais juste chiant, con, lourd et laid.
anonyme
Un visiteur
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Publiée le 21 août 2014
Autant commencer par le commencement. En allant voir Lucy, j’ai essayé d’être bon public, je me suis dit « Ne comporte pas comme d’habitude, ne soit pas le gros connard insatisfait qui chie invariablement sur Besson et condmane le film avant même de l’avoir vu » et surtout, je me suis affranchi de toute véracité scientifique. Comme pour Limitless, j’ai oublié cette fable selon laquelle on n’utilise que 10% des capacités de son cerveau. Affirmation navrante sur laquelle s’appuient avec talent, nombre de films et ouvrages de science-fiction (Fondation, Limitless, Le cycle des robots, le personnage de Deathstroke des Teen Titans, Inception, L’apprenti Sorcier, X-men etc. etc.) et qui sert de base à Lucy, dernier film de Luc Besson. Au lieu de me provoquer un ulcère en ruminant mes connaissances scientifiques, j’ai préféré exploser de rire en écoutant le speech ridicule et très sérieux d’un Scientifique Morgan Freeman, toujours prompt à servir de « personnage pour ceux qui ne pigent rien au film » et qui sert de fil rouge à tout le début du récit comme pour guider dans ce début de voyage spirituel, les pauvres impies décérébrées que nous sommes peu versées dans ce monde si peu familier de la science humaine et biologique qu’il est si dur de comprendre.Plus visionnaire qu’un Darwin, le voilà qui nous balance comme ça l’air de rien tout un tas de conneries parmi lesquelles, que les dauphins sont tellement intelligents (mignons et photogéniques au passage) qu’ils utilisent 20% de leurs capacités cérébrales et que de fait, leur génial ciboulot est responsable de leur capacité à faire de l’écholocalisation sans nous expliquer pourquoi ils n’ont pas inventé un moyen d’aller dans l’espace comme dans H2G2 excluant les autres animaux doués de cette capacité comme les chauves-souris, certains lémuriens, orques et oiseaux ‘ultra moins photogéniques et mignons tout plein).En regardant le film, on se demande très rapidement quelles cautions scientifiques Besson a bien pu consulter pour nous déverser un flot pareil de conneries. Soit le médecin de famille grabataire soit un gars qui fait ses vaccins à Rael. C’est pas possible autrement, le film regorge tellement de débilités et de raccourcis, qu’il est tout simplement impossible de prendre au sérieux cet énorme navet que de nombreux journalistes disent s’inspirer des Terrence Malick ou de Stanley Kubrick. Bref, revenons aux dauphins,dDès le début on a envie de se casser de la salle en disant « So Long and thanx for all the fish et j’ai de la lessive à faire à la maison, c’est pas tout ça ». Mais l’art est difficile et la critique pas si aisée que ça.La corde sensible est touchée avec des références pareilles. On n’associe pas impunément le talent de deux des plus grands réalisateurs et storytellers de l’histoire du cinéma. Deux vrais créatifs qui savent tirer le fil d’une assertion scientifique pour en tisser une véritable pensée mystique sans pour autant que cette dernière soit ancrée dans un prosélytisme douteux aux références très, vraiment très lourdement appuyées. Chris Nolan semble d’ailleurs en prendre le chemin.Lucy, célébrité de la paléoanthropologie, féminin de Luc et maintenant long-métrage de Besson est certainement le film le plus incroyablement bordélique, le plus formidablement brouillon, le plus atrocement bâclé, le plus phénoménalement recyclé et multiréférentiel mais aussi le plus risible que Besson n’ai jamais tourné de ses propres mains. D’un budget certainement conséquent, il fait de Lucy un film effroyablement vide de tout. D’humanité, d’univers comme d’intelligence, dénué d’écriture, de sens et de réflexion. Le montage épileptique, qui ne survolte le film que pour masquer ses innombrables manques et lui donner un aspect stylé trop swag, yolo ou je ne sais pas quelle connerie, parachève comme une merde sur l’émail blanchâtre, la naïveté totale du film. Au lieu de développer son histoire, Besson la condense en 1h30 qu’il veut spectaculaires et inspirées, mais qui ne sprintent pas beaucoup plus loin qu’un cul de jatte dans des sables mouvants.Lucy est un veau lancé à 200 km/h, un film lourd, pataud, un film creux, chiant comme un rouleau de PQ qui manque dans un restau de la campagne turque après avoir bouffé un Kefta pas frais, une purge totale, un véritable Imodium® sur grand écran, sans inspiration aucune, sans génie créatif sans parti pris aucun sinon celui de piocher dans nombres de films qui l’ont précédé. Des références mille fois éculées pour les ressortir telles qu’elles, à peine digérées.Je reste toujours étonné de la part d’un homme qui a su nous donner des films sensibles, très beaux et très épurés visuellement de voir un résultat aussi désastreux, aussi pauvre visuellement, aussi copié-collé sur ses éminents collègues. Sans doute persiste au fond de moi un espoir à jamais enfoui de voir un jour ressurgir le Luc Besson de mon enfance mais je crois ce type capable d’écrire quelque chose d’autrement plus profond que des menus macdo qu’il scribouille et produit les uns après les autres en s’asseyant de son gros cul sur sa conscience artistique.Ce qui fascine rapidement avec Lucy, c’est cet aspect, vieux, poussiéreux, dépassé, déjà daté, profondément marqué dans son époque : les années 90. Pour un réalisateur qui voulait réaliser un film intemporel qui marquera l’histoire du cinéma à jamais, c’est plutôt raté. Dès sa vision, le film renvoie à tellement d’autres œuvres (incluant celles du réalisateur lui-même) qu’il possède ce parfum pas frais de film réchauffé trop fort et cherchant à se calibrer à mort pour plaire à son public.Lucy ne nous épargne rien : du Nikita avec un couteau dans la cuisse, de la Lelloo du 5e élément avec son apprentissage accéléré, du Baiser Mortel Du Dragon avec ses combattants de karaté figés par une force invisible, du Taxi avec ses poursuites en bagnole, ses cascades en pagaille et ses flics neuneus qui ne réagissent pas une seconde quand 10 bagnoles de Chinois armés jusqu’aux dents font le pied de grue devant un hôpital. Le film nous fourgue sans vergogne un gros méchant très Gary Oldman dans Léon ou Thecky Karyo dans le Baiser Mortel, qui se lave les mains façon Ponce Pilate avant d’exécuter celle qui deviendra une sorte de Christ au féminin.La joie est à son comble quand on croise des références plan pour plan à L’Incal (Jodo et Moebius), Tetsuo, le film de Shinya Tsukamoto et Akira dans un final téléphoné psychokinèsique qui rappelle terriblement la renaissance et la mort de Tetsuo.Cerise sur le gateau, des scènes répétées qui recyclent du Tree Of Life et du 2001 et finalement, un personnage principal qui apporte une conclusion diamétralement opposée à celle de Leeloo tout en étant finalement, exactement la même et le tout dans un formidable et indescriptible bordel indigeste sans queue ni tête, complètement hallucinant et surréaliste. Un véritable tout de force !Tout ça pour retrouver ce qui fait la touche Besson. Une femme sublime qui s’en sort et dévoile sa force pour, en quelques sortes, revenir à la vie en se sauvant elle-même. C’est un peu le canevas du gros bourrin en Audi qui ravage la gueule de gros méchants turcs, russes, ukrainiens en berline parce qu’ils ont enlevé sa femme, fille, sœur, copine, caniche ou encore l’histoire du connard à grande gueule en Taxi qui lutte contre des méchants tout en niquant la société et la police.Si le côté déshumanisé du personnage qui perd totalement pied face à un pouvoir qui le dépasse est une bonne idée, le film aurait pu le porter beaucoup plus loin. Au lieu de ça, le personnage se trouve des excuses pour agir comme une merde, justifie ses actes, refuse la mégalomanie qui l’enveloppe, utilise son pouvoir pour le bien alors que quelques heures auparavant, c’était une petite pétasse conne comme ses sandales qui se faisait sauter par un gros touriste australien mou du bulbe. Ce choix plombe totalement le propos de l’homme perdant le contrôle de soi, s’abandonnant au pouvoir et le reste est tellement appuyé de clichés, de poncifs, de scènes incompréhensibles et phrases bateau que c’est à en pleurer de rire.Lucy ne provoque rien, pas la moindre émotion, pas la moindre compassion, pas la moindre réflexion sur le monde qui nous entoure. L’histoire est tellement centrée sur le personnage principal et l’évolution de celui-ci est tellement bâclée que Luc Besson en oublié les interactions avec les autres personnages qui, il faut être honnête, ne servent absolument à rien. Leurs relations inexistantes, totalement torchées. Empêchent toute empathie, toute projection du spectateur. Tout attachement au destin des protagonistes. Après avoir vu Under The Skin, il est triste de voir Scarlett Johansson dans un tel ratage.Jamais le film ne trouve l’énergie de son ambition que l’on imagine démesurée. Au travers de Lucy, ça crève les yeux, Luc Besson veut divertir en s’y prenant comme un sagouin en fourrant ses œuvres de mille références bankables qui explosent le box-office et franchement, tant mieux pour lui, sincèrement ! Mais au fond, il aspire a être enfin reconnu comme un auteur, comme un grand, comme un immense réalisateur. Dont le côté visionnaire transpire dans chaque minute de ses œuvres, dont la fibre créative illumine chaque parcelle quantique des histoires qu’il raconte. Si la démarche est légitime en tant qu’auteur et réalisateur, Besson, à moins d’opérer immédiatement un virage total dans sa carrière, ne sera Jamais Malick, ne sera jamais Kubrick.De par ses scénarios de merde, de par son envie de calibrer ses propres films et les prods qu’il écrit, il s’est inscrit à jamais comme un immense entertainer qui sait flairer, avec grande intelligence, le concept qui marche, mais sans jamais y mettre jamais les formes il transforme tout ce qu’il approche créativement en un putain de navet complètement à la masse dont les scénarios atteignent péniblement le degré de fascination que nous avions enfant, pour le sermon du prêtre à la messe de Noël en pensant à nos cadeaux sous le sapin.Chaque scène est exactement là où on l’attend, sans surprise, sans inspiration et l’on se marre incrédules, pendant presque tout le film devant la nullité totale des dialogues d’un manque de profondeur et d’inspiration tel qu’ils lorgneraient presque du côté de la sitcom des années 90. Ils n’auraient pas fait tâche dans McGyver ou Code Quantum par exemple.Devant cette grande leçon de vie et d’espoir nous enjoignant à faire quelque chose de nos vies pour changer le monde, on s’esclaffe rapidement à chaudes larmes happé par le côté prévisible, l’immense caricature et la médiocrité totale de ce truc qui se barre dans tous les sens et se prend foutrement au sérieux à vouloir nous donner des leçons. Et quand le générique défile enfin, on se dit que franchement, condensé en 30 secondes pour une pub pour du Guronzan, ça aurait été vachement cool. A ce titre, Le Dernier Combat, Subway ou Le Grand Bleu en faisaient beaucoup plus pour dix fois moins de figures de style dignes de la finesse d’une rédac de gamin de 6e. Lequel, je le conçoit, manquant cruellement de recul comme de culture, trouvera certainement, comme le bulot atrophié du bulbe fan de Taxi 3, que Lucy est une vraie merveille du 7e art.
0,5
Publiée le 7 août 2014
Très mauvais film qui ne tient qu'un peu que par le charisme de ses trois têtes d'affiche (Johansson, Freeman et Choi Min-Sik). Le scénario a certainement été écrit rapidement, sans trop de recherche sur le sujet (au passage, on sait depuis quelques années que la théorie du "10%" est fausse, grâce notamment aux nouveaux scanners etc...) et les dialogues ont l'air sortis d'une mauvaise série. On espère alors qu'on y trouvera autre chose. Au contraire, la mise en scène est du même niveau, les effets spéciaux très inégaux et les scènes d'actions n'ont rien d'intéressant. On se demande même en sortant si on ne nous aurait pas pris pour des idiots. N'hésitez pas à ne pas aller le voir.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 7 août 2014
Commençons par la fin :

...) je ne tomberai pas dans le piège d'aborder la fin moisie de ce navet-plagiat-telefilm de luxe. Vous verrez avec vos maigres moyens, ça en dit long sur le melon du réalisateur.

Retour au début :

Lucy est une étudiante de 29 ans à New York qui ... quoi attend 29 ANS ???!!! Bordel elle a redoublé 5 fois, ou alors elle fait médecine, spapossib !---

29 ans ! ... mais sérieusement, t'es plus trop fraîche pour des études ma cocotte, hein faudrait se mettre un peu au boulot et aller gagner ta croûte au lieu de bouffer des pilules bleues !

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Oui parce que je vous ai pas dit, mais Scarlet joue Lucy, et Lucy est très teubé :-

elle se laisse enchainer à une mystérieuse valise pleine de mystères, elle va livrer la dite valise à des truands parce que son mec lui demande, elle ressemble à Scarlet Johansson l'actrice la plus nulle de la décennie, c'est dire que la demoiselle est dans le caca.---

Après un bon trip de Curaçao, Lucy commence à buter tout le monde, (oui même les innocents !) à rouler à contresens, et à fumer des sans filtres.
0,5
Publiée le 21 août 2014
Désamorçons d'emblée la polémique : il est tout fait possible d'utiliser 100% de nos trompettes digestives pour peu que le repas de la veille eut été assez corsé ! Les femmes de ménage sont là pour en faire la preuve ! Lucy se moque donc de ce postulat et tente de nous montrer ce que deviendrait le monde si une personne parvenait à larguer d'un coup une bombe aussi nauséabonde. La réponse est à l'image du film : elle éclabousse sans aucun respect l'ensemble de l'humanité. Préparez l'essuie-tout !
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