"Lucy", nouveau bébé de notre Luc Besson national, sorti aujourd'hui ce 6 août.
J'ai été le voir un soir, à 20h10, et je m'attendais à une salle assez remplie, étant donné la promo et l'engouement qui montait autour de ce film. Résultat : plus aucune place. Au bout d'un moment, les gens rentraient, sortaient de la salle. J'habite Dunkerque, je n'ai jamais vu ça, et j'en ai vu des films dans ce cinéma. (La salle faisait 300 places, ce qui est quand même respectable).
Cette masse de monde attend avec impatience le dernier film de Besson. Et moi aussi. Les lumières s'éteignent, un 1er plan numérique cellulaire sublime, et puis : Lucy, l’australopithèque. C'est à ce moment précis que je me suis dit : "Oh là, cette fois, il va sortir le grand jeu." Je ne me suis pas trompé.
Dans un premier temps c'est un très bon film d'action. Les scènes de baston sont toutes très bien foutue. Nous avons droit à notre cocktail méchant-drogue-costard-sang-poursuite, qui peut paraître cliché (et les détracteurs de Besson s'en serviront encore une foi comme arme pour démonter ce film), mais qui rend très bien, sous la patte stylistique de notre cher réalisateur. Concernant l'intrigue de base (les 10% de capacité cérébrale), tout le monde sait que c'est un peu faux, mais bon. C'est de la SF après tout. Si Marty retournait en 1955, il ne devrait logiquement pas avoir 17 ans, si on prend en compte l'effet de causalité.
On se laisse prendre au jeu (la course-poursuite dans Paris est juste PARFAITE), on a droit à quelques touche d'humour "à la Besson" qui font ici mouche, et enfin on arrive à LA scène du film : le voyage temporel.
Lucy traverse les époques de l'Histoire pour en arriver à la rencontre avec Lucy, l'australopithèque.
J'étais accroché à mon siège, je n'en pouvais plus. Le travelling circulaire employé est parfait, la musique est déchirante d'émotion, et tout ça reste lourd de sens quant à l'intrigue que je ne peux dévoiler ici.
Bref, allez voir Lucy, selon moi le film de l'été en attendant Les Gardiens de la Galaxie. Mais je doute que celui-ci ne soit à la hauteur.