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    Lucy
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    2,9
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    3 210 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2014
    Ce film est un foutoir prétentieux où s’enchaînent des événements dénués de sens pour essayer de secouer la matière grise du spectateur. En partant sur un pitch de base "10% blablabla" qui est une idée reçue dont la fausseté a été démontrée à plusieurs reprises, je ne vois pas comment ce film pourrait avoir une quelconque once de consistance. Même le talent et la plastique parfaite de Scarlett ne rattrapent ce nanar qui a pour simple but de cachetonner les stars qui s'y trouvent.
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    Heureusement, il y a les amis. Et Noël, et les cadeaux. – Tu ne l’avais pas, j’espère ? Je rassure avec un sourire : Non, non, je ne l’avais pas. – Et tu le ne l’as pas vu en salle non plus ? A l’évidence, mon ami ignore que ça fait un petit moment que j’ai lâché l’affaire. Il doit sans doute se souvenir de notre période "Le Grand Bleu", de l’effet que le film avait produit sur nous, de notre voyage en Grèce quelques années plus tard et de cette virée à Amargos, un vrai pèlerinage ! Il pense peut-être aussi à la sortie du "Cinquième élément", à notre enthousiasme à retrouver sur grand écran l’univers de Moebius et Mézières qui étaient alors nos auteurs de BD préférés. La classe de Moebius et la coolitude de Bruce Willis, un must ! Mais le temps a passé, ami, et mon intérêt pour Besson aussi. Mais ça, je ne le dirai pas : Je prends ce DVD pour ce qu’il est, un cadeau, et je le pose en bonne place sur mon bureau. Je le pose et puis je l’oublie. Jusqu'à ce week-end où mon fils me tire par la manche : - Eh, mais on a Lucy ! On peut se le regarder, dis ? Un peu, mon neveu, enfin mon fils, un peu qu’on se le regarde. Et nous voilà partis pour une petite séance de cinéma maison, comme on les aime. Mon fils a été le premier à déserter. Au bout d’une heure, je crois. Moi, j’ai voulu regarder jusqu’au bout, c’était un cadeau tout de même ! Jusqu’au bout donc, où j’ai fini effondrée, ou hilare, les 2 en fait, je jure que c’est possible. Ça démarrait pourtant bien, Besson semblait avoir une idée du tonnerre : Une étudiante, contrainte de jouer les mules pour de méchants trafiquants, voit son organisme envahi accidentellement par la drogue surpuissante qu’on lui a placée dans le bide. Elle se met a développer des capacités inconnues, mobilisant petit à petit (enfin en 24h) toutes les ressources de son cerveau, là où le commun des mortels n’en utiliserait que 10%. Mais le film lui fait exactement le contraire : il ne déploie rien, ne mobilise rien de nouveau, juste les figures habituelles (la jeune femme innocente aux prises avec la méchanceté du monde, la vengeance, la violence chorégraphiée, les poursuites en bagnole..) et il n’ira jamais plus loin que son pitch. Scénario anémié, dialogues indigents, mais la recette absolue pour emballer le tout : le casting ! Scarlett Johansson donc, qui vient relayer avec conviction les muses précédentes, les Anne, Nathalie et autres Milla, et Morgan Freeman à qui Luc Besson a confié la lourde tâche de donner du crédit au scientifique de son histoire, un homme dont les recherches depuis 20 ans n’ont produit qu’une ligne de texte (« Imaginez si nous pouvions utiliser 20% de notre cerveau, voire davantage… mais attention, bien sûr ce n’est qu’une hypothèse »), un texte qu’il va devoir radoter avec autorité et bienveillance (mais pas de problème, autorité et bienveillance, c’est tout Morgan, ça !). Quoi d’autre ? Des cadres toujours aussi efficaces, la belle photographie de Thierry Arbogast, des SFX étonnamment ratés et des stock-shots en pagaille – histoire d’égayer façon diaporama une pauvre conférence. Un drôle de fatras pour un film très court, tendu vers sa fin attendue, annoncée même, mais dont je ne dirai rien. Sauf ce scoop, ami lecteur : Toute la connaissance du monde tient dans une clé USB. Si, si ! Sans doute une question d’échelle : le scénario devait tenir sur pas grand chose.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2014
    Lucy, j'y ai cru jusqu'au bout. Croyez-le ou non, j'étais convaincu que Luc Besson allait enfin faire son grand retour. Et avant que certains n'essaient de faire la blague sur Besson qui n'a jamais décollé, je pense qu'il serait grand temps de faire un petit rappel sur le cas du réalisateur. Luc Besson a autrefois fait d'excellents films, je ne les ai pas tous vu mais ils n'ont pas été des succès pour rien et n'auraient pas été aussi bien reçus s'ils avaient été mauvais. Certains sont restés dans la culture populaire tels le brillant Le Grand Bleu ou le très divertissant Le Cinquième Élément. Mais pour beaucoup, le cinéma de Besson a chuté dès qu'il a commencé ses activités de producteur dans les années 2000. Et selon moi, c'est en 2006 qu'il a signé son dernier bon film avec Arthur et les Minimoys. Et c'est après cette expérience très coûteuse que je me suis mis à détester Besson. Non seulement, sa réalisation est devenue incroyablement classique et sans imagination mais l'écriture énormément en baissé en qualité, pour ne pas dire nulle. Mais vu que là, Besson s'attaquait à un sujet de science-fiction avec en plus Scarlett Johansson en tête d'affiche, j'étais vraiment confiant. D'autant que les critiques ont été en général plutôt correctes du côté de la presse, autant française qu'américaine. Mais malheureusement, Lucy ne m'a pas du tout convaincu. Il ne m'a pas ennuyé une seule seconde et c'est pour ça que je ne mets pas moins de 2/5 mais en soi, en tant que film, ce n'est pas bon. C'est parti pour le casting! Comme je l'ai dit, c'est Scarlett Johansson qui interprète l'héroïne du film: Lucy (qui d'ailleurs ne fait pas vraiment jeune étudiante mais bon fallait bien prendre une star pour attirer). En dehors du fait qu'elle est toujours un régal pour les yeux (je devais le préciser, si si!), elle se montre particulièrement convaincante dans la première partie. Certains se moquent du fait qu'en jouant dans des blockbusters, notamment pour Marvel, elle se contente de faire la gueule. Le début de Lucy devrait leur prouver le contraire, mais je dis bien le début! Parce que oui, on en arrive au problème du personnage. Une fois les 30 premières minutes passées, là oui elle ne fera que la gueule tout le reste du film. Et du coup évidemment, toute l'identification qu'on avait avec ce personnage est perdue. Parce qu'une fois de plus, on s'intéresse à ce que Lucy représente et non pas ce qu'elle ressent. Seule une scène le montrera (j'en parlerai plus bas) et puis après plus rien. Et quel autre grand nom figure sur l'affiche du film? Morgan Freeman! Qui joue encore Morgan Freeman. Ce pauvre mec est devenu son propre cliché. Il ne nous apporte rien de neuf car aucune boîte ne semble décidée à lui donner un rôle différent de l'égal du bon Dieu. On peut pas dire qu'il joue mal. Mais je commence à ressentir une certaine lassitude à le voir tout le temps jouer le même rôle. Choi Min-sik joue quant à lui se contente d'interpréter le cliché du méchant coréen qui fait tout le temps la gueule et qui fait tout péter. Tout comme Amr Waked qui joue le cliché du flic qui fait son travail mais qui va se ranger du bon côté, et pareil pour les acteurs les plus secondaires. Bref, un défilé de personnages déjà-vus malgré de bons comédiens. Niveau musique, Eric Serra nous a clairement habitué à mieux et on ne se souvient d'aucune mélodie principale en sortant de la salle, certains morceaux ressemblent même énormément à Drive, même si je dois avouer que c'est plutôt efficace lors de certaines scènes et qu'il y a un travail sur les instruments toujours présent. Visuellement, le film est encore une fois une production française et comme d'habitude avec Besson, l'image fait plaisir. C'est d'ailleurs l'une des seules choses qu'on saura vraiment apprécier. la photo est très soignée avec des couleurs agréables, les plans sont aux aussi très sympa (j'aime beaucoup celui qui, comme par hasard était déjà présent dans la bande-annonce, montre spoiler: l'oeil de Lucy changer à chaque clignement
    ), les effets spéciaux sont globalement de qualité même si certains laissent à désirer (je pense par exemple au spoiler: dinosaure qui pue l'image de synthèse
    ). Les scènes d'action sont dynamiques et elles aussi bien foutues. Par contre, niveau mise en scène, c'est vraiment n'importe quoi. Dès le départ, on saura remarquer la prétention de la réalisation avec les plans sur spoiler: la souris près du piège ou l'antilope se faisant attraper par un léopard
    .Et vous savez ce que ça signifie? Que spoiler: Lucy se trouve dans la même situation qu'eux avec les chinois
    ! Merci Besson! Je ne l'aurai jamais deviné si tu n'avais pas fait ce parallèle si subtile et intelligent! Parce que oui, ne vous attendez pas à ce que ça soit bien amené! Les plans apparaissent comme ça sans prévenir, le son se coupe et une fois que c'est terminé, hop! On retourne à la scène qu'on vient de couper inutilement! L'idée d'indiquer le pourcentage d'activation du cerveau de Lucy est en soit une très bonne idée mais vu que cela ne signifie pas qu'on devrait avoir peur pour le personnage, au final on s'en fout. Chaque fois que le nombre augmentera, ça voudra juste dire que l'action et les effets spéciaux vont être plus présents qu'avant. Rien de plus. Et cette prétention va se poursuivre jusque dans le scénario qui enterre clairement le film et qui prouve surtout une chose: Luc Besson ne sait plus écrire un scénario. Mais vraiment plus du tout! Ce qui est d'autant plus énervant vu que la première demi-heure me plaisait vraiment! On avait une mise en scène (bien que prétentieuse encore une fois) très efficace, une Lucy en chagrin, même un peu de stress malgré le fait qu'on sait d'avance ce qui va lui arriver. spoiler: Tout ça est suivi par une scène où elle est emprisonnée et où le sachet qu'elle a dans le ventre s'ouvre laissant le CPH4 se répandre dans son organisme et la faisant léviter dans pièce toujours attachée à la chaîne. Et profitez bien de cette scène. Parce que c'est après que les vrais ennuis commencent. Un parallèle est fait entre Lucy qui se libère et flingue ses kidnappeurs et le discours du Professeur Norman. Okay, faut juste que ça soit pas trop long. Ah merde! Ça continue et ça coupe les scènes. Bon déjà ça commence un peu à m'énerver. Puis je me rends compte que la fameuse théorie de Norman est contredite depuis des années et bourrée de conneries. Bon c'est un peu chiant du coup d'entendre un ramassis de conneries pendant plusieurs minutes mais bon si c'est laissé de côté par Besson ça ira. Lucy entre temps a acquis 20% de son cerveau ce qui lui donne des capacités au combat et de réflexion intenses. Ouais j'espère juste que ça ne prendra pas trop de place dans l'intrigue surtout que ça dure même pas 1h30. Elle peut voir à présent à travers les objets naturels comme les arbres. Mmm.. pourquoi pas. Elle se pointe avec un flingue dans l'hôpital sans que personne ne la remarque.... euh.. là je commence à avoir un peu peur.. elle demande à des docteurs de lui retirer son sachet dans le ventre pendant qu'elle appelle sa mère ce qui donne lieu à un plan fixe. Elle dit qu'elle ressent désormais tout au point d'en verser des larmes mais en conservant sa tête figée. Euh.. pas sûr de comprendre la logique du truc mais.. elle s'en va de l'hôpital et c'est SEULEMENT LE LENDEMAIN que les gens se rendent comptent qu'une tarée est entrée avec un revolver! Et les médecins, une fois qu'elle s'était barrée, ils n'ont rien dit??!! Elle retourne chez les coréens, tue chacun des agents de Kang.. MAIS LAISSE KANG EN VIE!!!! Puis elle contacte Norman et tous les deux discutent longuement de la théorie de l'activation du cerveau. Ça m'inquiète vraiment là. Est-ce que Besson va continuer à étendre ces dialogues philosophiques alors que ça part de n'importe quoi??!!!
    Et je n'ai pas besoin de continuer à plus décrire le scénario pour vois faire comprendre ce qui ne va pas: Luc Besson prend son film au sérieux!!!!! Tout le dernier quart d'heure ne va consister qu'à un déluge de questions sur l'Humanité et l'utilisation du cerveau alors que tout ce que le film raconte est con!!! Même les répliques en voix-off de Lucy sont censées évoquer des réflexions sur ce que le film a raconter comme à la fin avec spoiler: "La Vie nous a été donnée il y a un milliard d'années, maintenant vous savez quoi en faire". Ça veut dire quoi ça??!! Maintenant elle est contenue dans une seule puce détenant tout les secrets sur leurs origines (Je tiens à vous rappeler que le film parlait au départ de l'utilisation du cerveau...Je ne sais pas comment on en est arrivés là mais bon.. Besson non plus ne doit pas le savoir...) et elle devrait donc être montrée à tous et à toutes. C'est tout??!!. Et du coup je n'arrête pas de me dire vu que Besson prend son récit très sérieusement: Comment un cerveau pleinement activé peut-il permettre d'analyser les éléments, de contrôler la matière, les êtres humains et de remonter dans le temps jusqu'au Big Bang (à savoir que personne d'ailleurs ne fait gaffe à une nana assise sur une chaise en pleine rue, non non c'est normal!)??!!!!!! Mais le pire c'est que tout ça je l'aurai pardonné si Besson avait assumer son film comme un simple divertissement pop-corn sans prétention. Sauf que ce n'est pas le cas. Il essaie en plus de ça de se la péter avec des symboles tellement grossiers que le jeu de couleurs d'Eyes Wide Shut paraîtrait presque subtile comme le toucher du doigt entre Lucy et sa version simiesque il y a des millions d'années, je suis sûr qu'aucune ressemblance avec une image que Besson a lui même montré au début du film ne sera admise! Même le personnage de Lucy perd totalement de son intérêt une fois 20% de son cerveau activés. Si à chaque fois que son intelligence grimpe, elle commençait à perdre le contrôle ça serait intéressant (comme dans la scène où elle bouffe tout le CPH4 et se désintègre avant d'être retrouvée dans un hôpital en parfait état, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre temps mais mieux vaut pas se poser de questions) mais au final, elle acquiert juste des super-pouvoirs et devient plus froide rien de plus. Et histoire de nous faire croire qu'il traite de l'humanité dans son film, Besson lui fait même dire après avoir embrassé Del Rio "Pour me souvenir". Te souvenir??!! Tu n'as pas dit quelques heures plus tôt que tu ressentais tout? Et même si tu as tout oublié à cause de ton cerveau, en quoi te souvenir va t'aider à atteindre ton but??!!
    Bref , que du potentiel gâché parce que Besson ne sait plus écrire une histoire sans mettre de stupidités. Parce que pour prendre une intrigue aussi irréelle et la traiter telle une histoire réaliste en nous faisant réfléchir au pourquoi du comment de l'Homme, faut vraiment être un sacré incompétent!! En conclusion, Lucy avait tout pour être un divertissement de qualité mais Luc Besson a laissé sa chance passer. Je comprends si le film est aimé par plusieurs personnes car comme je l'ai dit, il n'est pas désagréable à regarder, mais en ce qui me concerne, le retour de Luc Besson? Je dis non.
    Anthony d
    Anthony d

    45 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2014
    Après avoir vu Lucy, je pense sérieusement que Luc Besson devrait mettre un terme à son statut de réalisateur et rester à celui de grand ponte de l'audiovisuel.
    En effet, Lucy est un sale mélange de toutes les "œuvres" bessoniennes, donnant comme résultat un produit indigeste, insensé, et complètement dans la démesure et l’exagération.
    Le principal défaut étant la construction du film : jamais je n'aurais vu une "grosse production" aussi fausse dans son cheminement et son évolution.
    Avec Lucy, Besson a tant bien que mal essayer de faire transparaître un message sur l'évolution et la temporalité du genre humain, s'essayant à nous balancer des fresques à la Aronofsky, bercé par la voix off de Morgan Freeman (oui, il est fort pour ça, et j'ai les sous, alors castons-le !)
    Mais alors que d'un coté, on s'interroge et on imagine les possibilités de voir un cerveau humain déployer à bon profit toutes ses capacités sur notre monde, nous nous retrouvons la scène d’après face à des ralentis d'une Nikita Johansson portant 2 gros guns, des voitures qui se crashent à tout va (les tremplins c'est pas cher et les beaufs aiment ça), des méchants yakuza sortant des lance roquettes de leur poche (Cette porte en valait t-elle la peine ?), d'une scène de baiser inutile (...), de seconds rôles aussi improbables qu'inutile.
    Luc Besson n'a pas su exploité le coté Science Fiction de son film et s'est donc rabattu sur du Taken de secondes zones, que le monteur stagiaire a combiné avec un semblant de raisonnement philosophique.
    Bref, préparez a 1h30 (heureusement pour nous qu'il ait choisi le minimum syndical) de zapping mal monté ...
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    Il était une fois un réalisateur-producteur qui, on va pas être hypocrite, a donné à une époque, une époque qui remonte tout de même aux années 80 et 90, deux ou trois films pas inintéressants, mais qui a surtout donné, en particulier ces dernières années, une belle palanquée de navets pur jus. Ce réalisateur avait vu un jour le monument de Stanley Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace", puis des documentaires animaliers de la National Geographic Channel. Mais le problème c'est que dans "2001" et dans les documentaires, il y a pas de bombasse vraiment ultra-sexy, ni de cascades en voiture, ni de gros méchants à qui on pète la gueule. Pas grave, on mélange tout ça. Mais pour tenter de cacher que c'est bien bourrin, mettre quelques informations scientifiques glanées vite fait, bon prétexte pour foutre des effets spéciaux partout, dans le vieux magazine d'une salle d'attente peut aider.
    Alors le réalisateur-producteur dans ce mélange fait réciter platement à la bombasse ultra-sexy, qui est si possible une des plus grandes stars internationales pour bien attirer les spectateurs en masse, soit des répliques de deux ou trois mots soit des longues tirades pseudo-scientifiques, il lui met quand même un partenaire masculin qui soit aussi star internationale qu'elle pour vraiment bien être sûr d'attirer les spectateurs en masse et on oublie les répliques de deux ou trois mots pour lui faire juste réciter des longues tirades pseudo-scientifiques -ben oui parce que son personnage est un scientifique donc forcément il ne dit forcément que des tirades pseudo-scientifiques.
    Le réalisateur-producteur mixe vraiment tout ça, et le pire c'est que commercialement ça marche, trop fort.
    C'est comme si un cuisinier qui a sa disposition du chocolat fondu, des fraises, des cornichons, des épinards, du navet tant qu'à faire, et du reblochon et qui au lieu d'essayer de faire plusieurs plats avec ces ingrédients les regroupe en un seul. Le résultat est totalement immangeable mais les gens en mangent quand même.
    Vraiment trop fort, le père Besson...
    bernard C.
    bernard C.

    11 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 août 2014
    Du grand n'importe quoi.. Le scénario est des plus basique bien que l'on veuille faire croire à une grande recherche philosophique. Il est dépourvu d'humour, des scène trainent en longueur ("j'y vais ou j'y vais pas", d'autres sont injustifiées (la traversée de Paris en voiture). Besson s'est encore raté. seules la promo et la bande annonce sont réussies .... Ce film est une escroquerie relayée par certains critiques de cinéma...
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le scénario avait tout pour que le film soit un succès, et au niveau du box-office, rien à redire, le film est un véritable carton. Pourtant, c'est au niveau de la qualité que le bât blesse. Luc Besson reprend un thème qui lui est cher : celui de la force féminine : après Anne Parillaud, Nathalie Portman, ou encore Milla Jovovich, il offre son nouveau rôle d'héroïne à la star Scarlett Johansson. [...]Un personnage trop froid pour que l'on s'y attache, un scénario trop facile pour qu'on y croit, et des effets de réalisation trop lourds pour nous emballer : le constat est sans appel ! Malgré certaines scènes d'action particulièrement réussies, et un casting plutôt convaincant, le film de Luc Besson n'est qu'un film pop-corn de plus. Le long-métrage fait le boulot, mais risque de ne pas rester très longtemps dans les mémoires...
    William Spindler
    William Spindler

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2014
    Un scénario écrit en deux jours, des symboliques poussives, et une histoire d'un grotesque abyssal... Ce qui est certain, c'est que Luc Besson a utilisé moins d'1% de son cerveau pour écrire son film. Qu'est devenue la créativité narrative et artistique du Besson de Léon ???
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    127 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2014
    En seulement 1h30, Luc Besson empile tant de stupidité dans son film qu'il en devient risible. Passons sur le postulat de départ, qui bien qu'idiot n'en demeure pas moins un simple postulat que l'on peut accepter; le film trouve tout de même le moyen d'enchaîner les incohérences nous poussant à nous demander si le réalisateur scénariste ne confond pas suspension d'incrédulité et le fait de prendre son public pour une bande des idiots. Et encore si Lucy assumait pleinement sa dimension de "pure fantaisie stupide" cela irait. D'autant plus qu'au niveau technique nous sommes devant quelque chose qui tient la route et pourrait constituer un divertissement décent. Toutefois, le long métrage de Besson commet l'erreur de se prendre au sérieux et de se prétendre intelligent en plongeant dans une pseudo réflexion sur... en fait rien. Il se contente d'aligner les belles images à la symbolique balourde et censées étayer les thèses fumeuses lancées par le personnage de Freeman pendant sa conférence et puis c'est tout. En conclusion on a une oeuvre prétentieuse et inutile.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Je pense que par le biais de cette critique, je vais me faire un tas d'ennemi au vu des retours que l'on m'a communiqué jusqu'à mon propre visionnage hier. On est mieux servi que par soit même et je suis vraiment déçue de voir le virage qu'à pris Luc Besson avec ce film. Il a certes été beaucoup décrié après la sortie du "cinquième élément" et la plupart des films qui suivront, si j'ai certes moins aimé les films d' "Arthur et les minimoys" que les livres sa n'en était pas moins une bonne idée de base. Ici, on reprend un sujet déjà utilisé dans certains films dont "Limitless" qui semble être le seul que j'ai pu voir pour l'instant. Je vais utiliser un terme très cru, mais je pense que Luc Besson s'est prostitué au plus possible avec ce film pour correspondre aux attentes actuelles du marché américain et du même coup français (au vu des box offices de cette année). Il s'est tellement rabaissé que sa ne ressemble plus à un film de Besson mais à une œuvre vomi des studios Marvels (une blonde, à gros seins, avec des super pouvoirs, des effets spéciaux à gogo et un scénario inexistant). Et c'est bien dommage parce que la base de l'histoire aurait pu donner un très grand film, seulement ça va bien trop vite. Pour un film basé sur l’acquisition des connaissances et l'importance de leur transmission, on passe bien trop vite d'une étape à une autre. Le film dur une heure et trente minutes alors que le sujet aurait mérité qu'on prenne le temps de rajouter une heure pour ne pas perdre le spectateur dans les effets spéciaux, et pourquoi pas le faire en deux parties ? Pour ma part, j'imaginais très bien une première partie qui prendrais le temps de nous symboliser les différentes étapes mais également celle de l'étude avec le professeur Norman (dont je trouve le personnage peu exploité au vu de son importance et de ses antécédents de recherche). Et une seconde partie, plus axé sur la vengeance de Lucy et de M. Jang l'un envers l'autre et le démantèlement du réseau. Tout en gardant l'idée qu'elle a vingt-quatre heure. La sa fini en haut de boudin, elle transmet ses connaissances par le biais d'une clé USB. Alors qu'il aurait été plus intéressant, je pense, de la voir acquérir puis transmettre ce qu'elle vit et les transformations subies. Sinon l'introduction est très facile à deviner, on comprend assez vite où cela va en venir et comment les choses vont se dérouler. Et je n'ai pas aimé l'utilisation des séquences documentaires pour illustré les propos du professeur Norman, j'avais le sentiment d'être une débile profonde qui va besoin d'image pour comprendre une thèse. Peut-être est-ce seulement un mauvais emploi de ses dernières, puisque l'idée me semble bonne mais le fait de couper les dialogues m'a vite gonflé. Ce film ne m'a pas non plus réconcilié avec Scarlett Johansson, qui ne m'a pas du tout convaincue, je la trouvais vide alors certes d'émotions mais c'était le but, mais même au niveau du regard et de son jeu (ou alors je ne suis vraiment pas rentrée dans le film) mais comme elle m'insupporte de base... Plaisir de retrouver Morgan Freeman, juste déçue que son personnage ne soit pas plus exploité et découverte d'Amr Waked que j'ai apprécier. Donc M. Besson, j'ose dire que je suis fan de vos œuvres depuis mes quatre ans grâce à votre magnifique "Grand Bleu" que j'ai dévoré des dizaines de fois. Cela à continuer avec Léon, Nikita et le cinquième élément que je me suis passée en boucle. J'ai même apprécier Taxi qui n'est pourtant pas habituel à votre registre. Ses dernières années on a décrié vos films (je ne les ai pas tous vu) mais j'ai aimé le dernier en date Malavita, tout comme Colombiana, Adèle Blanc-Sec (qui fait partie des rares BD d'adultes que j'ai dévoré), mais la je ne vous ai pas du tout retrouver dans cette œuvre ! Revenez M. Besson, ne vous abaissez pas au marché ricain et emmerdé ses français qui ne savent jamais ce qu'ils veulent. Comme vous vous y attendez, je ne vous conseil pas ce film, dans le même genre préféré Limitless qui ai mieux réussi. Ma chère Lucy, je suis désolé mais si ton histoire est intéressante et aurait certainement pu donner un excellent retour à un de mes réalisateurs préférés, tu es une catastrophe et j'ai même dû me faire un film chez moi pour oublier ce que j'ai vécu tout du long.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    350 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Besson, si controversé, mais pourtant si talentueux sur bien des domaines de compétences. Son génie artistique est à l'égale de la France, ce que Ridley Scott est aux américains. Il peut d'ailleurs, à juste titre, être considéré comme un intrus. Sa touche américanisée va à l'encontre des mœurs franchouillards stéréotypés. Mais c'est toujours un réel plaisir que de découvrir le nouveau bébé de ce grand Monsieur. Lucy est à bien des égards un modèle d'originalité, d'un point de vu scénaristique et de mise en scène. Néanmoins je ne peux que revendiquer ma déception face à un potentiel si peu exploité. A mon sens, Besson choisi volontairement la facilité en tentant de rendre son œuvre accessible à une grande majorité. C'est une erreur en sois. Le point de vue philosophique et théorique sur les facultés du cortex cérébral est assez évocateur pour être assimiler, mais beaucoup trop succin pour être complet. De ce fait, la crédibilité descend d'un niveau car le développement du métrage semble bâclé. En effet, sur une durée d'1h30 fulgurante, on ne voit pas le temps passé, c'est indéniable. Malgré tout, je persiste à croire que la durée de ce film, pourtant si palpitant, est beaucoup trop courte. D'un point de vue technique, tout y est; l'action gérée à merveille, les effets spéciaux esthétiques et sans débordements, sans oublier le jeu magistrale de Scarlett Johansson au cœur d'une science fiction théoriquement extraordinaire. Le fait d'exploiter les 100% de nos facultés cérébrales dépasse l'entendement. Une déception coupable que de descendre cette création du rang de chef d’œuvre à quelque chose de simplement mémorable. A voir. 4,5/5
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2014
    Lucy est vraiment un spectacle navrant car le potentiel était absolument énorme : une super idée de départ, une actrice excellente et un réalisateur très doué notamment sur le plan visuel. Malheureusement le potentiel est complètement Gâché la faute à un scénario d'une bêtise affligeante et le film passe complètement à côté de son sujet (la perte d'humanité avec le développement des capacités cérébrales) pourtant vraiment intéressant. Luc Besson était jadis un réalisateur talentueux qui pond aujourd'hui des films de plus en plus catastrophiques car très vraisemblablement bâclés. Très certainement plus appâté par le gain que par l'art qui l'a consacré, il produit des bouillies de plus en plus infâmes dont Lucy qui ne manquera pas de vous dégoûter.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Énorme carton cinématographique, il est peu dire que « Lucy » n'a pas fait l'unanimité « artistiquement » et on comprend pourquoi. D'un côté, je pense qu'il ne faut pas trop chercher à donner au film de Luc Besson des intentions qu'il n'a pas : cela reste avant tout un pur divertissement et de ce point de vue, le contrat est correctement rempli. C'est basique, avec quelques fautes de goût, mais rythmé, efficace et la présence de Scarlett Johansson irradie la pellicule comme peu d'actrices sont capables de le faire. De plus, l'idée, simple mais sympa, offre de bons moments, à défaut d'une quelconque profondeur. Malgré tout, je trouve quand même que Besson aurait pu s'appliquer un peu plus à l'écriture du scénario voire des dialogues, car même si cela reste une œuvre « pour le fun », on est parfois vraiment limite. A ce titre, le dénouement a beau faire son petit effet (car plutôt inattendu), il reste toutefois assez fumeux et beaucoup, beaucoup moins malin qu'il ne le pense. C'est un peu le problème du film : il essaye d'être intelligent mais n'y arrive vraiment pas, séduisant beaucoup plus dans l'action pure que dans son aspect scientifique et « philosophique », parfois proche du risible. Après, j'ai passé un moment plutôt agréable et délassant, mais nul doute que dans des mains plus habiles, le résultat aurait pu être tout autre.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2014
    Lucy de Luc Besson, en n’ayant vu que Léon sorti en 1994 j’étais très curieux de voir ce que pouvait donner un film sur un concept aussi compliqué que l’intelligence humaine et les capacités cérébrales sur notre cerveau en se basant sur le fait qu’on n’utilisait que 10% de nos capacités intellectuelles. L’histoire parle d’une jeune adolescente d’environ 17 ans qui, malgré sa volonté, se retrouve avec des capacités intellectuelles surnaturelles qui se développent à travers son organisme à une vitesse folle. Alors pour être honnête, je suis au courant que Luc Besson n’est pas au sommet de sa carrière en ce moment et qu’il n’est pas spécialement aimé que ce soit en tant que réalisateur, producteur ou scénariste. Mais n’ayant pas vu "Le cinquième élément", "Nikita" ou "Arthur et les minimoys", je ne peux pas juger ce réal et son travail professionnel avec autant de connaissance que les habitués ou les fans du réalisateur, donc je parlerais de ce film comme je pourrais. Et pour être honnête, durant la première demi-heure j’y croyais dure comme fer, le film partait bien sur un principe réel, à savoir l’idée qu’on ne peut qu’utiliser que dix pour-cent de son cerveau, le personnage principal avait quelque chose d’intéressant… mais c’est après que ça se gâte, je ne me suis pas ennuyé un seul instant seulement le film n’est pas bon parce qu’il se veut sérieux alors que les cinquante prochaines minutes (après la première demi-heure) sont bourrés de débilités et d’une quinzaine de minute de réflexion philosophiques sans aucune logique.Enfin bon, commençons d’abord par le premier point : le casting du film ! Scarlett Johansson, qui n’a pas que la beauté pour elle était la première raison pour moi de voir ce film. N’ayons pas peur d’être sincère, même si pour le plaisir des yeux elle est agréable à voir, son jeu d’actrice vaut le détour et contrairement à ce que beaucoup racontent, elle ne passe pas son temps à être que sérieuse en permance. Pendant la première demi-heure on voit clairement que son personnage exprime des émotions, on s’attache à elle spoiler: et à cette mésaventure imprévu qui lui saute à la figure
    même si on a déjà une idée de ce qui l’attend, mais après son rôle se résume principalement à faire la tronche pendant tout le reste du film et ça c’est un énorme gâchis, quand on a une actrice hollywoodienne aussi bonne qu’elle, on ne l’a fait pas bouder pendant les deux tiers d’un film. Quant à Morgan Freeman, qui est un de mes acteurs masculins favoris, je trouve là encore que c’est un énorme gâchis de lui faire jouer un rôle trop dissemblable avec ses précédentes interprétations, le problème ne vient pas de son jeu d’acteur, il est très bon et j’adore ce comédien mais son rôle ne diffère pas des précédents, il devient de plus en plus son propre stéréotype, comme Johnny Depp avec Tim Burton dans plusieurs de ses derniers films, c'est un peu inquiétant de voir ça. Min-Sik Choi se contente de jouer le cliché typique du chef de mafia asiatique qui se contente de faire une tête de dure 24h/24, je n’ais pas vu ce qu’il avait interprété dans "Old Boy" (qui a quand même été récompensé à Cannes en 2004) donc je ne peux pas juger plus, il était correct mais son personnage n’apporte pas grand-chose de nouveau. Amr Waked est bon mais son personnage c’est pareil, rien de nouveau, c’est le cas typique spoiler: du flic qui va se ranger du bon côté et suivre le héros ou l’héroïne jusqu’au bout
    , Analeigh Tipton était assez naturel mais son personnage apparaît tellement peu de temps que je ne peux pas donner un avis plus crusé pour elle. Donc, on a un bon casting mais des personnages qui n’ont rien de vraiment nouveau. Pour ce qui est de la bande-son, si les américains ont Zimmer, Williams, James Newton Howard ou encore Clint Mansell, en France on a Eric Serra, mais pour une deuxième composition que j’entendais du gars en question… j’ais plutôt bien aimé, ce n’est pas exceptionnel mais une composition n’a pas toujours besoin d’être mémorable à la manière d’un Hans Zimmer ou d’un John Williams pour être bon, si il est correct et qu’il s’emboîte bien avec les scènes du film, y’a pas besoin d’en dire plus. Il a privilégié les musiques avec des instruments de synthèse plutôt que des instruments classiques, ça passe bien en général mais c’est pas mon style de musique préférés. L’imagerie du film et la photographie de Luc Besson sont très belles, c’est colorée et les plans sont aussi bien travaillés, dont celle que l’on avait déjà vue dans la bande-annonce avec l’œil qui change de couleur à chaque clignement d’yeux, et les effets spéciaux sont bien foutu malgré quelques failles (comme : spoiler: l’animation du singe et du dinosaure lors du retour dans le passé de Lucy
    ). Malheureusement, ils font partie des quelques bons points à sauver dans ce film, parce que tous les problèmes de ce film proviennent principalement du scénario écrit par Luc Besson lui-même. Je ne sais pas ce qui s’est passé au fil de ses films puisque je n’ais pas suivi toutes ses réalisations, mais là ça ne fonctionne pas, soit il ne sait plus écrire un scénario, soit il avait une attention honnête mais il a complètement foiré sa chance de faire son come-back, parce que plus le film avance, plus l’intrigue va enterrer toutes crédibilités à ce film et anéantir toute chance d’en faire ne serait-ce qu'un sympathique divertissement. Et pourtant la première demi-heure était très prometteuse, malgré une mise en scène prétentieuse, je veux dire spoiler: faire un cut pour voir la souris pris dans un piège ou une antilope attrapé par un guépard pour nous montrer dans quelle situation se trouve Lucy, c’était vraiment pas nécessaire ce genre de métaphore sans finesse on pouvait s’en passer
    . Néanmoins, on avait un personnage plein d’émotion auquel on pouvait s’identifier, une Lucy en chagrin dont on sait inévitablement ce qui lui se produire : spoiler: on la retrouve ensuite en cellule ou la drogue CPH4 se répand à travers tout son organisme et la fait léviter dans tout les sens de manière assez trippante… hélas c’est à partir de là que tout se dégrade et que toutes les incohérences et stupidités arrivent. Pour commencer, elle arrive à se défaire du ravisseur qui vient la trouver mais le laisse en vie après avoir flingué le reste de ses ravisseurs, un conducteur de taxi avant de prendre le second en otage et d’entrer dans un hôpital à main armé… euh et personne ne la remarque ? Une femme blonde au regard effarouché à main armé dans un établissement médical, ça n’a fait sursauter personne ? Et tout cela est entrecoupé avec le discours de notre cher professeur Norman qui se révèle vite être un ramassis d’ânerie mais passons. Lucy acquiert entre temps la capacité, elle est capable d’entrevoir les racines des arbres… pourquoi pas, çà va plutôt bien avec le concept… par contre : la scène d’action chez Jang est à la limite de l’absurde, entre les tirs à travers une porte et l’interrogatoire avec Jang ou elle ne le tue pas (cocotte, il t’a enlevé pour t’utiliser comme cobaye, venge toi !)… mais j’y pense : pourquoi l’hôpital n’appelle pas les flics ? Fallait vraiment que les chirurgiens attendent le lendemain pour faire passer la nouvelle alors qu’il y avait un cadavre qui pourrissait dans la chambre d’opération et qu’une psychotique avait pénétrer dans leur hôpital ???!! Et tant qu’à parler des pouvoirs de Lucy, désolé mais après ça devient tellement n’importe quoi que ça devient parfaitement incompatible avec le sérieux du film : maintenant elle peut soulever des gens à distance et mieux encore, les faire s’évanouir d’un simple geste… alors pourquoi elle se contente pas de faire de même en retrouvant le chef mafieux coréen et ses hommes pour récupérer la drogue ? Et puis, ça sort d’où un truc pareil ???!! Et ne me sortez pas l’excuse de son taux en pourcentage pour utiliser ses capacités intellectuels parce que ça, ça n’a rien à voir avec le cerveau, c’est du surnaturel et rien de plus ! Et ces dialogues philosophiques sur la nature humaine et l’utilisation de ses connaissances, qu'est-ce que ça vient faire dans ce grand foutoir de science-fiction ???!! Ah oui encore une chose : c’est moi ou Lucy s’était désintégré dans l’avion ? Et son baiser entre elle et le flic… qu’est-ce que ça vient faire là encore une fois, le « Pour me souvenir » n’a aucun sens puisqu’on sait d’avance qu’elle va disparaître corporellement, elle dit elle-même qu’elle peut tout sentir en touchant un être humain alors... quel intérêt et ou est la logique là-dedans, encore une fois ?
    Je n’exagère pas, ce film essai de se prendre au sérieux mais le concept va tellement dans le délire de science-fiction et de l’action, sans compter que les effets spéciaux sont de plus en plus présent à tel point que ça enlève tout le sens qu’aurait pu avoir ce film si il avait été traité différemment. La preuve ultime que ce film est trop sérieux, c’est le dernier quart d’heure du film avec sa flopée de question philosophique et la voix-off de Lucy avec des phrases approfondi qui n’ont pas leur place dans ce film d’action/science-fiction. Et la fin du film est tellement étrange et incongru que j’ais du mal à comprendre comment ça a pu dériver à ce point avec le matériau d’origine.Mais je dois dire que je craignais que ça soit encore plus lamentable au final, parce que malgré tout je me suis pas ennuyé un seul instant et j'ais pas détesté, les acteurs sont bons mais le personnage principal devient tellement froid qu’il en perd tout son intérêt, on s’intéresse à ce qu’elle représente par la suite mais pas à ce qu’elle ressent du coup ça détruit tout le charme qu’elle a au départ. L’intrigue devient tellement surréaliste que les questions sur l’humanité n’ont pas leur place, et ça n’arrive même pas à être un divertissement assumé par le réalisateur/scénariste qui n’arrive pas à écrire un scénario sans stupidités non assumé. Donc, autant dire qu’il a foiré son coup, et ce sérieux est tellement mal adapté à tout ça que je ne pouvais pas mettre plus de 2/5, je comprends que le public aime bien et qu’il y ait des gens pour adorer ce genre de film, mais pour moi : ce n’est ni un grand retour de Luc Besson, ni un bon film, désolé.
    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2014
    Partant pourtant d'une idée plutôt pas mal, Besson va trop vite se fait rattrapé par un trop grand n'importe quoi dans son film, mélange de faux fantastique et d'action plutôt bidon, ce qui gâche assez le film, qui souffre au final d'un manque de surprise ...
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