Le réalisateur a voulu faire un film avec peu de moyens et bien je crois qu'il avait encore moins de moyens que ce qu'il semble dire: 1) il n'avait pas de scenario. 2) Il ne devait pas avoir d'acteurs ou alors ils étaient tous malades et il les a remplacés par des employés de l'entretien du studio. 3) Si ça c'est de l'art alors je vais faire un film avec une caméra accrochée a un fil de pêche et je vais la balancer au dessus d'un nid d'oiseau vide avec des gens qui danse autour en faisant des bruits bizarres et je dirai alors: C'EST DE L'ART ! Le dogme? ça sert à rien. Voici son histoire: Il était une fois un groupe de pseudo "réalisateur" qui avaient ni talent ni moyen et qui se sont dit: "tiens! on va inventé un truc pour cacher notre incompétence: ça s'appellera le dogme!". Bref évitez d'acheter le DVD de ce film à moins que vous en ayez besoin pour caller une table. Et encore je suis bien sympa.
film géniale, détonnant, à l'effet d'une bombe, le casting super permet a se film de donner toute son ampleur. se film a une puissance sans limite, a la fin, vous restez collez sur votre siège ou lit.... la première que je l'ai vu , a la fin je suis restez immobile, et j'ai juste fait "oua"! je ne m'en lasse pas, a voir en vost, un délice, avec une belle image, c'est tout juste formidable.
Le jeune Vinterberg dirige à merveille un film dérangeant, très sombre et violent. "Festen" prend ses personnages par les couilles et leur crache une lourde verité. Avec ce premier numéro, le Dogme 95 nous propose du cinéma pur, du vrai !
Purement génial. Pas une minute sans humour. Je n'ai cessé rire. Humour caustique et dérangeant à souhait. Les bien-pensants et gens convenus seront sans aucun doute très mal à l'aise. Un spectacle délicieux. Déconcertant. Que de dérision tout au long du film. Les personnages sont tous très singuliers et nourrissent une histoire qui n'a de cesse de rebondir. Je suis séduit. Je suis conquis. Incroyable.
Festen est un film suivant un dogme bien précis: pas de musique rajoutée, tournage chronologique... Le film, tourné dans un amateurisme assumé, prend tout son sens au bout d'une vingtaine de minutes. Le reste de l'histoire est choquant et traumatisant. C'est un chef-d'oeuvre absolu tout simplement. Les acteurs sont formidables. Parfait!
10 ans avant Un conte de Noël, Thomas Vinterberg prenait pour thème des rapports familiaux difficiles. Mais la comparaison s’arrête là, Festen est une plongée en eaux troubles où chaque personnage montre ses côtés les plus sombres dans un film qui fait froid dans le dos. Festen est aussi un film qui suit les préceptes du Dogme 95. Lars von Trier et Thomas Vinterberg ont initié ce mouvement cinématographique. Ils ont édictés des règles à suivre lors de la réalisation d’un film, en réaction à un cinéma qui s’éloigne du réel. Ainsi, la caméra est portée à l’épaule, la lumière est naturelle et non trafiquée, l’ajout de musique est proscrit si elle n’est pas jouée lors du tournage. Ce souci de montrer le réel explique aussi l’absence de cinéma de genre chez les réalisateurs du Dogme.
Il y a bien quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Thomas Vinterberg - co-créateur du Dogme (style européen à léconomie en opposition à la toute puissance des studios hollywoodiens) avec Lars von Trier - profite dune réunion familiale dans une luxueuse demeure aristo pour nous servir une soupe délicieusement amère, carrément acide même. Il décrit une nature humaine qui regorge de bien des infamies et dont les plus honorables représentants en apparence (ici le patriarche qui fête des 60 ans) ne sont pas indubitablement les plus respectables. On sen doutait un peu, certes. Mais là où lAir de famille de Cédric Klapisch balançait quelques piques sur les rapports houleux inhérents à la famille, tout en restant sur le ton de la comédie, Festen ne concède aucun compromis et témoigne que le passé stigmatise les traumas du présent (la mort récente dune des surs bouleverse la fratrie et fait ressurgir de vieux démons). Les révélations se succèdent au rythme des toasts portés tout au long dune soirée qui aboutit à lécurement. Bien que tout soulagement soit inaccessible (les cicatrices sont indélébiles), la vérité mise à nue a le mérite de dévoiler le vrai visage de chacun. Une leçon de dignité.
Prenez une bonne famille, attendez qu'on honore le patriarche. Dynamitez le tout savament et vous aurez ce chef d'oeuvre. Mal à l'aise tout le long, vous sortirez changé de ce film. La caméra à l'épaule, selon le Dogme, seul le jeu d'acteur compte et non les accessoires. Vous avez l'impression que ce sont vos rushs que vous visionnez. Secrets de famille, non dits, racisme, inceste, culpabilité, suicide... Tout y passe. Et vous ne fêterez plus l'anniversaire de votre père comme avant ...
Daccord le scénario et les acteurs sont plutôt bons. Mais malgré cela ce film est quasiment irregardable. Le réalisateur semble prendre plaisir à produire les images les plus mauvaises de toute lhistoire du cinéma. Alors pourquoi ? , pour servir lhistoire ? Franchement elle navait pas besoin de çà.
Le Dogme est à mon avis une mode, un tic cinématographique, mais ceci n'enlève rien à la valeur de Festen, une oeuvre majeure de 1998. C'est un film important car il atteint profondément le spectateur tout en le faisant rire de temps à autre, sans que ce dernier ne s'accompagne de honte (ce qui n'est pas évident au départ), seule un légère gêne. Cependant, la violence émotionnelle du film est omniprésente. Evidement influencé par Ingmar Bergman, Festen m'a également beaucoup fait pensé à Jean Renoir dans La règle du jeu lorsque apparaissent (dans des situations à chaque fois cocasses et ambivalentes) les servants et autres cuisiniers. La violence inouie alterne avec de drôles de moments d'un faux calme apparent. Tout ce petit monde entretient ainsi des relations très ambigües avec leurs « maîtres » qu'ils observent, conseillent et manipulent en même temps. D'une certaine façon, ils sont plus que des catalyseurs mais des acteurs de l'histoire. La scène allusive aux relationsincestueuses que le père entretenait avec ses enfants est un des moments les plus impressionnants qu'il m'était permis de voir au cinéma. L'interprétation de tous les acteurs et actrices est excellente. Un grand film qui aurait mérité la palme d'or à Cannes cette année là.
Je l'ai vu il y a très longtemps maintenant, alors la critique sera difficile. Film aux personnages plus vrais que nature, mais à l'image assez travaillée. Son coté réaliste frappe fort. Sans aller jusqu'aux excès relatés par l'histoire, la plupart de gens ont eu des problèmes de famille. Et ici, on retrouve avec justesse l'hystérie des disputes de famille les plus explosives. Film choc qui interpelle.
D'autres en ont déja très bien parlé. Chef d'oeuvre, claque monumentale. Si il peut sembler long à démarrer le film nous envoute littéralement et embarque le spectateur dans un voyage pas si depaysant que ce qu'on aimerait croire. Un drame dans toute sa splendeur. Les chocs émtionnels sont là, tout est cru, brutal, mais les apparences sont tenaces et chacun s'efforce à sa manière de préserver les apparences.Le talent est d'avoir su mettre le doigt, mettre en scène et filmer ce déni, cette lâcheté collective qui consiste à faire comme si de rien n'était, même une fois mis au pied du mur, même face à l'indéniable verité les protagonistes restent de marbre. Le realisateur épingle ici un sentiment bien humain s'il en est : La fuite, le fait de se réfugier derrière les convenances pour fermer les yeux. Et ça chacun de nous y a été confronté de près ou de loin. Magistral, à voir au plus vite.