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    Festen
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    4,0
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    296 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    J'aime voir au cinéma des films qui parlent de la vie, mais avec méchanceté, qui la montre dure et amère, sans concession, avec une grande violence. Je pensais trouver ça dans Festen. Bon déjà le premier truc qui frappe c'est que Vinterberg copie la mise en scène de Lars Von Trier (mais en pas bien). Après peut être que c'est pas LVT le premier à faire ça, j'en sais rien, mais toujours est il que ça frappe, telle une évidence en voyant le film. Hommage débile ou réalisateur sans personnalité, à vous de juger.
    Et dire que certains osent comparer le début de Melancholia à Festen.
    Mais bordel que c'est laid, j'ai rarement vu un truc aussi moche, autant de m'enfoutisme dans un film. J'ai l'impression qu'un gosse de 5 ans (sans doute avec une maladie le faisant bigler) a décidé de voler la caméra à son papa et de filmer un repas de famille de consanguins. Il suffit pas de filmer n'importe comment pour faire film de famille. C'est le même prétexte débile que Cloverfield "oh lol c amateur dc je filme n'importe cmt lol", des coups de pieds dans le visage, oui.
    La famille c'est quelque chose qui parle à tous les êtres humains, qu'on en ait ou pas, qu'on l'ait perdue, qu'on lui ou parle ou non, on sait tous ce que c'est et on a tous des rapports qui nous sont propres avec elle, même si bien souvent on trouve toujours la même chose, des secrets, jalousies etc.
    Voir un film comme Saraband, ou bien Sonate d'Automne de Bergman où une famille va régler ses comptes, ça m'émeut, ça m'émeut pourquoi ? parce que les situations sont vraies, Bergman arrive filmer ses personnages de manière à ce qu'on s'identifie à eux (aussi détestables qu'ils puissent être), à leurs problèmes, et en même temps on craint que ces situations nous arrive un jour. Il arrive à parler de choses universelles, réveiller des craintes en nous.
    Bon déjà la famille de Festen ne me parle en rien du tout, j'ai l'impression de voir une bande de beaufs qui mériterait qu'on leur crache à la gueule plutôt que de passer 1H40 de film avec eux. Le réalisateur n'arrive pas à estimer ses personnages, si lui même ne les estime pas, comment peut on leur donner de l'intérêt pour nous spectateur ?
    Dans Melancholia lorsque LVT filme cette famille qui ne tient plus ensemble, il va chercher un regard au travers d'un raccord, il prend le temps à certains moments de poser sa caméra, d'écouter ce que le personnage a à dire, du coup ce personnage existe. Dans Festen c'est du raccord de bazar, bien tape à l'oeil, ultra rapide, s'en foutant qu'il y ait 15 contre jours dans la scène, hop hop de toute façon je fais un chef d'oeuvre parce que je suis un génie…
    Les personnages sont tous des caricatures d'êtres méprisables, et pas des vrais êtres méprisables, impossible de s'émouvoir ou de s'indigner devant leur frasques et leur débilité notoire.
    Dans un conte de Noël, Henri, le personnage d'Amalric, mauvais garçon et tout, il existe, il vit, il a une personnalité, là c'est juste des gens qui gueulent à longueur de journée, pour des trucs dont je me contrefous royalement.
    Je sens une écriture à la va vite, qui n'a pas pris conscience de ce qu'est vraiment une famille de comment la capter, où justement le mec aurait dû arrêter de gigoter sa caméra, essayer de capter une atmosphère, passer de tables en tables, voir les discussions, ça aurait été bien plus intelligent, plutôt que de nous servir cet exercice accablant de nullité.
    J'ai tenu quarante minutes avant de m'emmerder ferme devant ce bidule aussi moche, vain, con, qu'inutile.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2011
    "Festen", le film pionnier du mouvement "Dogme 95", suivi de près par "Les Idiots" de Lars Von Trier. Il s'agit d'un film exceptionnel en certains points, la mise en scène fait preuve d'une certaine virtuosité, d'un talent remarquable de la part Thomas Vinterberg qui avec un budget ridicule et aucune utilisation d'artifices, un montage relevant du strict minimum, des lieux de tournage limités parvient a faire une réalisation d'une qualité surprenante ! Un grand repas d'anniversaire qui se passe en famille et qui se retrouve déstabilisé par l'avanie du fils, racontant a haute voix pendant un discours que lui et sa sœur ont été violés par leur père... Il s'agit d'un film assez intéréssant, montrant la fragilité d'un groupe et critiquant avec une certaine justesse la bourgeoisie (la façon dont cette grande famille se retrouve prisonnière de la cérémonie et du terrible secret dévoilé fait beaucoup penser au cinéma de Luis Bunuel, et surtout a "l'Ange Exterminateur").
    peypino
    peypino

    48 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2011
    toute la rigueur du climat de ce pays dans cette oeuvreglaciale aux couleurs pourtant chaude !...
    une oeuvre dramatique qui met les pieds dans le plat et les petits plats dans les grands!
    telement brut et sans pitié pour le spectateur que j'ai longtemps cru que c'etait un lars von trier!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 août 2011
    Très bon film de Thomas Vinterberg (dont je poursuis la filmographie à rebours, après avoir été ravi par Submarino), une histoire magnifiquement torturée de viol père-enfants, raconté et vu par les enfants eux-mêmes âgés à l'époque narrative de la trente-quarantaine. L'originalité de Festen tient dans le parti-pris quasiment "idéologique" de sa réalisation, puisque Festen est, avec le délicieux Les Idiots de Lars von Trier, le premier film «labellisé» Dogme95. Co-fondateur du mouvement avec Lars von Trier, Vinterberg suit donc ici à la lettre les principaux (pas tous, faut pas déconner) des dix critères du "Dogme"; pour léger rappel, notamment caméra à la main ou à l'épaule, format standard en 35 mm, pas d'éclairage surajouté, pas de son qui ne soit produit «dans l'image» et réciproquement.... Le résultat est quand même réussi je trouve : l'oeil n'est plus omnipotent, stable, assuré, il est humain, tremblant, perspectiviste ; mieux, l'oeil n'est plus neutre, «objectif», il est subjectif, désireux, vicieux parfois, partial toujours. Ce que recherche le Dogme95, c'est évidemment un retour au «réalisme» (selon le mot savoureux de Robbe-Grillet, tout artiste a «sa» conception du réalisme et de la réalité qu'il oppose aux réalismes des autres ; mais enfin, on comprend le sens de réalisme ici : moins de fards, moins d'effets spéciaux et d'artifices de toutes sortes versus les saloperies américaines, davantage de vérité grisâtre, de «vraie vie» comme l'on dit pourtant si horriblement...).
    Bref, première séquence absolument décalée : un homme, Christian (Ulrich Thomsen), marche seul sur une route champêtre traînant avec lui des bagages. Rien à l'horizon, ni derrière ni devant. Une voiture s'arrête, un second homme le salue chaleureusement – on comprend qu'il s'agit du frère de Christian, id est Michael (Thomas Bo Larsen) – et fait dégager sa femme et ses deux enfants de la voiture pour continuer la route avec son seul frère, qui ne bronche pas. Le début ne ressemble à pas grand-chose, une espèce de trou noir par lequel le réalisateur veut rompre toute convention et engager son spectateur vers «autre chose», comme un mixte entre humour au millième degré, méchanceté gratuite, et absurde. C'est ce qui plaît ultimement dans ce Festen, au fur et à mesure que les pièces de l'intrigue trouvent leur place dans la grande machinerie méphistophélique imaginée par Vinterberg : c'est drôle par décalage, c'est absolument terrifiant de cruauté, c'est novateur dans la réalisation. L'histoire se déroule dans un château, un château familial, et réunit toute une «cour» d'amis et de parents à l'occasion des soixante ans du paternel-patriarche, Helge (Henning Moritzen). Si l'on saute l'introduction - qui a, comme on l'a déjà expliqué, pour finalité de casser tout horizon de sens préétabli plus que d'introduire le film –, Festen est un huis clos, et un huis clos extrêment bourgeois, avec toute une ribambelle de soubrettes et autres cuisiniers pour servir Helge et sa femme. Sous ce couple patriarchique, on trouve quatre enfants, dont les relations et les caractères vont progressivement dérouler l'excellente intrigue de Festen.
    1) La morte-présente : sur le modèle de la figure pascalienne, portant absence et présence : mode d'être intermédiaire, quasi de mort-vivant, de visible/invisible. Comme le Dieu caché, elle est d'autant plus présente qu'elle est absente, une sorte de poids mort que tous les personnages supportent mal, mais à intensité variable, avec du moins au plus : Michael, qui n'en a rien à f*** et n'est même pas allé à l'enterrement de sa soeur, la jeune soeur Helene (Paprika Steen) très marquée, son Helge le père, bouleversé lors de son discours inaugural, et enfin Christian, effondré, sûrement le personnage le plus proche de la défunte, et lié au carré avec elle par la sordide affaire de viol paternel... La morte-présente forme le coin invisible du quadrièdre, que les trois enfants encore vivants complètent ; elle représente le pôle du secret – sous la forme d'une chasse au trésor enfantine, un jeu que pratiquaient également Christian et Helene : c'est Helene qui trouve une lettre de la défunte au terme d'une chasse au trésor assez macabre - message voilé par tout un tas d'indices, et message dévoilant le secret morbide du viol. La morte-présente figure aussi le pôle du non-dit, de ce que l'on sait mais que l'on doit cacher et occulter sous le sceau du remords, de la honte et de l'infamie : la morte présente est aussi silence discourant, silence trop pesant qui dit, qui parle, qui révèle. Silence qui annonce sa propre libération.
    [...]
    Réalisation impeccable, présence irréprochable des acteurs. Film marquant, réussi, et intelligent : Festen enveloppe son intrigue noire dans une forme alléchante, novatrice et habile. 17/20

    La critique complète sur le Tching's Ciné bien sûr :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 août 2011
    Horriblement joussif.
    Le dogme doit y être pour beaucoup dans l'atmosphère.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2011
    Une expérience extraordinaire... on n'en sort pas indemne c'est clair, mais une puissance unique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juillet 2011
    Géniallissime, je voulais voir ce film pour comprendre la technique audiovisuelle du Dogme 95 - Je n'aurais pas imaginé un instant que le film serait si bien écrit, et le jeu des acteurs si intense. Chapeau bas
    Alice C.
    Alice C.

    57 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2011
    Pour employer encore une fois le terme, ce film est une véritable claque. Je ne remercierai jamais assez la personne qui me l'a fait découvrir. Débordant de réalisme, on se sent mal à l'aise dès les premières secondes. Christian est l'un des plus beaux personnages de film que j'ai vu. Lorsque la lettre de sa sœur est lue, il est juste Splendide.
    Bref, un film trop peu connu mais c'est peut être mieux comme ça... il mérite d'être préservé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juin 2011
    Un grand film qui définie bien le Dogme 95. Brillant, et là on peut le dire "du jamais vu !"
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2011
    Un chef d'oeuvre : acteurs époustouflants de justesse, scenario parfaitement ficelé, réalisation hyperréaliste, rythme parfait, idée géniale !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mai 2011
    Excellent drame psychologique, rondement mené. Appréciable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Un des rares films respectant le Dogme 95, du coup ce film est réduit à la plus simple expression du cinéma raconté une histoire avec une caméra. Rien de superflu dans la réalisation et montage, mais niveau scénario c'est une claque, les secrets familiaux et disputes sont très crus et acérés via les dialogues et le jeu des acteurs. La scène finale du petit déjeuner est d'une force émotionnelle intense.
    Cohle.
    Cohle.

    52 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2011
    Filmé comme un film de vacances, on entre directement dans Festen, patientant jusqu'au début des hostilités, de cette famille, et des ces enfants, blessé dans l'âme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2011
    Film culte du Dogme et je viens de comprendre pourquoi. Le récit d'un grand rassemblement familial en l'honneur de l'anniversaire du père qui a formé une grande famille avec enfants et petits-enfants. Cet anniversaire sera le terrain d'attaque d'un des fils qui mettra carte sur table en faisant des révélations choquantes et gênantes pour cette famille qui n'a vécu que dans l'hypocrisie et le mensonge. Le film met mal à l'aise et soulage à la fois, la soirée tourne au cauchemar et devient une torture qui dure et qui pousse tous les convives à bout. Cette histoire gênante prend un ton encore plus réaliste grâce aux codes du Dogme 95 qui imposent de tourner en caméra numérique et sans lumières artificielles. Cela a pour effet de nous faire croire que le tout est vrai comme si quelqu'un était là, à filmer l’évènement et comme si nous faisions partis des invités. Excellent film qui marquera à coup sûr tous ceux qui le verront.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2011
    pour un film étranger hors ricain et français , j'ai pris une claque génialissime camera à l'épaule et els personnages sont assez angoissant et realistes
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